jackbauer

702 votes

  • Surface

    Olivier Norek

    8/10 Après son Entre deux mondes, Olivier Norek nous immerge entre deux eaux, sans crainte de décompression...
    Au détour d'une phrase, comme une épithète, qui traverse son nouveau roman, remonte à la Surface ce qui distingue le réussi du mémorable : " Ici, nous commençons toujours par l'humain, parce que nous le connaissons."
    Là encore, comme dans la majorité de ses histoires, Norek s'attache à l'humain, et nous avec...
    Il est comme son protagoniste de la Fluviale, celui qui, de par son métier de flic, a certainement dû plonger au plus profond de l'âme humaine, pour savoir que les faiblesses et les failles de nos contemporains racontent bien plus, et bien mieux, que toutes les péripéties romanesques que l'on pourrait imaginer...
    Pas besoin d'artifices, ou de rocambolesque, pour attiser la passion...
    Plutôt que de capitaliser sur ses derniers succès, Norek " s'enterre" en Aveyron pour cette affaire de résurrection, à la fois individuelle et collective, ce cold case, que viennent réchauffer une affection, pour ses personnages, et une maîtrise du sujet, qui, de livre en livre, ne se démentent pas...
    Au final, un grand Yes pour mademoiselle No...

    08/04/2019 à 15:04 10

  • Tu tueras l'ange

    Sandrone Dazieri

    9/10 Dazieri ne se contente pas d'un vulgaire copier coller, il bonifie ses personnages en les poussant dans leurs derniers retranchements, et exalte leur relation, en les plaçant dans des situations toujours plus dramatiques...
    Un tandem d'enquêteurs au profil exceptionnel, un sens de la répartie ad hoc, une intrigue qui puise sa source au cœur de l'Histoire contemporaine, aux ramifications diaboliques, autant de bons points distribués à l'élève Danzieri, qui hérite in fine des félicitations du jury pour son final qui vous plonge dans une expectative insoutenable...

    23/07/2017 à 21:26 10

  • Tu tueras le père

    Sandrone Dazieri

    8/10 Après Donato Carrisi et Paola Barbato, Sandrone Dazieri entérine l'avènement au premier plan du thriller transalpin avec cette histoire diablement captivante menée par un duo d'enquêteurs hors normes, une équipée très borderline, alliage improbable entre une cartésienne convertie et un otage claustrophobe...
    Même si son casting participe grandement à la réussite de l'entreprise, c'est principalement par son intrigue tortueuse et qui entre étonnamment en résonance avec celle du " Syndrome E ", que ce thriller carbure à autre chose qu'à l'ordinaire, jusqu'à ces toutes dernières lignes qui laissent peut-être augurer d'une suite...
    Et Dazieri de poser la question : est-ce plus douloureux d'avoir tout oublié que de s'être souvenu ?..

    01/03/2016 à 16:50 10

  • Un(e)secte

    Maxime Chattam

    4/10 Après un Signal très brouillé, j'espérais le retour de l'auteur de la Trilogie du mal...
    Une sortie plébiscitée par la presse, et annoncée en grandes pompes, comme souvent, sur les réseaux sociaux, me laissait espérer quelque chose d'intense et d'exaltant...
    Et parfois, l'envie d'y croire à nouveau prend le pas sur les grandes résolutions, et l'on se dit que, peut-être, cette fois-ci, on risque de passer à côté d'un très bon bouquin...
    Mais ce nouveau thriller ne sera pas celui de la réconciliation, tant il galvaude ce qu'est (était ? ) capable de produire Chattam...
    L'impression de relire certains de ses précédents romans ; que ce soit Leviatemps, Les Arcanes du Chaos, pour le côté conspirationniste, le manque de renouvellement est patent...
    L'impression d'un manque de rythme quand, pendant les trois quarts du livre, il ne se passe pas grand chose, puis que tout d'un coup, vient la marabunta, comme s'il fallait boucler l'histoire le plus rapidement possible... Une fin à la James Bond, en roue libre...
    L'impression, au final, que les nuées de ventes au box-office, quelle que soit la qualité du livre, ont eu raison du Chattam des débuts, et auront "dépecé" ses romans de la substantifique moelle, qui fait la différence entre un roman de commande et une œuvre aboutie...
    Mais cela ne reste que mon humble avis...

