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Empire State
6/10 L'intrigue est bien imaginée, malheureusement certains rebondissements ne restent pas assez crédibles pour m'accrocher.
09/02/2010 à 04:57
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Le fil rouge
6/10 Malgré une bonne trame, un Littell moyen.
08/02/2010 à 08:02
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Double assassinat dans la rue Morgue
8/10 Historiquement, une nouvelle à énigme à lire qui posa l'archétype du détective dans le roman occidental.
08/02/2010 à 07:53 3
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Mystic River
10/10 Excellent. Intrigue admirablement composée avec un psychologie très travaillée, un sens du récit. Cherchez la faille, vous ne la trouverez pas.
08/02/2010 à 07:45 3
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L'amateur
7/10 Une belle manipulation dans les tréfonds de la CIA.
03/02/2010 à 14:05
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Soeurs de sang
7/10 Une nouvelle aventure de Louise Morvan dans une intrigue sinueuse qui accroche.
27/01/2010 à 19:37
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Un Monde évanoui
9/10 Deux nouvelles noires écrites dans une belle prose. Phobies, noirceurs et désarrois traduits avec retenue et finesse apportent émotion et tension. Yu Hua persifle, ironise et mord la justice qui ne peut protéger la société d'un fou coupeur de tête dans le premier texte. Il faudra que l'inspecteur Ma devienne "fou" et trucide le vrai fou pour que le carnage s'arrête.
21/01/2010 à 01:24
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La Chambre mortuaire
7/10 Bien calibré, belle écriture, ambiance soignée mais je n'accroche pas à ce type d'histoire ce qui ne m'empêche pas de reconnaître le talent de l'auteur.
19/01/2010 à 10:13
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Le quatrième sacrifice
6/10 L’inspecteur Li avait déjà trois cadavres décapités; une quatrième victime, d’origine chinoise, employée à l’Ambassade des Etats-Unis viendra mettre plus de pression dans une enquête pauvre en avancée et riche en singularité. Une main experte dans l’art du sabre a éliminé les victimes qui portaient au cou une pancarte avec un nom et un chiffre. Li Yuan retrouve l’américaine Margareth Campbell sans reformer le couple éphémère du premier roman de la série pékinoise de Peter May, « Meurtres à Pékin », pour mener une enquête avec les éclairages des connaissances scientifiques américaines.
Si l’intrigue dans un premier temps reste assez prenante et entraîne le lecteur dans des sinuosités d’un passé trouble et de personnages perturbés, le dénouement ne reste pas assez crédible avec un inspecteur chinois vraiment chanceux au final…
Par ailleurs, les dialogues sonnent parfois faux et les personnages se trouvent à la limite de la caricature, notamment avec leurs réactions face à l’écart des deux cultures. Le personnage de l’archéologue est trop « téléphoné » et prévisible.
Peter May a su créer une ambiance qui apportera assez d’exotisme au lecteur pour le transporter à Pékin, le récit est émaillé de d’anecdotes ou de quelques mots chinois ou remarques sur le pays pour donner l’impression « d’y être », ce qui est certainement le but recherché. Les incursions dans la révolution culturelle et ses séquelles apportent une dimension historique intéressante.
Un thriller efficace qui se lit vite ; ses qualités dans la tension narrative me font oublier certains travers.19/01/2010 à 10:09 2
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Encres de Chine
7/10 Yue Lige, intellectuelle dissidente, est assassinée dans son appartement. Malgré des congés lucratifs, l'inspecteur Chen suivra cette enquête sensible au niveau politique. Qiu Xiaolong a construit une intrigue assez solide pour tenir le suspense tout au long du livre sans qu'une piste prédomine - meurtre crapuleux? littéraire? vengeance? politique? - toutes sont envisageables.
