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Nous ne t'oublierons jamais
8/10 Un duo de tueurs massacre des clients adeptes de prostituées et met en scène leur dépouille sur des vidéos. Matt Berger, directeur d’une maison d’édition, a enquêté sur l’explosion d’une usine qui a causé de nombreuses victimes, et a accusé un groupe d’extrême gauche, surnommé « Les fils de l’acier », d’en être l’auteur. Mais ce groupuscule se fait fort de signaler à Matt qu’il est innocent, après l’avoir laissé complètement brisé dans un parking souterrain. Il va alors confier la contrenquête à Adam, une jeune sans expérience mais aux dents longues et effilées. Dans le même temps, Matt a demandé à Makkal, un enquêteur assez particulier, de mener une investigation : vérifier que Marie, son amour de jeunesse, est véritablement décédée.
Après Quitte ou double, récompensé par le Prix de Beaune en 2013, Cyrille Legendre nous revient avec cet opus. Comme on peut aisément l’observer à la lecture du résumé, l’histoire – voire les histoires – promet d’être particulièrement complexe. Et c’est le cas, avec ces pistes, parfois très éloignées les unes des autres, dont certaines demeureront parallèles tandis que d’autres viendront directement télescoper le fil principal. Avec un sens efficace de la narration, l’auteur nous fait rencontrer de nombreux personnages, complexes et denses, à la psychologie travaillée et aux apparences parfois traîtresses. C’est avec délectation que l’on se laisse embarquer dans ce récit volontairement touffu et labyrinthique, dont on ressort ébahi, puisque Cyrille Legendre parvient à nouer tous les fils de ces enquêtes.
Grâce à une plume zélée et une intrigue arachnéenne, Cyrille Legendre séduit et envoûte jusqu’aux ultimes pages de ce roman détonnant.23/04/2016 à 11:05 2
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Détective sur cour
6/10 Un ouvrage sympathique pour la jeunesse, agréable relecture/transposition du film « Fenêtre sur cour ». Rien d’extraordinaire ni de transcendant, mais une lecture appétissante pour un livre réussi.
05/04/2016 à 09:04
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Adèle et la Bête
8/10 Une histoire très originale, inaugurant les enquêtes d’Adèle Blanc-sec, où se mêlent contexte historique, dinosaure sur le retour, rebondissements multiples et pouvoirs inexpliqués. Les dessins si typiques de Tardi servent bien l’histoire, mais je trouve que certaines explications, rebondissements et explications viennent parfois trop en cascade.
05/04/2016 à 09:03 5
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Mois de mai
7/10 … ou comment un comptable fade comme un navet trouve un exutoire dans sa morne vie en réalisant des stripteases éclairs dans une cabine d’ascenseur et accède à la gloire. C’est loufoque à souhait, complètement invraisemblable, mais diablement original et drôle.
05/04/2016 à 09:02
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Drôle de samedi soir !
6/10 Une relecture gentillette de « Maman, j’ai raté l’avion », avec un huis-clos sympathique et drôle où un gamin est aux prises avec des intrus. Un ultime rebondissement bienvenu au dernier chapitre, mais je préfère nettement, sur le même canevas mais un registre différent, « Ippon » de Jean-Hugues Oppel.
05/04/2016 à 09:02
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Rue de la chance
6/10 Une histoire originale, où le destin d’un mafieux sur le déclin vient rencontrer celui d’une vieille dame mal-aimée par sa famille. Un récit gentil et facile à lire, mais auquel un détail m’a empêché de complètement adhérer : pourquoi un être pourvu d’une fortune de 1 743 852 077 963 125 548 807 614 545 951 642 dollars et quelques cents ne parvient-il pas à lever une armée, un pays voire un continent pour le protéger (sans compter que la somme est complètement abracadabrantesque, c’est environ quatre-vingt-quinze fois le PIB des Etats-Unis !!! ) ?