    16/11/2019 à 12:29 10

  • Venge-Moi

    Patrick Cauvin

    9/10 De cette première rencontre avec la plume de Patrick Cauvin, orienté par l'avis d'Ironheart, j'en ressors ébouriffé, euphorique et ravi...
    Une sensibilité, une manière de raconter la vie qui, paradoxalement, et parce qu'il nous parle des choix difficiles auxquelles l'existence nous confronte, nous émeut et nous stimule à la fois, de savoir que nous ne sommes pas seuls à douter, nous rassure quant à nos imperfections, nous apaise quant à nos indécisions...
    Un texte écrit simplement, avec des mots justes et forts, qui donne toute sa valeur au potentiel de l'écrit et au talent de celui qui sait en tirer sa quintessence, ou quand éloquence rime avec élégance...
    Au fond, Patrick Cauvin nous parle de la difficulté d'être nous-mêmes, faillibles et terriblement humains...

    22/08/2018 à 20:29 10

  • Vengeances

    Bernhard Aichner

    8/10 Découvert dans le cadre du Programme des Lecteurs Polars Pourpres, une petite pépite sombre, pleine d'amertume et glacée, voire glaçante...
    Le froid justement, comme partie prenante du récit, s'incorporant et gangrénant toutes les strates de l'histoire: froideur des lieux, froideur clinique de l'action, d'une violence brute et sauvage parfois, froideur des sentiments...C'est un livre qui vous prend à rebrousse-poil, sans jamais tomber dans la facilité, la caricature ou le trash...Une quête de la vérité comme antidote à la douleur, ce besoin de racheter une vie, des vies, sa vie, par une autre, puis une autre, puis une autre...
    Au-delà d'une intrigue dure et sans aucune concession, ce sont surtout les personnages qui nous bouleversent: celui de Blum, véritable oxymore vivant, en lutte perpétuelle; Réza, Massimo, et les autres... Une prometteuse découverte...

    20/01/2016 à 10:00 10

  • Adieu demain

    Michaël Mention

    8/10 La traque d'un tueur en série démoniaque, un pays sous tension, un binôme mal assorti...
    Michaël Mention refait le match de "Sale temps pour le pays", et touche au but...
    La vraie réussite de l'auteur, c'est d'avoir trouvé le moyen de se renouveler, à travers une histoire qui vient faire fructifier le mythe de l'Éventreur, tout en lui garantissant sa propre authenticité...
    Après l'analyse macroscopique d'une vague de terreur portant les germes des bouleversements à venir, c'est l'impact d'un drame à échelle humaine qui vient façonner, ici, les destinées d'une poignée de personnages...
    Et même si tout n'a pas recueilli mes faveurs, et notamment le basculement de Clarence lors de son infiltration, bien barré, mais un peu too much, le talent protéiforme de Michaël Mention n'en finit plus de m'impressionner...

    27/03/2021 à 17:23 9

  • Animal

    Sandrine Collette

    7/10 Sandrine Collette débusque l'animal au coin du Moi, et réveille nos instincts bestiaux...
    Elle brouille les pistes ; la partie de chasse à laquelle elle nous convie renvoie à un antagonisme séculaire et viscéral, démontrant que le prédateur n'est pas toujours celui que l'on croit...
    Elle traque la faille ; les protagonistes vont au bout d'eux-mêmes, et affrontent leurs limites pour continuer à vivre...
    Elle sonne l'hallali, en offrant au lecteur un dénouement tragiquement sauvage...
    Même si le résultat n'est pas férocement à la hauteur des espérances, il y a toujours quelque chose à sauver des romans de Collette...
    Parfois, l'excellence est au rendez-vous, parfois la tentative se solde par de l'incompréhension, mais jamais on n'en ressort sans s'interroger sur notre Nature véritable, ce qu'elle fut, ce qu'elle a été, ce qu'elle devient...
    Un dépaysement littéraire, qui fait de Sandrine Collette l'une des voix les plus singulières du panorama des auteurs français...

