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10/10 Un roman graphique dystopique.
Une grande ville fictive, découpée en arrondissements, où trois entités ont pignon sur rue. L’Atelier universel dont les chaines de productions fournissent tout ce que vend l’unique et grand magasin « Le Panier Fleuri ». Et surtout « Les Yeux Doux » qui surveillent les faits et gestes des habitants-ouvriers-consommateurs, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, 365 jours par an.
Les auteurs, Éric Corbeyran au scénario et Michel Colline au dessin, (Cyril Saint-Blancat assurant la mise en couleur), se penchent sur le totalitarisme, Surveillance des masses, de la population, née de la surveillance en 1946, lors de l’accord dit UKUSA, n’est pas original. Ce thème a été abordé par Orwell, 1984 ; par Eugène Ziamantine, Nous autres ; par Aldous Huxley, Le meilleurs des mondes.
Le scénario est solide.
On suit quatre protagoniste dans la Ville pavoisée d’affiches représentant des Pin-Up assurant qye « Yeux doux » assurent la paix et évitent toute anxiété. Arsène Serrejoint, matricule 4531, qui a été licencié de l’Atelier universel, et, devenu invisible, alors qu’il prenait sa douche. Annabelle, sa sœur, pas encore majeure, arrêtée au Panier Garni pour avoir volé une pomme. Souclavier , l’un des surveillants des « Yeux Doux », viré pour supprimé l’archive du vol de jeune femme dont il est tombé amoureux. Eléonore Lafeuille, la Pin-Up de la Compagnie de surveillance, devenue clandestine, et une opposante.
Sans Oublier Métal, le vieux commerçant, et Bonneteau, jeune chenapan, mi Gavroche mi Poulbot.
On ne peut qu’être subjugué, séduit, par le dessin de Michel Colline, et, par les planches pleines pages/
Un album à recommander.03/11/2024 à 15:27 Max (772 votes, 8.1/10 de moyenne) 1
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7/10 Dans une société totalitaire fictive où la devise est « Produire, Consommer, Contrôler », Annabelle et son frère, basculés dans la clandestinité, vont se découvrir un allié inattendu pour faire germer la révolution : Anatole, petit boulon bien à sa place dans cette machine bien huilée. Dans cette ambiance au style Retro, le récit mené tambour battant interroge de façon ludique sur les dérives de la télésurveillance.
30/09/2024 à 12:24 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 2