El Marco Modérateur

3277 votes

  • Prophecy Tome 2

    Tetsuya Tsutsui

    8/10 Toujours aussi bon. Des graphismes prenants, une intrigue sacrément efficace, et un personnage de policière particulièrement attachante. L’accent est mis sur la traque de Paperboy, le mystère qui entoure son identité, et le récit s’achève sur un coup de téléphone qui pourrait modifier le cours de la série. J’ai particulièrement apprécié l’histoire autour du personnage politique populiste qui monte en épingle les forfaitures de Paperboy pour mieux faire la promotion de son projet de loi quant aux restrictions d’Internet, ou encore l’épisode savoureux avec le groupuscule écologiste, composé en réalité de polémistes plus attachés à leur égo qu’à leur mission.

    15/02/2017 à 08:12

  • Tokyo Ghoul tome 1

    Sui Ishida

    7/10 Une histoire originale et prenante, avec violence et cannibalisme à la clef. Un récit mené de manière experte et percutante, où la cruauté de certains dessins fait écho à cette intrigue sombre.

    15/02/2017 à 08:12

  • Reset

    Tetsuya Tsutsui

    8/10 J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire, j’ignore pourquoi, mais une fois immergé dans l’intrigue, c’est singulièrement réussi. Un ton froid et saisissant, avec une histoire de vengeance et de jeu vidéo si immersif qu’il en vient à pousser au suicide ses participants. Des moments assez durs et tendus, une belle part offerte à la violence, dans cet immeuble où rôde un étrange maître de cérémonie. Une très agréable découverte à mes yeux.

    15/02/2017 à 08:10

  • Pesticides, pizzas et petit bébé

    Janine Teisson

    6/10 Un sympathique ouvrage mettant en scène les « Rebelles », des gamins prêts à tout pour dénouer cette intrigue. Un ton alerte, des personnages attachants et une histoire qui se lit vite et bien. Rien d’extraordinaire ou de mémorable, mais un bon moment de lecture.

    15/02/2017 à 08:09 1

  • Sky-High Survival tome 1

    Tsuina Miura, Takahiro Oba

    8/10 Une histoire singulière pour un traitement anxiogène et assez sanguinolent. Ou comment la jeune Yuri se retrouve dans un monde semble-t-il parallèle, en haut des buildings, peuplé de tueurs masqués. Un univers très particulier que j’ai beaucoup aimé, rappelant « Le Chien de minuit » de Serge Brussolo.

    15/02/2017 à 08:09 2

  • Gangsta tome 1

    Kohske

    6/10 Un manga original, qui mélange arts martiaux, amitié, suspense et tueurs à gages. Rien de très novateur, ni dans le fond ni dans la forme, certes, et je suis assez curieux de voir comment cette série va évoluer, mais cela se lit avec plaisir.

    15/02/2017 à 08:08

  • Nuit de fureur

    Jim Thompson

    8/10 Car Bigelow, également connu sous le sobriquet de Little Bigger. Profession : tueur à gages. Signes particuliers : fait physiquement bien moins que ses trente ans, est presque aveugle, mesure un mètre cinquante, a des dents artificielles, et est atteint de la tuberculose. Sa dernière mission en date : assassiner, sans attirer l’attention, un indicateur qui va bientôt témoigner à un procès. Le plus simple semble être d’intégrer la pension de Peardale, que tient sa future victime, afin de commettre son forfait en toute quiétude. Mais sur place, l’attendent l’épouse de la balance ainsi que Ruth, jeune fille estropiée. Et ça ne constitue que le début des embêtements.

