Max

831 votes

  • Le Voleur de Maigret

    Georges Simenon

    8/10 Paris… année 1966. Sur la plateforme d’un bus, le commissaire Jules Maigret se fait voler son portefeuille. Papiers d’identité, carte professionnelle, fric. Cela n’est pas très sérieux ni professionnel, Monsieur le Commissaire.
    Le morlingue lui est restitué intact. Rien ne manque. Maigret rencontre dans un café son « voleur, François Ricain qui lui raconte qu’en rentrant chez lui il a découvert sa femme, Sophie, tuée d’un coup de révolver, et, jure son innocence.
    Jules Maigret aime ce genre d’affaire. Il va enquêter à sa manière. Verre de vin blanc et demis au gré des troquets, bouffarde à la bouche, écoutant les gens.
    Et parmi ces derniers, l’amant de Sophie, le sculpteur pour lequel elle posait nue, des femmes également, des épouses, maîtresses, voisines.
    Le prétexte est ténu. La magie s’opère. Le duo Maigret-Simenon fonctionne.
    Lu, le roman, découpé en plusieurs épisodes, lors de la prépublication dans un hebdomadaire TV. (Une idée originale qui n’a pas duré !)

    11/08/2024 à 20:10 3

  • La Bête qui sommeille

    Don Tracy

    9/10 Dans les années 30 à Mallsbury Crossing, une petite ville de pêcheurs dans une baie du Maryland. La boutique du vieux Burroughs qui ne désemplit pas : Un gars de New-York, All Purvis fils d’une faille ruinée, les Captains Todd et Fred, Kitty Smith la prostituée blanche et Jim Young, désireux de s’acheter une paire de chaussures et qui repartit avec un galon d’alcool. Payé quatre dollars
    Quelques heures plus tard, on retrouve le cadavre de Kitty. Puis, son violeur et meurtrier saoul, endormi quelque part. Jim Young. Assassin et surtout noir.
    Don Tracy ne s’intéresse guère à l’enquête, mais à la violence collective, au comportement haineux femmes et hommes confondus. L’histoire d’un lynchage et d'une nuit de folie, marqué par le racisme
    Un roman coup de poing qui n’a pris aucunes rides.

    08/08/2024 à 16:33 7

  • Barcelona, âme noire

    Gani Jakupi, Denis Lapière, Ruben Pellejero

    8/10 L’histoire de Carlos Vargas Moreno depuis la guerre civile jusqu’à la mort de Franco, en 1975. Et l’enquête sur un tueur en série.
    On suit ou on accompagne Carlos. A huit ans, lorsqu’il découvre le cadavre de sa mère nu, le bas ventre scarifié. En 1948 dans un train vers Marseille. Puis, son ascension au sein de la pègre et devenir le caïd le plus redouté de la pègre barcelonaise, entre Perpignan et la Catalogne. Et ses trahisons, sa volonté de réussir socialement,
    Un scénario- bon, historique et classique qui aurait mérité d’être plus approfondi, nécessitant donc quelques raccourcis. Des planches somptueuses.

    08/08/2024 à 16:31 1

  • On peut toujours recycler les ordures

    Hélène Crié-Wiesner

    7/10 Hoellic commune du Morbihan et voisine de la ville de Josselin. Solenn Triquenot en est la maire et la présidence du SIETOM.
    Son compagnon est retrouvé mort baignant dans les fientes de son élevage industriel de poules en cage. Elle faire face à la pollution de l’eau, aux décharges sauvage et qui fuient, aux comptes louches de la SOUIG, aux magouilles de Maturin et de Rufenec l’absorbeur des sociétés fragiles du secteur du traitement des déchets, sans oublier à se lancer à la recherche de résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères.
    Magouille, profits et politique.
    L’enquête policière est accessoire, par contre celle sur le traitement des déchets et la pollution est nettement plus intéressante.
    Instructif.

