Max

772 votes

  • K.O. en 9 rounds

    André-Paul Duchâteau, Tibet

    7/10 Cet album est composé de neuf histoires courtes, parues dans le supplément Tintin sélection.
    Coups de soleil, Le village de ma peur, L’assassin fantôme, Silence… clinique !, Comme une lettre à la poste… Péril en la demeure…, Le Traître malgré lui, Qui a volé le Tintin en or, Les otages.
    La structure de certains scénarios est classique et ont un canevas comparables. Le commissaire Bourdon et Ric Hochet sont en balade, en vacances, sont en semble pour filocher ou lorsqu’un barrage est dressé. Ils tombent sur des malfrats, des criminels, des agresseurs, des faux-monnayeurs. De même qu’Hochet et le Professeur Hermelin, sortant d’un restau après y avoir tortoré.
    Parmi ces neufs intrigue sortent du lot « Qui a volé le Tintin d’or ». Où Hergé est croqué et apparaissent au hasard des cases les personnages Kid Ordiin, Robin Dubois, Olivier Rameau, Mr Magellan des héros, Et, « Le Traître malgré », Ric Hochet affrontant une nouvelle fois « les Compagnons du Diable ».
    De bonne histoires… mais, très bavardes.

    19/12/2024 à 22:18

  • Le disparu de l'enfer

    André-Paul Duchâteau, Tibet

    8/10 Une semaine après avoir reçu une carte postale et découvert un mort poignardé chez lui, Ric(hard)k Hochet, journaliste à La Rafaleest , est à Varaiso, un pays de l’Amérique Latine, soumis à la dictature, à la milice du président Zaroz, à des « disparitions », à la terreur. Zaroz doit faire face aux partisans de Rodriguez, l’ancien président. Et Pilar Aruna et son fils, Luis…
    Violence, ambiance sombre, machination politique, trahison. Ric Hochet délaisse son costume de Rouletabille, pou endossé celui de Bob Morane et de celui du héros créé par André Fernez.
    Un très bon album, hors des sentiers battus et des pavés parisiens. Nouvelle rencontre père fils, Le commissaire Bourdon qui rêve dès qu’il sera en retraite d’en découdre avec Borniche, par romans interposés.
    Du travail solide.

    17/12/2024 à 17:52 1

  • Hurlements

    Alma Katsu

    8/10 En 1846, la Californie est l’eldorado. L’Eden de toutes les opportunités pour de nombreux pionniers atteints de l la Fièvre de l’Ouest.
    Fin mai ou début juin, une centaine de personnes, avec chariots bâchés, leurs mules, leurs chevaux, leurs biens, leurs dollars, et leurs espoirs d’une nouvelle et meilleures, ont quitté Springfield dans l’Illinois et rejoint Indepence, en Missouri. Parmi eux la famille Donner et celle des Reed, Tamsen la femme de Donner, Charles Stanton, Edwin Bryant
    Malgré de multiples mise en garde, ils optent pour un tracé plus rapide, le raccourci de Lansford Hasting, les obligeant à traverser la chaîne de montagne Wasatch en Uta et le désert du Grand Lac Salé. Les plus influent (George Donner et James Reed), « Le chemin le plus direct serait de quitter la route de l’Oregon, à deux cents milles à l’est du fort Hall ; de-là se diriger de l’Ouest-Sud-Ouest, jusqu’au Lac Salé… »
    Puis tout bascule peu à peu dans cette transhumance vers l’Ouest.
    Tout passé de chacun refait surface, tandis que la mort rode, et, surtout les cannibales indiens ou non.
    Thriller horrifique qui s’inspire de faits historiques et dramatiques. Les personnages fictifs côtoient d’autres qui ont réellement existé. Tous sont bien brossés.
    La démence, la soif de la viande humaine, la peur, la violence, le chacun pour soi et des amourettes.
    Belle ambiance. Belle atmosphère effrayante, même si cette dernière n’est pas assez poussée/.
    La nature hostile ne fait pas de cadeau. Les hommes monstres ou non ne sont pas entre eux.
    La mort semble être l’issu inéluctable du raccourci Hasting. Qui donc va vraiment s’en sortir ?

