3482 votes
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Le Chasseur et son ombre
Arnaud Le Gouëfflec, Steven Lejeune
8/10 Suite et fin de ce diptyque qui commence dans un pavillon de chasse en Prusse orientale. Un parallèle saisissant et méconnu entre Albert, sauveur, et Hermann, pilier du nazisme. L’ultime citation de Maître Eckhart prend une envergure stupéfiante ainsi accolée au récit. Une série courte mais d’une grande justesse, en plus d’explorer un sujet autant que la vie d’un homme injustement ignoré.
13/07/2024 à 08:12 2
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L'Ogre et le chevalier
Arnaud Le Gouëfflec, Steven Lejeune
7/10 9 mai 1945, Salzburg : un homme vient se constituer prisonnier, et son nom de famille est loin d’être inconnu. Il s’agit d’Albert Göring, le frère du sinistre Reichsmarschall, et l’interrogatoire qui commence quelques jours plus tard permet d’en savoir plus sur cet homme qui n’a strictement rien eu à voir avec son aîné.
Une BD très intéressante, portant un coup de projecteur salutaire sur un être assez complexe, peu connu des médias comme de la mémoire collective, qui va confier avoir sauvé au moins 34 personnes. Pas spécialement fan de l’esthétique, mais le sujet est vraiment prenant.13/07/2024 à 08:12 2
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Promenade des solitudes
André-Paul Duchâteau, Daniel Hulet
7/10 Anchorage, Alaska : Pharaon est envoyé sur place afin d’enquêter, après infiltration sous une fausse identité, sur des procédés destinés à contrecarrer l’exploitation pétrolifère locale, avec des icebergs se détachant des glaciers et menaçant les navires de transport.
Un quatrième tome plaisant mais au début moins percutant en raison d’une entame longuette (le flashback n’intervient que plus tard). Climat polaire, esquimaux, présence menaçante des ours, des cartes postales attendues, mais paradoxalement, même si cet opus peut sembler moins tonitruant que les précédents, il est aussi plus « vrai », avec une fin plutôt poignante et une intrigue qui s’articule assez bien avec des considérations écologiques avant-gardistes.12/07/2024 à 08:27 2
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La Mère patrie
6/10 Les dessins sont toujours aussi beaux, mais gamille67 l’a justement remarqué : les bavardages prolifèrent, les longueurs également, et l’action y est à peu près aussi présente que des entrecôtes dans le réfrigérateur d’un végan. Une défenestration pour clore ce tome bien moins sémillant que les précédents, en espérant que le quatrième sera plus dynamique.
12/07/2024 à 08:25 2
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L'Île du docteur Moreau volume 2
Joël Legars, Stéphane Tamaillon
6/10 Pendrick continue de revenir sur les événements passés sur cette île si inquiétante. Le propos est un peu daté et le graphisme ne m’a pas du tout plu, mais l’ensemble me paraît fidèle à l’œuvre d’H. G. Wells, rendant ainsi un hommage agréable à ce roman. La fin du scientifique est marquante.
11/07/2024 à 08:02 1
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L'Île du docteur Moreau volume 1
Joël Legars, Stéphane Tamaillon
6/10 Février 1869 : naufragé au beau milieu du Pacifique, Edward Prendick est recueilli par Montgomery, et au vu des individus présents dans le bateau, Prendick comprend vite que l’île où travaille le maître de son sauveur, un dénommé Moreau, présente déjà des aspects inquiétants.
Une relecture plutôt agréable du classique de H. G. Wells, où l’angoisse naît progressivement, et même si on connaît déjà l’histoire originelle, ça passe tout de même assez bien. Cependant, je ne suis vraiment pas fan des dessins et de leur style.11/07/2024 à 08:02 1
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Le Silence
9/10 1974. Dans le quartier irlandais de Boston, les autorités s’apprêtent à mettre en œuvre le procédé du busing, à savoir promouvoir artificiellement la mixité sociale et raciale en envoyant des enfants dans une autre école que la leur à l’aide des transports en commun. Les tensions gagnent la population, et l’on apprend la mort d’un jeune Afro-Américain, Augustus Williamson, visiblement percuté par une rame de métro. Au même moment, Jules, la fille de Mary Pat Fennessy, disparaît dans des circonstances inquiétantes. Pour Mary Pat, c’est le début d’une enquête mouvementée autant que la destruction de ses dernières illusions.
