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L'Hiver de Frankie Machine
7/10 Encore une excellente histoire de gangsters avec un héros sympathique bien que peu recommandable.
15/01/2013 à 13:18 1
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Serena
8/10 Quand la littérature aborde la naissance du capitalisme et des préoccupations écologiques. Belles lettres et portraits au fusain.
15/01/2013 à 13:14 3
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Seul le silence
7/10 Roman inégal, aves des passages à la limite de l'inutile comme le début de la deuxième partie. Mais la première partie et la fin sauvent l'ensemble.
04/12/2012 à 13:36 1
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Elégie pour Laviolette
7/10 Pierre Magnan se situe à la croisée des chemins entre Simenon et Giono et livre des enquêtes mettant en scène des acteurs ruraux, des Basses-Alpes et de Haute-Provence le plus souvent. Ses intrigues conjuguent terroir, histoire locale et vie provinciale. Dans Elégie pour Laviolette, le commissaire est au prise avec une tontine, du pain au goût d'avant, quelques vieilles commères, une veuve joyeuse et un étonnant cimetière où coule une source miraculeuse. C'est plaisant et relaxant, comme d'habitude. Les enquêtes de Laviolette sont des valeurs sures, ni plus ni moins.
09/11/2012 à 12:40
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Une Douce flamme
6/10 Un peu long, le fait de de situer l'histoire sur deux pays et deux époques n'amène pas grand chose. Quant au comportement de Bernie qui bat sa coulpe à chaque paragraphe mais qui supporte finalement assez bien ses "vieux camarades", au bout d'un moment ça devient un peu incohérent.
26/09/2012 à 13:33
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Le Livre des âmes
7/10 Une suite au niveau du Livre des morts. Moins d'effets de surprise ou d'originalité toutefois.
20/09/2012 à 11:43
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Vanilla Ride
7/10 Harp et Leonard sont de retour, à la demande d'un de leurs anciens potes. Il leurs demande un coup de main (ou de pied au cul) pour remettre dans le droit chemin, sa jeune fille tombée sous la coupe d'un petit dealer. Manque de pot, ce dernier travaille pour la Dixie mafia, organisation criminelle issue des racistes d'Aryan Nation. Ils font intervenir un de leur tueurs chevronné pour éliminer les deux compères. Cet opus mené tambour battant ressemble beaucoup à Kill Bill. Harp et Leonard sont toujours à la pointe de l'humour noir, de l'ironie, mais on leur découvre cette fois une (certaine) sensibilité. La présence dans cette aventure de Brett, la compagne délurée de Harp y est sans doute pour beaucoup. Par contre, le langage de charretier de Joe R Lansdale est peut être parfois un peu trop lourd ?
05/09/2012 à 17:33 1
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Le sabot du diable
8/10 Loin de l'image des surfeurs en eaux chaudes sous un grand soleil, Kem Nuun nous emmène à l'extrème nord de la Californie. Ses excellentes descriptions rendent bien compte de la réalité du climat et donc de l'exercice de ses surfeurs qui n'ont rien à voir abec des beach boys ! les autres éléments de l'intrigue, réserves indiennes marginalisées, alcool, drogue et pauvreté complète un tableau assez noir sur cette amérique où les squales ne sont pas que dans les eaux froides.
05/09/2012 à 13:57
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Mezquite Road
7/10 Le plus abouti et le meilleur de la série ! Morgado prend un peu d'épaisseur, grace à un retour sur sa terre natale qui nous le fait mieux connaître.
05/09/2012 à 13:52
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Bettý
9/10 Très bon ! Intrigue psychologique très fine !
18/06/2012 à 13:37 4
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Tijuana Straits
8/10 Un roman environnemental, social et engagé qui se déroule de part et d'autre de la frontière entre USA et Mexique, une zone dangereuse à tous points de vue. Excellent roman qui se situe dans le même univers que La patrouille de l'aube de Don Winslow. http://lecturehispanoamericaine.blogspot.fr/search/label/Tijuana
30/05/2012 à 10:51 2
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Ultimes rituels
5/10 Le sujet est intéressant mais le roman est un peu confus et un peu déséquilibré. Ca manque de personnalités marquées.
21/05/2012 à 10:51 2
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Le Bloc
8/10 L'histoire du Bloc Patriotique, parti d'extrème-droite, qui est aux portes du pouvoir à cause d'une généralisation des émeutes dans les banlieues. Le roman s'appuie sur deux personnages qui, au long d'une nuit, racontent comment ils sont devenus fachos et pourquoi. Sans préchi-précha, Leroy met le doigt là où ça fait mal, sur les lachetés des politiciens de tous bords, sur les stratégies d'apprentis sorciers et sur l'aveuglement coupable de tous. Un roman noir, lourd, d'une violence retenue et dévoilant nombres d'ambiguités ! Diaboliquement efficace !
