QuoiLire

345 votes

  • Il y aura des morts

    Patrick Senécal

    5/10 L'idée de départ du roman est tout simplement génial : un jour une inconnue vientvous dire que vous allez mourir avant de partir sans plus d'explication, et le lendemain vous êtes attaqué à la machette. Puis c'est le début de l'horreur, d'une chasse à l'homme dont vous êtes la cible. Le roman commence avec un rythme effréné, nous fait immanquablement pensé au film The Game de David Fincher, sans pour autant le parodier. Il va d'ailleurs rapidement s'en éloigner avec les premiers morts. Car oui, le livre porte bien son nom Il y a des morts dans Il y aura des morts.

    La bonne surprise du roman est le cross-over de l'histoire avec un autre roman de Patrick Sénécal. Cela est fait intelligemment et rappelle de bons souvenirs pour les fans de cet auteur.

    Malheureusement de nombreux défauts apparaissent dans ce roman.

    L'auteur insère en plein milieu d'une phrase une immense parenthèse afin de partager les pensées de son héros principal. Le problème est que la plupart du temps on perd le sens de la phrase principal, nous obligeant à la relire une seconde fois, et de se relancer dans l'histoire.

    Mais le plus pénible est la cumul des détails, des noms de routes, rues, espaces, parcourus par le héros. On est étourdi par cette déferlante de mots. La répétition des courses-poursuites lassent au fur et à mesure. Est-ce volontaire de l'auteur pour que le lecteur partage cet élément avec le personnage ? Si tel est le cas, ce n'est pas agréable et pas vraiment utile au récit.

    Enfin, la fin est non seulement décevante mais également idiote. Qui avec cette richesse passerait par cette méthode alambiquée au lieu d'acquérir ce qu'elle soit (oui ce n'est pas très clair dans cette critique, mais je voulais pas dévoiler la fin du livre).

    23/09/2018 à 19:58 3

  • Je t'aime

    Barbara Abel

    9/10 Des 22 livres que j'ai lus cet été, c'est le thriller de Barbara Abel Je t'aime que j'ai préféré.

    Sans dévoiler plus d'informations que ne donne la quatrième couverture, le contenu du livre tourne autour de l'amour et de la vengeance, sentiments contradictoires mais qui vont être complémentaires dans ce livre. On peut alors penser que ce roman va être un thriller psychologique lourd, long, ennuyeux. Les premières pages pourraient faire penser à un roman niaiseux comme diraient nos amis québecois, mais petit à petit Barbara Abel développe la psychologie de ses personnages, ils prennent de l'ampleur, de la complexité et l'on se rend compte que le roman va être tout en nuances.

    La grande force de ce livre est de projeter le lecteur dans le roman. Il va alternativement vivre les aventures des différentes familles. J'avais l'impression d'être à côté des personnages, de partager leurs joies, leurs pleurs, de suivre les hauts et les bas de moral, leurs réflexions. J'étais un nouveau membre de famille, à chaque retournement de situation, pour la moindre progression dans l'enquête, l'histoire me prenait aux tripes.

    Mais attention, si Je t'aime est un thriller psychologique, ce n'est pas uniquement un roman psychologique. La seconde partie du roman va plonger le lecteur dans une sorte de course contre la montre, ses nerfs seront mis à dure épreuve comme pour les personnages du roman. Cette seconde partie est d'autant plus prenante qu'elle est crédible : pas de grands moyens comme dans un roman d'espionnage, pas de poursuite comme dans un roman noir des bas-fonds de la société. Ici ce sont des familles lambda dont la vie est altérée, mise en jeu, conditionnée par celles des autres.

    L'écriture est d'une efficacité redoutable : fluide, incisive, addictive car l'histoire est perpétuellement relancée.

    La seule petite critique que j'aurais à formuler est que, malgré une fin terrible, je trouve l'auteure un peu trop gentille avec ses héros. Elle aurait pu être plus diabolique, plus noire, plus méchante, rendre ses personnages plus pernicieux.

    Bref Barbara Abel maîtrise à la perfection le thriller psychologique qui séduire même ceux qui ne sont pas amateurs du genre. J'aime je t'aime.

