El Marco Modérateur

3244 votes

  • Un Printemps vert panique

    Paul Thiès

    6/10 Une histoire policière gentillette, aux ressorts connus et un peu usés, mais qui passe facilement. Le rythme imprimé, le style doux et son intrigue plaisante rendent l’ensemble aisément accessible à n’importe quel jeune lecteur, autour de cette histoire d’héritage, de vengeance et de famille. Seul surnage le personnage de Martin et son attachement sans bornes à « son » hôtel.

    10/09/2016 à 18:37 1

  • Un privé chez les insectes

    Paul Shipton

    8/10 Une jolie enquête, espiègle et très animée, de notre détective privé/scarabée Bug Muldoon, avec, au programme, un hérisson qui meurt subitement, la disparition inexpliquée d’insectes, la journaliste/sauterelle Velma qui s’évanouit, une puce surexcitée dont Bug doit s’occuper, sans oublier des combats de boxe truqués entre lucanes, un prédateur d’un type inconnu rôdant non loin de la maison des Humains, et un Garçon qui va terrifier tous les animaux avec sa passion de l’entomologie. Le ton est humoristique, endiablé, et il n’y a pas le moindre temps mort. Encore plus séduisant que le premier tome, celui-ci marque également davantage cette transposition flagrante des codes du roman noir américain des années 1950/1960, avec ce personnage de privé entêté, à la carapace épaisse mais au cœur tendre, ainsi qu’avec bien d’autres détails du livre qui sont autant de références, hommages et clins d’œil. Un petit délice.

    16/07/2018 à 08:22 3

  • Un Rêve pour trois

    Jérôme Hamon, Lena Sayaphoum

    6/10 Emma et Capucine sont soeurs, elles partagent la même passion pour la danse, mais leurs techniques sont très différentes : Emma n'a rien d'académique tandis que Capucine se glisse plus facilement dans le moule de la grâce attendue. Amour, auditions, pression familiale, le tout au gré d'un dessin très coloré et adapté à son lectorat que j'imagine jeune et plutôt féminin. Clairement pas mon genre mais ça n'en demeure pas moins assez agréable.

    17/12/2023 à 17:44 3

  • Un Secret hors de la tombe

    Emmanuel Herzet, Piotr Kowalski

    6/10 Ouest sauvage, 1910 : la cavale d’un homme dont le père a été battu à mort. De nos jours, Caseville, dans le Michigan : Ted Voss assiste à l’inhumation de son père. Dans la paperasse laissée par son défunt paternel, il découvre un document en lien avec la mystérieuse « Branche Lincoln ». Une succession de flashbacks et de scènes dans le monde, avec un début un peu bavard qui permet néanmoins, dans ce premier tome, de poser le décor, les personnages et l’histoire, avec une fusillade finale qui épice l’ensemble. Plutôt sympa à ce stade, je vais tâcher de continuer cette série.

    05/01/2024 à 23:04 1

  • Un seul être vous manque

    Sonia Cadet

    7/10 Yves Baron n’est plus. Directeur d’une entreprise de construction à La Réunion, il vient d’être découvert mort par Augustine, la domestique, et son épouse Carole. Mais au gré des légitimes questions qui se posent après le décès d’un proche, des vérités dérangeantes vont apparaître.

    Cet ouvrage de Sonia Cadet a été récompensé par le prix 2019 du premier roman policier du festival de Beaune. D’entrée de jeu, la beauté de l’écriture séduit, envoûte : chaque mot est pesé, travaillé, poétique, et les formulations sont plus qu’attirantes. Indéniablement, cette écrivaine dispose d’une plume ravissante, et l’on ne peut que souhaiter, à l’avenir, un tel niveau d’élaboration littéraire. On s’intéresse rapidement aux divers membres de la famille Baron, notamment Anaïs, la fille, Antoine, le gendre, Carole, la veuve, et quelques autres personnages qui gravitent autour de cette dynastie. En introduisant Pierre, professeur de gestion quinquagénaire et ami de Carole, Sonia Cadet permet une immersion captivante dans le monde de l’entreprise, avec ses rivalités internes, ses méthodes parfois interlopes, et les tractations financières qui peuvent rapidement tourner à l’illégalité. Fort concis (environ deux cents dix pages), ce roman se laisse lire d’un bout à l’autre, sans le moindre temps mort, avec un intérêt entretenu par cette langue si belle employée par l’auteure, qui permet notamment de sonder en profondeur des psychologies denses et crédibles. Néanmoins, si l’on ôte cette belle enveloppe de mots délicieux, l’intrigue n’est, en soi, guère ensorcelante : certains ressorts, quoiqu’intelligemment exploités, sont assez courants, de même que l’identité du meurtrier ainsi que ses motivations ne surprendront pas, se laissant même deviner bien avant leur révélation.