    08/08/2024 à 16:23 2

  • Le secret de l'étrangleur

    Pierre Siniac, Jacques Tardi

    8/10 Paris, fin des années des 50 et celle du nouveau franc pour masquer la nouvelle dévaluation ou faire moderne. Toujours est-il que dans un Paname qui ressemble à Londres. Brouillard épais et quotidien, noyant la ville. Et cerise sur « les Gâteux », la Rousse, uniformes et civils confondus, sont en grève et ont manifesté devant les fenêtres du ministère de l’Intérieur. Ils exigent quatorze mille francs de prime. Environ vingt-sept mille euros.
    Tandis que les grévistes restent chez eux et négocient, le tueur de minuit collectionne les meurtres.
    Une farce macabre et, aux premier loges, un gamin, passionné de romans policiers et de meurtres, fils d’un étrangleur guillotiné et beau-fils d’un commissaire gréviste, qui accompagne Esbirol, un bouquiniste, dans les rues désertes, alors qu’un certain Dieubatu surveille la boutique de son voisin.
    Belle adaptation de Monsieur cauchemar, de Jacques Tardi qui offre plusieurs chutes et fin, rationnelles ou non.

    28/07/2024 à 13:25 2

  • Le der des ders

    Didier Daeninckx, Jacques Tardi

    8/10 Eugène Varlot Détective 15, rue du Maroc, Paris XIXe arrondissement Métro Bd de La Villette Tél : VII. 32 12, le 6 janvier 1920 est engagé par Fantin de Larsaudière, 12 rue Thomas à Aulnay-sous-Bois. Colonel au 296e RI et objet d’un chantage.
    Eugène Varlot, ancien poilu et hanté par des cauchemars, enquête aidée par Irène.
    Intrigue complexe, sur fond de conflits sociaux, d’une guerre qui a été une boucherie, charriant séquelles et incompétences, et, sur l’évocation de la mutinerie des Russes au Camp de la Courtine.
    des combats dans les tranchées pendant une guerre.
    Didier Daeninckx s’est merveilleusement associer Polar et l’Histoire. Jacques Tardi, fidèle au roman, apporte sa touche et son talent. Et quelques clins d'œil.

    26/07/2024 à 21:13 4

  • Ange Leca

    Tom Graffin, Victor Lepointe

    7/10 Un matin d’hiver, dans Paris en pleine crue de la Seine - future crue centennale – Ange Leca, journaliste alcoolique qui s’est enfin extrait du lit de sa maîtresse, mariée et demi-mondaine, et, s’efforce de traverser les rues en marchant sur les planches. Il est repêché, avec son chien Clémenceau, par les pompiers qui transportent dans leur barque les dépouilles jusqu’à la Faculté de médecine, transformée en morgue.
    Il rencontre le médecin légiste et s’intéresse au cadavre d’une jeune femme – (Madeleine Fabre) – sans tête et dont les deux seins ont été tranchés post-mortem.
    Viré le jour même du ‘Quotidien par Alfred Clouët Lescurre, il décide après avoir échoué dans quelques théâtres, au Caveau des Trépassé, croisé Jules Levy membre-fondateur des Arts incohérents, Marie-François Goron flic devenu détective, décide de mener son enquête.
    Une belle structure narrative de la part des scénaristes, Tom Graffin et Jérôme Ropert, malgré que cette histoire –conjuguant Paris, Polar historique - en moins de 60 pages semble bien court.
    Très belles planches de Victor Lemoine.

    26/07/2024 à 11:56 1

  • Celle qui parle aux morts

    A. K. Turner

    8/10 Cassie Raven, gothique, est technicienne à la morgue de Camden et possède un sixième sens, un don. Elle parle aux morts et ces derniers lui répondent.
    Cassie Raven est un personnage qui touche et fait mouche.
    Lorsque sa grand-mère, qui l’a élevée depuis ses quatre ans, lui apprend que ses parents ne sont pas morts dans un accident de la route. Mais, que Katherina Javek, a été tuée par Callum Raven, son père, qui vient d’être libéré après dix-sept ans d’emprisonnement.
    Callum jure que ce n’est pas lui. Qu’il est innocent.
    Cassie, amère et investie, qui picole un peu fort, bière et vodka, depuis les aveux de Babcia, décide de tirer l’affaire au clair.
    Si son père disait la vérité. Elle replonge dans le passé vieux de 21 ans. Dans le monde des groupes de rock. Et celui de Piotin, Bradley le batteur, Maria la chanteuse et… Callum le guitariste. Aidé par son ami de toujours, et des squats, Kieran. Et avec l’aide de la Lieutenante Phyllida Flyte, qui se débat avec son divorce..
    Une saga à suivre et surtout une talentueuse écrivaine.

