Ironheart

839 votes

  • L'Heure du diable

    Patrick Bauwen

    8/10 Le "bon" docteur Chris Kovak et ses aventures horrifico-médicales vont me manquer !
    Un dernier opus réussi (mais pas celui que j'ai préféré) qui clôt en beauté une trilogie efficace et prenante. On ne s'ennuie pas une seule seconde dans cette lecture facile, aux nombreux rebondissements et aux thèmes, une fois de plus, fort intéressants.
    Cher monsieur Bauwen, après Paul Becker et Christopher Kovak, nous attendons avec impatience l'entrée en scène d'un nouveau médecin pour de nouvelles histoires pleines de suspense !

    23/10/2020 à 10:17 7

  • Les Pierres couchées

    Jacques Vandroux

    7/10 Un roman fantastique bien dodu et sans complexe dans lequel on sent que l'auteur se fait plaisir avec ses thèmes récurrents et chouchous : légendes bretonnes, sectes, démons, sorcières...
    Beaucoup de personnages, certains sont d'ailleurs très réussis comme le vieil aristocrate érudit ami du héros.
    Pas révolutionnaire, pas inoubliable mais divertissant (malgré quelques longueurs) pour peu que l'on ne soit pas allergique au surnaturel qui est très largement présent et à une écriture parfois approximative qui multiplie, notamment, certaines répétitions maladroites.

    26/09/2020 à 11:00 3

  • La Femme secrète

    Anna Ekberg

    8/10 J'ai été agréablement étonnée par ce thriller danois que j'ai commencé sans grand enthousiasme.
    Je ne m'attendais pas à autant d'intensité après un début assez mou du genou, un synopsis minimaliste et une couverture fadasse pas super réussie.
    Mais la mise en place pépère se transforme en tourbillon et le duo d'auteurs nous offre deux passionnantes quêtes qui vont nous mener dans des univers inattendus et dissemblables comme l'art extrême ou la spoliation des entreprises juives lors de la seconde guerre mondiale.
    Deux investigations pour le prix d'une avec alternance de chapitres et de cliffhangers, histoire de bien maintenir le suspense. C'est le pied !
    A noter des points communs troublants avec "Il était deux fois" de Franck Thilliez :
    Dans les deux ouvrages, les personnages principaux deviennent subitement amnésiques et mènent une enquête qu'ils ont déjà menée, à l'identique ou presque, par le passé.
    Et dans les deux cas, leurs recherches vont les confronter à des formes d'art très particulières et similaires...Mais là, chut ! Je vous passe le relais pour faire connaissance avec ces deux excellents romans.

    26/09/2020 à 10:33 6

  • Il était deux fois

    Franck Thilliez

    9/10 Tout a été dit sur cet excellent thriller parfaitement conçu et écrit. Son imbrication avec le précédent roman "Le manuscrit inachevé" est géniale et donc, la lecture de ce dernier est impérative avant d'attaquer "Il était deux fois" sous peine de passer à côté d'un procédé littéraire novateur.
    L'enquête est passionnante et j'ai été très touchée par le personnage de Gabriel et son histoire dramatique. Pour une fois que je trouve un personnage de Thilliez sympathique !
    A noter que, que contrairement aux autres titres de l'auteur, celui-ci comporte peu de scènes insoutenables. Si les derniers chapitres sont difficiles et serrent le coeur, l'ensemble reste supportable malgré les thèmes traités.

    26/09/2020 à 10:17 15

  • Dans son silence

    Alex Michaelides

    8/10 Gros page turner, c'est indéniable.
    Mais ce type de roman, avec des psychothérapeutes comme personnages principaux, a tendance désormais à mettre tous mes chakras en éveil. Dès qu'un psychiatre apparaît dans un bouquin, une petite sirène rouge se met à clignoter dans ma tête avec ce mantra : "attention, tu vas te faire bananer en beauté".
    Et c'est bien sûr à pas de loup que je suis rentrée dans l'histoire, m'attendant à de sales coups de la part de l'auteur. Certains ne m'ont dont pas surprise mais d'autres sont parvenus à contourner mon système d'alarme interne d'où ma note généreuse pour un livre qui devrait plaire au plus grand nombre.