    Un lapidaire opus centré sur le décès d’un chef de famille, donnant plus lieu à une étude de mœurs qu’à un réel suspense. Typiquement, le genre de livres dans l’air du temps, où les téléfilms et autres sagas familiales font florès. Il y manque cependant ce grain de folie, d’ivresse ou d’originalité pour emporter totalement l’adhésion du lectorat.

    05/09/2019 à 19:57 2

  • Un si terrible secret

    Evelyne Brisou-Pellen

    9/10 Une très jolie histoire qui mêle secrets de famille, amours éconduites et Seconde Guerre mondiale. Avec une langue particulièrement agréable et un sens indéniable de la narration, Evelyne Brisou-Pellen a bâti une intrigue magnifique qui enchantera jeunes comme moins jeunes lecteurs, jusqu’à l’épilogue vraiment très émouvant. Une réussite totale !

    11/01/2017 à 17:05 2

  • Un simple génie

    David Baldacci

    6/10 Sean King est engagé par une société afin d'enquêter sur la mort plus que suspecte de l'un de ses scientifiques au sein d'une entreprise. Cette dernière, surprotégée, abrite en son sein des expériences ultrasecrètes ayant trait à des technologies de pointe. Bientôt rejoint par sa fidèle collègue Michelle, Sean King devra avancer à pas comptés dans un univers de corruption et de magouilles, où les codes secrets côtoient des enjeux interdits.

    Treizième ouvrage de David Baldacci, Un simple génie réunit la plupart des ingrédients du bon thriller. L'intrigue est bien bâtie, les personnages suffisamment charismatiques et les scènes d'action tonitruantes vers la fin du récit. Les quatre-vingt-quatorze chapitres du livre sont très courts et s'enchaînent avec plaisir, captant l'attention du lecteur sans jamais la lâcher. Cependant, il est dommage de retrouver de nombreux poncifs – notamment concernant les caractères et attitudes des protagonistes –, un récit souvent pauvre et un dénouement qui peut décevoir puisqu'il n'offre pas le regain d'adrénaline ou la surprise tant escomptée.

    Un simple génie est donc un thriller de facture correcte, prouvant le savoir-faire de David Baldacci, mais manquant d'un soupçon d'âme et de nervosité pour le rendre définitivement convaincant.

    24/02/2009 à 18:32

  • Un singe en Isère

    Marin Ledun

    9/10 Judith est retrouvée assassinée à Grenoble après une tentative de viol. José, fils unique d'un ami de Gabriel Lecouvreur, est rapidement accusé du crime. Il faut dire que la ville est en ébullition, entre la construction d'un stade et les manifestations d'éco-citoyens qui perchent en haut des arbres du parc Paul Mistral. Le Poulpe se rend donc dans cette ville, prêt à mettre un bon coup de pied dans la fourmilière et faire émerger la vérité, quitte à contrer bien des intérêts politiques et économiques.

    Deux-cent-soixante-quatrième aventure du Poulpe signée par Marin Ledun, cet opus constitue un épisode remarquable de la série. L'auteur de Modus Operandi, Marketing Viral et Le cinquième clandestin a parfaitement respecté le cahier des charges : un protagoniste têtu, des adversaires peu recommandables et une peinture au vitriol de la société de consommation. Le ton est sombre, l'enquête très dense et particulièrement bien menée, les dialogues toujours aussi bons. Assurément, Un singe en Isère est un roman palpitant, à la fois typique de la série et en même temps original, en grande partie grâce à la plume talentueuse de Marin Ledun. Il est d'ailleurs très agréable de retrouver un poulpe galvanisé par la déchéance du monde après un opus plus introverti et sage, Même pas Malte de Maïté Bernard.