    09/09/2018 à 20:32 5

  • Reflex

    Maud Mayeras

    2/10 Je ne sais pas quoi dire pour ne pas être trop méchant suite à la tentative de lecture (plus exactement d'écoute) de ce livre.

    Arrivé au quart de ce livre, je ne comprends toujours pas l'histoire, l'enquête car il n'y en a pas vraiment. On subit des pages (des minutes) de laïus sur la violence faite aux enfants, leur manipulation psychologique, dont celles faites dans le passé à l'héroïne du roman, sans comprendre le lien avec l'enquête de laquelle elle a été écartée.

    De plus, la voix de la lectrice est à l'image du roman, guère entraînante. Donc abandon.

    Cherchant à savoir si cela venait de moi, j'ai cherché des critiques d'autres blogueurs : il semblerait que les 100 dernières pages soient à l'opposé des 400 premières (autant dire qu'il faut de la persistance) avec de nombreux rebondissements, quelque peu excessifs; mais qui ne compensent pas les manquements du reste du livre.

    03/09/2018 à 21:06 5

  • Les Jumeaux de Piolenc

    Sandrine Destombes

    8/10 Si Sandrine Destombes n'est pas à son coup d'essai, son sixième livre Les jumeaux de Piolenc est une révélation pour le grand public amateur de romans policier grâce à l'obtention du prix VSD RTL 2018 du Meilleur Thriller Français, tout comme cela le fût pour moi.

    Mais je dois dire que malgré une certaine réticence à me laisser séduire par les prix littéraires, celui-ci est amplement mérité. Tous les éléments pour un succès littéraire, mais également pour le plaisir du lecteur averti de romans policier, sont présents.

    Tout d'abord, est-ce du à la récente résurgence de l'affaire Grégory, mais le lecteur se trouve rapidement projeté dans ces affaires de disparition d'enfants. L'analogie avec la réalité, mais également réalité géographique, facilitent cette projection. En effet, si vous êtes curieux, vous découvrirez que Piolenc existe réellement dans le sud de la France, près d'Orange.

    Mais bien sûr cela ne suffit pas pour en faire un livre de qualité. C'est avant tout la composition des personnages qui prévaut dans ce roman. Du fait de l'étalement de l'affaire sur plusieurs décennies, l'originalité est de pouvoir confronter deux polices, l'ancienne ayant intervenu sur la première affaire, la nouvelle et ses techniques plus modernes, aux antipodes de la précédente, sur le nouveau cas de disparitions. On peut ainsi voir le désœuvrement, l'impuissance voire la résignation dans l'ancien chef de police (à présent en retraite); alors qu'en même temps, le nouvel inspecteur se jette corps et âme dans l'enquête en y voyant un moyen de progresser professionnellement mais aussi de rompre avec le passé.

    Le père est également un personnage fort, psychologiquement affecté par la disparition de ses enfants 30 ans auparavant, puis de sa femme suite à cette affaire, qui voit le cauchemar recommencé, les interrogatoires revenir.

    Mais paradoxalement, ce sont les enfants bien que disparus qui sont les plus présents dans cette histoire.

    Heureusement, pour les amateurs de romans policier, la qualité de ce roman ne se limite pas aux personnages. Vous pouvez donc y trouver une bonne 'intrigue dont il est possible de trouver la solution, de suivre l'enquête et ses multiples rebondissements qui relancent régulièrement l'histoire et accrochent en permanence le lecteur.

    Et puis l'écriture est proche de la perfection : fluide, claire, plaisante; elle nous fait passer un agréable moment.