    10/12/2024 à 13:23 5

  • Spa 1906

    Patrick Weber, Olivier Wozniak

    8/10 SPA, en 1902, Rubino un anarchiste italien, quitte la villa Hortensia dans le but de commettre un attentat. Quatre ans plus tard, Hendrikus Ansor, commissaire de police à Ostende, débarque dans cette ville d’eaux belge, via la gare du Nord de Bruxelles, et une rencontre avec la Princesse Clémentine, à l’hôtel Belle-Vue, place Royale.
    Hendrikus Ansor enquête sur un mystérieux maître chanteur qui se signe Pierre le Grand, et sur un bijou royal qui a disparu, tandis que les victimes se suicident et notre commissaire échappe à une tentative d’assassinatt.
    Enquête au sein d’une intrigue classique d’un commissaire, - proche d’un Hercule Poirot et plus encore d’un certain Jules Maigret de la tour Pointue.
    Un très bon opus. Un scénario qui mêle subtilement faits historique. Et le dessin maîtrisé d’Olivier Wozniak met valeur un Ostende du début du vingtième siècle

    03/12/2024 à 19:51 1

  • Maison du peuple 65

    Deville Baudoin, Patrick Weber

    8/10 En 1964, Kathleen Van Overstraeten devenue journaliste à la RTB couvre le congrès international des architectes et des techniciens des monuments historique. Elle doit rencontrer dans un hôtel Serge Durand est fervent défendeur de la Maison du Peuple à Bruxelles, de l’architecte Victor Horta, menacé de la destruction.
    Serge Durant est retrouvé mort dans la chambre d’hôtel. La police vénitienne pense à une mort naturelle. Une crise cardiaque.
    Kathleen est d’un avis contraire.
    De retour à Bruxelles elle on lui remet le mystérieux et énigmatique testament de Victor Horta.
    Des promoteurs immobiliers, des entrepreneurs louche, des architectes entre le gris et le noir, qu’ils veulent faire table rase du passé architectural bruxellois. Et construire de très hauts immeubles.
    Scénario est crédible. Le dessin de Beaudoin Deville permet, (offre), une admirable promenade dans la capitale belge et son patrimoine du début du 20e siècle.

    01/12/2024 à 22:32 1

  • Le mystère de Monsieur Ernest

    Régis Messac

    8/10 Le lecteur qui aime du rythme et de l’action il est conseillé qu’il passe son chemin. Pour l’autre qui cherche à découvrir d’autres horizons littéraires la porte est grande ouverte. Et le restera.
    Ce polar, - car c’est un polar-, est un surtout celui de la narration policière.

    Le corps d’Ernest Bonaventure de kerambon de kermarchand est repêché de ma Bousseron qui arrose la ville fictive du Sud-Ouest, (Auch, en réalité), non loin de la gendarmerie.
    Au Grand café Décherolles et des Ambassadeurs, le lieu où les élites et « têtes pensantes » de la ville, Le capitaine Labourboule qu’on appelle familièrement « Commandant », le Percepteur, le Premier clerc de l’étude de notaire, le Professeur de rhétorique du collège, ont pris l’habitude de se réunir à l’heure de l’apéritif, devisent sur le sort du d’Ernest, un type endetté et paresseux - suicidé ou tué -, des suspects, et du coupable.
    Le mystère s’épaissit quand on apprend la mort du vieux Charles-César Desarraigado, qui a rédigé un testament.
    Parallèlement à celle de la gendarmerie, Benoît Bandan, vague étudiant en droit descendu et de Paris et Avoué à défaut d’être avocat, enquête. Il en profite pour règlement le comte de Sherlock Holmes, idolâtre le Chevalier Auguste Dupin.
    Benoît Bandan a des faiblesses. Il est Rouletabille, Holmes, Dupin, peut-être également l’inspecteur Lecoq/
    Le narrateur est George de la Barèche. Moins proche de l’enquêteur de Buch que du docteur Watson envers le Détective privé consultant du 221B Baker Steet.
    L’affaire se terminera au tribunal où Bandan, comme le reporter du journal l’Epoque, exposera la solution de cette affaire.
    Un très bon roman dans lequel l’auteur et son héro se moquent de Sherlock.