    En seulement cent-cinquante pages, Marin Ledun offre aux lecteurs un roman jouissif, enlevé et acide.À noter pour l'anecdote que le titre est un jeu de mots sur un film dialogué par Michel Audiard, au même titre que le sont d'autres épisodes de la série du Poulpe comme Les Teutons flingueurs de Stéphane Geffray et Ataxie pour Hazebrouck de Serge Turbé.

    22/02/2010 à 17:42 1

  • Un témoin qui a du chien

    Jeffrey Cohen

    9/10 Jeffrey Cohen signe donc un ouvrage malicieux et jouissif, qui se double d’une belle réflexion sous-jacente quant à l’autisme et à la tolérance. Une bien jolie leçon de vie qui, comble de l’élégance pour son auteur, se fait sans démonstration surchargée ni effet facile.

    14/09/2013 à 08:53

  • Un Tour sur le bolid'

    Stephen King

    7/10 Une nouvelle intéressante, une variante sur le thème de l'auto-stoppeur. Rien de révolutionnaire, mais toujours aussi agréable à lire.

    10/05/2009 à 20:08

  • Un Train d'Or pour la Crimée

    Michael Crichton

    8/10 Un bon roman historique. Cela se lit très facilement et est très bien documenté. A voir également, l'adaptation cinématographique avec Sean Connery et Donald Sutherland !

    15/11/2005 à 18:38 1

  • Un trou dans la carapace

    Nicolas Ménard

    8/10 Dix-sept ans après son départ de Montiviliers, en Sologne, où son père continue de gérer un parc animalier, c’est en tant que lieutenant de police que Bastien Guilian revient. Une série de meurtres sauvages, probablement dus à un animal indéterminé, ensanglante la contrée. La solution se trouve-t-elle dans un vieux conte de la région ? A moins qu’il ne se trouve dans le passé de l’enquêteur.

    Voilà un roman qui, pendant les premiers chapitres, désarçonne. En effet, bien loin du résumé de la quatrième de couverture, Nicolas Ménard brouille les pistes et installe une intrigue apparemment très différente : un dangereux terroriste, Lyazid Jaafar, débarque en Sologne, est victime d’un accident, et l’on voit d’étranges trafics tournant autour d’un mystérieux laboratoire. Mais après ce prologue assez distant de l’intrigue principale, tout se remet en place. La langue de l’auteur, simple et séduisante, mène le lecteur dans les traces d’un animal étonnant et détonnant qui massacre et démembre. Est-ce un monstre ? Un des félins du parc animalier qui aurait réussi à s’échapper ? Ou une variation sur le thème de la Bête du Gévaudan ? L’auteur sème une habile zizanie dans le récit, mélange divers genres et pistes, sans jamais pour autant perdre son lectorat. D’anciennes affaires de famille, des expérimentations secrètes menées par l’Etat français, une légende où il est question d’un énigmatique nectar, un arbre découvert en terres amazoniennes… Il fallait du toupet pour ainsi mêler tant d’ingrédients dans le creuset d’un seul roman, et Nicolas Ménard, grâce à son talent et à sa maîtrise, ne perd jamais le cap. Ses personnages tiennent amplement la route et disposent de suffisamment de profondeur humaine et psychologique pour demeurer crédibles. Dans le même temps, l’histoire est intelligemment menée, et ce n’est que l’épilogue qui livre la dernière clef, avec un bien beau rebondissement, de cette histoire forte.

    Un immense merci à Nicolas Ménard de nous avoir épargné les poncifs du genre, qu’ils soient littéraires ou cinématographiques, au gré de ce roman efficace et plausible, même si l’on aurait peut-être préféré que l’intrigue soit plus resserrée. Un très bon moment de lecture qui offre indéniablement les fondations nécessaires à un téléfilm de grande qualité.