Si l'auteur sino-américain a composé un roman policier, l'ouvrage prend d'autres dimensions avec un engagement politique et une dénonciation d'une société des années 90 où l'argent devient roi, " L'argent est devenu en Chine le seul standard de la réussite". L'aléatoire couverture sociale des années 90 est égratignée, l'inspecteur Chen fait des traductions en dehors de ses heures de travail, une partie est à destination des frais d'hospitalisation de sa mère. "La traduction avait pourtant du bon. L'hôpital réclamait un acompte avant d'admettre un patient. L'avance tombait à pic car elle couvrait largement la somme exigée. Il n'aimait pas cet aspect des réformes économiques de la Chine. Comment se débrouillaient ceux qui n'avaient ni argent ni relations?" On se rappellera des faits rapportés par les journaux locaux, des cas de malades qui sont morts faute de soin ou encore un directeur d'hôpital qui a accepté une paysanne enceinte mais qui l'a menottée après l'accouchement en attendant le paiement; il a répondu aux journalistes qu'il devait gérer un établissement sans le mener à la ruine. Qiu nous montre que les règlements sont flous, au final l'entreprise de sa mère consent à régler les frais en vertu de son ancienneté et de ses bons services. On croise les laissé-pour-compte de la Nouvelle Chine, tel cet ancien professeur réduit à vendre au noir des billets de train.
L'omniprésence du politique est bien marquée, le secrétaire du Parti Li explique que "... les autorités supérieures ont toutes raison de souhaiter que nous résolvions l'affaire sans complications politiques. Aussi, nous avons intérêt à la dépolitiser." On sent bien que le puissant Parti prévaut dans cet état qui cherche son droit.
Qiu refuse cette amnésie qui consiste à oublier les plaies de l'histoire; la plupart de ses ouvrages évoquent les séquelles de la Révolution non culturelle. « je comprends que l'on souhaite oublier le passé. Mais je n'admets pas qu'on force les gens à ne jamais y penser »
Pour revenir au terrain plus littéraire, Qiu a su construire une galerie de personnages accrochants, notamment cet inspecteur Chen, amateur de littérature, gastronome, presque ambivalent. Il se trouve dans diverses situations où la faille la menace. Succombera-t-il à la tentation d'une corruption passive en faisant jouer ses relations pour l'homme d'affaires qui le paie et le remercie grassement pour une traduction? Parviendra-t-il à se réfréner face à une très jeune et charmante secrétaire envoyée par son second généreux employeur. Une bonne partie du roman est tout en retenue, on guette le craquement à divers endroits mais Qiu préfère rester dans la nuance au lieu de tomber dans la facilité.
Si les journalistes aiment les catégories et les hyperboles, il est difficile de les suivre quand ils célèbrent Qiu Xiaolong comme le maître du polar chinois pour diverses raisons. Un écrivain chinois en pleine Chine écrit rarement des attaques aussi frontales pour éviter les foudres de la censure et de l’autocensure, les critiques sont plus voilées alors que certains blog d’intellectuels montrent plus de latitude. Qiu n’est pas vraiment représentatif du genre chinois. Par ailleurs, nombre de passages semblent plus à destination de l’étranger avec un brin de pédagogie pour expliquer la situation. Je ne retrouve pas du tout le même style de roman et de critiques auprès des auteurs chinois qui écrivent dans leur langue dans leur pays. Qiu n’écrit-il pas en anglais, ces ouvrages sont traduits en chinois par une autre plume.
Peu importe, nous avons un bon roman entre policier et découverte d'une Chine en mutation.18/01/2010 à 09:35 2
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Vendetta
10/10 Scotchant ! Captivant Prenant ! Je ne sais pas quel mot convient le mot au dernier roman de R.J Ellory « Vendetta » qui m’a emporté dans un palpitant voyage.
L’histoire ne se contente pas de nous mener dans un simple enlèvement de la fille du gouverneur de la Louisiane, Ducane, elle nous plonge surtout dans le récit mouvementé du kidnappeur et dans l’entrecroisement des destins d’un tueur de la maffia et d’un enquêteur égaré. La trame surprend souvent et nous conduit à des endroits forts en tension et suspense pour le bonheur du lecteur. Perez, le ravisseur, contacte le FBI pour négocier et éventuellement libérer Catherine Ducane si elle n’est pas morte ; il exige de parler seulement avec un obscur enquêteur en poste à New York, Hartman. Le récit de Pérez et de sa vie dans la maffia entre la Louisiane, Cuba, Los Angeles, Chicago et New York peut donner le vertige, voire un écoeurement entre la cruauté, le cynisme et l’avidité des truands du milieu et… de la politique. Ellory parvient à nous faire douter tout au long sur les motivations de Perez et nous incite à échafauder diverses hypothèses
Le volet historique prend la forme d’une initiation historique à la maffia américaine ; il donne de l’envergure en ne se cantonnant pas aux différends entre gangsters mais en rappelant quelques heures sanglantes de la seconde moitié du XXe siècle américain avec les assassinats de JFK et du syndicaliste Hoffa, sans oublier le « suicide » de Marylin Monroe et en désignant les commanditaires ou assassins.