    01/12/2024 à 20:19 2

  • Ainsi va le monde

    Jake Hinkson

    9/10 Profitant que son mari et son fils sont partis assister à un match de Base-Ball, Alice Hardy, - la première narratrice - qui est professeur dans un lycée religieux, délaisse ses copies qu’elle est en train de corriger, et, part rejoint Jason, son amant. Après une dispute de vieux couple entre amants, Alice en sortant de l’immeuble elle se fait agresser.
    Un couteau à la longue lame tombe au sol. Elle le récupère et blesse son agresseur à la gorge. Et le laisse pour mort dans une ruelle.
    Alice Hardy, le chemisier souillé de sang et déchiré, ainsi que ses bas, un genou douloureux, file retrouver Jason.
    Le corps a disparu. Le couteau également.
    Owen Pall, détective privé, minable et à la dérive, spécialisé dans les affaires matrimoniales, le second narrateur, est témoin de l’agression. Il n’est guère apprécié par les flics. A causse d’une affaire, où il n’a pas eu le beau rôle. La vielle, il s’est fait tabassé par un certain Joi Vukop, en tentant de coller un raceur GPS sous la caisse d’une El Camino 1967, mettant en l’affaire l’enquête des fédéraux.
    La jupe, le chemisier, les bas, le couteau et la vidéo sont des pièces de conviction, et, des éléments de channtage, et, une garantie de fric. Ces pièces « précieuses » de convictions sont dans son coffre.
    Erik Reid, le troisième narrateur, est le plus inquiétant sous un masque de moralité. Ancien secouriste, Aide-infirmier à domicile. Faux ami de Ronnie , détestant toutes femmes, et, surtout Heidi, l’épouse de son collègue. Méthodique et calculateur.
    Puis Mary Margaret Holding, Veuve, logeuse…
    Un polar qui débute comme un thriller classique et dérive au gré des rebondissements.
    Rythmé, sulfureux, et ironique sur l’hypocrisie des petits bourgeois(es), sur l’hypocrisie religieuse américaine.
    Owen Pall, le privé, n’est pas le plus minable de tous.
    Génial.

    24/11/2024 à 20:27 6

  • Hélène en danger

    Léo Malet

    8/10 Lors d’une soirée, Hélène Chatelain, la secrétaire de Nestor Burma, lors d’une soirée, danse avec, un ami du journaliste Marc Covet, qui fait dans le Marché noir. Elle refuse une danse à un certain Herr Krauss, un officier de la Propaganstaffel.
    Quelques jours plus tard, Hélène est arrêtée, soupçonné de faire partie d’un réseau de résistance, Marc Covet parvient à la faire libérer, en intervenant personnellement.
    Une semaine encore plus tard, Pascal Azéma, clerc de notaire à l’étude Darnoux , meurt empoisonné dans les locaux de Fiat-Lux. Dans l’entrée on retrouve un journal et une adresse. « 25, rue Lepic, Bagneux.
    Nestor se rend donc au 25, rue Lepic. C’est une villa abandonné...
    Court roman à l’intrigue solide ; avec son lot de cadavres.