    26/09/2020 à 10:07 8

  • Un(e)secte

    Maxime Chattam

    6/10 Clairement pas le plus excitant des Chattam, il est vrai. Les insectes, ce n'est pas trop mon truc mais c'est un ressenti purement personnel et d'autres lecteurs pourraient, au contraire, trouver cela très folichon.
    Pour autant, un(e)secte se laisse lire sans déplaisir ni ennui. L'intrigue n'est pas révolutionnaire, les personnages auraient pu être plus sympathiques, le rythme est un peu "mouligasse" mais au final, ça passe bien quand même.

    26/09/2020 à 10:00 4

  • Et toujours les Forêts

    Sandrine Collette

    9/10 Et toujours la fabuleuse plume de Sandrine Collette.
    Et toujours son exceptionnel talent.
    Pour une histoire minimaliste avec peu d'action, peu de personnages et pourtant, quelle intensité !
    Déjà les premières pages, poignantes, donnent le ton. Le roman va être dur, le roman va être triste.
    Et c'est le cas, jusqu'au bout.
    Un récit post-apocalyptique déchirant et sombre, où le lecteur, tout comme Corentin, guette désespérément le retour de la moindre petite pousse d'herbe, mois après mois, année après année.
    Si le thème et le traitement ne sont pas vraiment novateurs, l'écriture de Sandrine Collette, la sensualité de ses descriptions et l'intensité de ses personnages subliment tout. Et certains de ses choix (comme la relation entre Mathilde et Corentin) sont audacieux et sortent des sentiers battus.
    La deuxième moitié du livre est époustouflante. Ce combat pour la survie et pour la reconstruction alors que le monde et la nature sont dévastés offre une leçon de vie mémorable.
    Heureusement que l'auteure nous gratifie de quelques onces de bonheur pour desserrer l'étau de noirceur qui nous étreint : le chiot aveugle, les enfants lumineux, les pommes de terre salvatrices.
    Mais j'ai cru avoir une crise cardiaque lors du dernier chapitre. J'ai mentalement supplié Sandrine Collette de ne pas "faire ça" et j'ai retenu mon souffle à chacun de ses mots. Et bien sûr, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps face au paradis perdu.
    Un roman qui va me hanter, longtemps.

    24/08/2020 à 16:20 11

  • L'Institut

    Stephen King

    6/10 Un roman un peu difficile à noter.
    S'il avait été écrit par un autre auteur, j'aurais été plus généreuse mais venant du King, je m'attendais à mieux. Et oui, c'est terrible mais devant un tel talent mon niveau d'exigence est forcément devenu très élevé.
    J'ai vraiment accroché à la première moitié de l'ouvrage, même si j'ai trouvé le sort réservé à ces enfants de l'Institut, difficile et poignant.
    Cependant, j'ai décroché à la seconde, quand la télépathie et la télékinésie sont rentrées en jeu. Certains passages m'ont paru interminables.
    Mais surtout, j'ai eu l'impression que Luke, bien que très attachant, phagocytait tout le récit. Certes, c'est le héros, mais quand on sait qu'habituellement King chouchoute ses personnages, même ceux qui ont une durée de vie limitée à quelques pages, on est déçu du traitement qu'il leur a réservé dans ce livre. Quel dommage de ne pas avoir plus développé l'histoire et la psychologie des enfants ou des employés de l'institut ! De même, le shérif et son adjointe sont à peine ébauchés et ils ne servent pas à grand chose finalement.
    Bref, il y a une sorte de déséquilibre narratif entre la première partie, touchante, intrigante et immersive et la seconde, qui manque de souffle, d'émotion et d'un final convaincant.
    Cela reste malgré tout du Stephen King, avec sa fluidité, son imagination débordante et son indéniable talent de conteur.

    24/08/2020 à 15:39 4

  • Le Crime parfait

    Peter James

    6/10 Une sympathique nouvelle, avec du cynisme et de l'humour. Ca se lit en un éclair, on passe un bon moment mais presque aussitôt lue, presque aussitôt oubliée.

