LeJugeW

1776 votes

  • A la dure

    Stephen King

    8/10 Pgrosjean a tout dit, comme lui j'ai trouvé cette courte nouvelle (une vingtaine de pages) très noire et émouvante. Et même si la chute est effectivement prévisible, S. King sait l'amener avec efficacité. Du très bon King.

    17/07/2014 à 19:00 1

  • A la Maison Blanche

    José Moselli

    7/10 Dès le départ, on nous apprend que John Strobbins, le célèbre détective-cambrioleur, est l'auteur des trois vols qui ont touché Washington et qui ont marqué les esprits il y a quelques temps.
    La question n'est donc pas qui, mais comment ?
    C'est d'abord une horloge d'émeraude, constellée de diamants qui disparaît au Foreign Department, le ministère des Affaires Etrangères. Le ministre Samuel Parker est aux cents coups ! Car l'horloge est un cadeau du Tsar, d'une valeur de plusieurs millions de dollars ! Qui (le lecteur le sait, lui) et comment a-t-on pu commettre ce vol, dans ce lieu si bien gardé ? Et ce vol risque t-il de provoquer une crise diplomatique ? La presse s'enflamme...
    Quant c'est au tour de la Bible du Mayflower de disparaître, une icône de l'histoire états-unienne, tout le pays est en émoi... Et que dire lorsque, au sein même de la Maison-Blanche, toute une remarquable collection de bijoux disparaît ?
    Voilà quelques semaines que je me suis mis à découvrir les feuilletons de José Moselli mettant en scène John Strobbins, un détective-cambrioleur plus cambrioleur que détective. Vieilles de plus d'un siècle, la malice du personnage et les touches d'humour de l'auteur rendent ces histoires plaisantes à écouter (livre audio, lecture de René Depasse, à la voix que j'associe désormais aux récits des aventures de Strobbins). "A la Maison Blanche" ne déroge pas à la règle.
    Vivement ma prochaine écoute !

    24/01/2021 à 22:32 3

  • À mains nues

    Paola Barbato

    6/10 « Vous qui entrez ici, perdez tout espoir »
    La célèbre phrase de la Divine Comédie écrite par l’illustre florentin Dante sied tout à fait au roman de la milanaise Paola Barbato.
    Trois pages. Les trois premières. Voilà ce que laisse Paola Barbato au lecteur comme répit. Car après… Après on plonge dans l’ultra-violence, la cruauté, la perfidie, l’ignoble et on boit ce chaudron des vices humains jusqu’à la lie.
    Je n’ai pas éprouvé de plaisir à cette lecture. Ce déchaînement gratuit de violence sans parvenir à en comprendre le sens m’a sans cesse rebuté. Pourtant Paola Barbato nous prévient, indirectement, p.141 : « Il faut que tu arrêtes de vouloir trouver une explication à tout. Je suis sérieux, mon garçon, ça n’a pas de sens. Dans tout ceci, dans ce que nous faisons, dans ce que tu fais, il n’y a rien à comprendre. D’accord ? C’est comme ça, c’est tout. Donc, arrête de réfléchir. »
    Et bien non, j’ai continué à réfléchir, affligé (au sens propre du terme) par ce nihilisme.
    J’ai avancé vite dans ma lecture parce que l’auteure est sacrément douée pour faire tourner les pages mais aussi parce que je voulais en voir la fin, enfin.
    Et quelle fin ! Le dernier mot… le mot ultime, qui clôt le roman. Comme un dernier coup, imparable, létal, qui nous plonge dans l’abysse, définitivement.
    Une expérience de lecture saisissante mais effroyable.