Dennis Lehane a signé des ouvrages majeurs comme Gone, Baby, Gone, Mystic River ou Shutter Island pour ne citer qu’eux, et on ne pouvait que se réjouir de la parution d’un autre de ses ouvrages. Six ans après Après la chute, voilà notre attente enfin satisfaite, et de la plus belle des manières. Le Silence est un roman noir de toute beauté, ciselé et d’une incroyable force de percussion humaine, avec des personnages travaillés et d’une immense densité. Mary Pat compose ainsi une protagoniste exceptionnelle, féroce quand on s’en prend aux siens, et qui a déjà connu la mort de son fils Noel, revenu hanté de la Guerre du Vietnam et ayant succombé à une overdose. Dans le même temps, l’inspecteur Michael « Bobby » Coyne est un policier très sympathique, vétéran du Vietnam et ayant réussi à se défaire de son addiction à la drogue. Finalement, l’un des protagonistes emblématiques de ce récit, c’est la ville de Boston, et plus particulièrement le quartier de South Boston, surnommé « Southie », avec une forte communauté d’origine irlandaise. Les habitants s’y connaissent tous, les générations des mêmes familles s’y sont succédées, et si certains combats sociétaux les fédèrent, les convulsions au sein de cette microsociété pourraient bien fragiliser cette belle entente. L’auteur emploie une langue délicieuse, avec des portraits émotionnels remarquables et des répliques qui font mouche, et les plus de quatre cents pages du livre passent à toute allure. Quelques portraits au vitriol des hippies et autres bobos surgissent, pour notre plus grand plaisir, au milieu de ce décor si sombre, comme des notes bienvenues de lumière dans cette nuit opaque. L’intrigue policière y est maîtrisée, et l’on retiendra de nombreux passages marquants, comme l’interrogatoire de Rum mené par Coyne et Pritchard, ou encore le final, poignant à souhait.
Un magnifique roman, à la fois désenchanté et porteur des belles espérances auxquelles le titre original – Small Mercies, à savoir « Petites miséricordes » – fait écho. C’est aussi un éclairage particulier, teinté de nostalgie, sur des valeurs humaines cardinales qui s’éclipsent et un monde qui s’éteint. Un authentique bonheur de littérature.10/07/2024 à 07:50 11
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Jeremiah Johnson chapitre 2
Fred Duval, Jack Jadson, Jean-Pierre Pécau
8/10 « Jeremiah était sur le sentier de la guerre » en continuant de s’en prendre aux Crows qui ont massacré les siens, et sa légende de tueurs d’Indiens se répand dans tout l’Ouest. Il s’allie même avec les Flatheads – la tribu à laquelle appartenait sa défunte épouse – pour les Crows.
Toujours autant de férocité dans ce deuxième tome où les Amérindiens affrontés ne sont pas plus hostiles ni dangereux que les ours rencontrés. Le graphisme fait de nouveau des merveilles et cette série reste addictive.09/07/2024 à 07:43 2
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Jeremiah Johnson chapitre 1
Fred Duval, Jack Jadson, Jean-Pierre Pécau
8/10 Une première planche pleine de violence où Jeremiah Johnson, ayant perdu sa femme qui a également été scalpée, se venge des bourreaux indiens crows. Le reste de la BD permet de comprendre comment il en est arrivé là.