    De Jim Thompson, quasiment tout le monde connaît Le Démon dans ma peau ou encore 1275 âmes. Cet écrivain américain est l’un de ceux dont on continue de prononcer le nom avec déférence, même près de quarante ans après son décès. Ici, on retrouve une belle part des qualités et obsessions de l’auteur, mais avec une noirceur encore plus prononcée, comme s’il avait passé au tamis ses idées et mots pour n’en garder que les plus ténébreux. Cela commence avec un (anti)héros, tueur décomplexé qui s’apprête à remplir son contrat et finit par tomber, d’une certaine manière, sous la coupe de deux femmes, dont l’une est un peu son écho physique féminin. Ici, tout y est souillé, immoral, à la limite du grotesque. Ça boit, ça fume, ça tire des plans sur la comète en se promettant de grandes virées une fois la mission – rien de moins que l’homicide d’un être humain – réalisée. Et, à défaut de la moindre action tout au long de ce récit, on finit par se complaire dans cette fange fétide, peuplée également de personnages retors et inquiétants comme Le Patron, commanditaire de Carl, ou La Gnôle, sous-fifre en mal de reconnaissance. Et ce presque huis clos entre gens de fort mauvaise compagnie s’achève, comme il se doit dans tout roman noir, par une rédemption ou une déchéance. Ici, ça sera la chute. Brutale. À coups de hache. Dans la claustration d’une trappe. Tandis que des chèvres hurlent. Il y a parfois des épilogues si emportés et criards qu’ils parviennent, en quelques pages, à pallier de longs instants en apparence lénitifs et muets, alors que la violence s’exprime parfois ainsi, par des berceuses captieuses et des silences sournois. Assurément, celui de cet ouvrage en constitue l’un des plus vibrants exemples.

    Certains romans ne cherchent pas nécessairement à séduire. Ils produisent leur matériau brut, mal taillé et volontairement rêche, à la face du lecteur, non par arrogance ou paresse mais pour mieux mettre en exergue les affres de l’âme humaine et les hantises de son auteur. C’en est ici le cas typique avec cette œuvre plutôt méconnue de Jim Thompson. Le noir s’y fait couleur, avec ses nuances de désespoir et de finitude, au sens très large du terme. Probablement pas l’œuvre la plus accessible de Jim Thompson, et c’est peut-être en cela qu’elle en devient fondamentale.

    12/02/2017 à 08:50 7

  • Un coupable presque parfait

    Robin Stevens

    8/10 Daisy Wells et Hazel Wong forment, au sein de leur collège, une agence de détectives privées. Mais un tel environnement n’est guère fertile en intrigues. Sauf le jour où Hazel découvre le corps de Miss Bell, professeur de sciences, jetée du haut d’un balcon. D’autant que le cadavre disparaît très rapidement après. Voilà enfin, pour les deux pensionnaires, le début d’une affaire criminelle qu’elles comptent bien résoudre d’elles-mêmes ?

    Premier tome de la série consacrée à Wells et Wong. Dès les premières pages, le lecteur – jeune de préférence – est embarqué par l’histoire. De prime abord, il s’agit d’un récit classique, édulcoré pour plaire aux adolescents voire à des plus juvéniles. Néanmoins, ce cliché fond comme neige au soleil devant la maîtrise et la langue pétillante de Robin Stevens. Avec un vocabulaire simple mais un récit parfaitement structuré, l’écrivaine nous emmène sur des chemins jadis définis par Agatha Christie – avec une facétieuse référence à Miss Marple à la clef – ainsi que des clins d’œil appuyés à Arthur Conan Doyle, avec Daisy dans le rôle de Sherlock Holmes et Hazel dans celui de John Watson. Si la première Miss est aussi intelligente et observatrice que son génial inspirateur, avec la morgue et les réflexions péremptoires qui vont avec, la seconde collégienne est plus calme et posée, ce qui lui vaut d’ailleurs de n’être que la secrétaire du club. La langue est certes élémentaire, mais sa fluidité doublée d’une jouissive malice font que l’on se prend rapidement au jeu de la chasse au criminel. Entre hypothèses parfois fausses et éclairs de génie, de la vérification d’alibis qui volent occasionnellement en éclats et de préjugés intimes qui s’effondrent au détour d’un détail dévoilé, les deux enquêtrices en herbe vont lentement progresser vers la résolution de l’intrigue et le dévoilement d’un tueur dont l’identité était tout sauf attendue.