    18/03/2019 à 15:50 9

  • Au revoir là-haut

    Pierre Lemaitre

    9/10 Dans les pas d'Albert et d'Edouard, véritables Bouvard et Pécuchet de la Grande Guerre, Pierre Lemaitre nous convie à un régal de roman tragi-comique, merveilleusement bien écrit, peuplé de personnages truculents et mémorables; il s'empare d'un évènement marquant du XXème siècle et, à travers une succession de saynètes cocasses, mêle, avec réussite, petites et grande histoire...

    24/09/2013 à 23:55 9

  • Brutale

    Jacques-Olivier Bosco

    7/10 Jacques-Olivier Bosco fait le "JOB" avec ce personnage de Dexter au féminin; c'est efficace, ça brûle le pavé, on croise de bons gros psychopathes tendance sadique, des représentants des forces de l'ordre à la moralité parfois douteuse, une héroïne bien barrée et grave borderline...
    Pourtant, quand Bosco lâche la poignée des gaz de sa grosse mécanique, l'emballement cède la place à plus de circonspection... L'impression d'un agencement idéal voulu par l'auteur, qui répondrait au cahier des charges du genre, un polar bling-bling, comme un de ces blockbusters à gros budget, calibrés et saturés d'effets spéciaux, auquel il manquerait un supplément d'âme...
    Le gros paradoxe, c'est que, malgré toutes ses aspérités, j'ai eu du mal à accrocher au personnage de Lise Lartéguy... Comme si la thérapie de choc qu'elle entreprend pour canaliser la Bête qui sommeille en elle anesthésiait toute velléité d'empathie vis-à-vis de sa personne...

    31/01/2017 à 20:19 9

  • City of Windows

    Robert Pobi

    9/10 Il m'est difficile de définir le sentiment qui m'a habité tout au long de cette lecture... Ou peut-être en souscrivant à 100% à l'avis de Mephisto : l'impression que Robert Pobi, tout en respectant les données d'un modèle établi par d'autres avant lui, parvient à le sublimer, et en tirer une éventuelle quintessence narrative...
    Ce qu'il accomplit ici, sans révolutionner la traque de son serial sniper, fait souffler, sur New York, comme sur le genre, un vent de fraîcheur, symbolisé par l'éclosion d'un personnage emblématique et atypique, Lucas Paige...
    Sorte de John MC Clane 2.0, que l'on imagine volontiers récurrent, il habite les pages d'un roman de sa drôle de carcasse, roman dont l'histoire, bien articulée autour de cette chasse à l'homme haletante en milieu urbain, recèle, tout de même, son lot de surprises et d'actes de bravoure, tout en nous renvoyant l'image d'une Amérique qui fait froid dans le dos, à l'image du patriotisme extrémiste et exacerbé de ces fidèles du deuxième amendement...
    Un sentiment de complétude confirmé par toutes les composantes du récit, des personnages qui gravitent autour de Lucas Paige, qu'ils soient développés ou seulement esquissés, de la ville de New York, transie d'ef(froid), et jusqu'aux péripéties d'un récit qui sait viser juste...

    07/05/2020 à 17:54 9

  • Code 93

    Olivier Norek

    9/10 Rapidement, à la lecture de ce " Code 93", on se dit que si tous les flics de France écrivaient des thrillers comme Olivier Norek, il n'en faudrait pas de beaucoup pour que les autres auteurs de polars, ceux dont c'est le " vrai " métier, troquent la plume pour le Beretta !!!
    Un galop d'essai mené à toute allure, une réussite indéniable, au sens du réalisme épatant, exacerbé par l'expérience de terrain de l'auteur, qui confère à ce thriller des accents de docu-vérité, bien difficile à battre en brèche... Mais aussi, une intrigue solide comme une porte de prison, qui vous calfeutre, et garde la cadence jusqu'au dénouement...

