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8/10 Années 60. Une réserve des indiens Blackfeet, entre Malta, Dodson, Harlem, dans le Montana. Le narrateur est un jeune indien. Plutôt homme encore jeune âgé de 32 ans. Il vit avec sa mère – Teresa – qui lui rappelle régulièrement qu’à ses yeux il est toujours un gamin, de Lame Bull qui a épousé sa mère, de sa grand-mère. Il a ramené avec lui une jeune femme de la Nation Cree, qui, s’est tirée avec son fusil et son rasoir électrique.
La grand-mère en se balançant dans on rocking-chair évoque le désir de la tuer sous le prétexte que c’est une Cree. Le narrateur, qui a 32 ans, désire la retrouver, peut-être la ramener, mais surtout récupérer son rasoir et son fusil.
Entre une virée à Malta, Harlem, échouant dans des bars où il picole et se soûle, prend une raclée/ et atterrit dans des hôtels miteux, le narrateur que j’imaginé sous les traits de Dustin Hoffman, oscille entre présent et son passé, chevauchant le Bird (cheval de trois/vingt-trois ans, à côté de son frère, Mose. quatorze ans et lui douze. Rassemblant le troupeau, ramenant les vaches et veaux fugueurs. Hanté par son père et de son frère.
Il s’efforce aussi de rendre visite au vieux Yellow Cal, aveugle et habitant une cabane à trois milles de leur maison. Yellow Calf porte en lui un secret.
Roman inégal certes. Cependant le retour dans le passé du narrateur et ses virées pathétiques sont particulièrement efficace et intéressantes.
L’hiver dans le sang rappelle à des degrés moindres Larry Mc Murtry, Tony Hillerman, Lance Weller, Edward Abbey, Chris Offutt, Howard Fast…et beaucoup d’autres.14/01/2025 à 18:47 Max (779 votes, 8.1/10 de moyenne) 1