    Voilà donc un premier ouvrage jouissif et dynamique, déluré et électrisant. Typiquement le genre d’opus que l’on peut conseiller à de jeunes lecteurs que le roman policier pourrait rebuter. Un ton guilleret ainsi qu’une réelle originalité dans les propos, rendant hommage à de notoires prédécesseurs, et rappelant les écrits d’Emma Kennedy. Une très agréable découverte pour une série dont on ne manquera pas les prochains épisodes.

    12/02/2017 à 08:44 2

  • Pour venger pépère

    A.D.G.

    8/10 Si l’intrigue ne constitue pas, en soi, une extase, le traitement qui en est fait par A.D.G. est remarquable. Frédéric Dard télescope Michel Audiard et Antoine Blondin. De grands moments de rire, avec des jeux de mots bien sentis et des situations cocasses. Dans le même temps, c’est aussi le roman des amitiés et des amours mortes entre Pascal Delcroix, avocat, qui s’en va mener sa vendetta contre les assassins de son grand-père, son « pépère ». Des instants singuliers d’émotion, de nostalgie, et les marques d’inclination pour une certaine époque révolue.

    12/02/2017 à 08:42 6

  • La Nuit des créatures géantes

    R. L. Stine

    6/10 Une histoire qui reprend les passages obligés voire attendus du héros qui devient subitement minuscule, avec les péripéties liées à un environnement anormalement immense et les dangers – notamment animaux – que cela représente. Sans bouleverser les codes du genre ni les renouveler, un livre plutôt prenant et original.

    12/02/2017 à 08:40 1

  • Magic Kaito Tome 4

    Gosho Aoyama

    8/10 Un opus assez différent des trois précédents, beaucoup plus noir et tourmenté. Une série de péripéties courtes et enlevées, avec un rapide crossover mettant en scène Shinichi Kudo, alias Détective Conan. Un petit régal qui, même s’il n’est pas dénué d’humour, s’achève sur un épisode poignant et inattendu.

    12/02/2017 à 08:39

  • À mains nues

    Paola Barbato

    9/10 Je suis entré un peu à reculons dans ce livre, parce que les ouvrages « à la mode » ou dont on parle beaucoup m’intéressent moins que les perles délaissées. A la fermeture du roman, je garde en tête quelques bémols : une violence singulière et qui aurait pu n’être traitée que de manière allusive, des combats pas toujours crédibles, et une écriture qui n’a rien de recherché ni de soigné. Mais au final, alors que je viens de refermer la dernière page, quelle claque globale. Une histoire qui ne ressemble à aucune autre, avec des gladiateurs modernes, dressés comme des molosses, perdant tout repère moral, et s’adonnant à des barbaries incroyables. Une étonnante galerie de personnages retors et sombres, emportés et sanguinaires jusqu’à l’ivresse de l’hémoglobine qu’ils font couler. C’est aussi une histoire solide et travaillée, parcourue d’idées remarquables (les affrontements dans le noir, les règles de la tuerie finale, les numéros attribués aux coups en fonction de la douleur provoquée, etc.). Et il y a ces images qui me resteront longtemps en mémoire. Il m’arrive fréquemment de (très) bien noter un livre et, quand je revois passer bien longtemps plus tard, ma note et mon commentaire ou avis, d’avoir un doute, un flou, une hésitation quant au contenu du roman. Ici, pas de risque : il me sera assurément inoubliable. Avec son cortège d’images démentes, comme les snuffmovies, les carnages, la séquence de danse entre Minuto et Batiza. Avec ses moments de bonheur captieux, de joie éphémère, d’espoir mensonger, qui surnagent fugacement au beau milieu de cette sauvagerie et de cette anomie. Et puis, il y a cette fin, inattendue et vicieuse qui rebat les cartes et oblige une relecture mentale de la totalité de l’ouvrage. Un mémorable festin de mâles et de maux.