21/05/2012 à 10:47 2
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La Griffe du chien
8/10 D'abord les points négatifs. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre avec autant de coquilles d'impression, de fautes typographique ou d'orthographe et tant de mauvaises traductions.
Ceci dit, La griffe du chien, c'est du lourd. Comme l'annonce la quatrième de couverture, le roman mêle fiction et faits réels. A la fin de la lecture, on ne peut que constater que ces faits réels alimentent grassement l'actualité depuis bien longtemps, et que la part de fiction ne concerne, malheureusement, que les données accessoires du livre.
A la fin de la lecture, on est sous le choc. La corruption mène ce monde, l'infiltration de toutes les institutions est de mise, les relations sont faussées et la violence est l'unique mode de règlement. Comme cela est plusieurs fois répété, on n'a le choix qu'entre l'argent ou le plomb ! C'est le grand bal du cynisme et de la manipulation. Il est beaucoup question de profit, d'influence, de pouvoir et de puissance. Mais la lutte contre le narcotrafic dans le but de préserver les population n'est manifestement pas une préoccupation première.
On peut regretter la répétition des mêmes mécanismes qui engendrent les mêmes scènes à plusieurs reprises. Cela alourdit un peu la lecture sans rien apporter rien de nouveau ou fondamental. Cela mis à part, La griffe du chien s'impose comme un roman de référence sur le sujet.21/03/2012 à 16:17 8
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La Vacance du petit Nicolas
6/10 Une hypothèse hautement improbable, la disparition de Nicolas S, président de la République, est le point de départ d'une enquête abracadabrantesque du Poulpe. Le fil conducteur est fragile, les personnages ne sont pas reliés et surtout, l'image de Gabriel Lecouvreur ne correspond pas aux critères de la collection. Qu'irait-il faire dans cette galère ? Ceci dit, plusieurs chapitres proposent des descriptifs de personnages de la vie politique française très bien sentis et d'une ironie féroce mais ô combien juste ! Ca rappelle les Chroniques du règne de Nicolas 1er, de Patrick rambaud, ce qui est un compliment !
16/03/2012 à 14:18 1
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Les Lieux Sombres
8/10 La progression régulière et constante de la tension est particulièrement réussie, jusqu'à un final inattendu.
27/02/2012 à 11:40 2
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Une saison de scorpions
7/10 Autour de ses personnages (tueurs à gages, fils de narcotrafiquants, compères et amis) Bernardo Fernandez nous régale avec un roman court plein de quiproquos et de mensonges, à un rythme constant et en perpétuelle accélération, jusqu'au un final, explosif.
15/02/2012 à 12:07
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Aztèques freaks
7/10 Les péripéties de Gabriel Lecouvreur, octopode libre et curieux, dans les rues de Nantes, sont plus prétextes à une ballade, agréable, dans cette belle ville, qu'à une enquête au suspens insoutenable. La présence d'Aztèques semble n'être due qu'au nécessaire jeu de mots du titre. Il reste un bel hommage aux freaks, à Nantes, à la troupe Royal de Luxe. Les puristes mexicanophiles regretteront quelques confusions entre mayas et aztèques. Même s'il n'y a pas de quoi fouetter un Xolotl.
08/02/2012 à 15:18 2
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Le Passager
7/10 Un "passage" ça va, mais au bout de plusieurs, ça ne va plus, ce n'est plus crédible ni plausible. Le fond du roman en prend un coup dans l'aile. Dommage, le sujet est toujours aussi original et fouillé et le style captivant.
07/02/2012 à 13:21
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Mexicali city blues
6/10 Un peu simpliste par rapport aux deux premiers, dommage ! Comme à sa courte habitude, 90 pages, Gabriel Trujillo Muñoz nous entraine dans une enquête expéditive de son héros, l’avocat Morgado. Une fois encore il pourfend les manques de la police mexicaine, sa corruption et, quand elle n’est pas corrompue, sa bureaucratie pesante qui garanti une inefficacité rare. Il ajoute cette fois la dimension internationale, en citant expressément les Etats-Unis comme complices, passif ou actifs selon le cas, dans le trafic de drogue qui fait de la frontière mexicano-étasunienne un des hauts lieux planétaires des flux de stupéfiants. Il ne manque pas l’occasion, à travers son Parti Naturalite Mexicain, de railler le Partido Verde Ecologista Mexicano, parti officiel des Verts au Mexique, qui n’a de vert que le nom et les quelques plumes du toucan qui lui sert de logo.
11/01/2012 à 12:33