    22/11/2024 à 15:34 2

  • Un Bénédictin pas ordinaire

    Ellis Peters

    7/10 Le recueil de trois nouvelles qui clôture la saga du Frère Cadfael est en fait une préquelle – ou des présuites –de la série.
    Cadfael, devenu moine sur le tard – à l’âge de quarante-cinq ans, à l’abbaye (Saint-Pierre et Saint-Paul) de Shrewsbury, en 1120, fait office de médecin, est l’herboriste, et, également détective.
    Les nouvelles sont de facture classique – avec son lot de tout-venant. Tromperie, vol, guet-apens, agression, tentative de meurtre. L’ordinaire d’un moine-détective.
    Dans « Une lumière sur la route de Woodstock », on apprend de quelle manière il devient moine, après avoir porté les armes.
    Dans « Témoin oculaire », le Moine-détective tend un piège, afin de démasquer un agresseur et voleur.
    « Le prix de la lumière » est la plus intéressante. Le frère Cadfael a des allures d’un certain Jules Maigret. Un être qui observe, comprend, compatit, et découvre la vérité.
    Un bon moment de lecture.

    18/11/2024 à 17:56 1

  • Les Milanais tuent le samedi

    Giorgio Scerbanenco

    7/10 Quatrième et dernière enquête.
    Donatella Berzaghi, un mètre quatre-vingt-quinze, quatre-vingt-quinze kilos, 28 ans et une intelligence d’une fillette de huit ou dix ans et souffrant de nymphomania, admirablement belle, qui vivait recluse au 15 viale Tunizia, portes verrouillées, fenêtres cadenassées, a disparu depuis cinq mois. Enlevée. « Livrée » aux proxénètes selon la police.
    Duca Lamberti, reçoit le père – Amazio –, ancien chauffeur-routier et employé au sein de le la Société Gontrand.
    Lamberti hérite donc de l’affaire.
    Une semaine plus tard on en retrouve, le cadavre de Donatella brûlé dans des broussailles, et au bord d’une route. Pas très loin de Lodi.
    Aidé par Lucia et Mascaranti, Duca, toubib radié de l’ordre devenu flic à sa sortie de prison, chemine vers la vérité. D’un jeune « rabatteur », d’une prostituée qui tient le coup en picolant.
    Roman noir de la face cachée des Milanais.
    En-dessous de Vénus Prive et des « Enfants du massacre ».

    16/11/2024 à 13:27 2

  • Tirez sur le pianiste !

    David Goodis

    9/10 Eddie (Edward Webster Lynn) est pianiste de bar au Harriet’s Hut, dans un quartier de la section River Wards de Philadelphie. Eddie ne se consacre qu’à la musique et son piano. Six jours par semaines, de 18 heures à deux heures du matin, pour trente dollars et quelques pourboires. Il est indifférent à ce que l’entour, étranger de de lui-même. Pas d’histoire, pas de relations, une petite chambre dans une pension.
    La soudaine apparition de son frère Turley, ne change rien. Les ennuis ou les sérieux enmerdes du frangin, qui aux trousses deux malfrats – Feather, le volant, et Morris, le flingue - le laisse indifférent.
    Pourtant, il va permettre à son frère de s’enfuir.
    Dès lors, sa vie peu à peu basculer, en compagnie de Lena la serveuse du troquet, de sa voisine à la pension, contorsionniste et qui fait des passes. Et face à Wally Plyne, le videur, ancien catcheur, un peu balance, un peu faux-jeton.
    Eddie, qui fut un concertiste s’étant produit au Canergie hall, marqué par le suicide de sa femme, va être contraint de fuir et gagner une baraque dans le Sud du New Jersey. Y retrouvé son frère aîné, Clifton, et, dans le salon délabré le vieux piano.
    Roman noir et sombre des loosers, du désespoir et de la déchéance. Tout Goodis est déjà là.