    15/01/2017 à 19:57 9

  • Magic Kaito Tome 3

    Gosho Aoyama

    6/10 Des histoires très courtes et plaisantes, où l’on n’a guère le temps de s’ennuyer. Comme dans les autres opus, un ton beaucoup plus amusant et amusé que les Détective Conan, et une surenchère de gadgets et de gags parfois gamins. A défaut d’être fan de cette série, je lui reconnais sans mal un fort pouvoir distractif, avec un grand nombre de personnages gravitant autour du magicien.

    15/01/2017 à 19:56

  • L'Ecole des zombies

    R. L. Stine

    7/10 Une lecture très distrayante, où les clichés du zombie (vociférant, affamé de viande infecte, avançant avec lenteur, etc.) sont percutés par des scènes bien plus originales. Un opus que j’ai trouvé un peu plus original que d’autres, avec des passages propres à écœurer les lecteurs les plus sensibles, le tout pour une lecture bien distractive.

    15/01/2017 à 19:55 1

  • Doubt volume 1

    Yoshiki Tonogai

    7/10 Très similaire à la série Judge, une lecture agréable pour un huis clos prenant et efficace. Une ambiance inquiétante et assez enivrante, ou comment de jeunes Japonais sont réunis dans un espace souterrain et tentent de découvrir qui, parmi eux, est le loup, c’est-à-dire le tueur machiavélique. Néanmoins, je trouve le trait moins convaincant que dans Judge.

    15/01/2017 à 19:52 1

  • Death Note tome 6

    Tsugumi Ōba , Takeshi Obata

    8/10 Toujours aussi prenant et efficace. Un opus qui vient intelligemment clore l’histoire entamée sur les tomes 4 et 5, avec une réussite scénaristique et esthétique constante.

    15/01/2017 à 19:51 1

  • Détective Conan Tome 8

    Gosho Aoyama

    7/10 La suite et fin de l’intrigue du tome 7, à laquelle s’ajoute la lutte contre un adversaire bien mystérieux (« Le Baron de la nuit »), avec un meurtre en chambre close et pas mal de mystères à la clef, et une mariée qui succombe au charme caustique et mortel d’un poison placé dans un thé au citron. Le fil rouge de ces histoires : vengeance et histoire de famille. Des intrigues toujours aussi sympathiques, du souffle et de l’esprit, et un ton qui mélange humour et noirceur. Un bon moment de lecture.

    15/01/2017 à 19:50 1

  • La Résurrection de Luther Grove

    Barry Gornell

    9/10 John et Laura Payne, ainsi que leur jeune fille Molly, emménagent dans une magnifique demeure dont les travaux viennent de s’achever. Ils comptent ainsi vivre non loin du village de Milton et à côté d’un sublime loch. C’est sans compter sur la présence d’un voisin étrange, Luther Grove. Un individu singulier avec lequel les relations vont vite se tendre.

    Avec ce roman noir, Barry Gornell frappe fort. Très fort. De la première à la dernière ligne de l’ouvrage, le lecteur est complètement happé. D’entrée de jeu, le ton est donné : avec cet incipit où Luther chasse des lapins avant de les dépecer, on se doute que la suite du récit sera aussi nerveuse qu’inquiétante. Cet écrivain, dont il s’agit là du premier livre traduit en français, bénéficie d’une plume absolument admirable. Tous les personnages qu’il créé sont doués d’une épaisseur et d’une authenticité comme il est rarement permis de le lire. Chacun de ces êtres, pourtant fictifs, sont croqués d’une manière savoureuse, avec une langue si belle que l’on prend plaisir à relire certains passages pour leur simple beauté littéraire. Laura, femme forte et mère attentive, portant encore le poids d’un péché de chair. John, mari et père qui ne se distingue pas toujours par sa finesse et sa tempérance. Frank, le frère de ce dernier, a priori gai luron et fêtard invétéré lorsqu’il ne se trouve plus sur une plateforme pétrolière, et qui dissimule néanmoins des trésors de nocivité. Luther, bien évidemment, en apparence homme rustre et quasiment retourné à l’état sauvage, mais doté d’une personnalité bien plus riche et complexe, et qui a un lourd passé en rapport avec le loch. Et même Molly bénéficie de cette incroyable densité humaine : à chaque fois qu’elle apparaît, balbutie ou s’anime, Barry Gornell transforme ces petits instants en moments de grâce et d’émotion. Ces protagonistes semblent si réels que l’on s’attendrait à sentir battre leur pouls à travers les pages.
    Et il y a l’intrigue, rêche et amère. Si les relations de voisinage se compliquent à partir de faits anodins (des troncs d’arbres au milieu de la chaussée, une piqûre d’abeille, un geste déplacé de John envers sa fille, etc.), elles vont vite prendre une tournure ténébreuse. L’écrivain demeure cependant bien loin des clichés : il ne narre pas des frictions grandissantes aboutissant à un drame ou une tragédie. L’histoire est bien plus subtile et retorse, puisque l’arrivée des citadins va faire renaître dans l’esprit meurtri de Luther des souvenirs féroces et douloureux. Ce qui sera pour certains une descente aux enfers tandis que lui y gagnera quelques arpents de rédemption, en souvenir d’Ishbel et Tarragh.

