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3/10 Un tueur en série sévit aux Etats-Unis. Sa particularité : il anesthésie ses victimes avant de les larder de blessures à l’arme blanche et les laisse mourir d’exsanguination. L’agent Adèle Sharp, qui possède la triple nationalité franco-américano-allemande suit ce prédateur qui sévit sur des proies ayant en commun le fait d’avoir des âges bien particuliers, d’où son surnom de « Benjamin Button ». Une piste va l’amener à Paris où cet assassin semble sévir désormais.
Je connais plutôt bien la plume et le style de Blake Pierce, et là où ce dernier me contente habituellement, ici, ça n’a pas fonctionné. J’ai trouvé l’héroïne bien fadasse par rapport à d’autres (rien de bien particulier pour la spécifier, si ce n’est sa mère qui a été écharpée : belles aptitudes au profilage, mariée à son travail d’où ses déboires amoureux avec son compagnon Angus), l’intrigue contient de nombreux trous d’air interminables (cf. le passage en Allemagne en quête du produit analgésique baptisé « 132z »), les chicaneries avec ses collègues de la DGSI en deviennent redondantes et bavardes (l’appellation « Princesse américaine »), et je ne parle même pas des nombreuses coïncidences (Etats-Unis, France, Allemagne ? Ce sont justement les trois nationalités de notre enquêtrice : quel heureux hasard…) ni des moments carrément risibles (comme cette obsession pour la couleur rousse des cheveux du suspect qui tourne presque à la blague potache) voire gênants (le mobile du tueur est très abscons, pour ne pas le qualifier plus simplement d’imbécile). Bref, malgré des ingrédients connus voire attendus, la recette ne prend vraiment pas et le souffle de cette enquête est court.26/02/2025 à 19:30 El Marco (3570 votes, 7.2/10 de moyenne) 3