Passager 23

(Passagier 23)

11 votes

  • 7/10 Le "Sultan des Mers" n'est pas un navire fantôme, mais il y a des fantômes à bord de ce navire... Du suspense, des rebondissements (trop peut-être ?), des personnages tous plus bizarres les uns que les autres... Embarquez dans ce polar si vous n'êtes pas claustrophobe... et si vous savez nager..

    16/11/2022 à 12:36 Franck 28 (625 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Ce livre est un quasi huis-clos maritime à bord d'un géant des mers qui emmène en croisière des milliers de passagers. Il en résulte une originalité du lieu de l'action, et des ressources qu'a du trouver l'auteur pour développer une histoire si riche sur un terrain si étroit. La force du roman est dans l’incroyable nombre de rebondissements qui s'enchainent sans que la trame n'en souffre trop. A l'aide de chapitres très brefs l'auteur ne laisse aucun temps mort, jusqu'à la toute dernière ligne. Les personnages ont presque tous un profil psychologique particulièrement chargé et évoluent souvent dans des mondes sordides. C'est peut être le défaut du bouquin : il y en a un peu trop. Mais les aspects machiavéliques et tumultueux rendent la lecture captivante.

    16/11/2022 à 10:57 Surcouf (361 votes, 7.2/10 de moyenne) 6

  • 6/10 c est certes intéressant et bien documenté sur l univers des croisières et des paquebots.ceci mis à part l auteur nous entraine à travers le personnage d un policier qui a perdu sa femme et son fils pendant une traversée dans une histoire à multiples rebondissements.(trop de rebondissements diront certains);on rencontre des personnages tous plus torturés les uns que les autres et on a du mal à éprouver de la sympathie pour eux.on a l impression que l auteur a voulu trop en faire.

    08/12/2019 à 06:32 barberouge (340 votes, 7.1/10 de moyenne) 6

  • 5/10 L'histoire est assez prenante,mais les dialogues et situations trop longues lassent au final le lecteur.

    17/10/2019 à 21:05 Books-bunny (1 vote, 5/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Le policier Martin Schwartz reçoit un coup de fil d’une personne âgée. Cette dernière l’invite en toute urgence à le rejoindre sur le Sultan des mers, un immense paquebot. Le nom résonne douloureusement aux oreilles de Martin : c’est sur ce bateau que son fils et sa femme ont disparu au cours d’une croisière cinq ans plus tôt. Et les révélations ne font alors que commencer.

    Avec des thrillers comme Thérapie, Ne les crois pas, Le Briseur d’âmes ou Le Somnambule pour ne citer qu’eux, Sebastian Fitzek s’est imposé comme un auteur majeur de la littérature policière. Dans cet opus, difficile de ne pas confesser que l’on est ballotté du début à la fin. Les premiers chapitres donnent le ton : un mystérieux chirurgien qui ampute la jambe d’un patient, Martin qui doit infiltrer une soirée où des séropositifs violent des gamins et pour laquelle il pousse le vice, afin de ressembler au psychopathe qu’il remplace, jusqu’à s’injecter des anticorps du VIH et s’arracher une incisive avec des tenailles, et le début du récit de la claustration d’une dénommée Naomi. La suite est à l’avenant de ce début tonitruant : des personnages interlopes qui cachent nombre d’ambiguïtés sous le masque de la normalité, des rebondissements incessants, des scènes sans cesse inattendues, et un rythme qui ne faiblit jamais. Les amateurs d’émotions fortes et de cadence soutenue seront aux anges. Dans le même temps, et comme évoqué précédemment, il faut avertir que ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains : il y a certains passages, souvent plus suggérés ou vus a posteriori qui savent se montrer très dérangeants et qui concernent la pédophilie et l’inceste. Bref, un roman sacrément relevé, épicé à outrance, et dont on ne ressort guère indemne. Et c’est justement là son principal défaut : certains lecteurs pourront reprocher à Sebastian Fitzek d’en faire trop. Trop de personnages torturés ou ambivalents, trop de moments où des surprises sont ménagées, trop de surenchères dans la violence psychologique. A la manière d’un cuisinier, dont le zèle le pousse à vouloir à tout crin éblouir ses clients avec un excès d’ingrédients, d’aromates ou de strates de saveurs, alors qu’une plus grande économie aurait pu être la bienvenue.

    Voilà bien un livre consistant, trépidant et marquant, qui ne peut en aucun cas laisser indifférent. Certains lecteurs le trouveront trop surchargé, tandis que ceux qui apprécient les thrillers machiavéliques seront plus qu’aux anges.

    13/10/2019 à 07:17 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Scénario un peu tordu mais passionnant. On se laisse embarquer dans cette enquête avec facilité. Mais pas sûr de faire une croisière dans les mois qui viennent !