Un premier tome esthétiquement remarquable et, même si de nombreux éléments ont déjà été lus ou vus ailleurs, c’est un régal : univers des trappeurs, monde comme époque habilement reconstitués voire ressuscités, et des rencontres marquantes (cf. celle avec la « femme folle »). Un souffle humain et épique indéniable.09/07/2024 à 07:39 3
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Les Yeux
7/10 … ou comment Lucie Klein, étudiante de vingt ans et disciple du professeur Lacan, en vient, en ce début des années 1950, à rejoindre L’Omre, un asile psychiatrique situé quelque part dans le Berry, pour étudier un cas de prosopagnosie et tenter ainsi de résoudre un double meurtre ayant eu lieu bien plus tôt à Paris, rue des Martyrs. Mais sur place, l’attend déjà le cadavre du petit Etienne ainsi qu’une longue série de meurtres, de tragédies, de pratiques inquiétantes et de phénomènes paranormaux. Je ne connaissais pas du tout Slimane-Baptiste Berhoun, et je me suis laissé emporter par son ouvrage. Une écriture dure, un univers glauque et anxiogène, des personnages sacrément denses, parfois complètement fracturés. Lucie, en jeune femme recélant un lourd passé, allergique aux métaphores et en quête d’une forme d’apaisement, est très bien rendue, à l’instar de tous les autres individus : le directeur Vidal, le pharmacien Gaultier, le neurochirurgien Valmont, les deux gardes-chiourmes de l’hôpital, l’enquêteur Durieux, sans compter tous les patients de L’Orme. Beaucoup de passages durs (notamment les lobotomies et autres séances de « rééducation » psychiatrique), et une sacrée charpente scénaristique pour cette intrigue complexe, avec de nombreuses interactions, rebondissements, manipulations et autres coups de théâtre. Une histoire un peu à la Franck Thilliez ou à la Nicolas Beuglet, sanglante, prenante, et très efficace. Un bémol pour moi : le virage fantastique et des longueurs dans le dernier tiers de l’ouvrage qui aurait pu être amputé de quelques dizaines de pages pour en préserver le rythme, et que ce tournant résolument surnaturel ne sert pas vraiment, selon moi. Ce n’est pas que ça arrive comme un cheveu sur la soupe, loin de là, mais ce choix de Slimane-Baptiste Berhoun ne correspondait pas trop à mes attentes ou à l’idée que je me faisais de la suite du livre. Et puis j’ai trouvé que l’écrivain avait tendance à complexifier inutilement les choses, avec des renversements de situation un peu artificiels et une accumulation de noms effrayants (« Les Yeux », « Le Maître des limbes », « La Hure », « La Vague de froid », etc.) parfois stérile. Bref, un bon moment de lecture dans l’ensemble, mais ayant une forte propension à la surcharge scénaristique et événementielle.
08/07/2024 à 08:14 1
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Funérailles
9/10 Ça y est, Staline est officiellement mort, et l’absence de leader rend les huiles soviétiques complètement hystériques : les édiles se disputent les postes, Vassili Djougachvili – l’un des enfants du patriarche décédé – est visé par les autorités et on prépare la toilette du mort.
Un second tome aussi prenant que le précédent : Comité central sclérosé et dépassé par les événements, tiraillements et manipulations, un fils de Staline qui crie à qui veut l’entendre que son père a en fait été assassiné, tentation de purge avec l’aide de l’armée, Beria choisi comme victime expiatoire (c’était une belle pourriture, mais de là à lui faire endosser toutes les responsabilités…). Une grande BD, nécessaire et jubilatoire je dirais même si ça n’était pas la mort d’un sinistre tyran qui y était évoquée.07/07/2024 à 22:18 3
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Agonie
9/10 28 février 1953 : Staline souhaite recevoir l’enregistrement d’un concert qui n’a malheureusement pas été capté. On somme alors les musiciens de rejouer le concert, ce qui va aboutir à une série d’imbroglios, jusqu’à la mort de Staline.
