Max

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  • Gaby le magnifique

    Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois

    7/10 Jacques Gipar, journaliste à France Enquêtes, au volant de sa nouvelle voiture – une Vedette Trianon – en compagnie de son ami Petit-Breton, enquille les kilomètres sur la Nationale 13. Direction la Normandie et Deauville.
    Mais, quand un restaurant est incendié et que les commençants sont victimes Visiblement de racket, Jacques Gipar ne peut s’empêcher d’enquêter.
    Et quand il croise un drôle de zigue - Gaby -, et, que une jolie apparait, attention à la sortie de route du journaliste d’investigation de France/
    Une bonne intrigue. Agréable de lecture.

    31/10/2024 à 11:02 1

  • La Station du clair de lune

    Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois

    7/10 La Station ‘« Ozo » du Clair de Lune au nord de Marseille, est l’endroit idéal pour surveiller les trafiquants de tous poils. En, ce mois de, Odette est à la caisse, Petit-Breton sert les clients et s’occupe de la mécanique. ;, )
    Guerre des gangs, - corses et marseillais. Trafic de cigarette. Gipar qui parcourt les Nationales 8 et 113 (celle qui relie à Bordeaux à Marseille, 660 km).
    Intrigue classique et bien tournée. Efficace.
    Le dessin donne ses faveurs aux voitures des années 50 et au décor.

    31/10/2024 à 11:00 1

  • Pur Sang

    Franck Bouysse

    8/10 Papa et Mama Tulssa, de la Nation Nez Percés et descendants de la tribu des Rêveurs, ont élevés Elias Greennhill, à Eden Creek, dans le Montana, terre des ancêtres,
    Dès qu’Elias, est en âge de comprendre, Papa Tulssa lui révèle qui n’est pas leur fils. Ils l’ont adopté quand ses parents « biologiques » sont morts lors d’une pandémie. Ils ont repris également la ferme, et, élevé avec tout leur amour.
    La veille de son dernier jour, Mama Tulssa, âgée, fatiguée, usée et alitées, que ses parents de sont pas morts de maladie. Mais, qu’ils ont disparu et regagné le pays d’origine. La France et La Croix-du-Loup, une commune dans le Limousin.
    Elias, après avoir vendu sa ferme et s’être séparé de son cheval, débarque dans le village des Cars. Il croise un bistrotier, taiseux et distant, avec les nouveaux venus, de passage ou non ; rencontre John Gray, un écossais qui a fui son passé.
    Le monde et destin d’Elias et de Gray, sont marqué par des femmes, Mama, Eqtelle, Elisa, pour l’un ; Esther’La maîtresse) et Suzanne (la fille,) pour le second den
    Roman noir et initiatique
    Très belle écriture.

    25/10/2024 à 15:34 3

  • La Librairie des chats noirs

    Piergiorgio Pulixi

    8/10 Marzio Montecristo, 39 ans, ancien prof de maths, viré de l’enseignement, sans vraiment de patience ni de diplomatie, un compte bancaire anémique, et les craintes de son premier comptable a ouvert une librairie, spécialisée dans les Polars, dans un quartier de Cagliari. Une ville « où personne n’achète de bouquin ni en lit ». La librairie a été rebaptisée « La librairie des chats noirs », dès que deux chats – Mis Marple et Poirot – y élisent leur domicile.
    Un groupe de trente Polardeux » ou « Polaristes », a pris l’habitude de se réunir le mardi, autour d’un polar et d’un buffet, (un hommage à Agatha Christie et au Club des veufs noirs d’Isaac Asimov -, sous la houlette et la présidence de Nunzia, une femme active de 78 ans, qui, deux ans plus tard, est atteint de la maladie d’Alzheimer.
    Et deux ans plus tard, ils ne sont plus que cinq – les enquêteurs du mardi. Maina une jeune femme de vingt-cinq ans, Vittorio Scalabrini dans la soixantaine, Solinas une femme âgé de quatre-vingt ans et toujours jeune, le frère Raimondo, un moine qui s’occupe du potager de la confrérie, et, Marzio.
    Les Enquêteurs du Mardi sont contactés par Fabio Caruso et Angela Dimasse. Deux flics. Ces derniers ont besoin une nouvelle de leur aide. Un tueur en sévit dans Cagliari. Déjà trois meurtres et un suicide.
    Un très bonne intrigue, avec de l’ironie et de la tendresse. Une écriture fluide et agréable.
    Un bon moment de plaisir.
    Marzio Montecristo, par certain côté, fait songer au personnage de Lawrence Bloc, Bernie Rhodenbarr libraire le jour et cambrioleur la nuit, possédant un chat Manx. Et par moment, l’intrigue à « Dix plus un », de Salvatore Lombino (Ed McBain).

