Le mystère de Monsieur Ernest

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  • 8/10 Le lecteur qui aime du rythme et de l’action il est conseillé qu’il passe son chemin. Pour l’autre qui cherche à découvrir d’autres horizons littéraires la porte est grande ouverte. Et le restera.
    Ce polar, - car c’est un polar-, est un surtout celui de la narration policière.

    Le corps d’Ernest Bonaventure de kerambon de kermarchand est repêché de ma Bousseron qui arrose la ville fictive du Sud-Ouest, (Auch, en réalité), non loin de la gendarmerie.
    Au Grand café Décherolles et des Ambassadeurs, le lieu où les élites et « têtes pensantes » de la ville, Le capitaine Labourboule qu’on appelle familièrement « Commandant », le Percepteur, le Premier clerc de l’étude de notaire, le Professeur de rhétorique du collège, ont pris l’habitude de se réunir à l’heure de l’apéritif, devisent sur le sort du d’Ernest, un type endetté et paresseux - suicidé ou tué -, des suspects, et du coupable.
    Le mystère s’épaissit quand on apprend la mort du vieux Charles-César Desarraigado, qui a rédigé un testament.
    Parallèlement à celle de la gendarmerie, Benoît Bandan, vague étudiant en droit descendu et de Paris et Avoué à défaut d’être avocat, enquête. Il en profite pour règlement le comte de Sherlock Holmes, idolâtre le Chevalier Auguste Dupin.
    Benoît Bandan a des faiblesses. Il est Rouletabille, Holmes, Dupin, peut-être également l’inspecteur Lecoq/
    Le narrateur est George de la Barèche. Moins proche de l’enquêteur de Buch que du docteur Watson envers le Détective privé consultant du 221B Baker Steet.
    L’affaire se terminera au tribunal où Bandan, comme le reporter du journal l’Epoque, exposera la solution de cette affaire.
    Un très bon roman dans lequel l’auteur et son héro se moquent de Sherlock.

    01/12/2024 à 20:19 Max (772 votes, 8.1/10 de moyenne) 2