El Marco Modérateur

3673 votes

  • Tonnerre à l'ouest

    Jean-Michel Charlier, Jean Giraud

    7/10 Un deuxième tome dans la droite ligne du précédent, aussi distractif que gentiment suranné, et même si certains passages semblent peu crédibles (le coup du tonneau d’explosif qui détonne pile au moment où la diligence est attaquée par les Indiens) et notre héros incroyablement dur au mal, l’ensemble demeure très plaisant en plus de ressusciter chez l’amateur de westerns anciens que je suis d’agréables souvenirs.

    aujourd'hui à 07:52 1

  • Reid Eckart

    Jean-Luc Istin, Erwan Seure-Le Bihan

    7/10 « Les nettoyeurs de l’espace » : voilà ce que sont en réalité ces Snipers, et l’un d’entre eux, Reid Eckart, décide de se rebeller contre sa hiérarchie, refusant de bousiller des autochtones qui ne méritent pas de l’être. Scénario intéressant, esthétique prenante, personnages « bad ass » (« Sparte, c’est nous ! ») : rien de franchement révolutionnaire pour le genre, mais suffisamment d’action pour rendre prenant et efficace.

    hier à 06:51

  • La Femme parfaite

    Blake Pierce

    6/10 Jessie Hunt et son compagnon Kyle Voss viennent d’emménager dans le comté d’Orange, en Californie, fuyant Los Angeles pour un cadre plus agréable et coller au nouvel emploi de Kyle. Elle, étudiante en psychologie judiciaire, a suivi son homme plus qu’elle n’aspire à cet environnement de cancans, de femmes au foyer esseulées en journée par leurs époux respectifs. Mais elle comprend assez vite qu’ici, quelque chose ne tourne pas rond, et cela pourrait faire ressurgir les démons de personnalités tourmentées.
    Blake Pierce, je connais, et ce nouvel ouvrage vient souligner ce que j’en pense habituellement : c’est loin d’être extraordinaire mais c’est aussi loin d’être médiocre. Ici, on est davantage dans le « domestic suspense », sans grosse fièvre ni puissants frissons. Une ambiance d’abord très provinciale, avec la petite communauté des femmes locales, un club étrange autochtone (le « Club Deseo »), et il faut attendre l’entame du dernier tiers du récit pour qu’il y ait un meurtre. Blake Pierce mise donc tout sur l’ambiance, et à défaut d’être ensorcelant, c’est au moins correct. On retrouve les clichés du genre, avec Jessie se rendant dans cet hôpital psychiatrique où se trouve le taré Bolton Crutchfield qui en sait tant sur son passé, et les ultimes mots qui tombent des lèvres de notre héroïne sont tellement éculés qu’ils en sont presque risibles. Cependant, l’ensemble est plutôt sympa à suivre, sans tueur en série après lequel court notre jeune doctorante, et l’on a droit à un roman assez plaisant qui ne bouscule pas les genres ni ne renverse la table. Une lecture honnête, en somme.

    06/08/2025 à 08:02

  • Jour Z

    Jean-Luc Istin, Phil Vandaële

    8/10 Susann Cross : c’est la dernière victime en date d’Alice Matheson. Ce que fait cette dernière ? Elle tue ses patients avant de les ramener à la vie, sous la forme de zombis. Et les différentes personnages vont vite comprendre que la transmission de ce virus va être aussi rapide et brutale qu’une hémorragie.
    Un premier tome qui joue habilement sur le code des BD mettant en scène des morts-vivants. L’histoire peut sembler plutôt classique mais les dessins sont excellents, le scénariste a évité le poncif des inévitables bastons avec les créatures, l’ambiance dans l’hôpital est sacrément lourde, et les dernières planches où Alice se fait prendre la main dans le sac propulsent directement le lecteur vers le tome suivant.