    10/05/2015 à 14:09 9

  • D'ombre et de silence

    Karine Giebel

    8/10 Il faut avoir le cœur bien accroché, et l'optimisme chevillé au corps, pour garder foi dans le genre humain, malmené et vilipendé tout au long de ces neuf nouvelles ... Un trop-plein de noirceur et de désespoir, un poil caricatural par moments, dans le plus pur style Giebelien... Phrases affûtées comme des lames de rasoir, pour larmes dérisoires, final fatal, toutes ne sont pas toujours réussies , mais chacune ne manquera pas de provoquer le malaise chez le lecteur citoyen...

    18/12/2017 à 20:25 9

  • Hunter

    Ian Manook

    9/10 C'est Le bon, la brute et le truand façon Tarantino, des personnages de western spaghetti à la sauce piquante, une brochette d'individus posés sur le grill de situations toujours à la limite...
    C'est une révérence à la littérature de genre, c'est une écriture format 16/9, calibrée et organique, c'est stupre et retournements ( de situation), c'est parfois trop, c'est parfois gros, mais ce n'est jamais trop gros, un humour qui flirte avec les frontières du politiquement correct et de l'absurde, mais surtout, en ce qui me concerne, une putain de réussite...
    Quand c'est bon, c'est bon, une note exceptionnelle pour un bouquin sans demi-mesure...

    18/09/2018 à 23:42 9

  • Inconditionnelles

    Marlène Charine

    8/10 Marlène Charine confirme l'impression laissée par son premier roman, avec cette histoire qui se livre par petites touches, à travers le regard de ses quatre protagonistes féminins...
    Et c'est sur cette diversité de points de vue que repose la réussite de l'ouvrage, à travers laquelle l'auteur vous met à l'épreuve, et vous implique forcément...
    L'alternance entre les époques accentue l'incertitude qui s'empare du lecteur quant à savoir ce qui s'est vraiment déroulé, et contribue à prolonger un suspense certain...
    Au final, c'est d'une manière inconditionnelle que je recommande la lecture de cette histoire, un cran au-dessus du premier livre de l'auteur...

    08/11/2021 à 20:25 9

  • Inexorable

    Claire Favan

    3/10 Traitez moi de cœur de pierre ou d'incorrigible optimiste, d'être coupable d'un déni de réalité, mais je n'ai pas du tout adhéré à la vision fataliste du dernier roman de Claire Favan, ce déterminisme forcené qui condamne notre libre arbitre, cette graine de violence qui s'épanouit sur le terreau des rancœurs et des humiliations, et qu'aucun tuteur ne peut redresser...
    Je suis resté circonspect devant cette accumulation de stéréotypes et de clichés, ce déficit de crédibilité quant à l'analyse psychologique des protagonistes, à la limite de la caricature
    L'amalgame des genres et des tares, la violence sociale, le harcèlement, les jeux vidéo, la mono-parentalité, un cocktail explosif pour tenter d'expliquer un comportement difficile, et différent d'une norme morale bienveillante ??? J'ai trouvé que ça manquait de nuance et de finesse, un comble pour cette auteure qui, généralement, excelle dans ce domaine...
    Je dirais même que le plus inexorable là-dedans, le comble pour cette ode à la différence, qui veut lutter contre les indifférences, c'est ce manque d'audace dans le traitement, ce conformisme, qui, au fil des pages, vous laisse finalement indifférent...