    13/11/2024 à 11:30 5

  • Du Rififi à Ménilmontant

    Jacques Tardi

    9/10 Fin décembre 1957, juste avant Noël, Nestor Burma, mal en point à cause d’une grippe sévère, enquête et parcourt au volant de sa Peugeot 2003, parcourt le vingtième arrondissement/
    Malgré qu’il soit malade, le directeur de Fiat Lux, reçoit madame Manchol qui avoue avoir tué son mari dans leur salon, reposant encore sur le tapi, près du piano. Les aveux expédiés, la visiteuse sort un flingue et se suicide.
    Un cadavre dans son burlingue. Nestor Burma ne peut qu’appeler Faroux...
    Pendant que Burma picole trop chez Léon et Marcel en compagnie de Biture, un ancien de chez Burlet, vomit, et, qu’il tourne en rond dans les quartiers de Belleville, de Charonne, de Saint-Fargeau et du Père-Lachaise, tandis que les macchabées s’additionnent, Jacques Tardi en profite pour croquer les immeubles dans la grisailles du 20e et rendre plusieurs hommages.

    08/11/2024 à 20:49 2

  • On ne meurt que deux fois

    Lisa Gardner

    7/10 D. D. Warren, enquêtrice ou détective au sein u commissariat de Boston est omniprésente.
    Le septième mois. Une intrigue qui se déroule pendant le tournage de scènes d’un film policier, dans un cimetière/ D.D. Warren enceinte de sept est engagée comme conseillère technique. Elle remplace un flic à la retraite, Samuel Chaibongsa. L’inspectrice apprendre rapidement que le vieux flic a été trouvé mort chez lui et croise des « Doublures lumières » et des agents du FBI infiltrés, lancé à la chasse du blanchiment d’arengt.
    On meurt que deux foi, une affaire en « Chambre close »
    Un certain Adams LaToile, (atteint d’un syndrome délirant, décrit par Jules Cotard) se présente au commissaire de Boston en prétendant qu’il est mort. Quelques heures plus tard, on retrouve mort dans son lit. Poignardé.
    Des suspects. La femme du mort, le valet, la bonne, le cuisinier, ainsi que toubib – psychiatre, ami de la famille et proche de la veuve.
    Un petit air d’Agatha Christie, de Simenon (La fenêtre ouverte, notamment), de Cluedo.
    La meilleure des trois. a
    Le quatrième homme. Une affaire vieille de dix ans et jamais élucidée. Le meurtre d’une étudiante dans la bibliothèque universitaire. D.D. Warren a rouvert cette affaire et aidé par un duo de Profileurs. L’enquêtrice est plus en retrait.
    Pas vraiment de chute qui surprend. Le lecteur ne suit pas l’évolution. On lui livre les travail des inspecteurs et les conclusions qui mènent au dénouement, façon Hercule Poirot devant le ou les suspects. Assez frustrant.

    08/11/2024 à 20:47 2

  • Revoir Comanche

    Romain Renard

    10/10 Un jour de 1930, Vivienne Bosch, une jeune femme enceinte de sept mois, pénètre dans un bar qui est également une station-service de la Compagnie Texaco, d’une petite ville de Californie. Elle est à la recherche de Colle Hupp. Les habitués et le patron, taiseux et soupçonneux, finissent par lui indiquer le chemin. A Tinder Cove prendre la petite route à droite, et, au bout de cette dernière elle trouvera la cabane, du vieil ours.
    Elle se présente au vieil homme, comme historienne qui travaille pour la Bibliothèque du congrès et collectant les témoignages des dernières personnes vivantes qui ont connu l’âge d’or du far West. La jeune femme est mal reçue par Colle Hupp qui s’emporte et la menace, tandis qu’elle lui dit que son véritable nom est Red Dust et qu’elle évoque le Ranch Trippe 6, dans le Wyoming. Et tenue par Comanche.
    Colle Hupp -Red Dusch qui a un lourd passé et Vivienne Bosch ; quelques jours plus tard, vont finir par faire la route ensemble vers le Wyoming et Triple 6.
    Es trahisons, de la tendresse, des confessions, de l’amitié, de la violence, des mauvaises rencontres. Dans l’ouest crépusculaire.
    Scénario solide et convaincant. Un graphique sublime.
    Road movie, Western, Thriller et Roman noir.
    L’un des meilleurs albums de l’année.

