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Bluebird, Bluebird
8/10 Lark, dans le Texas. Une commune de moins de deux cents habitants où viennent de se produire, coup sur coup, deux drames. Un Noir de Chicago, Michael Wright, puis une femme blanche, Melissa Dale, tous les deux retrouvés dans le bayou Attoyac. Darren Mathews, Ranger de couleur, est informé de cette troublante coïncidence et se rend sur place pour enquêter, dans un premier temps incognito.
Attica Locke nous a déjà séduits avec des ouvrages forts comme Marée noire ou Dernière récolte, et ce roman noir de haute volée s’inscrit dans ce parcours littéraire d’excellence. On y découvre un protagoniste très fort et marquant en la personne de Darren Mathews. Ancien étudiant en droit, il a abandonné ses études à la suite d’un lynchage médiatisé qui l’a bouleversé (« mon 11-Septembre », dira-t-il de cet événement) et décidé de porter l’étoile des Rangers. En mauvais termes avec sa femme, flirtant dangereusement avec la bouteille, il est suspendu de son poste en raison d’un procès en cours où sa parole pourrait être fausse, ce qui ne l’empêche pas d’aller jeter un coup d’œil dans ce coin paumé du Texas où le bayou semble aspirer les êtres humains. Darren ne sera pas au bout de ses (mauvaises) surprises sur ce territoire encore marqué au fer rouge par le racisme ordinaire et la ségrégation presque inscrite dans le caryotype de l’Etat. Notre Ranger y découvrira de joyeux xénophobes bien gras et épais, membres de la Fraternité Aryenne, ainsi que des Noirs cherchant à dissimuler des secrets volontairement enfouis. Attica Locke décrit avec maestria les lieux et les psychologies, prenant tout son temps pour les rendre singulièrement denses et travaillées, et si son intrigue peut de prime abord paraître percluse de clichés, il n’en est rien. L’écrivaine a su habilement étaler quelques poncifs du genre pour mieux s’en jouer par la suite, et le rythme de son récit, volontairement lent et étouffant, rend les révélations finales d’autant plus surprenantes et explosives.
Une intrigue noire savamment campée, à la fois classique et dédaléenne, confirmant avec talent le fait qu’Attica Locke est décidément une auteure à suivre de très près.hier à 06:59 3
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La Reine des Alfes noirs
7/10 En catimini, Louve part de chez elle avec son fidèle singe pour aller chercher Thorgal à Bag Dadh malgré les récriminations d’Aaricia. En route, il tombe sur le « petit nain » Tjahzi qui la convainc de venir en aide à son peuple, opprimé par les Alfes noirs pour qu’ils leur forgent des haches capables de détruire l’arbre d’Odin. Un tome très imaginatif, saturé de magie, de créatures étonnantes (comme ces hérissons, ces iguanes et ces taupes géantes, tous domestiqués), certes sans beaucoup d’action, mais plaisant par son ton ouvertement fantasy et féérique.
avant hier à 18:38 1
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Skald
7/10 Louve parvient momentanément à l’emporter sur Raïssa en tirant profit des ressources de la forêt et de la faune qui s’y trouve tandis que le sinistre Lundgen arrive à convaincre Aaricia de la mort de Thorgal et de Louve. Un cinquième tome où les animaux (dauphins, singes, ours, loups) disputent la vedette aux individus principaux. Toujours aussi jubilatoire.
avant hier à 18:37 1
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Celui qui voit
6/10 Sud Vietnam, en décembre 1966. Le soldat Sam Lawry revient d’un congé pour convalescence lorsqu’il a une vision, celle d’un militaire, Fox, troué de balles. Par la suite, d’autres hallucinations s’avèreront tout aussi prophétiques. Serait-il subitement devenu médium ? Un scénario pas particulièrement innovant et une esthétique qui a vieilli (ça date de 2002), mais cette BD est agréable à suivre, notamment grâce à un personnage central dont on a malgré tout envie de savoir ce qui lui est arrivé et ce qui va également lui arriver, lui qui est honni par ses camarades parce qu’il fait peur, adulé lorsqu’il peut prévoir les pièges de l’armée adverse et être capable des plus grands mensonges quand il entrevoit la mort de son salopard de commandant. Globalement plutôt sympa.