Alors que la fin du premier ouvrage de l’auteur anglais, le magistral « Seul le silence », a pu décevoir quelques lecteurs, cette fois Ellory offre une apothéose dans le dénouement pour nous inciter à attendre avec grande impatience son futur opus.
PS : Evitez de commencer la lecture après 23H si vous devez vous lever tôt le matin car vous risquez de peu dormir pour découvrir toujours la suite de la page que vous lisez à toutes les pages si vous êtes ensorcelé par la magnifique plume de du maestro.13/01/2010 à 07:01 1
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Reflets sur la rivière obscure
7/10 Un célèbre présentateur de la télévision fuit l’infidélité de sa femme. En déplacement, il trouve consolation auprès d’une entraîneuse. Ils ont peu de temps pour se trouver des affinités car, au milieu de la première nuit, d’ivresse, la voiture dérape et la séduisante jeune femme perd sa vie. Les relations et l’argent permettront d’étouffer l’affaire et le survivant retrouvera le cours de l’existence et son épouse.
Qiu Huadong peint avec émotion les tourments du mari égaré et de l’hôtesse, ancienne institutrice, qui n’a trouvé qu’une seule voie pour survivre. Le portrait de cette femme est tout en poésie.
Cette oeuvre est classée dans la catégorie du policier ou du roman noir par quelques médiathèques. Une atmosphère noire et lugubre plane sur cette courte histoire qui début ainsi : « A la nuit tombée, la couleur noire envahit tout, jusqu’à l’eau de la rivière. L’encre nocturne s’y écoule, lui conférant une teinte plus intense que l’obscurité vespérale elle-même. Par ailleurs, le roman noir, comme le remarque Claude Mesplède « n’est pas seulement une histoire de détective privé. Les romanciers des générations suivantes ont diversifié thèmes, personnages, écriture. Enquête, mystère, dénonciation sociale, étude de moeurs, voyage initiatique, mal de vivre, le roman noir peut aussi être cela. Parfois même, il ne contient ni crime, ni enquête mais il continue de parler du monde, de l’individu paumé et des puissance occultes qui le manipulent et on y croise rarement des gens heureux car ceux-ci n’ont pas d’histoire .»
En filigrane, le lecteur pourra voir dans « Reflets sur la rivière obscure » une dénonciation du pouvoir de l’argent et du milieu, un présentateur, grâce à son ami vice-maire de la ville, verra son affaire étouffée et une distribution d’argent calmera les passions. L’ancienne institutrice n’aura eu que la possibilité d’user de ses charmes pour s’en sortir financièrement avant de perdre la vie.08/01/2010 à 03:25
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Le Chant du bourreau
10/10 Norman Mailer dans « Le chant du bourreau, The executioner’s song » (1979) tente de percer le mystère de Gary Gilmore dans un ouvrage entre roman et reportage de 1300 pages sublimes. Pourquoi Gary est devenu un délinquant, qui a l’âge de 35 ans a passé la moitié de son existence en prison ? Sorti, au bout de 9 mois, il tuera à deux reprises. Mailer s’est plongé avec passion dans cette histoire qui captiva toute l’Amérique, il ne donnera pas de réponse mais ouvrira des portes pour la réflexion. Mailer montrera également l’échec du système répressif qui ne peut soigner ces malades, un des amis d’enfance confiera que le premier séjour en maison de correction de Gilmore lui aura donné les armes pour devenir un bon délinquant ; « …le Gary Gilmore que j’ai connu était tout à la fois bon et mauvais comme tout le monde. Ce dont je me souviens surtout à propos de Gary Gilmore, c’est qu’il était exactement comme les autres quand il était jeune, avant que la justice ne l’expédie en maison de correction ; oui, avant cela, Gary Gilmore était comme tout le monde. Bref, nous voici réunis ici aujourd’hui, parce que la justice a envoyé Gary Gilmore en maison de correction ».
