Maîtres du jeu

10 votes

  • 8/10 Deux nouvelles composent ce recueil.
    Post mortem :
    Le 23 octobre 1991, Morgane Agostini, actrice richissime et mondialement connue, a rendez-vous à l’étude d’un notaire pour l’ouverture du testament d’Aubin Mesnil, récemment décédé.
    Elle hérite d’une maison en ruine. « Un endroit charmant pur mourir… »
    C’est dans l’une des pièces du deuxième étage de cette bâtisse que marc, le mari, meurt en forçant le coffre qui a été piégé.
    Un retour en arrière, vieux de dix-huit mois, permettra de connaître la vérité.
    Une chute digne de Jack Ritchie.
    J’aime votre peur :
    Le commissaire, n’a qu’un rôle subsidiaire dans cette intrigue.
    Les principaux protagonistes sont Sonia Lopez, l’éducatrice qui encadre seize enfants handicapés de six à huit ans, et trois accompagnateurs lors d’une sortie, et, surtout Maxime Hénot, « Gilles, le chauffeur », dingue, futé, lucide et dangereux, qui s’est enfui la nuit même d’une Unité pour Malades Difficiles d’un hôpital psychiatrique.
    Ce n’est une excursion ordinaire mais qui a des allures très Hitchcockiennes, quand on se trouve en compagnie de « Je suis Dieu. Je suis votre enfer. Je suis votre peur. »

    01/10/2024 à 14:36 Max (762 votes, 8.1/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Une première nouvelle excellente (9), une seconde plus "classique" (7), une moyenne de 8... J'ai été bluffé par la première, de rebondissements en rebondissements jusqu'à la dernière ligne... La seconde m'a paru plus terne. Peut être aurais-je dû faire une pause entre les deux pour apprécier plus cette dernière... En tout cas, c'est du Karine Giebel pur jus. Suspense, intrigues, écriture, tout y est... Un très bon moment de lecture !

    07/08/2023 à 07:36 Franck 28 (715 votes, 7.7/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Je ressors assez mitigé de ma lecture de ces 2 nouvelles d'un niveau très inégal.
    La 1ère, Post mortem, est vraiment très surprenante, Karine Giebel nous menant par le bout du nez car au cours de la lecture, on peut avoir le sentiment d'avoir compris où elle voulait en venir, pour, au final, offrir un joli contrepied et une fin excellente.
    La 2nde nouvelle, quant à elle, bien qu'agréable à lire, est bien moins bonne car elle n'offre aucune véritable surprise et la chute est très (trop) classique.
    Ainsi, autant j'ai trouvé la 1ère nouvelle vraiment excellente (8 voire 9 en terme de notation), autant j'ai trouvé la 2nde très anodine voire moyenne (6 voire 5 en étant sévère).

    29/12/2019 à 19:21 ericdesh (975 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Première nouvelle surprenante jusqu'à la dernière ligne, la deuxième l'est un peu moins mais parvient néanmoins à nous plonger dans une atmosphère oppressante. Ma première approche de Karine Giebel... concluante.

    04/03/2016 à 12:28 shokobooks (1 vote, 8/10 de moyenne) 1

  • 9/10 Un exercice d’écriture de nouvelles pour l'auteur franchit avec brio. 2 nouvelles de style et d’atmosphère complètement différents pour un excellent résultat. Ma préférence personnelle va à "post mortem" qui est surprenante sur beaucoup de points. La seconde m'a laissé un air de déjà vu et surtout, les ficelles utilisées pour le suspens n'ont pas marché totalement.

    28/03/2015 à 07:56 bidibule (257 votes, 7.9/10 de moyenne) 4

  • 9/10 Comme d'habitude avec Karine Giébel, on ne s'ennuie pas une seconde. J'ai beaucoup aimé le final de la première nouvelle, un peu moins celui de la seconde, mais les deux sont très agréables à lire.

    29/06/2014 à 17:49 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 2

  • 6/10 Un recueil bien court, avec seulement deux nouvelles. Si la première m’a enthousiasmé par sa construction et sa chute, la seconde m’a un peu déçu, car son format trop court a, selon moi, coupé les effets attendus, notamment quant au rebondissement lié à la personnalité du preneur d’otages.

    26/03/2014 à 18:03 El Marco (3427 votes, 7.2/10 de moyenne)

  • 9/10 Coup de maître pour ce Maîtres du jeu !
    Dans ces deux nouvelles d’une soixante de pages, Karine Giebel nous embarque dans des récits glaçants où le suspense va crescendo.
    Dans la première nouvelle, nous suivons Morgane, star du cinéma, qui hérite d’une maison en Ardèche, « cadeau » d’un admirateur récemment décédé. Post-mortem ou quelle forme peut prendre le diction « la vengeance est un plat qui se mange froid »…
    Dans la seconde nouvelle, J’aime votre peur, c’est le tueur en série Maxime Hénot que nous suivons, tout juste échappé de son hôpital psychiatrique et qui prend part, incognito, à un voyage scolaire pour enfants handicapés…
    Excellentes, prenantes du début à la fin, Karine Giebel réussit avec brio le pari de nous immerger rapidement dans ces deux nouvelles cauchemardesques.
    Bravo, deux fois bravo Mme Giebel !

    01/12/2013 à 19:27 LeJugeW (1808 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 7/10 j'aime beaucoup la premiere nouvelle je ne suis pas fan des nouvelles . mais K giebiel se débrouille bien pour nous mettre l'ambiance en si peu de pages

    20/10/2013 à 21:21 pasto (116 votes, 6.8/10 de moyenne)

  • 10/10 Quelques pages suffisent à instiller l'effroi, Karine Giébel le prouve avec ces deux nouvelles : "Post mortem" et "J'aime votre peur". Si le format court ne lui fait jamais perdre son sens du suspense, l'écriture de la romancière, elle, y gagne en audace et en liberté. Deux nouvelles aussi puissantes que dérangeantes, chacune dans son genre. "Tout le charme du suspense est dans son tempo" affirmait Boileau-Narcejac, le tandem ne croyait pas si bien dire, Karine Giébel en est la parfaite illustration.

    15/09/2013 à 12:48 Mic (117 votes, 7.3/10 de moyenne) 1