    20/01/2016 à 10:44 9

  • À perdre haleine

    Aga Lesiewicz

    3/10 J'ai ressenti de l'agacement lors de ma lecture et j'ai été pressé de la terminer pour pouvoir enfin passer à autre chose.
    La raison principale est l'héroïne : égoïste, égocentrique, inconséquente, superficielle, xénophobe sur les bords (je cite : "les Américains tapageurs, les Scandinaves décontractés, les Français irascibles, les Slaves solennels" p. 177, bonjour l’essentialisation ! ou encore, plus loin, p. 179 "Ignorant la horde de jeunes Maghrébins qui tentent de me refourguer des portes-clés..." et que dire de sa description de Barbès p. 181...). Horripilante, exécrable, il m'a été impossible de m'attacher un tant soit peu à elle. Ajoutons qu'elle a des réactions incompréhensibles, du genre continuer à pratiquer son footing matinal dans le même parc, sous prétexte qu'elle se sent attirée par le lieu alors même que s'y produisent des viols à répétition... comme si elle ne pouvait aller courir ailleurs... Son attitude vis-à-vis de la gent masculine est par ailleurs ridicule (pour la faire simple, elle saute sur tout ce qui bouge).
    Le schéma narratif est hyper répétitif, l'auteure décrit je ne sais combien de fois la même journée : madame fait son footing, va au taf la journée (taf qui consiste essentiellement à lire et à répondre à des mails et assister à des réunions... passionnant) et a même une "dog-sitter" (si, si !!) pour sortir sa chienne Wispa, et rentre le soir...
    Et comme si tout cela ne suffisait pas, on a droit à une référence aux marques toutes les 5 pages (l'auteure a signé des contrats ou quoi ?!).
    Bref, j'ai pris ce livre à la bibliothèque attiré par la 4e de couv' (qui, soit dit en passant, dévoile plus de la moitié du roman...) et bien je le regrette amèrement !

    24/01/2020 à 21:33 4

  • A-Ban-Soom, le tavernier de Chinatown

    José Moselli

    7/10 Courtier maritime le jour, gérant d'un "cabaret borgne" la nuit, A-Ban-Soom est un Chinois très occupé. D'autant plus qu'il fait de la contrebande d'opium...
    John Strobbins fera appel à sa ruse et à sa bande pour s'emparer des 6 000 livres d'opium caché dans le navire d'A-Ban-Soom, au prix d'un chantage dont il a le secret...
    Nouvelle très plaisante à suivre, typique de l'univers de John Strobbins.

    14/03/2021 à 19:02 2

  • Abattez les grands arbres

    Christophe Guillaumot

    8/10 Voilà un roman dont j'attendais beaucoup, car rares sont ceux dans le monde du polar qui traitent du génocide des Tutsi du Rwanda. Si le génocide et ses conséquences sont clairement la base, il ne faut pas s'attendre à des aller-retour passé/présent. L'auteur a choisi une intrigue linéaire et, si elle se tient très bien (quoique manquant parfois de vraisemblance), j'ai regretté qu'il n'y ait pas davantage de passages sur le Rwanda à proprement parler. La base de l'intrigue est le génocide mais le cœur de l'intrigue se situe à Toulouse où l'on suit notamment Renato Donatelli, dit "Le Kanak", un colosse de près de deux mètres semblant indestructible (parfois caricatural d'ailleurs) qui tente de résoudre un meurtre atroce. Les personnages secondaires sont attachants comme Numéro 6 (que l'on retrouvera dans le 2e tome des enquêtes de Donatelli, La Chance des perdants) ou encore la légiste , Avril Amandier. Le tout fonctionne plutôt bien.
    Au final, c'est un polar réussi, grâce notamment à ce personnage étrange qu'est Le Kanak et aux quarante dernières pages où l'affaire que l'on croyait close s'emballe et où l'auteur relie assez habilement toutes les pièces du puzzle. J'ai hésité entre le 7 et le 8 mais j'opte pour cette dernière note, l'originalité du sujet traité en tête.