    Indéniablement, un livre sombre et extraordinaire, alternant le glacé et le volcanique. Une magnifique étude de mœurs et de psychologies, à travers une intrigue remarquable de finesse, et aux rouages parfaitement huilés. On tremble, on s’éprend, on s’émeut, on s’inquiète, on se passionne, on abhorre : tant de sentiments en un seul roman, voilà une palette terriblement marquante.

    11/01/2017 à 17:37 5

  • La Carne

    Guy Lefebvre

    7/10 Brouchon, un chirurgien vieillissant. Elisabeth, sa femme, plus jeune que lui, stérile et disposant de nombreux appâts pour séduire les hommes. Dansec, le nouveau praticien et collègue de Brouchon, qui n’est pas insensible aux charmes d’Elisabeth. Marc, directeur d’un haras. Nader, palefrenier. Et La Carne, cette jument indomptable et irascible. Tous ces destins vont se télescoper dans un manège où se mêlent amours, passions contrariées, rancœurs et dissimulations.

    Cet ouvrage de Guy Lefebvre est son premier à paraître chez l’éditeur Fleur sauvage. Court (environ cent-quatre-vingts pages), ce roman fait intervenir une belle diversité de personnages. Tous bien dépeints, en quelques mots ou phrases savamment tournés, ils vont, en raison des liens qui les unissent, être amenés à s'affronter. Avec un style épuré qui n’empêche nullement les belles tournures littéraires, l’auteur signe un livre efficace et prenant de la première à la dernière page. C’est également un croquis adroit de la solitude et de l’abandon, de l’espoir qui anime les âmes et les chairs déclinantes, où les mots de l’auteur se posent avec beaucoup de justesse. L’intrigue, classique mais particulièrement humaine et crédible, se rapproche de celles de Georges Simenon, avec cette belle économie d’événements, mettant davantage en relief paysages et psychologies. Ce qui retient le plus l’attention, c’est finalement la présence de ce cheval, cet animal dangereux et tempétueux, qui deviendra le détonateur enfoui au milieu de cet amas d’animosités et d’inclinations.

    Peut-être certains amateurs de littérature policière auraient préféré un ou deux rebondissements supplémentaires, tandis que d’autres regretteront à coup sûr les nombreuses fautes et coquilles disséminées dans le roman. Néanmoins, cette Carne est assurément un bon ouvrage, intelligemment écrit, plausible et racé.

    11/01/2017 à 17:36 3

  • Hugo contre le minotaure

    Fabien Clavel

    7/10 Une habile relecture de la mythologie, qui préserve autant l’aventure que l’érudition pure, sans oublier une agréable dose d’humour. Une écriture espiègle, même si je regrette que le Minotaure et le Labyrinthe soient trop rapidement évacués de l’histoire. Assurément, je tâcherai d’être au rendez-vous de d’autres opus de cette collection atypique et entraînante.

    11/01/2017 à 17:30 1