    02/09/2018 à 21:38 6

  • Ambre

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:55 2

  • Autre-Monde : Génèse

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:54 1

  • Autre-Monde : Neverland

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:54 1

  • Autre-Monde : Oz

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.
    (quoilire.wordpress.com/2018/08/27/maxime-chattam-autre-monde/)

    27/08/2018 à 21:53 1

  • Autre-Monde : Entropia

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:53 2

  • Autre-Monde : Le cœur de la Terre

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:53 3

  • Autre-Monde : Malronce

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:52 3

  • Autre-Monde : L'Alliance des Trois

    Maxime Chattam

    8/10 Une série SF écologique fort attrayante

    Sans complexe, je pense que c'est l’œuvre maîtresse de Maxime Chattam. Rares sont les auteurs qui peuvent se vanter d'avoir écrit 7 tomes, 3500 pages, en 7 ans, tout en publiant en parallèle des polars, avec une régularité dans la qualité de l'écriture en plus de celle de leur publication.
    On pourrait penser qu'au long de ces 7 tomes que l'on trouvera répétitions et longueurs. Or il n'en est rien. Paradoxalement Maxime Chattam arrivent à nous entraîner dans des univers à chaque fois différents que ce soit dans la gestion de la crise par les adolescents survivants, par leurs caractéristiques propres, leur mode de vie, leur croyance, leur interprétation ou leur analyse du phénomène.

    Pour soutenir une telle histoire et la rendre attrayante, de nombreux personnages sont nécessaires. Vous ne serez pas déçus de ce point car non seulement ils sont variés, attachants, mais ils évoluent avec l'expérience qu'ils acquièrent au fur et à mesure de leur aventure.
    Beaucoup de personnes se demandent où ce genre d'auteurs puisent leur imagination. Dans le cas de la série d'Autre monde, on peut y voir des points communs avec Le seigneur des anneaux bien sûr, mais également dans la Bible, de Jules Verne, de Sa majesté des mouches de William Golding, ou encore les mythologies de par le monde. Si certaines fois cela peut paraître facile, ce n'est jamais lourd ou sans que cela paraisse un simple copier-coller, une facilité pour gagner quelques pages; ils sont retravaillés, modifiés, amplifiés.

    Mais le plus important derrière cette œuvre de science-fiction teintée de fantasy, l'auteur délire un message écologique fort. Destinée également à un lectorat de grands adolescents et de jeunes adultes, cette série dénonce notre société consumériste et nombriliste, démontre l'emprise des réseaux sociaux dans nos vies au détriment des fondamentaux, du respect de la Terre qui nos accueille et dont nous dépendons. On notera l'humour employé par Maxime Chattam pour nommer les forces du mal et leur incarnation.

    L'écriture est tout simplement parfaite d'une grande fluidité, ou les relances sont fréquentes... mais c'est le moins que l'on peut attendre d'une des plus grands écrivains français.

    Le meilleur conseil que je puisse vous donner si je vous ai convainque de lire cette série est de se réserver un bon mois pour l'ingurgiter en intégralité, car une fois commencée vous ne pourrez plus vous arrêter; et de garder Ambre qui donne un éclairage sur les zones d'ombre de ce personnage.

    27/08/2018 à 21:52 4

  • Le Chasseur de lapins

    Lars Kepler

    6/10 Loin de l'univers purement psychologique de L'hypnotiseur, Lars Kepler nous emmène ici dans un thriller policier beaucoup plus traditionnel. Un serial killer exécute ses victimes de manière original en attendant 14 minutes avant de les exécuter. L'originalité vient également de l'enquêteur qui se trouve en prison au début du roman.

    Au fil des pages du Chasseur de lapins, les victimes s'accumulent dans des morts toujours plus sensationnelles, les conflits (d'intérêt) entre services de police s'intensifient, les pistes se diversifient avant de se réduire.

    Les personnages sont bien charpentés avec leurs histoires propres, des univers et des psychologies particulières. Sur cette dernière caractéristique, l'auteur ne sombre par dans ses travers de L'hypnotiseur en dosant à sa juste proportion la dimension psychologique des personnages ou de l'importance de cette science dans l'enquête.

    Le principal reproche que je peux formuler à l'encontre du Chasseur de lapins, c'est l’enquête un peu trop linéaire, sans grande surprise car l'on devine que si ces meurtres sont exécutés par la même personne c'est qu'il y a un lien professionnel ou historique qui les unit. Donc une fois, ce point commun découvert par l'enquêteur, il n'y a plus de surprise jusqu'à la fin du livre.