    31/10/2019 à 11:08 4

  • ABC contre Poirot

    Agatha Christie

    8/10 Très bon moment passé en compagnie d'Hastings (qui est le narrateur du récit) et Hercule Poirot.
    Alors qu'on croit connaître très vite l'assassin, on tombe de haut dans les dernières pages, à tel point que j'ai encore du mal à croire à l'identité de l'assassin. Si les preuves sont là, j'ai trouvé la résolution de l'énigme un peu tirée par les cheveux.
    L'idée de base, à savoir un serial-killer "avant l'heure" utilisant des ABC (livre qui indique les horaires des trains en Angleterre) comme signature et défiant Hercule Poirot en lui envoyant des lettres sur ses futurs crimes, était excellente mais je n'ai pas, une fois encore, été totalement convaincu par la fin.

    26/01/2013 à 11:16 3

  • Absolument dé-bor-dée !

    Zoé Shepard

    8/10 Lu en 2014, j'en garde un bon souvenir, un roman critique sur certaines pratiques dans certaines collectivités publiques à l'époque (l'auteure a romancé son expérience vécue entre 2007 et 2010). C'est souvent drôle et plaisant à lire.
    Je lirai avec curiosité sa suite, après qu'elle fut "mise au placard" à la suite du battage médiatique autour de ce 1er roman.

    28/09/2019 à 22:07 3

  • Abysses

    Frank Schätzing

    8/10 Avis mitigé mais une très bonne note. Explications :

    Je ne suis pas d’accord avec Almoha lorsqu’il dit que l’on ne s’ennuie jamais. Plusieurs fois je me suis ennuyé dans ce livre. L’auteur reconnaît lui-même dans ses remerciements que son ouvrage est « bourré à craquer de savoir scientifique ». Un des points forts mais qui est aussi un des points faibles du livre est que Frank Schätzing explique tout. Mais alors vraiment tout. La moindre allusion scientifique est accompagnée d’une explication allant du paragraphe jusqu’à quatre ou cinq pages… et il y a une allusion scientifique toutes les 10 pages… Pour les fans de biologie, ce doit être un régal. Quant aux autres…
    Le style est certes fluide mais les longueurs sont beaucoup trop nombreuses. Il faut une trentaine d’heures de lecture pour arriver à bout de ce pavé. Et comme l’a précisé Montcalm plus bas, à lire concentré et sans jamais vraiment décrocher. Les parties sont, par ailleurs, très inégalement découpées (la première fait près de la moitié du livre, tandis que la dernière fait moins de 30 pages).

    Je m’attendais à lire un chef-d’œuvre mais ce livre n’en a que le potentiel, l’auteur ne l’ayant pas forcément adroitement exploité.

    Passons au positif, qui explique ce 8/10.

    Il faut reconnaître le travail de recherches hallucinant fait par Schätzing malgré les longueurs. Les personnages, nombreux, sont très attachants (Anawak, Sigur Johanson, Greywolf…) mais meurent beaucoup ! L’auteur a donné une vraie épaisseur à nombre d’entre eux (je pense à Anawak notamment) et cela est un vrai plus dans le livre.
    L’intrigue nous tient en haleine, elle est plausible (bien qu’ici pensée comme débouchant sur une catastrophe). Un peu déçu par la toute fin quand même, qui nous laisse un peu sur notre faim.

    Au final, un très bon roman mais qui pèche par ses trop nombreuses longueurs et dont la lecture est exigeante.

    05/01/2013 à 18:54 7

  • Adieu demain

    Michaël Mention

    9/10 Éblouissant malgré sa noirceur croissante.
    Puissant malgré l'impuissance de ses "héros" face à l'horreur.
    Fort malgré la faiblesse de l'âme humaine dépeinte avec justesse.
    Malgré... ou grâce.
    Pris dans la toile qui se tisse au long des pages, j'ai une nouvelle fois grandement apprécié la patte de l'auteur.
    Merci M. Mention !

