QuoiLire

342 votes

  • Ambre

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:55 2

  • Âmes soeurs

    John Marrs

    8/10 Si Netflix a annoncé en 2018 vouloir adapter ce best-seller international, il y a sans doute de bonnes raisons. Et il y en a : tout d'abord une idée originale, puis le suivi de différents couples qui n'ont de point commun que le fait de s'être rencontré après avoir fait un test ADN pour trouver l'âme sœur.


    Bien sûr, John Marrs, un des scénariste de Black Mirror ne s'arrête pas à la narration de la rencontre, des premiers émois et aux sentiments des personnages. Il va bien évidemment nous faire tomber dans de nombreux pièges, de nombreux revirements.... ou pimenter le récit en impliquant un tueur en série.


    Une belle aventure littéraire qui manque peut-être un peu de rythme la première moitié mais qui finit en apothéose.

    29/03/2021 à 20:55 2

  • Autre-Monde : Entropia

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:53 2

  • Autre-Monde : Génèse

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:54 1

  • Autre-Monde : L'Alliance des Trois

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:52 4

  • Autre-Monde : Le cœur de la Terre

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:53 3

  • Autre-Monde : Malronce

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:52 3

  • Autre-Monde : Neverland

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:54 1

  • Autre-Monde : Oz

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.
    (quoilire.wordpress.com/2018/08/27/maxime-chattam-autre-monde/)

    27/08/2018 à 21:53 1

  • Avalanche hôtel

    Niko Tackian

    8/10 Après deux romans mettant en scène Tomar Khan, Niko Tackian laisse un moment son personnage fétiche, la communauté arménienne et la banlieue parisienne; pour un flic frais émoulu de l’école de police, dans un canton suisse montagneux et enneigé.

    Pour une fois l’allusion à l’ambiance et l’hôtel Overlook de Shining n’est pas uniquement valable sur la quatrième de couverture, mais elle est bien présente dans le livre. Un hôtel abandonné dans une montagne en pleine tempête hivernale, où le personnage a des visions de personnes disparues de nombreuses années auparavant. De même celle à propos de Jason Bourne n’est pas usurpée, non pas au niveau de la densité des actions mais bien dans l’exploitation de l’amnésie du personnage principal.

    Mais là s’arrête le parallèle entre ces différentes œuvres car Niko Tackian nous livre bien une histoire originale Une histoire qui se lit très rapidement. Également scénariste de séries télé policières, l’auteur garde l’efficacité du récit dans ses livres. Si chaque chapitre n’est pas l’occasion à une scène d’actions, il y aura toujours une nouvel élément pour faire progresser l’enquête ou relancer l’histoire.

    Les personnages sont bien construits, complexes, mystérieux (surtout pour Joshua Auberson en quête de sa mémoire) dont on apprécie voir évoluer leur complicité.

    Un livre sans défaut me diriez-vous ?

    Non pas totalement. Si au début du livre nous sommes littéralement suspendu aux mots du livre, cette captivité s’estompe au fil des pages, pour fléchir avec une fin attendue du fait de manque d’alternatives possibles.

    Un très bon moment qui ouvre le bal des livres de 2019.

    11/01/2019 à 20:47 6

  • Avec tes yeux

    Cédric Sire

    8/10 Si l'on doit découvrir Sire Cédric, il n'y a qu'un seul livre à prendre : Avec tes yeux, son plus grand succès à ce jour. Personnellement, j'en ai eu écho sur les réseaux sociaux et de collègues, amateurs du genre, qui me l'ont chaudement recommandé.

    La première chose que l'on remarque à la lecture de ce roman est la fluidité du récit, avec une écriture impeccable, formidablement structurée. Les yeux glissent littéralement sur les pages au point où l'on a du mal à s'arrêter du fait des relances de l'histoire. Celle-ci est décomposée en plusieurs axes dont l'auteur relate alternativement l'avancement en petite chapitres et ne cesse de les relancer à la fin de chacun d'eux.

    L'auteur a su savamment les différents ingrédients qui font le succès de ce genre de livre : des personnages bien charpentés, qui ont une âme, un passé, des atouts mais également des faiblesses; un psychopathe original, de scènes un peu plus dures, légèrement gore sans pour autant soulever l'estomac du lecteur ou l'empêcher de poursuivre sa lecture, et deci-delà une pointe d'humour.

    Le seul reproche que je suis formulé à Sire Cédric est d'avoir été atteint du syndrome du Jean-Christophe Grangé : un très bon livre, une bonne histoire, du suspense mais un final décevant. Une grosse erreur dans les dernière pages m'a laissé sur un sentiment de déception alors que c'était un sans faute jusque-là (lire la fin de cette critique pour en connaître la raison, mais attention, cela divulgue le final de l'histoire).