    22/10/2024 à 22:12 9

  • Grossir le ciel

    Borris, Franck Bouysse

    8/10 En 1989, dans le village de Pont-de-Montvert , Lozère, (281 âmes, et entre 665 et 1699 m d’altitude), Gustave Targot – dit Gus - éleveur solitaire, âgé de 32 ans, aide son voisin, Abel, également solitaire, pour qu’une vache mette bas.
    Suzanne, la mère de Gus, vingt ans de réclusion pour le meurtre de son mari, et, libérée avec une remise de cinq ans pour bonne conduite, se suicide dans la grange de leur ferme.
    Dix-huit ans plus tard, Gus, la cinquantaine, et, Abel, taciturnes, devenus des amis de circonstance, sont toujours hantés par leur passé..
    Gus, un matin enneigé, découvre des traces de sang.
    Huis-clos rural.
    Album assez avare de dialogues. Les dessins expressifs de Borris font excellemment leur travail.

    16/10/2024 à 17:25 4

  • Les Evasions perdues

    Thomas Legrand, François Warzala

    9/10 C’est l’histoire d’un père, qui a dix-neuf ans, convaincu que la guerre est imminente devance l’appel sous les drapeaux.
    Quelques mois plus tard, alors jeune aspi(rant), sans avoir vraiment combattu, Jacques Leboy, originaire de Calas, se retrouve prisonnier de guerre en juin 40, au Stalag VI D, près de Dortmund – avant le camp de Stablack. Quelque part en Prusse-Orientale.
    Pendant que le général Didelet, collaborateur et Pétainiste zélé, porte « la bonne parole », en espérant un ordre nouveau et une France nouvelle, Pierre Menlourd, Lucien Lignol et Jacques cherchent à s’échapper en se méfiant de tout le monde, surtout des mouchards.
    Une BD témoignage. Politique et instructive sur une période méconnue ou volontairement oubliée.
    Très belle ligne claire de François Warzala

    15/10/2024 à 20:01 1

  • Les Egarés

    Ayana Mathis

    8/10 En 1988, à Philadelphie – Pennsylvanie – Toussaint, 13 ans, marche dans Ephraim Avenue vers le 248, une bâtisse détruite par le feu.
    Trois ans plutôt, lui et sa mère – Ava Carson – est au Centre d’accueil des sans-abris de Cherry Street, puis, atterrissent dans un foyer social de Glenn Avenue – chambre 813 -, de cette même ville.
    Des contraintes, une obligation de trouver un job et des contrôles insupportables, pour Ava. L’école pour Toussaint.
    Parallèlement, à Bonaparte, en Alabama, Dutchess, la mère d’Ava, ancienne chanteuse, veuve depuis vingt-ans ; possédant un vieux pick-up, un fusil sous un siège et un second enroulé dans une couverture, dans la benne, puis une chienne qui déteste les blancs de Bodine – une ville de l’autre côté de la rivière - tente désespérément de sauver ce qui lui reste. Une maison et quelques hectares.
    Bonaparte, la deuxième ville noire incorporée de l’état est à deux doigts de son extinction. L’école n’est plus qu’une ruine livrée au lierre ; le magasin Bonaparte General Store incendié.
    Ils ne sont plus que cinq et la Société Progress construit ses maisons le long de la rivière et directement sur les tombes.
    A Philadelphie, Ava, qui a été chassée par son mari, échoue un ans plus tard au 248 Ephraim Avenue. Avec Cass(ius) Wright, le père de Toussaint, Winnie, Zeek, Patch, Alvin et Nemo , les enfants de Winnie.
    Roman noir singulier.
    Les personnages sont bien campés. Un faible cependant pour celui de Dutchess et du touchant Toussaint.