Ce roman qui pourrait se décomposer en plusieurs récits tant il est riche est celui aussi d’un assassin condamné à mort qui refuse de faire appel et qui veut que soit exécutée la sanction dans les plus brefs délais. Gary et ses avocats vont devoir se battre contre les abolitionnistes, sa famille et un terreau mormon qui n’accepteront pas cette sentence dans une Amérique en pleine interrogation sur la peine de mort récemment rétablie. Alors que Gilmore essaie de mourir dans la dignité et qu’il grandit dans sa lutte pour finir sa vie, le cirque va se mettre en place, les medias vont rentrer dans la danse, ainsi que les affairistes qui vont exploiter l’affaire avec des contrats d’Hollywood et des ventes de tout type (lettre, tee-shirt,…). L’auteur peindra avec un humour corrosif toute cette pantomime de l’hypocrisie. Gary deviendra une star exhibitionniste du fond de sa cellule et mènera même la danse. Le sous-titre, « Une histoire d’amour américaine » rappelle la relation entre Nicole et Gary portée au paroxysme avec des tentatives de suicide simultanées et des lettres d’une finesse et d’un lyrisme exalté – à tel point que Norman Mailer a dû certifier que ce n’était pas lui mais bien Gary qui les avait écrites, l’écrivain avait juste sélectionné quelques lettres. Le criminel avait énormément lu en prison, beaucoup plus que Mailer lui-même et avait acquis une solide culture qui permettait de mettre en relief sa sensibilité et son intelligence. L’auteur met en scène toute une galerie de personnages stupéfiants. Il peint une Amérique profonde avec ces gens perdus, incultes, pathétiques mais aussi attendrissants. Nicole, nymphomane, qui a offert sa virginité dès l’âge de 11 ans, se perdra d’homme en homme. Un livre qui secoue. Je n’ai rien lu de si frappant et époustouflant depuis les romans de Dostoïevski.07/01/2010 à 02:52 3
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Trafic d'or sous les T'ang
8/10 Un régal pour les amateurs de roman à énigme et une plongée dans la Chine du premier millénaire.
01/01/2010 à 06:30 1
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Coronado
8/10 Avec ce recueil comprenant des nouvelles et une pièce de théâtre, le lecteur amateur des romans de Lehane prendra plaisr à lire des récits courts et saisissants...noirs bien sûr.
17/12/2009 à 12:38 1
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La fille du samouraï
7/10 Si l'intrigue peut égarer avec son aspect alambiqué, les qualités de D. Sylvain pour rendre un moment vivant et dynamique avec des personnages qui accrochent donnent un roman plaisant.
17/12/2009 à 12:33
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Strad
9/10 Une très bonne intrigue entre violon et body art à Paris comme Dominique Sylvain sait les construire. On retrouve l'entraînante Louise Morvan et ses ambiguïtés avec une galerie de personnages réussie aussi. Un vrai plaisir de lecture.
17/12/2009 à 08:31
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Six pieds sous les vivants
7/10 Quand on a lu et aimé les précédents romans de l'auteur, on retrouve avec grand plaisir sa plume avec Mona Cabriole. Rythme et noirceur sont présents. J'ai l'impression que restreint par les contraintes d'une collection, Antoine Chainas s'est retenu pour ne pas faire exploser l'histoire hors des cadres, ce qui peut-être ne permet pas de donner toute la force de ses premières oeuvres.
17/12/2009 à 05:58
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Requiem pour un bison
7/10 Dans le dédale compliqué des relations, un bon roman désarçonnant!
13/12/2009 à 19:02
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L'Assassin habite au 21
8/10 Une mécanique de l'intrigue et du suspense parfaitement maîtrisée, un roman devenu un classique.
13/12/2009 à 18:56 2