    05/11/2019 à 20:10 1

  • Un Trou dans la toile

    Luc Chomarat

    9/10 De nos jours. Un être mystérieux affole la société et les internautes. Son surnom : l’Inconnu. Sa particularité est qu’il est totalement étranger à Internet, sans la moindre attache numérique. Il est devenu, peut-être sans le vouloir, la figure de proue d’un mouvement off et, paradoxalement, un support publicitaire facile pour les marques commerciales. Seul problème : personne ne sait qui il est. Thomas, créatif dans le domaine publicitaire, se voit confier une mission aussi étrange que nécessaire : découvrir qui est cet individu qui, au vingt-et-unième siècle, a le toupet de vivre en dehors du tout-connecté.

    Après L’Espion qui venait du livre, Luc Chomarat nous revient avec son univers littéraire si particulier. Le postulat de départ de ce roman est diablement croustillant et atypique, avec l’existence – supposée ? – de cet homme qui aurait réussi à s’affranchir des règles en vivant hors de toute considération communicationnelle, digitale et informatique. Un vieil original vivant reclus dans une grotte ? Un être lambda, vivant dans l’anonymat de la foule ? Ou un fake, juste créé pour désorienter la société de consommation et mieux tourner en dérision ses excès ? Du point de vue scénaristique, l’auteur a fait preuve d’une audace exceptionnelle, et l’on pouvait craindre que le récit ne s’essouffle ou n’honore pas les espérances suscitées. Que nenni. L’ensemble, assez court, se dévore de la première à la dernière page. Des réparties, cocasses, qui claquent. Des scènes remarquables de férocité et d’humour, comme le tournage de cette publicité au Brésil, la rencontre avec la vedette de porno, ou encore les moments passés aux côtés d’Emile, ce geek qui essaie par tous les moyens de s’encoder et de disparaître dans le web, ou d’Alex Valdor, cet artiste autoproclamé qui annonce à qui veut l’entendre qu’il est ce fameux Inconnu. Et une fin étonnante, délicieuse, inattendue et de bon aloi. Un épilogue sobre et que chacun pourra interpréter à sa façon, achevant un ouvrage inclassable et savoureux, parsemé de multiples références, et qui est également une charge habile et mémorable contre les artifices informatiques, les faux-semblants du numérique, et toutes celles et ceux qui pensent que la véritable existence se résume à un avatar estampillé de nombreux likes.

    05/07/2017 à 17:38 5

  • Un trou dans la zone

    Franck Pavloff

    6/10 Une écriture endiablée, où se mêlent panache audiardesque, argot en mitraille et phrases hachées. Une histoire assez dure et typique de la série, avec, il est vrai, des personnages qui manquent cruellement de finesse dès lors qu’il s’agit des « méchants », mais au moins, on ne peut pas reprocher à l’auteur de ne pas avoir cheminé dans les clous imposés par la saga. On y découvre aussi un Poulpe bien énervé et prompt à la violence, et ce jusqu’à la chute, noire à souhait, qui vient clore un opus qui ne figure pas parmi les meilleurs mais a néanmoins une bonne tenue.

    27/01/2015 à 18:45 3

  • Un Tueur à la fenêtre

    Stéphane Daniel

    8/10 Dans une cité anonyme, Max et Lucas, deux amis lycéens, se baladent, quand un coup de feu éclate. Max ne se relèvera pas de la balle qui l’a atteint. Le présumé tueur est retrouvé dans un appartement. Mort lui aussi. Il s’est visiblement suicidé. Mais Max n’y croit pas, et décide de mener sa propre enquête, aux côtés d’une séduisante journaliste. Le jeune homme est alors la proie de menaces de mort…

    Stéphane Daniel livre ici un très bon roman pour adolescents qui séduira également les adultes. Rapidement, le ton est donné. Les phrases sont courtes, les chapitres également, et l’emploi du présent de l’indicatif renforce la fougue et l’immédiateté du récit. Les divers protagonistes sont très bien brossés, des journalistes aux policiers en passant par les adolescents. L’intrigue est serrée, les rebondissements intéressants, et probablement seuls les grands lecteurs relèveront le détail qui permet de deviner, ou du moins de percevoir l’identité de l’assassin. Au-delà du récit, Stéphane Daniel brosse également un portrait saisissant d’une banlieue banale, entre trafics, intimidations et peurs, et où les barres d’immeubles s’y dressent comme d’inquiétants sémaphores. Néanmoins, l’auteur s’écarte de tous les poncifs, et peint une galerie de personnages qui oscillent entre clarté et ténèbres – le fait qu’il soit d’ailleurs enseignant n’est certainement pas étranger à sa connaissance de ce microcosme.