    En résumé, un thriller classique d'un auteur original (chercher sur Internet sa photo, Sire Cédric a un look de Francis Lalanne en version beau gosse) qui méritent tous deux d'être découverts.

    P. S : Attention la suite de cette critique divulgue certains éléments du livre.

    La raison de ma déception en fin de livre provient du fait que le seul témoin capable de reconnaître le meurtrier est laissé seul(e) à l'hôpital sans protection policière. Il est évident que le psychopathe fera tout pour supprimer cet élément gênant. Dans d'autres livres, la police profitera justement de cette situation pour faire du témoin une chèvre et capturer le tueur.

    06/08/2017 à 20:56 4

  • Brutale

    Jacques-Olivier Bosco

    8/10 Quand on lit un livre de 400 pages en moins de 2 jours, je pense que l’on peut dire sans peine avoir été séduit par ce livre.

    Pour une fois les commentaires-critiques apposés en quatrième de couverture ne sont pas mensonges ou effets d’annonces commerciales.

    Car Brutale est bel(le) et bien un très bon thriller qui nous fait penser à des films comme Police Python 357 ou l’Inspecteur Harry : l’héroïne, garçon manqué, est de ces policiers prêts à franchir les limites de la légalité pour faire respecter la loi ou venger les siens.

    Si l’écriture n’est pas du niveau d’un Franck Thilliez pour d’un Maxime Chattam, un peu plus simple, plus directe, elle se prête parfaitement à ce roman dont l’histoire défile à 200km à l’heure. Tantôt une scène de crime, une attaque, une traque, une poursuite sur les chapeaux de roues, un combat…. le temps de réflexion pour l’héroïne est réduit tout comme les pauses pour le lecteur.

    Un livre à dévorer toutes affaires cessantes.

    Et comme j’aime bien relever les petites erreurs narratives, de mise en page, typographiques ou autres dans un livre, Brutale a un petite anomalie dans la couverture : l’héroïne apparaît sur celle-ci comme blonde, alors que dans le livre ses cheveux sont dits noire corbeau.

    13/02/2017 à 19:49 6

  • Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils

    Jacques Expert

    8/10 Jacques Expert offre un roman très original. Nous avons bien affaire à un roman policier mais nous connaissons d'entrée le meurtrier et nous n'allons pas suivre l'enquête.

    Alors allez vous me dire que reste-t-il ? La psychologie du meurtrier et celle de la famille de la victime.

    Et contrairement à ce que cela peut paraître, ce n'est pas aussi intéressant et mou que cela pourrait laisser paraître. Alors que d'habitude je ne suis pas attiré et encore moins conquis par un thriller psychologique, j'ai été particulièrement séduit par Ce soir je vais tuer l'assassin de mon fils. On est à la fois touché par la détresse des parents de la victime, et écœuré par l'attitude du meurtrier (je ne vous dis pas pourquoi pour ne pas divulguer le roman).

    Bien entendu, à son habitude, Jacques Expert laisse une petite surprise pour la fin du roman, même si les lecteurs avertis de ce genre de littérature la devineront facilement.

    Nulle question de remettre en question les qualités littéraires de Jacques Expert. L'écriture est impeccable et intelligente pour équilibrer fluidité et phrasé typique d'alcooliques.

    En conclusion, nous avons ici un roman policier constituant un excellent intermède entre des thrillers de plus grandes ampleurs.

    18/03/2018 à 21:19 4

  • Chien 51

    Laurent Gaudé

    8/10 Ce livre de Laurent Gaudé est un livre trois en un.

    Le premier est un livre de science-fiction qui nous entraîne dans un monde dystopique, où les pays sont rachetés comme des entreprises, les citoyens exploités comme des salariés voire des esclaves; où l'écologie terrestre n'est plus qu'un nom puisque l'homme a atteint le point de non retour, obligé à se construire des domes pour protéger ces villes de cataclysmes météorologiques (cela nous rappelle L'empire des domes d'Eric de Biasi).

    Le second est un roman policier où l'on suit un couple de policiers associés et obligés de travail ensemble pour résoudre un meurtre qui révèle de nombreux mystères.

    Et enfin un roman politique pour dénoncer toutes les dérives de l'humain tant dans ses addictions, ses rêves, son manque de considération de l'écologie, de sa politique pour servir avant tout ses propres intérêts, de la migration des peuples et son désir toujours plus grand de puissance et de domination des autres.

    Un roman qui pourrait paraître simple mais qui amène beaucoup de réflexion de au premier regard simple mais qui malgré son côté futuriste est une bonne analyse de notre monde réel au quotidien.

    07/03/2023 à 21:01 7

  • Chimaeris

    Eric Tourville

    8/10 Les fans de Stephen King devraient apprécier ce livre d'Eric Trouville.