    24/08/2020 à 15:19 1

  • Battle Royale

    Koushun Takami

    7/10 Contrairement à Leolabs, j'ai trouvé que le film (que j'ai visionné en parallèle de ma lecture) était un hideux et grotesque navet.
    Et de toute façon, comment rendre justice à un bouquin de plus de 850 pages en seulement 1h 40 ? C'était mission impossible.
    Battle royale est pour moi un incontournable, un exotique ovni japonais qui mérite qu'on s'y intéresse de près.
    Une classe de 41 adolescents d'une quinzaine d'années, lâchée sur une île temporairement vidée de ses habitants, doit concourir en une Battle Royale mortelle.
    Cette modalité de "jeu" est inspirée de certains combats de catch rassemblant plusieurs dizaines de catcheurs, ayant le droit de combattre simultanément, seuls ou en équipe, jusqu’à élimination de tous les concurrents sauf un.
    Le livre est prenant et même si il peut sembler répétitif de part la succession des éliminations, l'auteur a été suffisamment astucieux pour varier les modalités d'exécution (les pauvres élèves étant dotés, au hasard, d'une arme qui va de la fourchette au fusil mitrailleur en passant par le GPS) et les profils psychologiques de chacun de ses personnages. Il nous gratifie aussi d'une bonne dose de romanesque, de trahison et d'amitié.
    Il est vrai que l'environnement géopolitique est assez minimaliste, ce qui est dommage pour une dystopie, mais là n'est pas, à mon sens, le propos du roman.
    On pourra peut-être reprocher la débrouillardise extrême, qui frise parfois le génie, de certains héros ainsi que la pauvreté des dialogues.
    Ce qui m'a le plus gênée, mais bien sûr l'auteur n'y est pour rien : les noms japonais. Difficile de s'y retrouver dans cette jungle de patronymes nippons d'autant que Koushun Takami désigne alternativement ses personnages par leur prénom ou leur nom de famille. Soit 82 options possibles. "Heureusement", comme la durée de vie de la plupart n'excède pas un chapitre, on peut se focaliser sur la poignée qui survit un peu plus longtemps !

    24/08/2020 à 15:16 3

  • La Police des fleurs, des arbres et des forêts

    Romain Puértolas

    9/10 Une délicieuse surprise que ce court roman, drôle, vivant et plein de fantaisie !
    Déjà, c'est un vrai plaisir de lire un bouquin qui se déroule dans les années 60, au coeur d'une France rurale dépaysante.
    Ensuite, les personnages hauts en couleur sont extra. Que ce soit le policier, le vétérinaire ou le garde-champêtre, on ne peut que sourire devant leur gouaille et leur bonne humeur.
    Il y a plein de trouvailles sympathiques dans ce récit de Romain Puértolas comme le nom des villes qui ne sont que des lettres ou les échanges épistolaires avec Madame La procureure.
    Et puis enfin et surtout, l'intrigue ! Car La PFAF est, en plus des qualités sus-citées, un redoutable page-turner avec une intrigue irrésistible et un twist ending de folie que, malheureusement, j'avais découvert dès les premières pages mais qui fera son petit (et même gros) effet à ceux qui n'auront rien vu venir.
    Beaucoup de charme et de drôlerie pour cette histoire que j'ai écoutée dans une version audio épatante.

    08/08/2020 à 14:26 11

  • Appartement 16

    Adam Nevill

    4/10 Le début était pourtant alléchant : une américaine, Apryl, hérite d'un étrange et vieil appartement dans une banlieue chic de Londres.
    Seth, un artiste un peu raté, gardien de nuit de l'immeuble où se trouve ce logement, est régulièrement sujet à des visions éprouvantes.
    Les deux jeunes gens vont se retrouver confrontés à des forces mystérieuses et maléfiques qui les dépassent.
    Mais, après avoir mis en place une ambiance immersive et intrigante, l'auteur se met à tourner en rond. Les chapitres consacrés à Seth sont redondants et ses cauchemars finissent par lasser. La storyline d'Apryl est un peu plus intéressante mais ne décolle pas vraiment.
    La psychologie des personnages principaux est minimaliste. Celle des secondaires l'est tout autant.
    Adam Nevill a voulu réinventer le thème de la maison hantée et si ses idées étaient bonnes, il ne va pas au bout de chacune d'elles et son récit, qui comporte toujours des éléments inexpliqués à la fin, est franchement brouillon. Je me suis ennuyée et j'ai été frustrée par cette histoire horrifique qui laisse un goût d'inachevé.
    Bref, le meilleur dans ce roman, c'est sa couverture.