    05/08/2025 à 07:56 1

  • L'Île

    Tomm Bulyne, Cee Cee Mia

    6/10 Adaline Parker, la fille d’un célèbre basketteur, est envoyée à l’hôpital après un banal accident, et ses deux parents décèdent. Elle manifeste d’étranges symptômes et on l’envoie sur une île dédiée aux orphelins. A priori, le lieu est paradisiaque, mais une menace zombie plane sur une frange de ces orphelins destinés à nourrir les autres.
    Rien de bien détonant pour ce premier tome, avec un graphisme agréable mais l’histoire est somme toute très banale : les expérimentations, la lutte pour la survie, le côté complotiste, un soupçon de romance avec Kareem, etc. Ça se laisse lire mais ça ne sort guère du lot.

    04/08/2025 à 08:07 1

  • Calvin Wax

    Fred Duval, Corentin Rouge

    8/10 Le portrait d’un sombre personnage néonazi selon qui « le Président Sheridan est devenu une menace pour notre civilisation ». Un opus davantage tourné vers les tensions, les jeux de pouvoir, le chantage et la politique que vers l’action pure, tout ça autour du supposé suicide de Julia Brooks. Une belle réussite.

    03/08/2025 à 07:54 1

  • Gannibal tome 12

    Masaaki Ninomiya

    9/10 La fête de l’offrande est imminente, au même titre que ne l’est l’assaut des forces d’auto-défense. Un récit toujours aussi sombre et torturé, saturé de ténèbres, génial dans l’histoire comme dans le graphisme. Cet avant-dernier tome est de toute beauté – une beauté enténébrée, évidemment.

    02/08/2025 à 08:07 2

  • Spirit of Bourbon

    Luc Brahy, Thierry Cailleteau

    5/10 Un bootlegger, Doyle Doohan, est assassiné par des hommes de main dans la Virginie de 1922. Sa fille Julie, est doctorante à l’université et si elle est dévastée par l’annonce de la mort de son père, elle compte bien reprendre les affaires laissées vacantes et se venger.
    Un premier tome qui mise tout sur l’action, au détriment d’un scénario guère original et de personnages assez stéréotypés, avec même des moments déjà lus ou vus bien souvent (l’attaque massive du troupeau dans la ville, par exemple). C’est dynamique et plutôt distrayant à défaut d’être mémorable ou franchement intéressant.

    01/08/2025 à 07:44 1

  • Kill or be killed – Tome 1

    Ed Brubaker, Sean Phillips

    8/10 Las de sa vie, se sentant trompé par la seule femme qu’il aime, le jeune Dylan se suicide en sautant du haut d’un immeuble… et survit. Mais un démon se rappelle vite à son bon souvenir et lui ordonne de tuer une personne mauvaise par mois (« On va appeler ça ton loyer »). Agresseurs dans le métro, pédophiles, proxénètes, mafieux : l’hécatombe va commencer.
    Graphiquement, c’est magnifique. Scénaristiquement, c’est classique mais très bien pensé, habile et huilé. Un véritable régal pour les yeux sans pour autant tomber dans les clichés du genre puisque la psychologie est finement épluchée.