    Au final, Un tueur à la fenêtre constitue un roman à suspense de haute tenue, très bien écrit et saisissant, où l’intrigue est un fil rouge au gré duquel le lecteur sillonnera des lieux bien singuliers. On pourra donc enchaîner avec d’autres écrits de Stéphane Daniel comme Les Visiteurs d’outre-tombe ou Avant qu’il soit trop tard.

    20/10/2011 à 17:18

  • Un tueur à ma porte

    Irina Drozd

    8/10 Paru pour la première fois dans le numéro de juin 1997 de « Je Bouquine », un roman très court – environ 70 pages – et idéal pour les jeunes lecteurs. Une écriture simple et un scénario à la fois sobre, classique et efficace, qui plaira en priorité aux collégiens. Un ouvrage destiné presque uniquement à la jeunesse, à l'intrigue bien conçue et au suspense savamment entretenu.

    19/01/2011 à 12:58

  • Un Tueur sur la Route

    James Ellroy

    9/10 Un thriller surpuissant qui permet de pénétrer dans la conscience et l'âme d'un tueur en série incroyable. A l'image de ce qui arrive au policier qui suit la piste de ce tueur, cette traque marquera durablement l'esprit du lecteur.

    19/06/2006 à 18:16 1

  • Un vieux truc indien

    Craig Johnson

    9/10 Une histoire brève et piquante mettant en scène le shérif Longmire et son copain indien Lonnie Little Bird, arrivant dans un restaurant après un braquage. Comme à chaque fois, beaucoup d’intelligence et d’humanité de la part de Craig Johnson, une écriture impeccable et généreuse, et ici une sacrée dose d’humour quand est révélée, dans les toutes dernières lignes, la manière dont Lonnie parvient à résoudre en partie l’enquête. Dans le même temps, un sacré ixième degré quant aux poncifs du genre sur la sagesse amérindienne et la préscience, qui explose dans cette chute hilarante et brillante !

    18/02/2018 à 17:28 5

  • Un Voleur sur les toits

    Christian Grenier

    8/10 Hercule est un chat particulièrement original : il comprend la langue des humains et est doué d’un solide sens de la réflexion. Quand il apprend qu’une voisine, héritière des œuvres de Giacometti, a été cambriolée, il décide de mener l’enquête.

    Avec cette série consacrée au chat policier Hercule, Christian Grenier, ajoute une corde supplémentaire à son arc. Et si l’on veut continuer de filer la métaphore, c’est qu’il a su décocher une flèche habile. Le postulat de départ – un animal qui joue les détectives – est intéressant, et le reste de l’ouvrage est d’une fort belle tenue. Tout y est écrit simplement, sans jamais que cela ne soit simpliste, avec intelligence et adresse, si bien que l’on ne voit guère les pages défiler. Le ton est plaisant, le texte étant rehaussé de délicieuses touches d’humour. On imagine donc sans mal la joie des jeunes lecteurs à qui s’adresse ce roman. Les rebondissements sont nombreux, bien amenés, et l’on s’achemine avec un régal qui ne faiblit jamais jusqu’à l’épilogue. Malicieusement, Christian Grenier a su tisser un lien avec d’autres de ses livres, puisqu’Hercule est le chat des jumelles issues de l’union entre Max et Logicielle, les deux personnages principaux de sa série la plus connue.

    Agrémenté de sympathiques illustrations d’Aurore Damant, ce polar pour les jeunes cumule toutes les qualités qui soient. Une exquise bulle littéraire, fine et pétillante.

    01/03/2017 à 13:08

  • Un week-end sans fin

    Claire Gratias

    6/10 Une jolie relecture du film « Un Jour sans fin », faite de manière ouverte et assumée. Une plume sympathique, de bons sentiments sucrés juste ce qu’il faut, pour une histoire à la morale agréable.

    12/02/2016 à 08:42