05/04/2016 à 09:01
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Comment tuer un monstre
5/10 Mamboo a écrit exactement ce que je pensais. Une façon de se débarrasser du monstre absolument pitoyable alors que cela devait constituer le moment-clef du livre – ou alors c’est une tentative de l’auteur de jouer sur l’absurde, le ixième degré, voire la parodie, mais c’est raté. Le comportement des grands-parents est complètement farfelu, pour ne pas dire grotesque, comme si R. L. Stine s’était laissé emporter par une histoire qu’il n’avait pas suffisamment préparée ou structurée. Vraiment dommage, car pour le reste, l’ambiance, certes classique, était intéressante et plutôt prenante.
05/04/2016 à 09:00
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Le chant des morts
8/10 Brett, un Anglais que l’on surnomme « Le Major », a emménagé à Briane, un village non loin de Nice, dans une maison nommée « Cybèle ». Brett, avec ses manières et son style so british, a rapidement noué des liens d’amitié avec les autochtones. Mais lorsqu’il découvre un crâne dans le jardin de sa propriété, le cauchemar ne fait que commencer…
Jean-Paul Demure signe avec ce Chant des morts un très bon roman noir. Avec un style limpide et éclairé, l’auteur nous décrit, par petites touches, un village typique, avec sa communauté, ses querelles, mais également ses secrets enfouis. La langue est belle, joliment colorée du soleil qui inonde cette région, sans jamais que cet aspect méridional ne tourne à la carte postale ou à la caricature. Jean-Paul Demure est aussi parvenu à bâtir une intrigue vraiment prenante et qui reste, jusqu’au bout, particulièrement crédible. De la découverte du crâne – appartenant probablement à l’ancien propriétaire de Cybèle – au décès suspect de Winston – le chat de Brett – en passant par les non-dits des natifs du hameau, l’Anglais va se rapprocher, par paliers successifs, d’une vérité létale.
Jean-Paul Demure a donc su nouer, en moins de deux-cents-trente pages, une histoire solide et prenante. Peuplé de personnages interlopes capables de dissimuler leur propre passé (Brett y compris), ce roman d’une grande noirceur achève de nous fasciner dans ses ultimes pages où l’intrigue se dénoue en quelques phrases.05/04/2016 à 08:57 2
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10 façons de bouleverser le monde
Ouvrage collectif
7/10 Dix auteurs ont relevé le défi de l’uchronie. L’un des grands intérêts de ce recueil est la diversité des sensibilités des écrivains. Certains, comme Pierre Pelot ou Fabrice Colin, ont choisi respectivement un épisode biblique et l’Egypte antique pour deux récits très réussis, où le blanc de la littérature domine. Jean-Marc Ligny s’attache à la rencontre très touchante entre les hommes de Cro-Magnon et ceux de Neandertal. La suite du recueil est bien plus tournée vers l’action. Michel Pagel met en scène un Pierre Corneille qui va jouer un rôle important dans le cours des événements. Johan Heliot imagine un monde où Napoléon a vaincu ses adversaires premiers avant d’envahir les Etats-Unis et de devenir un immonde tyran. Laurent Genefort, Xavier Mauméjean et Chris Debien signent chacun des écrits forts, nerveux et qui, à défaut d’être très originaux, seront peut-être ceux qui marqueront le plus les lecteurs en raison de leur efficacité. En revanche, les histoires de Alain Grousset et de Roland C. Wagner sont atypiques ; cependant, elles marquent un peu le pas par rapport aux autres, notamment en raison du fait qu’elles sont moins percutantes et parleront peut-être moins aux jeunes lecteurs auxquels s’adresse cet ouvrage.