    31/07/2025 à 07:48 2

  • Regarder le noir

    Ouvrage collectif

    8/10 Un ouvrage de nouvelles que j’ai beaucoup aimé. De base, j’aime ce format : la concision, l’obligation pour les auteurs d’aller à l’essentiel, la quête de ma chute, et je dois dire que le sujet me plaisait également. Et je dois dire que globalement, je m’en suis pris plein les yeux. Certains écrivains m’ont littéralement aveuglé : celui d’Olivier Norek, le premier, qui met dans l’ambiance et m’a bien eu sur le final. Julie Ewa qui nous fait voyager dans le monde des enfants rendus esclaves et dont les turpitudes ne sont jamais finies, même lorsqu’on le pense. Barbara Abel et Karine Giebel, avec leur récit commun très sombre et d’où surgissent à la fois une puissante désespérance et une poignante émotion. Claire Favan, avec ce texte si différent des autres, post-apocalyptique, marin et d’une certaine manière lié à l’eugénisme, très bien trouvé et mené, proche selon moi de l’univers de celui de Serge Brussolo. René Manzor m’a bien surpris également avec son ambiance anxiogène et très cinématographique, d’autant que je me suis laissé prendre par l’épilogue, inattendu. En revanche – et c’est le lot de tout spicilège, d’autres étaient certes bons mais moins marquants à mes yeux. Celui de R. J. Ellory est bon, certes, mais peut-être un eu trop lointain du sujet de ce recueil malgré son titre (« Private Eye »). « The OX » de Fred Mars est très agréable à suivre mais, malgré sa thématique olé-olé et son sujet atypique, le côté « Usual Suspects » était un peu trop facile à deviner avec une chute du coup un poil téléphonée. « Tout contre moi » est davantage de la littérature blanche que noire malgré sa noirceur, mais les accords grammaticaux, lorsque l’on est attentif et qu’on les remarque, tuent un peu le final, ce qui est dommage. « Anaïs » de Fabrice Papillon ne m’a pas trop convaincu non plus, trop classique selon moi, idem pour « La Tache » de Gaëlle Perrin-Guillet. Enfin, « Transparente » d’Amélie Antoine a littéralement pompé l’idée de « La Moustache » d’Emmanuel Carrère, et la phrase du SDF est beaucoup trop attendu. Alors arithmétiquement parlant, ça serait du 7/10 en moyenne, je pense, mais j’ai tellement apprécié le concept et la diversité des variations que je pense au final pour 8/10.

    29/07/2025 à 07:03 3

  • Le Diadème de la Princesse de Lamballe

    Takashi Morita

    7/10 En cette France du début du XXe siècle, les journaux bruissent d’une nouvelle retentissante : Arsène Lupin a encore sévi en s’introduisant dans la demeure du directeur de la banque Daley. Une réinterprétation de l’œuvre de l’immense Maurice Leblanc, agréable et aussitôt prenante, même si ce manga est un peu longuet parfois (quelques dizaines de planches en moins, ça n’aurait rien eu pour me déplaire), et un écueil très subjectif que je retrouve assez souvent dans les adaptations en manga : des visages trop semblables au point d’en être parfois interchangeables, ce qui rend certains passages visuellement confus, d’autant qu’il y a quelques détails anachroniques ou liés à la volonté du mangaka de coller à des codes purement japonais, comme cette pratique du jiujitsu (en France dans les années 1900 ? Mouais…). Mais cet opus demeure plaisant.

    26/07/2025 à 08:08 1

  • Impact

    Olivier Norek

    9/10 Virgil Solal, ancien soldat, a un compte à régler avec les pollueurs à qui il attribue la mort de son bébé, mort dès ses premières respirations à cause de l’air vicié. Il enlève et séquestre le P-DG de Total et se fait un devoir de rallier à lui la population et les médias en rendant publique cette croisade. Face à lui, un policier, Nathan, et une psychocriminologue, Diane. Le compte à rebours est lancé.
    Un thriller d’une excellente tenue, à la fois court, dense, d’une rare force de percussion et impossible à lâcher. J’ai beaucoup apprécié la prose d’Olivier Norek, puissante, hachée, parfois fulgurante, parfois chargée d’émotion. Des chapitres concis, un rythme haletant, des pauses orchestrées de temps en temps pour alerter sur le sort du monde, et une mécanique narrative impeccable. Un ouvrage très dans l’air du temps – ce qui n’est pas nécessairement pour moi un défaut, seulement qu’il correspond à une légitime interrogation sociétale et contemporaine, très marquante, dont je conserverai longtemps le souvenir, notamment en raison de l’intelligence de l’histoire, de moments mémorables – les individus aux masques de pandas, les scènes presque finales du procès, l’empathie des deux enquêteurs pour ce « criminel », etc. Deux bémols cependant : si la documentation est plus que solide, la surabondance de données et de faits nuit parfois à la fluidité du récit. D’autre part, le final ne correspond pas à l’idée que je pouvais m’en faire : trop heureux, trop bienveillant, trop saturé d’espérance. Je me doute qu’Olivier Norek est un optimiste qui y manifeste son espoir d’un monde meilleur, mais ce qui suit cette ellipse d’une vingtaine d’années m’a semblé trop florissant et béat pour être définitivement crédible et en adéquation avec la noirceur des propos antérieurs. Cependant, voilà un ouvrage percutant et ajusté pour distraire et surtout, alerter les consciences qui ne seraient pas encore averties par ce sujet brûlant.