    13/10/2024 à 21:53 3

  • La Malédiction de Zener : Sibylle

    Philippe Adamov, Jean-Christophe Grangé

    7/10 Paris, – de la fin de l’ère de Gaulle – Sybille Tiberge, belle et séduisante jeune femme, doctorante en psychologie à la faculté de Nanterre, s’intéresse à la parapsychologie. Attirée par le professeur Bruner (communiste et pur Stalinien), elle va devenir son cobaye, puis sa maîtresse, et en enquêtant sur le « Protocole Zener ». Un programme sur les animaux, essentiellement sur les rats.
    Passée à l’Est, après un test à l’ambassade de Russie, elle rencontre d’éminents spécialistes de la parapsychologie, avant de devenir Irina Visoski, son passeport détruit, de prendre le « chemin » TK 15…
    Une série intéressante qui fleurete avec le thriller-fantastique, la politique, voire la l’anticipation.
    Cependant il manque quelque chose ou plusieurs à cette histoire, marquée par des ellipses, des raccourcis scénaristiques ou graphiques. Le contexte politique juste effleuré et pas approfondi – les évènements de Mai de 68. Une héroïne belle, intelligence, et, un côté amoureux un peu lourd. (A l’aube d’un mouvement qui allait faire vaciller un régime patriarcal, - dès 63 en fait -, les jeunes femmes se gendarmaient contre ce stéréotype, même littéraires.
    Le rythme aussi joue son rôle. Il faut parcourir le quart de l’album pour qu’il s’engage sur plus de rythme. En cause certainement les 44 planches,

    11/10/2024 à 14:51 3

  • La Chute d'un trader

    Pierre Boisserie, Erik Juszezak

    8/10 En mai 2000, Christopher Dantès et sa compagne se rendent au gala du Millénaire de la finance qui se tient à Paris. Ils rencontrent Jean Saint-Hubert, le directeur de la BGCI ; Sylvie Fontaine, chargée des udits, Thierry Minez, trader et collègue d’Alex : Lucie Mondran, journaliste – pigiste - à l’Echo de la Corbeille, (La Tribune ou les Echos) un journal d’informations économiques, Marion Tagher, la compagne d’Alexandre. Et de Michel Bonnefond, le plus important client de la banque BCGI.
    Douze ans auparavant, Alexandre, jeune trader et plein d’avenir de la BCGI est promu et accède à des responsabilités qui vont peu à peu l’étouffer. Surtout qu’il doit exclusivement s’occuper du portefeuille et des intérêts du plus important client de la banque… Michel Bonnefond.
    La chute du trader, manipuler par tout le monde.
    L’intrigue s’inspire du Comte de Monte Cristo Alexandre.
    Premier album solide d’une série qui conjugue Polar, banque et argent. Dessin classique et agréable d’Erik Jusezezak et mis en couleur par Juliette Nardin.

    07/10/2024 à 18:20 2

  • Trust - Shanghai fusion

    Mauro Salvatori, Patrick Weber

    7/10 Dix-huit ans après avoir fui avec sa mère la Chine et la répression qui a suivi le mouvement contre la corruption, Shan,- membre de la direction commerciale et harcelée par un collègue, doit se rendre à Shanghai. Elle a été choisie comme négociatrice. Son patron a décidé de céder Future Green à un homme d’affaire chinois.
    Intrigue politico-financière Franco-Chinoise.
    Les protagonistes adeptes de l’ultra-capitalisme ont des méthodes douteuses voire violente. Libéralisme a l’état pur.
    Le scénario est crédible malgré quelques facilités ou raccourcis. Le dessin – proche de la ligne claire – de Mauro Salvatori et de Fabrizio Faina est réaliste.
    Un petit côté Largo Winch.
    Malgré un premier album prometteur la série n’a pas connu de suite…
    Dommage.