Une BD « réjouissante » (on parle tout de même de la mort d’un tyran inouï, ce qui n’est pas nécessairement un sujet de rigolade) au gré d’un récit déroutant, ubuesque, ressuscitant la terreur qu’il inspirait à ses proches (ça devait être juste avant la purge sommaire) et soulignant avec férocité le système administratif complètement nécrosé du régime. Des moments farfelus (les tentatives de réanimation, par exemple) qui ont l’intelligence de prendre la grande Histoire de façon cocasse pour mieux mettre en lumière ses horreurs innommables, sa stupidité crasse, sa légende noire. Grandiose.07/07/2024 à 08:18 2
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Comment mourut Dmitri Tcherkov
6/10 Pinson apprend qu’un homme a été victime d’un accident de train au terme duquel il a été à moitié décapité. Le malheureux a dû sortir la tête du train au passage d’un pont, mais notre enquêteur subodore qu’il s’agit en réalité d’un crime. Et il va se mettre sur la piste d’un étrange cycliste…
Une nouvelle agréable, astucieuse quant au modus operandi employé par le meurtrier ainsi que sur ses motivations liées au comportement monstrueux de la victime. Maintenant, cela dit, les moyens mis en œuvre par le tueur sont peut-être un peu trop capillotractés alors qu’il y avait bien plus simple pour tuer ce salopard… Mais l’ensemble est plutôt bon.04/07/2024 à 18:57 2
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La Nuit, royaume des assassins
Stephen Desberg, Bernard Vrancken
5/10 La traque d’une sorcière et des annonces inattendues de la part du légiste pour commencer ce second tome. Le graphisme souligne avec maîtrise le côté anxiogène de l’atmosphère et le dessin s’avère davantage dynamique que dans le précédent opus. Mais à côté de ces indéniables réussites esthétiques, l’histoire ne m’a vraiment pas convaincu : j’ai souvent eu l’impression que ça patinait et qu’au final, ça n’avait fait que tourner en rond sans rien réinventer, distillant pas mal de scènes érotiques histoire de combler les lacunes. Vraiment dommage.
04/07/2024 à 18:54 2
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La Mort, sous toutes les formes
Stephen Desberg, Bernard Vrancken
6/10 Le chevalier Harmond Ellander est enbtièrement dépossédé de ses doits et de ses titres, et on doit à présent l’appeler « H.ELL », sans même avoir le droit de voir sa femme ni ses enfants. Il devient alors questeur criminel de la ville et une première mission : du sang coule du plafond d’un bordel, et on trouve à l’étage le corps supplicié d’une femme. D’autres victimes sont bientôt découvertes, en partie dévorées également : la « mort crue » est à l’œuvre.
Un premier tome plutôt intéressant mais qui ne m’a pas pleinement convaincu. Esthétiquement, c’est irréprochable, mais l’ensemble demeure assez statique, avec un graphisme sans réel mouvement ni dynamisme. Dans le même temps, l’histoire est plutôt classique, avec un mélange de magie, de thérianthropie – c’est-à-dire la transformation en animal – et d’érotisme. J’espère que le second tome sera davantage percutant.04/07/2024 à 18:54 2
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Le Festin du serpent
8/10 Cécile Sanchez, surnommée « Torquemada », policière d’exception, experte en synergologie (la science de l’analyse non verbale et comportementale), vient à peine de mettre fin aux agissements d’un professeur d’université doublé d’un tueur en série et manipulateur de première qu’elle doit à présent enquêter sur une nouvelle affaire : des femmes éviscérées dans des chambres d’hôtel. Dans le même temps, Ange-Marie Barthélemy, officier de l’antiterrorisme, dit « L’Archange », traque une cellule terroriste, An-Naziate, dont les exploits, meurtriers et puissamment féroces, les classent parmi les plus dangereux du genre. Les deux policiers vont voir converger leurs enquêtes et remonter à la fois la piste de ses islamistes et d’un tueur en série que Cécile a vite rebaptisé « Le Serpent ».