Riche et varié, entre littérature blanche, noire et fantastique, cet assortiment de nouvelles est un petit régal.05/04/2016 à 08:53 3
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Le Mal que tu m'as fait
8/10 Journaliste installée en Espagne, Lily revient de toute urgence à New York où l’attend sa sœur Claudia. Morte, noyée dans une baignoire. Pourtant, lors de la présentation du corps à la morgue, Lily en est certaine : la défunte n’est pas sa sœur. Commence alors pour Lily une enquête éperdue pour savoir ce qu’elle est réellement devenue, quitte à braver de nombreux fantômes…
Ce premier ouvrage d’Hilary Davidson est une réussite incontestable. Le lecteur, dès les premières pages, est hypnotisé par l’écriture de l’auteure. Avec une infinie sagesse et une émotion rare, elle rend la totalité de ses personnages humains, en leur octroyant âme et densité. Tous les individus dépeints sont accrocheurs et crédibles : Lily, en jeune femme à la fois sagace et fragile, son ami gay Jesse, son ancien amant Martin, Ridley – fils taciturne et physiquement impressionnant de ce dernier, ainsi que le duo de policiers et Tariq, qui sait conserver sa part d’ombre. Mais c’est surtout Claudia, la disparue, dont la personnalité retient l’attention. Entre ses sevrages multiples à la drogue avant la énième retombée dans les enfers narcotiques, ses relations de passage, le centre de désintoxication qu’elle a fréquenté et son tempérament si trouble, elle constitue en soi une véritable pépite à la fois littéraire et si humaine. Dans cette intrigue particulièrement noire et complexe, où les interactions entre les protagonistes ne manquent pas, il sera bien difficile pour Lily de tirer cette histoire au clair, d’autant que de multiples rebondissements viennent agrémenter les ultimes chapitres.
Un roman sentimental et noir de premier ordre, parfaitement imaginé et réalisé par Hilary Davidson, et qui tient amplement la distance des quatre-cents pages sans jamais faiblir. Avec cette écrivaine, des romancières comme Minette Walters ou Mary Higgins Clark ont peut-être trouvé leur successeuse.10/03/2016 à 18:41 3
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Sous le clair de lune
7/10 Léo, neuf ans, vient d’emménager avec sa famille à Écoivres. Au-delà de ses difficultés à s’intégrer dans ce village, il remarque un fait étonnant : sa voisine, une vieille dame, va fréquemment dans le cimetière avec une pelle et un sac. Aidé, un peu malgré lui, par Badou, un camarade de classe, il se met à enquêter sur cette étrange femme…
Jeune auteur, [per|Hernu+Hervé] a déjà publié quelques ouvrages, notamment [pol|Les Murmures de l’ange] et [pol|A sens unique] chez Ravet-Anceau. Ici, il s’essaie à la littérature jeunesse dans la collection « Polars en nord junior ». Le résultat est fort plaisant : Léo, jeune danseur critiqué par certains camarades de classe en raison du prétendu côté féminin de cet art, est un gamin espiègle et intrépide, avec un grand sens du courage. Le trio qu’il va former avec Badou et Antoine va mener sa propre investigation pour comprendre pourquoi cette Rébecca Hoyt s’affaire ainsi dans le cimetière. Au fil des pages de ce roman particulièrement concis, le lecteur, forcément jeune, se prendra au jeu de l’intrigue, enchaînera les moments de suspense jusqu’au dénouement et l’explication finale, certes facile, mais suffisamment efficace pour ne pas décevoir.
Un bon petit polar, simple, enlevé et sans prétention maladroite, grâce auquel [per|Hernu+Hervé] propose une corde supplémentaire à son arc littéraire.10/03/2016 à 18:39 3
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Hammett Détective
Ouvrage collectif
8/10 Une très agréable surprise que ce recueil de nouvelles : des histoires sobres et joliment tournées, avec l’intelligence et le métier qui caractérisent leurs auteurs. C’était une gageure que de faire revivre Dashiell Hammett sans pour autant dénaturer son personnage, son œuvre et l’esprit de ses écrits ; mis à part le texte de Marc Villard (dont le thème a été en partie exploité un peu plus tôt dans l’ouvrage, et dont l’intrigue m’a parue moins convaincante), toutes les nouvelles sont efficaces, originales et rendent hommage avec connaissance et imagination à l’écrivain.
10/03/2016 à 18:37 3
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Ados sous contrôle
7/10 Une histoire assez sombre et bien menée, pour une intrigue intelligente quant aux dangers de la délinquance et des moyens parfois douteux pour lutter contre ce mal. Une écriture efficace et des scènes tendues qui rapprochent parfois cet ouvrage de la littérature pour adultes.
10/03/2016 à 18:36 1
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Allo Jésus, ici Momo
6/10 Une histoire gentillette et pleine de bons sentiments quant au racisme. Une plume agréable pour une morale mignonne, avec ce roman particulièrement court.