    24/07/2024 à 11:37 4

  • Le Revenant de la Toussaint

    David Morgon

    6/10 Un Polar classique et banal. Le retour d’un type des années plus tard avec son cortège d’ennuis et de femmes. Classique quoi. Une certaine ambiance.
    Pas le meilleur roman de la collection. Pas le plus médiocre des auteurs-maison du Fleuve Noir. Dans le ventre mou.
    Ce lit bien.

    21/07/2024 à 13:08

  • Le Chien de Dieu

    Jean Dufaux, Jacques Terpant

    10/10 Ce n’est pas une nouvelle adaptation d’un de Louis Ferdinand Céline. Le plus grand écrivain pour certains, antisémite jusqu’à l’os - premières allusions dans « L’Eglise », une pièce de théâtre. Mais lui-même, le paria, aussi décrié qu’admiré, bouffi de contradictions, dans le crépuscule de sa vie.
    Meudon, année 1960, l’écrivain achève « Rigodon ». Les souvenirs, la guerre et les femmes.
    Les dessins noir et blanc de Jacques Terpant sont magnifiques. Le scénario solide et convainquant
    Un roman graphique de grande réussite.
    Je lirai peut-être un de ses romans.

    21/07/2024 à 10:21 1

  • La Petite Fille sous la neige

    Javier Castillo

    7/10 Kiera Templeton, trois ans, disparait pendant la parade de Thanksgiving de 1998 et lors d’un mouvement de foule. Ses parents la recherche, la police intervient, la presse apporte son concours. Puis l’enquête est classée.
    Cinq après, Kiera, la future « Petite fille sous la neige », apparait dans une cassette VHS, de courte durée. A peine une minute.
    Leur fille est en vie. Le couple Templeton, qui s’est désuni, s’attache à cette réalité. L’inspecteur Benjamin Miller accepte de rouvrir l’affaire.
    MirenTriggs, journaliste d’investigation, s’est fait la promesse de la retrouver - depuis qu’elle étudiante.
    Une histoire très classique, sans vraiment de suspense. L’intérêt du roman c’est le télescopage des périodes et leur enchâssement au gré des chapitres. Et surtout, grâce à Miren Triggs, au passé lourd, cheville ouvrière de l’intrigue.
    L’épilogue m’a laissé perplexe et entre deux rives. Alors, que j’appréciais de dérouler de l’histoire en songeant bêtement au « Dernier domicile connu » de Raoul Holz.

    18/07/2024 à 12:38 5

  • Colère chronique

    Louise Oligny

    7/10 Diane Choinière, 55 ans, divorcée, reporter-photographe salariée au magazine « La Chronique », parce qu’elle coûte chère et qu’elle n’a pas accepté une réduction drastique de son salaire, est mise au placard. Finis les reportages photographiques, terminées les rentrées mensuelles d’argent. Elle sombre dans un abîme sans fin. Elle s’accroche à ses deux bouées. Médocs et Alcool. Surtout l’alcool. Hurle également, Menace d’étriper, de tuer, de démembrer ses patrons à voix haute, dans le métro, au restaurant, chez des amis, emporter par sa colère, sa colère… toujours sa colère.
    Lorsqu’elle apprend, le 10 juin 2019, que Dufaye, le directeur de la rédaction du magazine, est tué dans un attentat suicide, un rire la submerge. De la joie ou de l’angoisse. Peut-être les deux.
    Quand elle apprend encore qu'un second meurtre a été commis. Elle doit mettre au plus vite ses idées au clair. Pas facile lorsque l’on lève le coude dès le réveil et qu’on abuse d’anxiolytiques.
    Un roman féroce, narrée à la première personne, - aux chapitres courts -, entre thriller social et descente aux enfers.
    Une écrivaine à suivre.

    11/07/2024 à 11:14 1

  • Carton blême

    Boris Beuzelin, Jean-Hugues Oppel

    8/10 Début du troisième millénaire .Une mégalopole. La pollution. Un état en faillite. La criminalité et la violence sont abyssales.
    Pour faire face au déficit de la sécurité sociale, dès ses seize ans, chaque individu doit se soumette à un bilan médical semestriel. A l’issue de cette visite les citoyens reçoivent une carte d’identification intégrant leur Coefficient de santé, délivrée par le ministère de l’intérieur. Les biens portants un carton bleu et pour les malchanceux, - en dessous des 22,23 % -, une carte blême, et, classé Hors Protection des Services de Police. Et ne peuvent être protégés.
    Dans ce contexte le directeur de la Crim’ Paul Héclans, flic désabusé, traque le Dingue au Marteau. Un tuteur en série.
    Une dystopie pessimiste.
    Le dessin noir et blanc de Boris Beuzelin, de l'édition Komics Inititive, épouse parfaitement l’ambiance cauchemardesque/