    03/10/2024 à 19:50 1

  • Maîtres du jeu

    Karine Giebel

    8/10 Deux nouvelles composent ce recueil.
    Post mortem :
    Le 23 octobre 1991, Morgane Agostini, actrice richissime et mondialement connue, a rendez-vous à l’étude d’un notaire pour l’ouverture du testament d’Aubin Mesnil, récemment décédé.
    Elle hérite d’une maison en ruine. « Un endroit charmant pur mourir… »
    C’est dans l’une des pièces du deuxième étage de cette bâtisse que marc, le mari, meurt en forçant le coffre qui a été piégé.
    Un retour en arrière, vieux de dix-huit mois, permettra de connaître la vérité.
    Une chute digne de Jack Ritchie.
    J’aime votre peur :
    Le commissaire, n’a qu’un rôle subsidiaire dans cette intrigue.
    Les principaux protagonistes sont Sonia Lopez, l’éducatrice qui encadre seize enfants handicapés de six à huit ans, et trois accompagnateurs lors d’une sortie, et, surtout Maxime Hénot, « Gilles, le chauffeur », dingue, futé, lucide et dangereux, qui s’est enfui la nuit même d’une Unité pour Malades Difficiles d’un hôpital psychiatrique.
    Ce n’est une excursion ordinaire mais qui a des allures très Hitchcockiennes, quand on se trouve en compagnie de « Je suis Dieu. Je suis votre enfer. Je suis votre peur. »

    01/10/2024 à 14:36 6

  • Les Enfants loups

    Vera Buck

    8/10 Jakobsleiter est un hameau montagnard allemand à 1800m d’altitude, dans lequel résident une communauté de Baptistes. Et parmi eux, Jesse, sa mère handicapée, son père, un prête, Rebekka qui rêve d’une autre vie et d’autre lieu, Edith, la Petite fille loup.
    Le hameau n’est qu’une modeste agglutination de baraques en bois, autour de l’église pour recevoir tout le monde lors des offices.
    Au pied de cette montagne la petite ville d’Almenen : un maire, un poste de police, une boulangerie, une supérette et une école avec une classe unique, dont Laura Bender est la seule professeure. Et la 19e victime d’un jeune tueur, dans une autre vie.
    En même temps, Smilla, vingt-six ans, stagiaire dans une TV d’informations, enquête dix ans après la disparition, de sa meilleure amie. Juli.
    Roman chorale. Chacun des personnages, bien campés, apportent leur pierre et un élément qui mène vers la vérité.
    Polar rural et noir. Thriller complexe qui surprend.
    Une belle découverte/

    30/09/2024 à 15:13 10

  • Les enfants du massacre

    Giorgio Scerbanenco

    7/10 Maltide Crescennzaghi, demeurant au 6, corso Italia, jeune enseignante de vingt-deux ans à l’école du soir de l’école du soir Andrea e Maria Fustagni, près de la place Loreto, à Porta Venezia, meurt à l’hôpital.
    Cette jeune enseignante a été atrocement battue, déshabillée et violée.
    Dans la salle A de l’école des obscénités ont été écrites au tableau ; la jupe accrochée au portemanteau, le soutien-gorge suspendu à la poignée d’une fenêtre, un bas fixé avec des punaises entre deux tables.
    Onze élèves de de 13 à 20 ans, particulièrement difficiles, sont les premiers suspects. Dont Ettore, 17 ans, mère prostituée, beau-père mort en prison, élevé par sa tante, deux ans de maison de correction, et, Carolino Marassi, 13 ans, orphelin, voleur à la petite semaine.
    Duca Lamberti, ancien médecin devenu flic, un bureau minable, surveillé par sa hiérarchie est chargé de l’enquête, secondé par Mascaranti et Livia.
    Roman noir, sombre et violent. A lire en acceptant le conteste de l’époque.
    Le style de Giorgio Scerbaneco n’est pas suranné.

    19/09/2024 à 13:50 2

  • Phacochères

    David Ratte

    8/10 New-York, années 50. La frêle Holly Wells, la patronne de Very Wells Detective Agency – créée en 1931 -, est engagée par le gouvernement américain pour enquêter sur le professeur Montgoméry, ancien assistant du docteur Moreau propriétaire d’une île et un lien de parenté avec la premier Dame.
    Montgoméry affirme que l’homme descend du phacochère. Cette théorie risque bientôt d’être publiée au journal officiel. L’heure est donc grave.
    Holly Wells et Jones, son partenaire qui a un souci avec une éventuelle future épouse et sa belle-mère, affronte l’adversité en refusant de se laver depuis jours, vont donc enquêter.
    Une enquête loufoque, flirtant avec le fantastique.
    Un album rythmé et réussi.