10/03/2016 à 18:36 1
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Chaos de famille
9/10 Prenez le misérable Plonque, homme las et grotesque. Adjoignez-lui Camina, son épouse, immonde mégère qui lui refuse tout devoir conjugal. Observez que Camina est une Rachot, dynastie de neurasthéniques tous plus dégénérés les uns que les autres. Additionnez la brave Quillard, voisine du couple, également surnommé « Lamoule », pour laquelle Plonque nourrit des désirs charnels forcenés. Pour corser un peu ce cocktail qui n’en avait guère besoin, associez un amant particulièrement vindicatif, un croquemort qui voue une passion dévorante pour les femmes à grosse bouche, quelques enterrements où tout dérape, et vous n’obtiendrez qu’une fraction de l’épais délire qui s’amorce.
Car, oui, ce roman est délirant. Franz Bartelt n’a pas son pareil pour prendre des personnages complètement barrés, au comportement extravagant, et dont la moindre action ou attitude va engendrer une vague de délicieux désordres. On navigue souvent dans les univers joints de Frédéric Dard pour la gaudriole, de Michel Audiard pour les mots savoureux et colorés, ou encore des Monty Python. Inutile de dire que l’on rigole. Franchement. Que certaines scènes, comme ce penchant mortel du brave Pitaine pour Solange et sa majestueuse et énorme bouche débouchant sur le chaos, ou cet enterrement où les fossoyeurs déclenchent la colère de la famille de la défunte lorsqu’ils écoutent de la musique dans leur voiture, sont mémorables. Il y a des passages si croustillants que l’on ne se lasse pas de les relire. En cela, Franz Bartelt est un illusionniste ; car si l’intrigue en soi est faible, son sens incroyable de la narration rend son roman diablement percutant. L’écrivain, avec sa gouaille et son ironie, rendrait passionnante la lecture du mode d’emploi d’un aspirateur.
Un pur ouvrage humoristique ? Non, assurément pas. Car, de ces pages si brillamment écrites, suinte dans le même temps une incroyable noirceur. L’existence insipide et ratée de Plonque a beau être narrée sur le ton délassant, elle n’en demeure pas moins misérable. Et pour se convaincre de cette noirceur persistante, les deux derniers chapitres viennent confirmer cet état de fait. Faire rire et distraire avec un tel sujet, voilà une réelle gageure. Au final, Franz Bartelt livre un opus comme il n’en existe que très peu, ou plus exactement, d’une couleur infiniment précieuse : celle du noir qui soulage.22/02/2016 à 20:20 2
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Le sniper
9/10 Il ne faut pas plus de quelques jours pour que plusieurs anciens militants pacifistes soient abattus. Rapidement, un suspect est identifié : Carl Hitchcock, un héros de guerre et ancien sniper particulièrement réputé. Mais la piste est trop belle pour être crédible. Nick Memphis, agent du FBI chargé de l’enquête, demande à son ami Bob Lee Swagger de l’aider à mener l’enquête. Tous deux viennent de s’engager sur une piste mortelle.
Ce roman, issu de la série consacrée à Bob Lee Swagger, est saisissant d’efficacité. Stephen Hunter, à défaut de pouvoir présenter une bibliographie très étoffée, est devenu un auteur singulier et souverain dans le domaine du thriller. Il met de nouveau en scène Bob, ancien tueur d’élite, et déploie toute l’envergure de son talent narratif pour nous conter cette histoire brillantissime. Les personnages sont bien loin des sentiers battus ; par exemple, Bob Lee Swagger n’est pas un ex-soldat froid et calculateur, ou traumatisé par les fantômes de la guerre. C’est un expert, solide et vieillissant, capable d’une solide dose d’humour dans les situations complexes, aussi taciturne que fidèle à l’amitié et aux couleurs du drapeau. Une fois de plus, sa maîtrise de la balistique et son expérience des armes à feu le sauveront de nombreux pièges. On retiendra de multiples scènes de cet opus sombre et prenant, comme le raisonnement cartésien grâce auquel Bob va comprendre qu’un simple tireur n’a pas pu tuer si parfaitement les quatre victimes, les séries d’accrochage stratégiques – où le piège tendu à son adversaire se résume à un simple tertre protégeant du vent, ou encore le duel final qui prend pied en plein Cowboy action shooting.