29/03/2023 à 18:56 1
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Nicolas
Agnès Laroche, Franck Thilliez
9/10 Sarah a désormais rejoint l’équipe de la Brigade des cauchemars aux côtés de Tristan et d’Esteban quand ses parents décèdent au cours d’un accident de voiture. A peine remis de cette tragédie, nos trois adolescents doivent pénétrer dans les songes du dénommé Nicolas, mais un incident intervient : le sinistre Léonard, soigné au sein de la Clinique du sommeil et ayant encore la mère de Tristan recluse dans ses cauchemars, se glisse également dans l’esprit de Nicolas. La situation n’était déjà guère simple, elle en devient carrément ardue…
Ce deuxième tome de la série de romans consacrée à la Brigade des cauchemars est tout aussi réussi que le premier. Novélisé par Agnès Laroche à partir des bandes dessinées du même nom scénarisées par Franck Thilliez, il nous invite une fois de plus dans un voyage psychique qui débute donc par l’immission de l’étrange Léonard dans les hallucinations nocturnes de Nicolas. Le récit est effréné, sans le moindre temps mort, porté par un scénario ambitieux et maîtrisé, et servi par une plume particulièrement efficace. Nos jeunes héros vont plonger dans une ville saturée de phénomènes inexpliqués, avec cette cité presque fantôme, des individus transformés en cendres ou en pierres, une fée inquiétante, des crabes tombant du ciel et d’étranges lueurs verdâtres. Et quelle ne sera pas leur surprise lorsqu’ils comprendront qu’ils ont débarqué, sans le savoir, dans une version fantasmée de Tchernobyl. Une fois de plus, Franck Thilliez nous a concocté une histoire ahurissante et prenante tandis qu’Agnès Laroche – dont nous avons appris récemment le décès prématuré – et Yomgui Dumont servent respectivement ce récit de sa plume et de son pinceau avec un talent consommé. Le dénouement est toujours aussi malicieux, mettant en valeur une analyse psychologique, presque psychanalytique, rare dans le domaine de la littérature jeunesse. Et que dire de cet ultime rebondissement quant à la condition et l’identité d’Esteban !
Le troisième tome de cette série est d’ores et déjà annoncé pour septembre : inutile de dire que nous nous ruerons dessus avec appétit !29/03/2023 à 06:56 4
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L'Île de Hôzuki tome 3
6/10 La mystérieuse gamine blonde refait une apparition, et malgré leur volonté de fer, nos jeunes héros ne sont toujours pas parvenus à quitter cette île inquiétante. Cette traque nocturne reste d’un bon niveau, mais malgré quelques éléments intéressants (la déduction de Kokoro quant aux intentions du fantôme ou la chute du haut de la falaise), cet avant-dernier opus manque d’un brin de sel ou d’épice pour rehausser sa saveur. Espérons que le quatrième et dernier tome sera plus convaincant.
28/03/2023 à 18:30 1
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L'Île de Hôzuki tome 2
7/10 La tension est plus marquée avec l’entame de ce deuxième tome de la série : un téléphone que l’on coupe, une femme munie d’un katana, la promesse que les enfants ne s’échapperont pas de l’île, un cimetière dans un panorama nocturne, une mine de charbon désaffectée, les gamins qui passent à l’action face à une tentative de viol… Une ambiance beaucoup plus dense et adulte, sans jamais verser dans l’horrifique ou les dérives trash habituellement lues. J’aime.
28/03/2023 à 18:27 1
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L'Île de Hôzuki tome 1
6/10 De nuit, Kokoro porte sur ses épaules sa petite sœur aveugle Yume alors qu’ils sont traqués par un homme muni d’une machette. Flashback : ces deux enfants sont venus vivre sur cette île de Hôzuki, mais ils comprennent bien vite que quelque chose de faux s’est installé sur place, et la découverte de sang près d’un couteau n’est que le premier indice…
Un pitch pas très original, un dessin assez candide, il faut attendre la découverte de la pièce où figurent des centaines de supplications gravées pour que le suspense commence vraiment à apparaître. Un début un peu mollasson mais la suite (avec les témoignages, l’observation du corps dans la civière ou le cadavre près de l’enclos aux lapins) finit enfin par apporter un peu de piment à l’ensemble. J’essaierai de me procurer les opus suivants de la série.27/03/2023 à 20:29
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Ma soeur est morte à Chicago
8/10 « Il est arrivé quelque chose… » : c’est avec ces mots qu’Aki Ito et ses parents apprennent que Rose, leur sœur et fille aînée, est morte tuée par une rame de métro. Accident ? Suicide ? Lorsqu’Aki découvre le journal intime de sa défunte sœur, qu’il y manque des pages et que Rose avait subi peu de temps auparavant un avortement, la thèse de l’accident glisse inexorablement vers celle du suicide… voire du meurtre.