    25/07/2025 à 07:41 3

  • Sans issue

    Rylie Dark

    6/10 Carly See, agente du FBI, est confrontée à une étrange affaire : un tueur en série qui laisse ses victimes – des jeunes femmes – avec des sonnets de Shakespeare dans la main. Sauf que Carly, en plus de ses capacités purement professionnelles bien aiguisées, a un talent très particulier : depuis la disparition de sa sœur Megan, elle est capable de communiquer avec les esprits des défunts. La médium et enquêtrice saura-t-elle mettre hors d’état de nuire ce prédateur si particulier ?
    Un nouvel ouvrage de Rylie Dark au compteur de mes lectures, et c’est plutôt bon. Une histoire simple et attendue mais prenante et globalement réussie, une protagoniste correspondant aux canons des Blake Pierce, Ava Strong et auteurs consorts, un rythme solide et une structure agréable. Ici, Carly compose un personnage parfois caricatural, au même titre que d’autres (le député paranoïaque qui est le père de la première victime, l’enquêtrice meurtrie par la disparition de sa sœur cadette et soumise à de terribles visions, le tueur en série persuadé d’avoir un lien fort avec William Shakespeare, etc.), mais l’ensemble est rondement mené et offre quelques heures d’une lecture distractive. Effectivement, il y a mieux ailleurs, mais certains passages (comme l’expérience de privation sensorielle) nourrissent plaisamment l’ensemble. Bref, pas de la grande littérature ni une lecture mémorable, mais un récit suffisamment efficace.

    21/07/2025 à 08:01

  • Reckless tome 1

    Ed Brubaker, Sean Philipps

    8/10 Ethan Reckless est un type qu’on engage pour « résoudre un problème », et il en a justement un puisqu’un type armé d’une machette le menace. Et tout a commencé quand une vieille connaissance, Rainy Livingston, souhaite récupérer deux cent mille dollars, sa part d’un braquage de banque. Les événements prennent une tournure effrayante quand Rainy périt dans l’explosion de son véhicule.
    Un récit assez classique mais sacrément efficace, d’autant que la traque du dénommé Wilder et de ses sbires tient en haleine. Une narration impeccable, avec une immersion immédiate grâce à ce récit à la première personne : j’ai déjà hâte de savoir ce que les tomes suivants nous réservent.

    18/07/2025 à 07:58 2

  • A couteaux tirés

    Joëlle Jones, Jamie S. Rich

    8/10 Madame Josie Schuller officie comme représentante en produits de beauté, mais en réalité, elle est tueuse à gage : sa dernière cliente, madame Romanov, est également sa dernière victime, aussitôt suivi par un contrat sur la tête d’un adepte du club « Kitty Cat ». Mais quand on lui demande de tuer un gosse – un contrat qu’elle ne parvient d’ailleurs pas à honorer, ça coïncide avec le fait que son employeur a envie de se débarrasser d’elle. La prédatrice devient alors une proie.
    Un thème pas particulièrement original, mais le rythme est très bon, l’esthétique également (impossible de ne pas reconnaître des clins d’œil au style de Roy Lichtenstein), et le jeu final de massacre est jubilatoire. Un bien bon moment de divertissement et un déglinguage en règle d’un certain « American way of life ».

    14/07/2025 à 08:05 2

  • Erin

    Paul Drouin, Lylian

    7/10 Au Groenland, une frêle expédition retrouve une créature colossale. Au même moment, au nord de l’Ecosse, la jeune Erin fait pour la énième fois le même cauchemar d’accident automobile qui a coûté la vie à ses parents. Alors qu’elle s’engage seule dans la forêt pour rejoindre sa cabane, elle tombe sur trois enquiquineurs auxquels elle n’échappe que grâce à l’intervention de lianes. Erreur : ces lianes appartiennent en fait à un monstre gigantesque.
    Un premier tome très coloré et plein de candeur destiné à la jeunesse, comparable à un conte. C’est plutôt agréable, plein de bons sentiments et ça me change de mes lectures actuelles. Le réveil du monstre au Groenland clôt cette BD.