    Cependant l'écriture est agréable, efficace, on se laisse porter par l'histoire même s'il y a 2-3 endroits où le rythme baisse un peu.

    Un bon roman qui m'a réconcilié avec Lars Kepler.

    22/08/2018 à 20:41 4

  • Périgord Rhapsodie

    Michel De Caurel

    5/10 Le but de mon achat des deux premiers tomes de la série (le troisième n'étant pas encore paru) était d'avoir un autre regard sur la région au travers d'une intrigue policière; donc connaître les petites histoires, les petits sacrés et les anecdotes du Périgord de manière plaisante et surtout pas académique.

    Pour la découverte de la région, je ne suis pas du tout déçu, l'auteur donne part belle au mode de vie de cette région, du bon vivre et de l'amour de son histoire. la projection du roman dans la région périgourdine et les description des repas avec les produits locaux font saliver et donnent envie de vivre dans ce pays,

    Par contre, l'histoire policière de son côté déçoit un peu, ou pour être plus exact, me fait penser à ces premiers romans policiers des Reines du Crime (Agatha Christie et consœurs) de ceux où immanquablement le meurtrier est le majordome ou le frère caché. On est un peu dans cet esprit, l'enquête avançant par petits bonds successifs, sur des découvertes fortuites, par l'intervention des "méchants", mais pas vraiment par la collection d'indices et d'une réflexion poussée. Cela conviendra donc à une lecture estivale où l'on cherche à faire reposer nos petites cellules grises.

    Un bon moment de détente en période estivale.

    20/08/2018 à 19:48 2

  • Fantazmë

    Niko Tackian

    2/10 Alors que j'avais été plutôt séduit par Toxique pour un premier roman policier, je m'attendais à beaucoup (et plus) de Fantazmë. D'autant plus que ce roman avait reçu pas mal de papiers dans la presse à sa sortie.

    Par facilité dirons-nous, l'auteur recourt facilement à la violence tant du côté des "méchants" mais également chez les policiers. La part de la psychologie des personnages est beaucoup, beaucoup, trop importante. Il faut certes l'aborder dans ce genre de roman, mais ici, c'est son axe principal au risque de rencontrer de nombreuses redites.

    Concernant l'enquête, elle passe donc bien sûr au second plan. On a le droit bien sûr aux rivalités entre les différents organes de la police, mais c'est surtout la progression de l'investigation qui est décevante : décousue, progressant par à coups avec des éléments tombant par l'opération du saint esprit. Bref, les amateurs de romans policiers aimant faire travailler leurs petites cellules grises n'y trouveront pas leur bonheur.

    Ce défaut provient certainement des origines télévisuelles de Niko Tackian (il est le scénariste d'Alex Hugo avec Franck Thilliez); ce qui se retrouve dans l'écriture : efficace, très rythmée et agréable à lire. On a l'impression de voir un film policier en place des pages, peu nombreuses (300 en papier, moins de 200 en numérique) du roman.

    Donc à lire pour connaître la suite de Toxique au bord de la plage, en numérique car cela ne vaut pas plus.

    20/08/2018 à 18:26 2

  • Le Blues du Périgord

    Michel De Caurel

    5/10 Cher lecteur, si, comme moi, vous êtes dans la région de Sarlat-la-Canéda au moment de la lecture du Blues du Périgord, n'allez pas à l'office du Tourisme demandé où se trouve le Château de la Courverie à Sorillac, il n'existe pas (personnellement j'ai utilisé mon smartphone pour le savoir). Mais la description faite par l'auteur est telle que l'on croirait que le château existe vraiment, et dans lequel chaque périgourdin identifiera le château près de chez lui ou celui de son enfance. C'est sans doute, l'amour des pierres de Michel de Caurel qui transpire dans le livre, tout comme celui de la région et de sa gastronomie.

    En dehors de sa passion pour le patrimoine de la région, le Blues du Périgord est avant tout un roman policier. Non pas un thriller, encore moins un polar, ce livre raconte une enquête dans la plus pure tradition des reines du crime : un faux enquêteur (dans le cas présent un journaliste) qui fait réfléchir ses petites cellules grises, sans grands artifices de technologie pour l'aider dans l'investigation d'une mort suspecte. Motivé dans cette recherche pour des raisons personnelles, le héros rencontrera nouvelles victimes et rebondissements, parfois un peu cavaliers.