Naomi Hirahara avait déjà séduit avec La Malédiction du jardinier kibei, Gasa-Gasa Girl et Le Shamisen en peau de serpent, et voilà qu’elle nous revient avec cet ouvrage fort et envoûtant. Le cadre fourni et exploitée par l’écrivaine s’impose d’entrée de jeu, et bien au-delà de sa puissance historique. La famille Ito, comme beaucoup d’autres individus américains d’origine japonaise, ont été parqués dans des camps d’internement au lendemain de l’attaque de Pearl Harbor, avec une déchéance de leurs droits civiques, victimes d’une séquestration qui a duré plusieurs années, et même libérés, la ségrégation s’est poursuivie par de multiples biais. Et c’est sur ce pays fracturé, plus précisément sur cette communauté composée d’issei – des Japonais né au Japon puis ayant émigré – et de nisei – les enfants de ces derniers, nés à l’étranger – que le regard de la jeune Aki se pose. Entre camaraderies et solidarités, mise à l’écart de citoyens qui doivent jurer de ne pas avoir prêté allégeance à l’Empereur nippon et racisme ordinaire, notre héroïne va affronter des adversaires inattendus afin de comprendre ce qui est arrivé à sa sœur. S’appuyant sur une très solide documentation, Naomi Hirahara rend cette époque à la fois palpitante et écœurante à vivre, sans pour autant que la leçon ne soit pesante ni les leçons moralisantes écrites a posteriori trop simplistes. L’intrigue purement policière est également très réussie, d’autant que l’identité du criminel, son mobile ainsi que les circonstances exactes de la mort de Rose en surprendront plus d’un, même les lecteurs les plus sagaces.
Un récit qui émeut, bouleverse, décrit au vitriol un pan pourtant guère lointain de l’histoire américaine tout en préservant un scénario policier fort efficace : Naomi Hirahara signe un livre érudit, atypique et prenant. Une réussite littéraire intégrale.27/03/2023 à 06:58 5
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Maigret et les Vieillards
8/10 Maigret est informé que le comte Armand de Saint-Hilaire vient d’être retrouvé assassiné chez lui. Quatre balles, dont la première, dans l’œil, était en soi mortelle. Qui a bien pu ainsi s’acharner sur ce vieil homme de soixante-dix-sept ans, plus effacé, ancien ambassadeur en divers points du globe, qui achevait le troisième tome de ses mémoires pour le moins inoffensifs, d’autant que rien n’a été volé au domicile de la victime ? Par des lettres retrouvées chez lui, Maigret se rend compte que le défunt entretenait depuis des décennies un amour profond et platonique avec la princesse Isabelle de V…, sa « Isi », et que le mari de celle-ci venait de mourir suite à un accident de cheval. Y aurait-il un lien entre ces deux événements ?
Cette enquête de Maigret, je la connaissais en partie via son adaptation télévisée avec Bruno Cremer, et c’est pourtant avec un appétit intact que j’ai lu cet opus assez court, même par rapport aux autres romans de Georges Simenon. Un opus où Maigret s’emporte, bougonne, est renvoyé à son enfance de fils de régisseur, et se sent entouré d’une multitude de vieillards, surannés, crispés voire crispants, en plein anachronisme (il est dit de la victime qu’elle « était un personnage du XVIIIe siècle égaré dans le nôtre »). Dans le même temps, c’est une profonde et belle histoire d’amour entre Armand et Isabelle, faisant fi de ces cinquante années à correspondre et à entretenir une passion spéculative, dans la mesure où Isabelle a été obligée de convoler avec un individu qu’elle n’appréciait guère et était restée à ses côtés en raison de leurs vœux communs et religieux. Jaquette, la domestique de la victime, jouera un rôle très important dans le dénouement de cette intrigue (au même titre qu’un curé) dont le caractère policier s’efface derrière un aspect sentimental fort et brillant, explicité en quelques mots seulement dans le final, poignant même, avec un épilogue entre Maigret et sa femme qui crée un bel écho à cette histoire autour de la sincérité des penchants. Un livre épuré mais puissamment émouvant.26/03/2023 à 18:48 5
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Tu m'as ouvert les yeux
4/10 Toujours une belle réussite graphique (à condition d’apprécier le genre, évidemment, à savoir les couleurs flashy et le côté un peu aseptisé). On a nettement basculé dans un domaine où la magie abonde (cf. les statues géantes qui font office de gardiens ensommeillés), mais l’action tarde sacrément à venir (environ la moitié de la BD, et encore, c’est très vite évacué). Le rythme manque donc vivement pour exciter ma lecture d’autant que les dialogues sont pâlichons voire grotesques (« Oui, je sens la puissance venir en moi ! Je me sens fort !! »). A réserver je pense aux fans d’aventures teintées d’un sentimentalisme étalé à la truelle si on est un adulte, ou alors à des ados.