Après le survolté Romeo Dog et le très original 47ème samouraï, Stephen Hunter poursuit son œuvre si brillante, avec un héros à mille lieues des clichés du genre. Hommage à ces tireurs de l’ombre comme à leur sens parfois critiqué de l’honneur, ce livre est aussi létal que les balles 168 grains projetés sur les quatre victimes originelles. Pour l’anecdote, il fallait d’ailleurs un sacré flegme pour oser faire de façon si limpide de Jane Fonda une Joan Flanders confondante de vérité et un Ted Tuner particulièrement retors.22/02/2016 à 20:17
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A bout de course !
7/10 Parker est sur un nouveau coup. Après avoir dû abandonner un casse à cause d’un partenaire portant un micro, voilà que Beckham lui en propose un autre : quatre fourgons vont convoyer une colossale somme d’argent à l’occasion de la fusion de deux banques. Mais un plan aussi alléchant ne peut que présenter des failles, dont certaines ont la taille d’un canyon…
N’importe quel amateur de littérature policière connaît Donald Westlake. Dans le pire des cas, il n’en a qu’entendu parler. Dans la meilleure des perspectives, il s’est déjà régalé d’au moins un de ses romans. Ici, on retrouve la patte si caractéristique de l’écrivain : une écriture remarquable d’efficacité, avec une forte économie de moyens et de vocabulaire. L’essentiel est retranscrit en mots simples, accessibles, sans la moindre fioriture, et les chapitres défilent à une vitesse effarante. Ce qui est aussi typique de l’auteur, c’est cette manière si personnelle de créer, en quelques coups d’une plume effilée, des protagonistes croustillants et de les nouer ensuite par des relations interpersonnelles qui vont les faire se télescoper au gré du récit. Parker, en cambrioleur froid et professionnel. Beckham, ancien amant de la femme du directeur de la banque et en cheville avec un étrange médecin pour se forger un alibi en béton lors du hold-up. Reversa, une détective bien plus perspicace qu’on ne le pense. Roy Keenan et sa collaboratrice Sandra Loscalzo, deux chasseurs de primes prêts à tout pour retrouver le mouchard qui avait fait capoter le premier casse de Parker. McWhitney, ayant sur le dos ce duo de chasseurs de primes et prêt à tout pour s’en défaire. Elaine Langen, l’épouse du banquier, qui révèle des ressources inattendues pour protéger son ancien compagnon. Avec une rare maîtrise, Donald Westlake va faire se côtoyer tous ces individus et en désintégrer certains, pour notre plus grand bonheur.
Si l’intrigue, très classique, n’est assurément pas la qualité maîtresse de ce roman, c’est néanmoins un régal que de se plonger dans une œuvre de Donald Westlake. Son imposante bibliographie s’apparente à un grenier où s’accumulent des coffres que l’on ouvre et dont on (re)découvre toujours avec ravissement les contenus.22/02/2016 à 20:12 4
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Détective Conan Tome 3
7/10 Deux enquêtes au programme de ce manga : une histoire d’héritage dans le huis clos d’un navire avec un joli jeu de massacre à la clef, puis un chirurgien recevant des cadeaux bien particuliers de la part d’un bienfaiteur anonyme. De l’humour, du suspense, quelques ficelles plutôt ingénieuses, et, sous le vernis de la dérision, pas mal d’idées particulièrement sombres.
22/02/2016 à 20:09
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Ace Attorney Investigations tome 2
6/10 Une histoire de braquage qui tourne mal avec une prise d’otage puis un cambriolage dans un musée isolé. Deux récits simples et au dénouement parfois attendu, avec des ficelles un peu épaisses. Cela se laisse lire sans marquer les esprits ni révolutionner le genre.
22/02/2016 à 20:08
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Le dernier des templiers
5/10 Un roman assez pâlichon à mes yeux. Scènes téléphonées, dialogues convenus, personnages stéréotypés, et une chasse au trésor qui manque singulièrement de panache. Les jeunes lecteurs auxquels s’adresse ce livre seront certainement moins exigeants que je ne l’ai été, mais je dois avoir été déçu par cet ouvrage d’Arthur Ténor dont j’apprécie habituellement les productions.
22/02/2016 à 20:07