    17/09/2024 à 18:21 1

  • Comment voyager dans les terres oubliées

    Sarah Brooks

    8/10 A Pékin, un groupe de voyageurs et l’équipage, encadrés par les représentants de la Compagnie, embarquent à bord du Transsibérien Express. Terminus Moscou. 6400 km. Quinze jours de voyage selon le Guide du Voyageur prudent dans les Terres Oubliées de Valentin Rostov – édition Mirsky, Moscou.
    Un premier roman inclassable. Entre Science-fiction, Anticipation, Roman Noir, Aventures, Uchronie, Fantastique. Avec un soupçon d’Agatha Christie, de Jules Verne, de Rudyard Kipling, de Conan Doyle ; peut-être H. G. Wells
    Mais, quant à Stephen King… pas vraiment.
    Un Ovni littéraire. Sombre et mystérieux. Très bien construit.
    Le transsibérien, qui vit et ressent, doit traverser la Grande Sibérie – les Terres oubliés et territoires en pleine mutations, fermée de Murs gigantesques, gardée par l’armée. Chinoise d »un côté. Russes de l’autre. Sous le regard de la nature qui observe et agit.
    Les personnages sont un peu stéréotypés. Notamment la Comtesse russe, vieille aristocrate, qui porte un regard suffisant sur ce qui l’entoure et apprécie les rumeurs ou les ragots. Le couple La Fontaine, Français. Lui, suffisant, « bourgeois de la troisième république ; elle effacée. L’ecclésiastique, borné et obtus comme un importe religieux ordinaire de l’époque.
    Parmi ces personnages. Maria, qui se dit veuve, voyageant sous un nom d’emprunt qui désire laver le déshonneur de son père ; le professeur, Grigori Danilovitch ; Suzuki Kenji ; le cartographe ; Henry Grey, naturaliste londonien, sont les plus les convaincants. Cependant, Zhang Wiewei, la fille du traine, et, Elena, la fille des Territoires, au-dessus du lot.
    Belle ambiance. A découvrir.

    15/09/2024 à 17:54 1

  • Du rébecca rue des Rosiers

    Léo Malet

    8/10 Île Saint-Louis. Après nuit de fête particulièrement arrosée, l’artiste Fred Bajet découvre le cadavre d’une jeune femme qui a été poignardée, sur le sol de son appartement-studio. Il engage AUSSITÖT Burma, le patron de l’agence Fiat Luxe, afin de le préserver des roussins.
    Burma apprend rapidement que la jeune femme, Rachel Blum, est juive et qu’elle accompagnait le journaliste Ditvrai qui a publié des ouvrages sur la pègre.
    Secondée par sa fidèle secrétaire Hélène Châtelain, Burma, galure sur le crâne et la pipe-taureau au bec, enquête en sillonnant les quartiers Saint-Merri, Saint-Gervais. Les flics quadrillent également et fouinent… farfouillent.
    Alors qu’il s’entretient dans une carrée d'un l’hôtel, avec Margot, trois malfrats débarquent. Dont Dédé, le souteneur de la belle. Ce dernier lui demande qui leur retrouve un certain Samuel Aaronovicz - fabriquant de casquettes - dont la famille est morte en camp de concentration.
    La pègre, la communauté juive et les anciens membres de la Gestapo sont en en guerre dans ce Paris des années 50.
    Les malfrats veulent retrouver leur fric ; les membres de la communauté régler le compte de Samuel Aaronovicz !
    Un excellent polar avec comme décor ce Paris qui a depuis disparu.

