Les Roses de la nuit

(Dauðarósir)

9 votes

  • 8/10 Lu il y a quelque temps... Roman noir décrivant quelques thèmes et dérives de la société islandaise. Une des premières enquêtes de Erlendur, une intrigue sympa, un rythme plutôt lent mais pas ennuyeux, des personnages bien fouillés... Un très bon moment de lecture !

    15/08/2023 à 17:10 Franck 28 (726 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Les roses de la nuit est un roman policier mais l'auteur ne met pas en avant l'enquête policière elle-même, mais quelques thèmes de la société actuelle en Islande.
    On découvre aussi la trajectoire de vie et les pensées de l'enquêteur principal, le commissaire Erlendur, plutôt désabusé.

    14/08/2023 à 22:58 clochette (131 votes, 7.5/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Le deuxième roman de la série "Erlendur Sveinsson" écrit par Analdur Indridason en 1998 et seulement paru en France en 2019, nous raconte une histoire mêlant trafic de drogue, proxénétisme, droits de pêche et immobilier.
    Ah, quelle n'est pas toute blanche l'Islande d'Indridason ! Dans un pays où l'on n'écrivait quasiment pas de romans policiers, on comprend mieux ce qu'Indridason a apporté à la littérature de son pays. Les faits relatés sont guère reluisants et même gênants lorsqu'il touche à la propre fille d'Erlendur, Eva Lind.
    Un roman noir qui n'est pas le meilleur de la série mais qui a le mérite de dénoncer les travers de la société islandaise (les quotas de pêche et leurs multiples conséquences sont par exemple très intéressants) tout en permettant au lecteur islandais (mais pas français, qui lui le connaît bien ayant vu paraître tous les autres tomes de la série avant celui-ci) de mieux connaître ce commissaire un peu soupe au lait, attachant malgré ses contradictions.

    19/04/2022 à 19:27 LeJugeW (1815 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Apres "Les fils de la poussière «, c'est le deuxième roman de l'auteur auquel je m’attaque, bon pas trop fort, c'est plutôt calme comme bouquin.
    C'est même très calme.
    La suite des aventures de notre Erlendur , policier Islandais m'ont un peu moins passionné .
    J'ai trouvé la première partie du bouquin plutôt de moyenne qualité, je n'arrivais à rentrer dedans (heu.. dans le bouquin hein ) .
    C'est un roman court qui se lit très facilement grâce à une belle écriture, çà, il n'y a rien à en dire et heureusement la deuxième partie m'as plus convaincu
    J’ai trouvé l’histoire un peu poussive au début, je ne l’ai pas retrouvé aussi intéressante que son précèdent bouquin, la construction du roman m’a perturbé.
    Vu le début, Je m’attendais à plus de policier et je me suis retrouvé avec plus de roman noir.
    Bon çà a son charme également et l’auteur nous fait découvrir la vie et l’histoire des Islandais ce qui est relativement intéressant.
    En fin de compte, je crois qu’il m’a fallu un temps d’adaptation à l’écriture de l’auteur et à m’habituer à son héros plutôt taciturne.
    Une fois en phase avec l’auteur, c’est un roman plaisant, la lecture est plutôt facile.
    Donc au final ,pas vraiment convaincu mais pas non plus déçu , je tenterais la suite de la série dans quelques temps .....pour voir

    08/06/2021 à 23:24 patoche77 (333 votes, 7.6/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Dans ce roman, Indridason, au delà de l'enquête proprement dite, dépeint assez précisément la société islandaise et on sent dans son écrit un certain désenchantement.
    De nombreux thèmes sont abordés (la politique, la corruption, la prostitution, la drogue, le sida, les quotas de la pêche, la désertion des fjords au profit de Reykjavik), et cela apporte une réelle plus-value au roman.
    Ainsi, je retiendrai autant la description très intéressante de la société islandaise de la fin du 20ème siècle que l'enquête, elle aussi accrocheuse.
    Les fils de la Poussière était déjà très bon. Cette deuxième enquête d'Erlendur n'a donc rien à lui envier et c'est donc d'autant plus incompréhensible que ces 2 très bons romans aient été édités en France 15 ans après La Cité des Jarres (la 3ème enquête d'Erlendur).

    26/10/2020 à 13:05 ericdesh (983 votes, 7.4/10 de moyenne) 8

  • 8/10 C'est franchement étonnant que ce roman écrit en 1998 ne soit publié qu'en 2019 ! On y trouve déjà tout ce qui a fait le succès de l'auteur : sa grande sensibilité pour ses personnages, l'analyse critique de la société islandaise, un brin d'humour et des enquêtes qui cheminent lentement mais sûrement vers la vérité.

    20/10/2020 à 19:33 gamille67 (2431 votes, 7.3/10 de moyenne) 8

  • 9/10 On suit à nouveau les premiers pas d'Erlendur. Très attaché à sa culture, aux traditions, à la langue islandaise. IL s'engage dans des joutes verbales houleuses avec son équipier le moderne et américanisé Sigurdur Oli. Cet opus s'attache à peindre la personnalité des deux flics. Indridason force parfois le trait même dans le langage familier qu'on retrouve rarement par la suite dans les autres romans. Comme à chaque fois, on découvre la société islandaise souvent source de dépits pour Erlendur ! Tout fout le camp ! Là, on part à la pêche au gros. Erlendur plonge le chalut, le remonte et trie la prise !

    03/07/2020 à 20:21 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 6

  • 8/10 Les amateurs d'Erlendur seront ravis par cette histoire qui, chronologiquement, se trouve être le 3ème volet. On ressent bien l'opposition Sigurdur Oli / Erlendur, on en apprend encore davantage sur la fille de ce dernier et la relation amoureuse naissante du premier. L'histoire est intéressante avec une nouvelle fois une belle description de la société islandaise.

    05/01/2020 à 13:58 newsovski (267 votes, 7.8/10 de moyenne) 8

  • 8/10 Une des premières enquêtes d'Erlendur, l'éditeur français n'ayant pas publié dans le même ordre que l'édition islandaise. On y retrouve donc une équipe de policier en début de carrière ou chacun prend un peu ses marques. Comme à son habitude, l'auteur a installé son histoire sur fond de réalité socio-économique. A partir du cadavre d'une jeune junkie, on suit les évolutions de la vie dans les fjords de l'ouest ou les pécheurs revendent leurs quotas de pêche dans des conditions troublantes (phénomène observable en France avec le thon rouge, à Sète notamment). Indridasson propose le portrait d'une chaine criminelle calquée sur la chaine alimentaire : tout en bas, les petits délinquants, drogués, marginaux, manipulés par les intermédiaires, criminels plus organisés, plus malins et plus dangereux, et au sommet, les grands prédateurs qui tirent les ficelles sans se salir les mains, qui grâce à leur argent corrompent à tout va, et finissent, comme toute les mafias, par parasiter toute la vie d'un pays. C'est aussi une réflexion sur l'Islande ou, comme le répète souvent l'auteur, si la criminalité y est moindre qu’ailleurs, elle reste bien présente et sous toute ses formes.

    29/11/2019 à 10:39 Surcouf (411 votes, 7.3/10 de moyenne) 7