    20/10/2018 à 08:40 9

  • L'Appel du néant

    Maxime Chattam

    9/10 De cet appel du néant, il en est finalement sorti quelque chose... Oui, l'inspiration de Maxime Chattam, celle qui lui a permis de composer sa Trilogie du Mal, est toujours là...
    Après pas mal d'histoires en deçà de celles qui l'avaient révélé au public, ou d'autres beaucoup trop foutraques, ou tout simplement ratées à mon goût, il revient en pleine lumière, en s'écartant partiellement des ténèbres, s'éloignant de sa zone de confort, tentant d'appréhender la nébuleuse terroriste...
    L'association djihadisme / tueur en série pouvait s'avérer casse-gueule ; pourtant, pour une fois, Chattam s'en sort plutôt avec les honneurs, malgré les horreurs...
    Peut être parce qu'il joue ici profil(er) bas, en circonscrivant son intrigue à un périmètre plus humain, moins dans la démesure, plus dans la retenue, que lors de ses précédentes histoires...
    Moins de strass, plus de stress : la tension est omniprésente, et l'auteur n'est plus dans l'épate, ni la surenchère, son sujet se suffisant à lui-même...
    Finalement, contrairement à ses derniers romans, où il nous plongeait au cœur de l'abîme, c'est en nous poussant vers le bord du précipice, que Maxime Chattam parvient le mieux à s'élever dans la hiérarchie des auteurs du genre...

    19/11/2017 à 18:37 9

  • La Constance du prédateur

    Maxime Chattam

    8/10 Je retrouve le Maxime Chattam de la première heure, quand lui retrouve son personnage de Ludivine Vancker...
    On est bien loin des ratés du Signal, ou d'(Un)secte, quand se profile la jeune profileuse...
    C'est structuré, tendu, anxiogène, et même l'écriture de l'auteur s'en trouve modifiée...
    Plus de maîtrise, un réalisme glaçant, plus de sobriété aussi, qui colle parfaitement à l'investigation psychologique de son héroïne...
    Il est dommage par contre que l'éditeur nous spoile la moitié du livre, puisque c'est aux alentours de la page 250 que nous est révélé ce qui, de mon point de vue, fait l'originalité de l'intrigue, mais dont on se doute après avoir lu la quatrième de couverture...
    Je serai néanmoins au rendez vous de la prochaine enquête du DSC...

    15/11/2022 à 20:16 9

  • La Disparition de Stéphanie Mailer

    Joël Dicker

    4/10 Joël Dicker tente de nous refaire le coup de l'affaire Québert, mais cette fois, la mayonnaise ne prend pas, ne prend plus, c'est même une énorme faute de goût...
    Je ne peux pas dire que je me sois totalement ennuyé, mais entre des scènes dignes d'une mauvaise sitcom, des rebondissements d'un opportunisme discutable, des dialogues affligeants de niaiserie, on frôle tellement le grotesque et la caricature, qu'on va au bout de l'expérience en s'interrogeant sur le pourquoi d'un tel engouement autour de cet auteur, et de ses romans...

    22/04/2018 à 19:53 9

  • La Faille

    Franck Thilliez

    7/10 La Saga Sharko/Hennebelle nous dévoile son opus bisannuel, et avec lui, son cortège de folie meurtrière, de mise à l'épreuve et de dégringolade morale pour toute la bande du Bastion...
    Un épisode plutôt mineur dans la mythologie du binôme imaginé par Franck Thilliez...
    Autant l'auteur s'évertue à jouer avec nous durant ses one shots, tentant de repousser les limites ludiques d'enquêtes sadiques, autant dès qu'il retrouve ses personnages récurrents préférés, le lecteur sait qu'il s'engagera sur un chemin bien plus balisé...
    Et pour nous faire baliser, ici, il sait s'y prendre, même si le déroulement de l'enquête nous renvoie un peu trop à d'anciennes affaires, et que son cheminement manque de fraîcheur, et de surprise...
    Les fans de la première heure, dont je fais partie, regretteront peut-être l'aspect redondant de certaines péripéties, rappelant certains épisodes précédents, sans pour autant s'empêcher de trembler jusqu'au bout pour le groupe Sharko...
    La preuve éclatante que l'âme survit à tout...

    27/06/2023 à 20:33 9