    Michel de Caurel, de son vrai nom, Michel Robert a une jolie plume qui autorise les yeux à filer rapidement sur les pages du livre qui ne durera guère longtemps pour les lecteurs avertis.

    Au final, si ce roman n'a rien d'exceptionnel et présente quelques défauts, il a le mérite de nous faire passer un bon moment, de nous faire découvrir le Périgord (et ce qu'est le fameux blues de cette région), de nous faire saliver des bons plats du sud ouest, de nous faire découvrir la région et ses coutumes. A suivre dans le second tome.

    08/08/2018 à 21:08 3

  • L'Étoile jaune de l'inspecteur Sadorski

    Romain Slocombe

    8/10 Romain Slocombe est en train de se forger une très forte réputation d'écrivain français de romans noirs.

    Certes le contexte historique dans lequel se positionne le roman est difficile, Paris en pleine seconde guerre mondiale, mais ce second tome est encore plus dérageant. L'auteur nous entraîne en pleine politique anti-juifs, la mise en place des étoiles jaunes, et de l'organisation de la rafle du vel'd'hiv. Alors on est loin de la pesanteur des bas fond d'une ville, mais le lecteur qui comme moi n'a pas connu cette période, va se prendre un véritable claque en découvrant l'étendue et le jusqu'au-boutisme de l'administration française dans le suivi des directives anti-sémites du IIIè Reich et de sa propagande.

    On a beau en avoir eu connaissance lors de nos cours d'histoire, on est glacé devant le zèle dont font preuve certains policiers ou les tortures auxquelles ils recourent.

    La puissance du roman provient également du personnage principal Léon Sadorski : parfois violent, enquêteur méticuleux, complexe, ambivalent, à aucun moment nous n'arrivons à déterminer son penchant vis-à-vis des mesures anti-juifs : d'un côté il recueille la fille de ses voisins arrêtés, et de l'autre il participe activement aux arrestations de la rafle. Seule la dernière phrase du roman lève cette ambiguïté planant sur les deux premiers tomes.

    Je vous recommande donc vivement ce livre, et tout particulièrement la version audio où Antoine Tomé donne littéralement vie au roman.

    07/08/2018 à 21:30 4

  • La Vengeance de Gaïa

    Jean-Luc Aubarbier

    2/10 La première chose qui surprend à la lecture de ce roman par rapport à la quatrième de couverture est de se voir projeter dans une aventure se positionnant dans la préhistoire. En effet, le roman va alterner entre aventure préhistorique et enquête en début de ce siècle. Se positionnant près de Montignac, l'aventure et l'enquête vont donc aborder la vie de l'homme de Cro-Magnon, de son évolution face au changement climatique qu'il va rencontrer, et bien de l'art rupestre. Le récit de l'époque préhistorique est plaisante au point de devoir conseiller la lecture du roman si vous êtes dans la région de Lascaux.

    Malheureusement le charme des premières pages retombent rapidement. l'auteur, tout comme son héros, fait partie de la Confédération des Francs-Maçons, et adopte les mêmes travers de narration de ces confrères de loge : Eric Giacometti & Jacques Ravenne. Ainsi, le lecteur se voit affubler de moultes détails sur les Francs-Maçons au détriment de l'enquête, ou les indices tombent comme un cheveu sur la soupe.

    Et puis une fois passée la moitié du livre cela devient du n'importe quoi : intervention des services d'espionnage, l'agent expérimentée qui se fait avoir comme une bleue, ... Je ne liste pas tout pour l'époque contemporaine tant le récit est tiré par les cheveux. Côté préhistorique, ce n'est guère mieux car l'auteur prend son inspiration chez Tintin ou dans la Bible pour la période préhistorique.

    C'est d'autant plus dommage que l'écriture est fluide, les idées issues de recherches scientifique, la mise en situation bonne et attrayante.