    05/11/2024 à 16:27 2

  • Les Yeux doux

    Michel Colline, Eric Corbeyran

    10/10 Un roman graphique dystopique.
    Une grande ville fictive, découpée en arrondissements, où trois entités ont pignon sur rue. L’Atelier universel dont les chaines de productions fournissent tout ce que vend l’unique et grand magasin « Le Panier Fleuri ». Et surtout « Les Yeux Doux » qui surveillent les faits et gestes des habitants-ouvriers-consommateurs, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, 365 jours par an.
    Les auteurs, Éric Corbeyran au scénario et Michel Colline au dessin, (Cyril Saint-Blancat assurant la mise en couleur), se penchent sur le totalitarisme, Surveillance des masses, de la population, née de la surveillance en 1946, lors de l’accord dit UKUSA, n’est pas original. Ce thème a été abordé par Orwell, 1984 ; par Eugène Ziamantine, Nous autres ; par Aldous Huxley, Le meilleurs des mondes.
    Le scénario est solide.
    On suit quatre protagoniste dans la Ville pavoisée d’affiches représentant des Pin-Up assurant qye « Yeux doux » assurent la paix et évitent toute anxiété. Arsène Serrejoint, matricule 4531, qui a été licencié de l’Atelier universel, et, devenu invisible, alors qu’il prenait sa douche. Annabelle, sa sœur, pas encore majeure, arrêtée au Panier Garni pour avoir volé une pomme. Souclavier , l’un des surveillants des « Yeux Doux », viré pour supprimé l’archive du vol de jeune femme dont il est tombé amoureux. Eléonore Lafeuille, la Pin-Up de la Compagnie de surveillance, devenue clandestine, et une opposante.
    Sans Oublier Métal, le vieux commerçant, et Bonneteau, jeune chenapan, mi Gavroche mi Poulbot.
    On ne peut qu’être subjugué, séduit, par le dessin de Michel Colline, et, par les planches pleines pages/
    Un album à recommander.

    03/11/2024 à 15:27 1

  • Le Formidable événement

    Maurice Leblanc

    7/10 Dans les premières années du dix-neuvième siècle, Un phénomène cataclysmique et soudain fait apparaitreune terre entre la France et son pire ennemie l’Angleterre.
    Plus de mer donc, mais un no mans land livré à lui-même.
    Simon Dubosc, qui veut absolument épouser Isabel, la fille d’un riche Lord anglais, doit prouver qui est ç la hauteur et courageux. Accomplir un exploit. Il n’a que vingt jours pour y parvenir
    Il s’engage sur l’isthme, cette nouvelle terre que parcourent des pilleurs de trésors, à la recherche d’épave.
    Pas vraiment un roman de Science-Fiction. Entre l’anticipation vernienne et le roman d’aventures.
    Un roman, publié tout d’abord en feuilleton, en deux épisodes, dans « Je sais tout », le mensuel édité par de Laffitte, qui accuse son âge.
    Le style de ‘auteur est toujours présent.