Je ne connaissais pas la plume de Ghislain Gilberti ni son univers, et cette première incursion est pour le moins décoiffante. Pas loin de 700 pages (dans la version poche), une écriture musclée, des protagonistes épais, une intrigue dense et beaucoup de sang, de violence et de tripes. L’auteur connaît parfaitement les techniques policières, les strates hiérarchiques, le fonctionnement de la lutte antiterroriste, les autopsies, etc. Tout ce savoir est parfois un peu encombrant, nuisant à la fluidité de l’ensemble, mais on ne pourra guère reprocher à l’auteur d’avoir traité ce pan de son histoire par-dessus la jambe. Les protagonistes sont bien plantés, et j’ai découvert que l’on pouvait suivre d’autres enquêtes de leur part dans des ouvrages ultérieurs. Indéniablement, j’ai adoré ce livre-fleuve, hautement addictif, à la maîtrise technique avérée et au ton résolument brutal (certains passages et autres descriptions sont vraiment frénétiques et difficilement soutenables). Néanmoins, quand on aime, on peut se permettre de faire la fine bouche, d’où deux écueils à mes yeux. D’une part, Ghislain Gilberti s’encombre parfois de quelques longueurs inutiles, de recoupements un peu répétitifs, et malgré la qualité de l’ensemble, difficile d’attendre la page 353 pour que les deux enquêtes se chevauchent enfin. D’autre part, à la manière de certains véhicules un peu lourds, ce thriller souffre de cette surcharge : manque de vivacité dans les virages, difficulté à prendre de la vitesse là où quelques accélérations auraient peut-être été les bienvenues. Sinon, une fois n’est pas coutume, j’avais deviné le « mobile » du tueur lié à ce modus operandi si particulier, peut-être en raison de trop de cailloux laissés par l’écrivain sur les sentiers ensanglantés qu’il nous a défrichés.
Bref, un thriller hautement efficace et réussi, pâtissant d’un léger handicap pondéral et littéraire, mais qui n’en demeure pas moins éclatant et assourdissant.03/07/2024 à 17:28 8
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Black-Box tome 6
8/10 Ryoga va discuter avec son père au parloir de la prison et il lui fait une promesse : il tuera son prochain opposant. La confrontation retour contre Leon n’est donc plus qu’une question de temps. Le sixième et dernier tome d’une série que j’adore. Un combat final de toute beauté, souligné par un graphisme envoûtant, pour cette succession de mangas qui mise davantage sur la psychologie et les ambiances que la castagne pure.
03/07/2024 à 17:26 2
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Arsène Lupin contre Sherlock Holmes 1re partie
7/10 Quatre ans après la mort de sa chère Raymonde tuée d’une balle par Sherlock Holmes, Arsène Lupin est emmené sur une histoire d’alchimie alors que le limier britannique est encore à ses trousses. Adapté librement de « La Barre-y-va » de Maurice Leblanc, une BD très plaisante et intéressante à suivre même si je n’ai jamais lu l’œuvre originelle. Une esthétique à l’ancienne, habilement assumée et qui fait écho à l’année 1913 durant laquelle se déroule cette intrigue. Un bon moment de distraction et qui offre un rôle peu reluisant à Sherlock Holmes, ce qui est original et plutôt marquant comme choix scénaristique (j’aime bien quand on dégomme les divinités littéraires à partir du moment où c’est fait avec goût, intelligence et ce qu’il faut de respect néanmoins).
03/07/2024 à 17:24 1
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I am a Hero tome 6
7/10 L’entame de ce sixième tome est représentative selon moi de toute la série : graphisme travaillé, goût prononcé pour les ambiances lourdes et la tension plus que pour la baston, quelques bavardages superflus également. Mais ce calme précède de peu la tempête : des créatures apparaissent rapidement sur la route. Le combat de la jeune femme contre les zombies est sacrément savoureux, d’ailleurs (façon de parler, vous l’aurez deviné). Finalement, j’ai bien fait de m’accrocher après un premier tome poussif, parce que la suite vaut nettement le coup.
01/07/2024 à 20:34 2
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Le Gang des Pinardiers
Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois
7/10 Une petite BD humble et hautement sympathique, au graphisme vraiment simple et épuré mais collant bien à l’époque voulue (d’accord avec le vote du Juge). Une très agréable bluette policière, sans morgue ni chichi, avec justement ce qu’il faut de modestie, de nostalgie et d’humour pour plaire. Vraiment sympathique.
01/07/2024 à 20:32 3