    27/06/2014 à 14:46 5

  • Adieu ma Joliette

    Christophe Arleston, Serge Carrère

    6/10 Un 3e opus un cran en-dessous des deux premiers. A part la scène dans les calanques et la grotte du Cosquer, c'est un peu plan-plan. Le véritable héros est Tonton, Léo Loden disparaissant pendant une partie de l'intrigue. Les bons ingrédients sont toujours là, mais la mayonnaise n'a pas vraiment pris.

    13/12/2023 à 09:22

  • Adios Viracocha

    Jérôme Zolma

    8/10 Un auteur dont je ne connais rien, une couverture que je trouve moche, une histoire qui a l'air rocambolesque et un livre que je n'ai même pas "désiré" puisqu'on me l'a donné... dire que j'ai ouvert ce roman avec un a priori négatif est un euphémisme. Typiquement le genre de romans dont je n'attends rien.
    Eh bien... voilà une bonne claque dans la tête de mes préjugés. Ce livre est très bon. Le ton, le style, le rythme, l'intrigue, les personnages, les décors, tout est bon dans ce polar ! (sauf la couverture ^^).
    Tout d'abord il y a une affaire d'assassinat d'un ponte de la BD, dont on découvre qu'il ne faisait plus grand chose à cause d'une paralysie et qu'il employait un nègre que l'on accuse vite du meurtre. En effet, tout semble désigner Thomas Carayol, un jeune homme taciturne, au coup de poing facile, à la mauvaise réputation dans le coin et qui a disparu. Le frère de la victime, inquiet pour la fortune familiale, embauche Lily Védrine, une jeune femme détective privée, à la recherche de l'assassin présumé. Aidée de son amant péruvien Juan-Manko (dont le titre du roman est "inspiré"), elle va mener son enquête et croiser une galerie de personnages, tantôt touchants (comme Shéhérazade), tantôt détestables (la famille du dessinateur assassiné), voyager dans les Corbières, en Hongrie ou encore sur le Causse Méjean (ah, le Causse Méjean...).
    Une bien belle surprise que ce très bon polar et qui m'a donné envie de poursuivre l'aventure Lily Védrine, puisque Jérôme Zolma a eu la bonne idée d'en faire une héroïne récurrente !

    22/01/2021 à 12:04 2

  • Afterschool Charisma 1

    Kumiko Suekane

    6/10 La base de l'intrigue de ce manga est vraiment WTF : bienvenue à St Kleio, une institution scolaire où sont accueillis des clones de personnages historiques. Nous voilà donc au milieu d'adolescents censés être les clones de personnages historiques tels que Napoléon, Jeanne d'Arc, Mozart ou encore Hitler. Je dis "censés" parce que les personnages ne ressemblent pas du tout, physiquement, à leurs "originales" (terme utilisé dans le manga). Hitler ou encore Napoléon sont blonds par exemple. Seul le clone de JFK est un peu ressemblant. C'est d'ailleurs son assassinat qui apporte un peu de suspense à l'intrigue car derrière semble se cacher une organisation ayant pour but de tuer tous les clones de St Kleio. Autre rebondissement, en toute fin de ce premier tome, le suicide apparent d'un des personnages. A cela s'ajoute la volonté pour certains, comme le clone de Marie Curie, de s'éloigner du destin de son "originale".
    Bon, c'est pas folichon comme début, j'espère que la suite de la série sera plus passionnante. Autre point à souligner qui explique aussi mon avis mitigé : les dessins, trop "mangas" pour moi, je déteste quand certains personnage se ressemblent au point qu'il faille un certain temps avant de comprendre à qui l'on a affaire. A la longue c'est pénible.

    21/08/2022 à 18:09

  • Afterschool Charisma 10

    Kumiko Suekane

    1/10 10 tomes pour en arriver à un duel Hitler/Napoléon. Et quand l'auteure s'essaye au comique (avec les photos de charme du clone de Napoléon), on oscille entre ridicule et pathétique. Du grand n'importe quoi ce manga.