    01/11/2024 à 20:19 2

  • L'avant-dernier duel

    Craig Johnson

    8/10 Voyage annuel dans le comté d’Absaroka, Wyoming, en compagnie du shérif Walt Longmire.
    Depuis son voyage au Mexique, – et son retour il y a quelques mois déjà –, en couple avec son adjointe qui a du caractère, le shérif semble usé et fatigué. Il faut reconnaître que cette escapade mexicaine n’a pas vraiment été de tout repos,
    Lorsque Charley Lee Stilillwater, un vétéran de Corée meurt d’une crise cardiaque, à la Maison des Vétérans du Wyoming. Charley Lee était une vielle de connaissance du shérif et de sa fille, alors âgée de cinq ans, Walt Longmire ne peut s’empêcher d’enquêter.
    Surtout quand il apprend qu’il apprend sue le vieil homme s’intéressait à l’art, à l’histoire, aux guerres indiennes contre les yankees ; qu’il possédait dans une boîte de chaussures Florshein – taille 43 - contenant un million de dollars, en coupures de 100.
    Et de surcroit, une ébauche du tableau « Custer’s Last Fight »de Cassilly Adams. Un tableau qui a brûlé dans un incendie, en 1946.
    Des vétérans, un tableau disparu et objet de toutes les convoitises, et Custer,.
    Custer ? '!) Un crétin, sorti bon dernier de l’académie West Point, selon Lucian, l’ancien patron de Walt, résident d’une autre maison de retraite.
    L’intrigue débute lentement, piano-piano, et, prend son envol, quand Walt débarque avec Vic à Cody, en croisant des suspects en puissance. Dont von Lehman « un comte sans compte », des Russes.
    Aidé par quatre vétérans en fauteuil roulant, Ray, Delmar, Kenn et Clifford, Walt Longmire va parvenir à la vérité, avec en prime, familier des blessures, avec une nouvelle collection.
    Un excellent moment de lecture.

    01/11/2024 à 12:14 4

  • Gaby le magnifique

    Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois

    7/10 Jacques Gipar, journaliste à France Enquêtes, au volant de sa nouvelle voiture – une Vedette Trianon – en compagnie de son ami Petit-Breton, enquille les kilomètres sur la Nationale 13. Direction la Normandie et Deauville.
    Mais, quand un restaurant est incendié et que les commençants sont victimes Visiblement de racket, Jacques Gipar ne peut s’empêcher d’enquêter.
    Et quand il croise un drôle de zigue - Gaby -, et, que une jolie apparait, attention à la sortie de route du journaliste d’investigation de France/
    Une bonne intrigue. Agréable de lecture.

    31/10/2024 à 11:02 1

  • La Station du clair de lune

    Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois

    7/10 La Station ‘« Ozo » du Clair de Lune au nord de Marseille, est l’endroit idéal pour surveiller les trafiquants de tous poils. En, ce mois de, Odette est à la caisse, Petit-Breton sert les clients et s’occupe de la mécanique. ;, )
    Guerre des gangs, - corses et marseillais. Trafic de cigarette. Gipar qui parcourt les Nationales 8 et 113 (celle qui relie à Bordeaux à Marseille, 660 km).
    Intrigue classique et bien tournée. Efficace.
    Le dessin donne ses faveurs aux voitures des années 50 et au décor.

    31/10/2024 à 11:00 1

  • Pur Sang

    Franck Bouysse

    8/10 Papa et Mama Tulssa, de la Nation Nez Percés et descendants de la tribu des Rêveurs, ont élevés Elias Greennhill, à Eden Creek, dans le Montana, terre des ancêtres,
    Dès qu’Elias, est en âge de comprendre, Papa Tulssa lui révèle qui n’est pas leur fils. Ils l’ont adopté quand ses parents « biologiques » sont morts lors d’une pandémie. Ils ont repris également la ferme, et, élevé avec tout leur amour.
    La veille de son dernier jour, Mama Tulssa, âgée, fatiguée, usée et alitées, que ses parents de sont pas morts de maladie. Mais, qu’ils ont disparu et regagné le pays d’origine. La France et La Croix-du-Loup, une commune dans le Limousin.
    Elias, après avoir vendu sa ferme et s’être séparé de son cheval, débarque dans le village des Cars. Il croise un bistrotier, taiseux et distant, avec les nouveaux venus, de passage ou non ; rencontre John Gray, un écossais qui a fui son passé.
    Le monde et destin d’Elias et de Gray, sont marqué par des femmes, Mama, Eqtelle, Elisa, pour l’un ; Esther’La maîtresse) et Suzanne (la fille,) pour le second den
    Roman noir et initiatique
    Très belle écriture.

    25/10/2024 à 15:34 3