    Tout d'abord, cela commence calmement, certains diront un peu trop, mais l'auteur pose calmement l’ambiance, les personnages tout en subtilité.

    Et puis vient l'enquête où les policiers ne savent pas vers quoi ils se dirigent. L'auteur aura également une tendance à ce pourvoir vers certaines hypothèses allant au fantastique (la sorcellerie proche du Salem du maître de l'horreur) ou la science-fiction (aliens avec une tendance à la X-Files). Mais encore une fois, l'auteur a eu la bonne idée de ne pas sombrer dans la facilité, d'envisager différentes possibilités scientifiques et de n'en garder qu'une aux frontières de ces genres (style Stranger Things).

    Donc un roman prenant, qui tient en haleine, qui donne un petit coup adrénaline sur la fin; addictif.

    04/08/2021 à 18:43 4

  • Cinq cartes brûlées

    Sophie Loubière

    8/10 Un thriller psychologique glaçant, déroutant, captivant, révoltant, surprenant. Sophie Loubière sait nous tromper brillamment en jouant avec notre sensibilité et notre révolte face aux harcèlements psychologiques et sexuels subits par l'héroïne pour que nous puissions pas trouver la solution à l’énigme de cette intrigue.

    20/12/2020 à 19:10 5

  • Couleurs de l'incendie

    Pierre Lemaitre

    8/10 Plus de 4 ans se sont écoulés depuis la récompense au Prix Goncourt de Au revoir, là-haut! et la parution de Couleurs de l’incendie ce second tome de la nouvelle trilogie de Pierre Lemaitre.

    Nul besoin d’avoir lu le premier tome, même si quelques éléments essentiels du premier tome sont rappelés pour une meilleure appréciation du contexte de l’histoire, rappels qui vont dévoileront malheureusement l’issue de Au revoir, là-haut!. Aussi vous conseillerais-je de lire cette trilogie dans l’ordre.

    Si le roman démarre fort par une description incisive d’un enterrement national qui se conclut tragiquement, tel un soufflet sorti un peu trop tôt du fort, il se dégonfle dans la première moitié. Habitué à une description acide, l’humour noir et une mise en situation tragique par l’auteur, le lecteur reste sur sa fin dans cette première moitié en voyant devant lui tournes les pages d’un roman historique.

    Mais si son courage le porte au-delà de la moitié du roman, il en sera grandement récompensé car alors il retrouvera le Pierre Lemaitre qui l’avait séduit avec ses précédents ouvrages : une machination machiavélique qui conduira tant les héros que le lecteur sur de fausses pistes avant de les faire tomber dans les pièges qui leur étaient tendus. Si l’on devait faire le parallèle avec la cuisine, l’auteur tel un grand chef fait mariner son lecteur, le cuisine à petit feu, le mitonne aux petits oignons, celui se délite pour finir à la casserole, dindon de la farce.

    Je ne parlerai pas de l’histoire pour ne pas en dévoiler le contenu, mais le lecteur verra en l’héroïne du roman, Madeline Péricourt, le symbole de la société de l’époque : une femme qui peut sombrer dans la pauvreté du jour au lendemain, pour rebondir le sur-lendemain, se venger, bousculer les codes, entreprendre et de ce fait s’émanciper.

    L’écriture est toujours aussi impeccable, à la fois soutenue mais d’une très grande fluidité, elle permet au lecteur d’atteindre le Saint Graal de la seconde partie. L’auteur aura fait attention d’employer le langage de l’époque, de s’être grandement documenter pour reconstituer fidèlement le monde, les modes et coutumes, les mouvances politiques de la France (voire de l’Europe) dans cette période d’entre deux guerres.

    Si Couleurs de l’incendie n’est pas aussi efficace que son prédécesseur, le lecteur passera un bon moment en sa lecture.
    (quoilire.wordpress.com/2018/01/20/pierre-lemaitre-couleurs-de-lincendie/)

    20/01/2018 à 18:26 9

  • Criminal loft

    Armelle Carbonel

    8/10 Même si la publication du livre d’Armelle Carbonel a été quelque peu mouvementée (son premier éditeur a mis les clés sous la porte juste après la signature de son contrat), ce livre est un conte de fées à lui tout seul. L’auteur a eu la chance de rencontrer Maxime Chattam avant son passage chez Fleur Sauvage. Séduit par l’idée du livre et l’écriture d’Armelle Carbonel, Maxim Chattam en a fait une relecture intégrale; et l’auteure a pris en compte l’ensemble de ces remarques.