    11/07/2025 à 07:54 1

  • Carbone modifié

    Richard Morgan

    7/10 Un thriller de science-fiction conséquent (570 pages dans mon édition de poche) de cet auteur – Richard Morgan – dont je ne connaissais pas la plume ni l’univers. Dans ce roman, Takeshi Kovacs est assassiné par une meute de tueurs avant qu’on ne lui confie une âpre tâche : comprendre pourquoi Laurens Bancroft a été abattu. Dans cette société d’anticipation, les êtres humains peuvent bénéficier d’une sorte de pile qui enregistre leur vie et leurs souvenirs et, s’ils meurent, il n’y a plus qu’à réinjecter le contenu de cette sauvegarde dans leur nouvelle enveloppe corporelle. Mais pourquoi a-t-on voulu faire disparaître Bancroft ? La réponse se trouve peut-être loin au-dessus de leurs têtes.
    Un ouvrage sacrément costaud parce qu’il met aussitôt dans le bain de cette société réinventée par l’auteur, avec de nombreux termes et principes expliqués au fur et à mesure mais qu’il faut intégrer au plus vite pour suivre le fil de l’intrigue. Une intrigue d’ailleurs très dense, charpentée et consistante qui, malgré le grand nombre de pages, ne souffre vraiment pas de longueurs ni de temps morts. C’est solide, prenant, jouant à la fois sur des codes et ressorts classiques de la littérature noire (cf. les pratiques dans le vaisseau, les pressions politiques, le rôle de Kovacs proche de celui des bons vieux détectives privés, etc.) tout en insérant cela à un cadre futuriste et à des épisodes de fusillades dantesques (le prologue, la castagne avec Kadmin ou la baston presque finale dans le vaisseau sont à cet égard édifiant). Bref, un thriller sous haute tension, pourvu d’une histoire forte, dynamique et mémorable, mais qui pêche parfois par des moments de grande complexité liée à l’inventivité abondante de l’auteur.

    10/07/2025 à 07:51

  • NeuN tome 6.5

    Tsutomu Takahashi

    9/10 Des images apocalyptiques et envoûtantes pour l’entame, entre massacre aux armes automatique et pluie oppressante. Un graphisme magnifique et un scénario redoutable pour ces quatre chapitres venant conclure cette partie de la série. Les images du congrès final, étourdissantes de réalisme, font méchamment froid dans le dos. Minuscule bémol : visiblement, la suite n’est pas (plus ?) à l’ordre du jour alors que la scène finale me laisse en pleine apnée.

    10/07/2025 à 07:50 1

  • Koursk

    Antonello Becciu, Dobbs

    7/10 Puisque la bataille de Stalingrad a été un échec, les nazis cherchent à se venger des soviétiques à Koursk. Une évocation historique réussie, soulignée par de beaux graphismes, et quelques passages surprenants aptes à marquer les esprits (comme ce char prétendument maudit, ou les témoignages de ce photographe qui est aux avant-postes des combats).

    08/07/2025 à 07:56 1

  • Martha Shoebridge

    Frank Giroud, Colin Wilson - 2

    8/10 Martha Shoebridge, alors médecin, rencontre William Sheridan quand il n’est encore que député, et une passion mutuelle les dévore graduellement. Ça commence vraiment comme une love story et même si ça peut surprendre par rapport à sa série originelle, ce tome est vraiment intéressant et intelligent, mettant en avant le mental de Matha qui va connaître bien des émotions, de l’amour à la déception en passant par l’alcoolisme, la surcharge pondérale et la déchéance professionnelle. Malin, aussi, le rebondissement quant au malaise de la femme de Sheridan. Bref, c’est étonnant et très soigné, et c’est très bien ainsi.

    08/07/2025 à 07:47 2