26/03/2023 à 18:17 1
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Dent de dinosaure
8/10 Mille dollars : c’est le montant du pari tenu entre le jeune William Johnson et un contradicteur qui va porter le premier à partir dans le grand ouest américain aux côtés du paléontologue Othniel Charles Marsch. Le but de cette expédition à laquelle participent également une trentaine d’individus : des fossiles préhistoriques. Mais en 1876, la contrée n’est guère apaisée, et il n’y a pas que les luttes contre les Indiens qui sont à craindre : on compte aussi les hors-la-loi, les dangers naturels, ainsi que la propension de quelques sinistres personnages à capter la potentielle fortune d’autrui.
Le regretté Michael Crichton, disparu en 2008, nous avait gratifié d’une belle collection d’ouvrages efficaces et marquants comme Jurassic Park, Soleil levant ou encore Sphère. En 2017 paraissait ce roman posthume, au moins aussi exaltant que ses illustres prédécesseurs. Il suit le périple de William Johnson, jeune homme de bonne famille, turbulent, qui va suivre le professeur Marsch – bien réel, celui-ci – dans sa quête de fossiles dans ce qui fut appelée la guerre des os, à savoir une puissante rivalité entre les paléontologues Marsch et Cope, débouchant davantage sur une sorte de guerre des égos tant cette concurrence donna lieu à de multiples excès. On trouve, tout le long de l’opus, les jalons d’une solide documentation exploitée par l’auteur et richement mise au profit d’un récit nerveux, recélant de multiples anecdotes et autres faits historiques détonants. Ce sera donc pour le lecteur l’occasion de suivre, au premier rang, la compétition acharnée des deux chercheurs précédemment cités ainsi qu’un témoignage vibrant sur ce qu’étaient les Etats-Unis en ces années 1870, encore labourés des cicatrices de la guerre de Sécession, et malmenés par les luttes contre les Indiens, la ruée vers l’or, etc. Michael Crichton rend un bel hommage à cette époque troublée, faisant d’ailleurs intervenir des personnages aussi véridiques que croustillants comme Robert Louis Stevenson, Wyatt et Morgan Earp. L’humour est également bien présent, entre la cupide Emily dont William tombe amoureux à ses dépens, Wyatt Earp qui prodigue d’habiles – et cocasses – conseils en cas de duel, sans même parler de cette demi-tonne d’ossements préhistoriques dont de nombreux pistoleros vont longtemps penser qu’il s’agit en réalité d’or.
L’écrivain condense dans ce livre la fougue du roman d’aventures, l’érudition du documentaire éclairé, la frénésie du western à l’ancienne. Inutile de chercher une étiquette synthétisant toutes ces qualités : c’est du Michael Crichton pur jus, inimitable, diablement singulier et incroyablement efficace.24/03/2023 à 07:08 3
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Crow
7/10 Louve reste persuadée que son père, Thorgal, est encore en vie. Et voilà qu’une chasseuse, Crow, traque la jeune fille et qu’une autre gamine est retrouvée morte, visiblement dévorée par un loup. Louve décide alors de s’installer dans la forêt, selon ses propres mots « pour toujours ». Un nouvel épisode prenant et dynamique, où se mêlent chasseurs nocturnes, le dénommé Skald à la langue tranchée, et animaux avec lesquels Louve et la prédatrice peuvent communiquer. Solide et convaincant.