    06/07/2024 à 15:58 2

  • Car un jour de vengeance

    Alexandra Julhiet

    7/10 Lilas, la narratrice, 37ans, a décidé de vivre dans l’ombre, dans un coin reculé de l’Auvergne. Elle est traductrice sous un pseudonyme et travaille pour un éditeur pas trop regardant. A la gare de Clermont-Ferrand, ayant hâte de trouver sa maison, le lac, son Marguerite et Félix, le fils de son amie, profitant de l’attente de trente-cinq minutes la correspondance pour Issoire, elle se rend à la librairie que tient Chloé et tombe sur « Ils n’étaient qu’un seul » d’un certain Lola Bouscat publié chez un éditeur inconnu, à la couverture représentant un C traversé par une croix. Le roman la fait replonger dans son passé, vieux de vingt ans… Le pensionnat de Chevrières – route de l’Intyanon 916, Montbovon-, quelque part en Suisse, Lazare, Alice, Olivier et elle, ainsi que la Petite-Marie, le directeur leur bourreau qui les fascinait et les torturait. Et qu’ils ont tué et enterré en creusant une tombe au pied de la croix. La Petite-Marie, qui avait onze ans à l’époque, Eux 17 ou 18. Paris et les tours de la cité des Flamands. Puis, comme terminus... le pensionnat...
    Ecriture fluide. Intrigue originale. Avec du rythme et sans temps mort. Avec comme quête principale qui se cache derrière le pseudonyme. Puis, au fur à mesure que l’on progresse vers le dénouement, et surtout dans le dernier chapitre le plus long (une centaine de pages) et le plus dense, prend de multiples directions. Cela peut désorienter le lecteur. Je l’ai apprécié. Moins la conclusion.

    02/07/2024 à 13:55 5

  • Les Larmes du lagon

    Nicolas Feuz

    7/10 Le prolongement de « Brume rouge » - non lu. Tanja Stojkaj, (ex) policière fédérale a fui la Suisse et s’est réfugiée à Bora-Bora, afin d’échapper à la police et à la mafia. Elle y mène une vie paisible en compagnie de sa mère et de son fils – Loran – âgé de deux ans.
    Sur une plage du motu, Loran ramasse des coquillages et un doigt. Quelques temps plus tard, Tanja découvre le cadavre nu d’une jeune femme/
    La gendarmerie, dont le major en fin de carrière, pense à une attaque de requin.
    Tanja Stojkaj, peu convaincue, mène sa propre enquête/
    Une intrigue sans temps mort sur fond d’essais nucléaires, de repentances, du sabotage du Rainbow Warrior le navire amiral de Greenpeace par les services secrets français, de trahison et le lâchage des d’agents pour « Raison d’Etat », de croyance, de vengeance et de haine.
    Ecriture fluide.
    Il manque quelque chose malgré tout.
    Mon premier Nicolas Feuz. Il m’est nécessaire de lire L’ombre du renard, L’engrenage du mal, Brume rouge pour me faire une idée, de suivre l’évolution de l’inspectrice Tanja Stojkaj.

    26/06/2024 à 11:28 2

  • Le Cheval de discorde

    Craig Johnson

    8/10 Le cheval de discorder n’est pas qu’une enquête du shérif Walt Longmire. Le vol d’un cheval de rodéo en l’occurrence. Mais une parenthèse heureuse. Le week-end précédant le Memorial Day Henry 3LA Nation Cheyenne, Walt et sa fille Cady qui prépare son mariage, dîne au Busy Bee Café.
    Dès qu’ils apprennent que Tommy Jefferson s’est fait voler son cheval, ils se rendent sur les lieux où se déroule les courses d’Indian Relay.
    C’est toujours un plaisir de retrouver Walt Longmire, et, de partager la complicité avec sa se fille.
    La nouvelle est suivie d’un entretien.
    « Cher lecteurs français… J’éprouve toujours une certaine tristesse lorsque j’approche du dénouement, car je sais que ce moment particulier dans la vie des personnages touche à sa fin… »