    08/08/2020 à 13:58 5

  • Celle qui ne pleurait jamais

    Christophe Vasse

    8/10 Une bien agréable surprise que ce roman qui coche toutes les cases d'un très bon thriller.
    Une enquête palpitante, un scénario alambiqué, un style fluide, un rebondissement final que, personnellement, je n'avais pas anticipé et une fin soignée et poignante (pour ne pas dire carrément déprimante). Séverin est attachant, sa fille l'est un peu moins (dans le style ado tête à claques, elle se pose là !).
    Un livre peu médiatisé qui pourtant fait son petit effet et a tout pour ravir les fans du genre.

    03/08/2020 à 20:09 5

  • Le Loup des Cordeliers

    Henri Loevenbruck

    8/10 Du pur Henri Loevenbruck avec son travail de recherche historique épatant, sa majestueuse écriture qui colle à l'époque, ses dialogues, toujours de petits bijoux de finesse et d'humour et ses personnages pleins d'allant et de verve.
    Le point fort du Loup des Cordeliers est d'avoir donné corps et vie à des personnages bien connus de la Révolution française comme Danton ou Camille Desmoulins et d'avoir mélangé leur histoire réelle à celle totalement fictive du Loup des Cordeliers. L'association est très sympa et fonctionne bien. Henri nous conte avec talent les événements les plus marquants de la Révolution française et nous gratifie, en plus, d'une intrigue mystérieuse sur fond de justicier masqué et de trésor caché, deux ingrédients qui ferrent bien les lecteurs, en général.
    Un livre qui ravira les amateurs de romans historiques et qui donnera peut-être aux autres l'envie de se mettre à l'histoire de France.
    Vivement le deuxième tome !

    03/08/2020 à 19:32 13

  • Tous tes secrets

    Lisa Jewell

    5/10 J'avais été captivée par le premier roman de l'auteure : "on se reverra".
    J'avais eu le coeur crevé par le second : "comme toi".
    Et je suis donc d'autant plus triste de le dire : je suis hyper déçue par le troisième, "tous tes secrets".
    Comme dans de nombreux thrillers dits "domestiques", la mise en place est longue. On le sait, ça fait partie du jeu. Mais là, ce n'est plus long, c'est interminable ! On attend désespérément que l'intrigue décolle mais elle ne le fait jamais. Combien de fois ai-je soufflé d'ennui devant la vacuité de certaines scènes ?
    Les personnages sont antipathiques au possible et sans dévoiler l'intrigue, l'auteur insiste, étonnement, sur les moins importants. Et les atermoiements de Joséphine sont pour le moins crispants.
    Le seul intérêt réside dans le fait que l'identité de la victime est connue vers la fin du roman. Mais c'est un procédé (on ne connaît ni le meurtrier, ni la victime, donc double effet kiss cool) de plus en plus utilisé par les auteurs et l'effet de surprise est moindre.
    Bref, on attend le dénouement avec impatience, non pas par envie mais pour vite passer à autre chose.

    03/08/2020 à 19:08 4

  • Mirage

    Douglas Kennedy

    7/10 Mirage est un road movie marocain, semé d'embûches mais aussi de belles rencontres, touchantes et bienveillantes. C'est aussi une vraie ode au Maroc et à ses habitants. Mais surtout, c'est un joli portrait de femme comme Douglas Kennedy les esquisse si bien...Sa Robin est courageuse, généreuse, humaine et pourtant l'auteur lui inflige mille supplices dont elle ressort meilleure et plus forte. Une héroïne qui nous offre une vraie leçon de vie.
    Une intrigue assez simple mais un drame psychologique dépaysant, un peu féministe avec des personnages secondaires prégnants.