23/03/2023 à 18:51 2
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Le Royaume du chaos
7/10 Une amorce fantasmagorique pour ce troisième tome de la série, avec Louve se dissimulant dans des champignons géants pour échapper au Dieu Fenrir. Un chouette bestiaire de créatures surnaturelles, parfois inspirées d’animaux préhistoriques. Un opus indéniablement plus musclé et entraînant que les précédents. Ça ne réinvente pas la célèbre série par Jean Van Hamme mais ça la réinterprète ici avec pas mal de talent et d’allant.
23/03/2023 à 18:49 3
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La Main coupée du dieu Tyr
6/10 Première mission pour Louve, désormais vêtue de peaux de bêtes, qui va devoir affronter nombre de créatures. Un peu d’action, mais je n’ai pas adhéré plus que ça à l’histoire ou au scénario. Reste un agréable moment de lecture, avec une apparition finale inquiétante : celle d’un immense loup noir, le Dieu Fenrir en personne. Globalement plutôt sympa, mais sans plus.
23/03/2023 à 18:45 2
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Afterschool Charisma 4
7/10 Un début marqué par le sang et la tension mais, malgré le rappel du casting au début de l’ouvrage, j’ai un peu de mal avec ces visages si lisses et proprets qu’ils en deviennent souvent interchangeables. Le sort de la clone de Jeanne d’Arc m’a touché, et contrairement à l’autre commentaire, j’ai beaucoup apprécié les considérations psychologiques quant aux clones (leur identité, leur raison d’être, leur utilité), beaucoup plus profondes qu’elles ne le laissent apparaître lorsqu’on prend le temps d’y réfléchir. Bref, du bon manga à mes yeux.
20/03/2023 à 18:42 1
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Afterschool Charisma 3
7/10 « Bienvenue dans le monde des clones ! » annonce-t-on à Shiro d’entrée de jeu, et lui-même va d’ailleurs vite se découvrir un personnage si stupéfiant de ressemblance qu’il va voir en lui un sosie… voire qu’ils sont tous les deux des clones (la présence récurrente de Dolly, cette miniature de brebis faisant directement référence au fameux animal dupliqué ne saurait être involontaire). J’avais lâché cette série il y a déjà quelque temps et je me réjouis de la retrouver, même si j’ai évidemment en partie oublié des détails des opus précédents. Un tome plutôt enthousiasmant, prenant et à l’atmosphère pesante, jusqu’au bain de sang dans la salle de spectacle.
20/03/2023 à 18:21 1
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Raïssa
6/10 Louve, gamine, découvre un étrange objet sur la plage, et des gamins la poussent au fond d’un trouve où se trouve une louve, et c’est ensemble qu’elles sortiront de ce gouffre. L’attend un combat inattendu : contre Raïssa, un loup noir.
Une sorte de produit dérivé de la série Thorgal, une BD pas nécessaire mais agréable à lire, avec déjà une première quête prévue pour Louve indiquée à la fin de ce premier tome : la main coupée du Dieu Tyr (donnant d’ailleurs son titre à l’opus suivant).19/03/2023 à 19:37 3
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Le Maître des encens
7/10 Une jeune et jolie bretteuse, Yukio, arrive sur l’île où s’entraîne durement notre jeune Takeo. Et voilà qu’une Tsuhiganô – une créature ressemblant à une araignée géante croisée avec un ver et crachant du feu – déboule à son tour. L’action se concentre autour du combat contre le monstre tandis que le maître des encens – qui donne son titre à cette BD – nous révèlera un sombre pan du passé de Yukio. L’événement final la concernant scellera d’ailleurs les motivations et la destinée de notre apprenti samouraï. Toujours aussi dynamique, enthousiasmant et bon.
19/03/2023 à 19:36 3
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Takeo
7/10 Préquelles d’une série que j’ai beaucoup aimée, avec le même scénariste mais un dessinateur différent (Vax). Takeo, pourtant bien jeune, s’illustre déjà par sa sagesse et son ardeur à peine modérée par son maître d’armes, et les premiers combats d’entraînement montre justement que l’élève est en train de dépasser ce mentor, et il parvient même à battre le terrible Shusaké avant d’être salement blessé par ce dernier…
Pas mal d’action, l’enlèvement d’une mystérieuse geisha par des ninjas redoutables : j’ai pris beaucoup de plaisir à lire cette BD. Elle n’est peut-être pas nécessaire, mais comme j’ai aimé le plat de résistance, je ne dis pas non à l’entrée.16/03/2023 à 18:46 1