    13/10/2018 à 10:29 lady (131 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Ce thriller, c'est une machine de guerre : Fitzek dégaine la mitraillette à rebondissements et la kalachnikov à cliffangers à chaque chapitre. Le lecteur est pris en otage dans ce huis clos insensé, dans ce tourbillon vraiment too much mais clairement assumé.
    L'auteur nous embarque sur sa croisière maudite et nous fait voir du pays. Cabines secrètes, trappes, pièces non répertoriées sur les plans, vous fouillerez les entrailles du Sultan des mers en compagnie de l'indomptable Martin Schwarz (nom ridiculement classique au regard de l'ensemble du bouquin !) et des nombreux personnages ambigus qui peuplent cet étrange navire.
    Il y a de l'humour, le suspense déchire mais le contenu touche quand même un sujet délicat et dérangeant qui m'a mise mal à l'aise.
    L'épilogue n'est pas mal du tout et on y apprend quelques éléments intéressants sur les nombreuses disparitions lors de croisières.
    A lire donc, si vous n'êtes pas allergique à l'artillerie lourde et au "tu pousses le bouchon un peu trop loin, Maurice".

    20/05/2018 à 19:42 Ironheart (817 votes, 7.4/10 de moyenne) 10

  • 5/10 Les intrigues de Sébastian Fitzek sont comme ces palaces flottants qui servent de décor à sa dernière histoire : plus c'est énorme, plus ça doit être efficace...
    En ce qui le concerne, la mécanique du cliffhanger importe plus que le style ou la plausibilité de son récit, et il faut lui reconnaître cette incroyable capacité à inventer des rebondissements qui nous submergent, parfois au-delà de toute vraisemblance...
    Mais en lisant Passager 23, j'ai une fois encore l'impression d'être un passager clandestin à bord de son histoire...
    Chez lui, la traversée se fait à marée basse ; une lecture laborieuse, basée sur ce postulat qu'il faut sans cesse époustoufler le lecteur, quitte, une fois encore, à sacrifier l'épaisseur des personnages, ou une véritable progression dramatique, et dont le plaisir, du moins me concernant, est absent, car noyé sous ces improbables twists successifs...
    Alors oui, on tourne les pages consciencieusement, oui, il m'arrive d'être surpris par quelques " trouvailles", mais passé la salle des machines, le séjour s'éternise, et le voyage perd de son intérêt...
    Finalement, une fois encore, je reste à quai...

    27/03/2018 à 08:46 jackbauer (697 votes, 7.2/10 de moyenne) 12

  • 8/10 Sebastian Fitzek est à la fois fou et génial. Et son nouveau roman, Passager 23, en est le parfait exemple.
    Son intrigue à tiroir repousse encore une fois les limites du genre. Et peut-être trop même à l'image de cette conclusion très très tarabiscoté, avec une tonne d'infos extravagantes qui en gêne un peu la compréhension.
    Folie et génie. Folie parce qu'il ose beaucoup de choses. Et génie parce que c'est bourré de très bonnes idées.
    Fou fou fou !

    21/03/2018 à 20:42 Fredo (1150 votes, 7.9/10 de moyenne) 10

  • 6/10 Un livre particulièrement haletant, un rythme trépidant, des chapitres courts, une ambiance oppressante et un lieu d'intrigue original. Ce huis clos se déroule sur un "monstre des mers" ou des disparitions (suicides) se succèdent, pour des raisons obscures un flic ayant perdu sa famille de cette manière quelques années plus tôt va se retrouver en première ligne pour expliquer la réapparition d'une jeune fille.
    Si les fondements de l'enquête paraissent plausibles, la résolution ainsi que les personnages m'ont semblé un peu trop extravagants (l'auteur possède une imagination sans limite !). Aucun déplaisir de lecture avec ce "Passager 23", un livre plutôt bien pensé et divertissant mais pas inoubliable.

    15/03/2018 à 10:19 Emil (455 votes, 7.3/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Ce que j'aime chez cet auteur, c'est qu'il se renouvelle. Autant, j'avais été perplexe avec son précédent roman "le somnambule", autant je me suis fait embarquer avec ce "passager 23". Martin, un flic qui n'a pas peur de se mouiller, vient enquêter sur des disparitions sur le paquebot le Sultan, celui-là même où sa femme et son fils ont disparu en mer cinq ans auparavant. Fitzek déroule son intrigue de manière habile et j'avoue avoir été agréablement surpris. Bien sûr, on y retrouve les ingrédients de tout "page turner" qui se respecte (les fins de chapitre qui donnent un indice ou avec une phrase choc, des paragraphes courts, une succession de scènes d'actions...) mais ce roman donne aussi à réfléchir. Martin est un personnage poussé à l'extrême, il va au bout de ses missions, se fiche de l'avis de ses supérieurs quitte à risquer son poste. On se doute bien que s'il va enquêter, il va devoir se confronter à la propre mort de sa femme et son fils. Pourquoi l'a t-on fait monter sur ce bateau alors ? En revanche, j'ai moins aimé le rôle de l'armateur et de ses sbires dont je n'ai pas vraiment tout compris l'origine. J'ai trouvé que là, on frôlait le caricatural. En conclusion, Passager 23 est un sacré bon thriller avec une fin surprenante.

    07/03/2018 à 06:53 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 11