    22/06/2024 à 20:54 3

  • Classe tous risques

    José Giovanni

    8/10 Depuis qu’il est en France tout à basculer pour Abel Davos, dit Bil, (inspiré d’Abel Danos, malfrat, tueur à gage et membre de la Carlingue. Raymond Naldi et Thérèse ont été tués en accostant sur une plage de Menton, en tombant sur un douanier et un flic.
    Que faire quand on se retrouve seul avec deux fils – 14 et 10 ans - et la flicaille à ses trousses depuis Milan et surtout Turin ?
    Tout d’abord gagner Nice, trouver une planque, - un hôtel dont le taulier n'est pas trop regardant et en changer régulièrement -, puis, appeler les potes de Paname. Ceux qui vous sons restés fidèles.
    Abel Davos leur a rendu de précieux services. Il estime donc que Riton de la Porte, Jeannot et des autres plus ou moins rangés des affaires et des voitures mettront tout en œuvre pour le secourir.
    Mais ses vieux amis sont passés à autre chose.
    C’est Éric Stark; la trentaine, qui débarque à Nice au volant d’une ambulance.
    Angel, caïd usé, un type sur la pente de la déchéance, survit en multipliant des coups minables.
    Davos se sent aussi se sent aussi trahi.
    Et la trahison dans le milieu se règle à coup de flingue
    Un polar efficace avec quelques clichés.
    Les personnages Éric Stark et Jeannot sont intéressants.

    20/06/2024 à 12:39 1

  • 120, rue de la gare

    Jacques Tardi

    9/10 Un Roman graphique superbe. Magnifique adaptation. Le dessin – noir et blanc - de Jacques Tardi est une merveille.
    Une histoire complexe depuis un Stalag dans un coin d’Allemagne, jusqu’à Paris occupé, via un Lyon (réaliste) encore en zone libre, et, en passant dans un coin de la Sarthe.
    Faroux, inspecteur ; Covet, journaliste qui lève déjà le coude ; Hélène, la secrétaire que l'on filoche et que l'on soupçonne : une inconnue sosie de Michèle Hogan (Michelle Morgan peut-être), et, un des collaborateurs de Burma, Bob Colomer -, truffé de balles sur un quai de Lyon-Perrache.
    " La solution se trouve en Zone occupée... et à Paris."

    18/06/2024 à 21:41 3

  • Brouillard au pont de Tolbiac

    Jacques Tardi

    8/10 C’est la première adaptation en BD de Nestor Burma, le patron de Fiat Lux et le détective qui met le mystère K.O.
    Ce 10 novembre 1956, Nestor Burma se rend en métro à l’hôpital de la Salpêtrière au chevet un certain Abel Benoit qui occupe le lit 15 de la salle 10.
    « … Un salaud mijote des saloperies. Je t’expliquerai comment sauver la mise à des copains/
    L’inspecteur Fabre et Faroux s’intéressent à la mort du chiffonier… du fait qu’il collectionnait les
    Au même moment, un individu rappelant les personnages torturés d’Edvard Munch arpente les rues du rues du 13e et surtout le Pont de Tolbiac.
    L’individu n’est autre que l’inspecteur Ballin, qui, pourtant en retraite, enquête sur une affaire vieille de vingt-ans.
    L’un des meilleurs « Nouveaux Mystères de Paris » où Nestor Burma replonge dans ses souvenirs, tandis que le dessin de Jacques Tardi nous entraine dans l’ambiance sombre de Paris.
    Une très belle adaptation.

    18/06/2024 à 21:01 3

  • Les Crayons

    Frédéric Bihel

    9/10 Un 2 novembre, à Château-Chervis, une petite voiture après avoir longé le Donjon (la tour) du château, traversé un pont qui enjambe un cours d’eau, s’arrête devant le café de la Tour. Un homme la soixantaine approchant et sa mère pénètrent dans le Bar-supérette-relais de poste.
    Il est 10 heures trente.
    L’auteur revient sur les terres de son enfance.
    Une sorte de pèlerinage intime et émouvant : 1971 une vielle école communale, des immeubles et maisons limougeauds,
    Des souvenirs refont surface :
    Un grenier… le Peugeot D3-D4 « Nez de cochon » bleu du ramassage scolaire, Michel, un ami. Catherine, 8 ans, voisine et amie au 23, rue La Fontaine
    Le dessin au crayon est superbe.
    A posséder et surtout à lire.

    15/06/2024 à 17:30 2