    25/10/2022 à 14:45 1

  • Afterschool Charisma 11

    Kumiko Suekane

    2/10 Je continue de m'infliger ce mauvais manga, avant-dernier tome avant la fin du tunnel. Au menu de celui-ci une foule crédule et versatile qui acclame le clone d'Hitler. Des jumeaux qui veulent s'en prendre au clone de Florence Nightingale parce qu'une autre clone de cette même Florence a jadis euthanasié sa mère... ce manga n'a ni queue ni tête. Ouf, plus qu'un tome à subir !

    25/10/2022 à 19:25 1

  • Afterschool Charisma 12

    Kumiko Suekane

    2/10 Le calice jusqu'à la lie... soulagé d'en avoir fini avec ce mauvais manga que je déconseille fortement.

    30/10/2022 à 20:20 2

  • Afterschool Charisma 2

    Kumiko Suekane

    6/10 Bon, disons-le tout de suite, l'intrigue avance bien lentement. Dans ce tome 2, on prépare le gala annuel, on voit que St Kleio est de plus en plus gardé, que le clone de Freud est décidément bien énigmatique, que se diffuse l'idée que Sainte-Dolly (une peluche à l'effigie de la brebis Dolly, premier mammifère cloné de l'histoire) peut protéger les clones du mauvais sort et que se prépare une parodie de la mort du clone de Jeanne d'Arc. Franchement, j'ai du mal à savoir où l'auteur, Kumiko Suekane, veut nous emmener...

    21/08/2022 à 18:14

  • Afterschool Charisma 3

    Kumiko Suekane

    7/10 Ca y est ! L'intrigue décolle enfin ! Shiro, le héros du manga, se demande s'il n'est pas finalement, lui aussi, un clone. Les pensionnaires de St Kleio vont comprendre qu'ils sont finalement interchangeables... Et que leur destin ne vaut pas mieux que celui des porcs d'élevage : "La différence entre cet établissement et une porcherie, c'est que les porcs n'ont pas de nom... Alors qu'ici on en donne un à notre cheptel ! [...] Production, élevage, vente... on fait la même chose" dixit Rockswell, l'administrateur général de St Kleio ! Entre ce passage glaçant où il manque d'étrangler la jeune Pandora et l'attaque du gala, la série prend enfin une tournure sombre et plus palpitante. Curieux de voir ce que va donner la suite...

    22/08/2022 à 11:22

  • Afterschool Charisma 4

    Kumiko Suekane

    6/10 L'auteur (ou l'éditeur plus probablement) a eu la bonne idée au début de ce tome de rappeler où en est l'histoire et surtout de faire une galerie des différents personnages. Ce n'est pas superflu ! Concernant l'intrigue on assiste à la mort d'un clone exactement comme son original. Beaucoup d'actions dans la première partie du manga puis tout redevient plus calme, chaque clone survivant s'interrogeant sur sa raison d'être et son destin. Les réflexions pseudo philosophiques m'ont laissé de marbre. Je ne comprends pas toujours pas le message que veut faire passer l'auteur, si tant est qu'il y en ait un...

    23/08/2022 à 17:52

  • Afterschool Charisma 5

    Kumiko Suekane

    6/10 On en apprend plus sur les raisons de l'attaque du gala par d'anciens pensionnaires grâce au récit de Khi et on commence à percevoir, enfin, les difficultés qu'ont les clones (actuels) à imaginer leur vie, comprenant qu'ils ne sont que du bétail, élevés pour être vendus à de riches "propriétaires". Mais je peine encore à saisir ce que veut dénoncer Kumiko Suekane et surtout la pertinence d'utiliser des personnages historiques pour faire passer un message. S'il s'agit juste d'une réflexion autour de "on n'échappe pas à sa destinée", ça sonne un peu creux jusqu'ici... Je continue la série en espérant qu'elle prenne enfin un tour franchement intéressant.

    24/08/2022 à 10:31