    En conclusion, Jean-Luc Aubarbier nous livre un roman à mi-chemin du duo Eric Giacometti & Jacques Ravenne et de Jean-Michel Auel, l'auteur à succès des romans sur la préhistoire; malheureusement dans les deux genres le résultat est plutôt décevant.

    05/08/2018 à 21:09 3

  • Tu tueras l'ange

    Sandrone Dazieri

    6/10 i je devais résumer ce livre sans en dévoiler le contenu, je dirais que ce livre est un subtil mélange de romans de Donato Carrisi, de Jacques Saussey et de Laurent Loison. L’idée est originale, d’actualité, où l’auteur a su insuffler une grande créativité à partir de solides bases historiques.

    J’ai apprécié de retrouver le duo Dante et Colomba, mais j’ai trouvé que dans cette seconde aventure leur attitude et leur psychologie tenait plus de la caricature que d’une originalité. Par exemple, concernant Dante, l’auteur recourt à la claustrophobie de son personnage quand ça l’arrange. Je vous laisse d’ailleurs prêter attention à la lecture de ce livre du passage dans lequel Danta agit à l’encontre de sa phobie sans s’en soucier, ni avant ni après.

    Un des gros reproches que nous pouvons faire à ce livre est l’irrégularité de son rythme. Si le début entraîne le lecteur dans un rythme effréné, arrivé au premier quart du livre, tel un soufflet au fromage à la sortie du four, le rythme retombe. L’enquête progresse, les indices apparaissent tels des cheveux sur la soupe, aucune fausse-piste, aucun cul-de-sac, une enquête quasiment idéale. L’histoire filant tellement en ligne droite que le cliffhanger final ne surprendra personne.

    En conclusion, je conseillerais ce roman pour ceux qui ont apprécié le premier tome et qui souhaitent lire la trilogie.
    (quoilire.wordpress.com/2018/06/30/sandrone_dazieri_tu_tueras_l_ange/)

    30/06/2018 à 17:47 2

  • La Fille d'avant

    J.P. Delaney

    6/10 Ce qui m'a séduit à la lecture de la quatrième de couverture, mais aussi à la lecture des premiers chapitres, c'est le concept de cette maison intelligente qui demande autant de son locataire qu'elle lui offrira de services; à condition de sous soumettre à 200 règles drastiques et améliorer son score aux questionnaires qui lui sont régulièrement posés.

    Mais heureusement on ne reste pas longtemps sur cette originalité et l'on va suivre en parallèle l'histoire de deux des locataires du One Folgate Street. L'une qui va enquêter sur la mort de la femme du propriétaire et concepteur de la maison, la second sur la fin tragique de la première. Je n'en dirais pas plus de peur de vous dévoiler plus le roman.

    Nous allons donc suivre l'évolution de ces deux personnes tant vis-à-vis de leur conditionnement de part les règles imposées par le contrat de location, mais aussi de leurs interrogations du fait de leur enquête. Vous l'aurez compris, il s'agit pour chacune d'elle d'une double quête que l'on pourrait qualifier d'intérieur et en quelque sorte de policière. La tension monte bien sûr, tant pour les personnages que pour le lecteur. Dans les deux cas, on s'interroge sur la caractère accidentel du décès, et pour l'autre sur sa survie.

    Si l'histoire est intéressante, on ne peut à J.P. Delaney de n'offrir au lecteur que deux alternatives pour le dénouement du roman. Ce qui est bien dommage car elle a su maintenir le lecteur en haleine tout le long en alternant le parcours des deux héroïnes, en introduisant simultanément un nouvel élément et en analysant leur réaction respective.

    Le style est agréable, fluide. Comme dans tout roman psychologique, les personnages ont une personnalité bien définie avec des bases solides pour soutenir la narration.

    J'ai lu "avec les oreilles" ce roman, le recours à deux lectrices (une par personnage) est une très bonne idée, ce qui permet d'identifier rapidement le personnage qui raconte son aventure; même si cela est rappelé en début de chaque chapitre. Leur diction est parfaite, leur interprétation sans surjeu.

    Un thriller psychologique qui ravira les amateurs du genre.

    24/06/2018 à 20:34 4