    13/09/2024 à 13:53 2

  • 2054

    Elliot Ackerman, James Stavridis

    7/10 Le12 mars 2054, le président des Etats-Unis Castro meurt alors qu’il un discours à San Diego. Il était pourtant en bonne santé. Lors de l’autopsie on découvre que son cœur n’est pas vraiment le sien.
    Puis, apprends qu’une séquence de la réalisation de l’édition à distance a duité sur Commons Cense.
    Vingt après la guerre la guerre nucléaire les USA semblent être près de l’abîme, du chao.
    Les Truthers, les Dreamers et les Républicains-Démocrates, s’affrontent.
    Attaque du Capitole, impeachment à l’encontre du nouveau président.
    Parallèlement on suit, les tribulations de Lily Bao, chinoise de naissance, le docteur Chris Yamamoto dit « B.T. » ou Big Texas, chercheur et joueur invétéré, Chowdhury et sa fille, à ma recherche du docteur Kurzwell, qui est parvenue à La Singularité.
    Malgré un scénario intéressant et original, « 2054 » est en deçà de « 2034 ».
    Une écriture parfois lourde.

    06/09/2024 à 18:17 2

  • Au Passage du Pourquoi-Pas

    Anne Baraou, Stanislas

    7/10 Une faune habite le passage du Pourquoi-Pas.
    Léon, le clochard ; la prostituée ; Jacqueline une ménagère ; Albert et sa femme ; Gilbert, l’égoutier, Rose et Mélanie, deux amies qui sont amies ; un ado espiègle, polisson et averti ; deux amies, Thérèse, sa fille et son mari, Jean-Pierre, nain, marabout-médium et la Doudou guyanaise ; sans oublier la concierge et le facteur du quartier, Fernand.
    Une belle brochette de personnages
    Ce passage peut-être... un de Paris. Du 10e, du 11e ou du 20e !
    Un album de 42 planches. 25 histoires courtes. Parmi ces dernières :
    « Via Voie, l’histoire de Raymond, ouvrier, marié et amnésique. « Ça sera qui dégageras » : quand Thérèse parvient à se débarrasser de sa fille puis de son mari, en profitant que la rue est si mortelle et les automobilistes des meurtriers. « Pas sages à trois » ou le destin de trois sœurs, Mireille, Joséphine et Sophie.
    ( Vaut le 7,5)
    A découvrir.

    02/09/2024 à 22:33 2

  • Paris 1878

    Jack Manini, Etienne Willem

    8/10 Onze ans après ses dernières aventures, Julie Petit-Clou, jolie bohémienne et voyante, à quelques jours de l’ouverture de l’exposition universelle de Paris de 1878, reçoit la visite des roussins. On lui intime l’ordre déplacer sa roulotte loin du nouveau Palais de Chaillot. Ordre du docteur Vaudremer, phrénologiste réputé et assistant de Franz Gall – le petit fils du créateur de ma phrénologie.
    Au même moment, Vaudremer, lors d’une conférence, expose le génie du mal et du crime, Pierre-Paul-Léon François qui doit être guillotiné le lendemain.
    Le criminel s’évade. On retrouve plus tard les cadavres décapités de Vaudremer et du commissaire Murger.
    La jolie cartomancienne de 35 ans – sympathique - pense qu’elle est sur la liste du criminel
    Un scénario avec quelques défauts. Des personnages secondaires attachant. Alphonse, Amédée et Achille, les frères de Julie ; deux brigadiers qui sont un hommage au Dupont et Dupond, le nouveau commissaire Riton àà une ressemblance avec le colonel Clifton.
    Le dessin est agréable, précis, avec un bel dynamisme.
    Une série à suivre.

    01/09/2024 à 17:26 2

  • Le Magnétron

    Chacma, Brice Goepfert

    8/10 Maryse Maréchal et membre du Deuxième Bureau, aviatrice, est un « compromis » entre Maryse Bastié, Marthe Richard, Adrienne Bolland et d’autres.
    En 1936, tandis que des militaires allemands réoccupent la Rhénanie, Maryse Maréchal survole la ligne Maginot, aux commandes d’un Havilland DH84 Dragon, transportant des passagers.
    Quelques semaines plus tard, elle se trouve à Paris. Ses supérieurs lui confient une mission. Se rapprocher du professeur Arnoux et protéger son invention, le Magnétron.
    Mais, Maryse Maréchal est un agent double. Elle travaille pour les allemands qui détiennent son fils.
    Missions, chantage, espionnage, contre-espionnage et trahison,
    Une saga historique, richement documentée, qui explore la période troublée de 1936.
    Un bon album qui affiche de belles promesses.

    31/08/2024 à 19:18 2