    03/08/2020 à 18:47 4

  • Siège 7A

    Sebastian Fitzek

    8/10 Après avoir fait flipper les croisiéristes dans son tourbillonnant Passager 23, Sebastian Fitzek s'attaque au voyage aérien et comme à son habitude, ça dépote ! Phobiques de l'avion s'abstenir !
    Notre redoutable maître du thriller allemand met en scène un attachant psychiatre aviophobe soumis à un abominable chantage pour sauver sa fille enceinte : il n'a que quelques heures pour organiser le crash de l'avion dans lequel il se trouve sinon, sa progéniture, enlevée par un psychopathe, mourra. Et l'on suit, en deux huis-clos, les péripéties des deux héros avec un intérêt égal et une empathie non feinte.
    Comme toujours chez Fitzek, un suspense d'enfer, des personnages sympathiques, d'autres complètement agités du bocal et un humour grinçant bienvenu. Et en plus, il parsème systématiquement son récit d'anecdotes réelles croustillantes et fascinantes comme celle de Juliane Koepcke que l'on s'empressera de chercher sur Google (forcément !)
    Un page turner réussi (l'écrivain s'est un peu calmé sur la mitrailleuse à rebondissements), une jolie fin qui mettra quand même la larme à l'oeil et une vraie bible sur les crash aériens.
    Et puis, ne pas faire l'impasse sur les commentaires finaux de l'auteur car ils valent toujours le coup.

    25/07/2020 à 17:30 9

  • Cinq cartes brûlées

    Sophie Loubière

    5/10 Aïe, mon avis va trancher avec les précédents !
    J'ai eu du mal avec ce roman de Sophie Loubière dont l'écriture m'a parfois pesée. Beaucoup de métaphores, de tournures de phrase peu claires ou inutilement lourdes que j'ai du relire plusieurs fois pour en saisir tout le sens.
    L'histoire, assez malsaine, suscite le malaise avec sa majorité de personnages névrosés ou pervers. Toute forme de normalité semble avoir disparu dans les pages de Sophie Loubière. Quant au suspense, il est quasi-inexistant puisque la premier chapitre nous dévoile la fin (ou presque).
    Par contre, le portrait de Laurence et notamment la description de son évolution physique est captivant et pour moi, l'intérêt du roman réside essentiellement dans cette stupéfiante transformation et non pas dans les rebondissements qui m'ont fait l'effet de pétards mouillés ou dans le dernier chapitre qui m'a laissée perplexe.
    Une lecture que je qualifierais de "douloureuse" et finalement, c'est peut-être un compliment ! Au moins, ce livre ne laisse pas indifférent.

    25/07/2020 à 17:03 7

  • Le Vol du frelon

    Ken Follett

    6/10 Roman d'espionnage sympathique dont le mérite principal est de se dérouler au Danemark lors de la seconde guerre mondiale. Ce petit pays est rarement évoqué dans la littérature traitant de cette période et pourtant, on apprend que la résistance danoise a été épatante et a évité la déportation à la majorité des juifs danois.
    Je ne suis pas fan du genre et je me suis un peu ennuyée devant certaines descriptions (mécaniques ou de pilotage notamment) mais les héros sont attachants et
    non dénués de courage. Du dépaysement et de l'héroïsme mais guère plus à mon goût.

    25/07/2020 à 16:42 4

  • Et les vivants autour

    Barbara Abel

    8/10 A partir d'un fait divers réel sordide, Barbara Abel imagine et développe avec sa maestria habituelle, un cauchemar domestique où chaque personnage porte sa croix de bout en bout. Mais cette fois-ci, la talentueuse auteure belge réserve son cynisme mordant et son sadisme jouissif à ceux qui le méritent le plus ou presque. Moins de souffrance pour les "gentils", elle fait surtout payer les "méchants" et, en ce sens, sa fin est assez jubilatoire.
    Je suis une grande fan de Barbara, de ses fines analyses de la psyché humaine et de ses drames du quotidien et c'est avec une boulimie renouvelée que j'ai englouti son dernier roman, qui pourtant, m'a un peu moins séduite que les autres. Moins émouvant, moins subtil et nettement plus prévisible que ses précédents ouvrages.

    25/07/2020 à 16:29 8