    Nous avons donc un très bon, pardon un excellent, premier livre. Si l’idée est à la fois originale, prometteuse et séduisante, elle est parfaitement exploitée de manière intelligente. Sans répétition, l’auteure arrive à trouver à chaque fois de nouvelles pour repousser ses personnages dans leurs derniers retranchements, de confronter ces meurtriers aux peurs qu’ils suscitent.

    Même certains passages nous font penser au Puzzle de Franck Thilliez et que l’on devine le final, Criminal Loft est un excellent thriller. L’auteur raconte à la première personnage l’histoire d’un meurtrier, en alternant sa vie dans le loft et de courts flashbacks sur son enfance ou sur une des ses aventures de prédateur. On découvre donc au fur et à mesure toute la perversité des meurtriers du loft, et celle de l’organisateur de l’événement.

    L’écriture est impeccable, d’une très grande fluidité, même si les relances de fin de chapitre sont un peu grossières, comme si elles avaient été rajoutées en fin de travail d’écriture suite à la relecture (de Maxime Chattam ?).

    Cette année commence très bien du point de vue littéraire. Présageons que cela continue.

    15/03/2016 à 19:50 3

  • Cyanure

    Laurent Loison

    8/10 Après avoir lu La disparue de la cabine n°2 de Ruth Ware, la lecture de Cyanure de Laurent Loison est un véritable changement, mais agréable changement.

    Les deux auteurs ne jouent pas dans la même catégorie. Mais attention, ce n'est pas forcément celui qui bénéficie d'une moindre politique de publicité qui est le moins talentueux. En effet, Laurent Loison nous offre un roman d'un dynamisme incroyable. A peine débuté, et pan un meurtre de grande envergure; patientez quelques pages et vous aurez votre second lot de mort. et ne croyez pas que vous allez vous reposer de sitôt, il vous faudra attendre la dernière page pour souffler (et encore, voir ma remarque de fin de critique).

    L'autre bon point de Laurent Loison est de faire adopter à ces personnages un langage proche de ce que cela pourrait être dans la réalité. La gouaille parisienne mélangée à l'argot des banlieues donne un réalisme profond qui projette encore plus le lecteur dans l'histoire.

    Si vous êtes fidèle lecteur de cet auteur, vous aurez plaisir à retrouver les héros de Chrade son précédent roman qui lui a valu reconnaissance dans le monde de la littérature policière. Hauts en couleur et à forts caractères, ils sont attachants même s'ils sont un tantinet caricaturaux (le flic qui perd des proches et sombre dans l'alcool).

    Roman parfait ? Presque car un très gros point négatif vient avec la version numérique. Sachez que pour profiter de la fin, les versions papier présentent un code unique, ce qui n'est pas le cas pour la version numérique. Mais vous pouvez en acquérir un sur le site www.lafindecyanure-lelivre.com moyennant la "modique" somme de 2,50€. Malheureusement, je n'ai trouvé nulle part sur les sites vendant la version numérique la mention de ce surcoût.

    Et puis on voit que ce n'est que le second roman de Laurent Loison car il ne joue pas assez avec son lecteur. L'histoire est un peu trop linéaire, l'auteur ne met pas assez de fausses pistes pour son lecteur cherche, cogite, ou tout simplement se fasse surprendre par l'issue de l'histoire. Ici, tous les éléments, ou presque, contribuent à la résolution de l'énigme.

    04/03/2018 à 20:53 4

  • Dans la brume écarlate

    Nicolas Lebel

    8/10 Si l'on devait résumer Nicolas Lebel, on dirait que cet auteur nous fournit régulièrement des romans policier de qualité, mêlant intrigue, originalité et humour. Une fois encore, cet auteur remplit astucieusement et de manière équilibré ce contrat. C'est avec une grande joie que l'on retrouve l'équipe du capitaine Mehrlicht, au physique de cinéma, au franc parler teinté de gouaille parisienne.

    Il faut toutefois légèrement modéré mes propos puisque cette fois-ci, je n'ai pas retrouvé l'originalité : le thème du roman m'a trop fait penser au Sharko de Franck Thilliez. Cependant, contrairement à son confrère d'écriture, Nicolas Lebel va bien moins loin dans ce monde gothique déviant, en étant limite caricaturale en recourant à un "méchant" roumain faisant imanquablement pensé au Comte Dracula.

    Cependant il nous fait découvrir quelques éléments historiques de la Roumanie, du temps où elle appartenait au bloc de l'Est.

    Mais l'humour de l'auteur ne s'arrête pas là puisqu'il s'amuse également à prédire le lieu des futures sépultures d'hommes célèbres... au risque de se tromper (eh oui depuis l'écriture du roman, Jacques Chirac est décédé et n'est pas enterré au cimetière du Père Lachaise, mais dans celui du Montparnasse).

    Un bon moment de lecture que je vous conseille.

    22/10/2019 à 21:07 6