xavier

853 votes

  • 120, rue de la Gare

    Léo Malet

    7/10 Un bon classique à lire qui a peu vieilli avec un personnage de légende

    12/06/2011 à 08:37

  • 13 heures

    Deon Meyer

    9/10 La sortie d’un roman du Sud-Africain Deon Meyer m’enchante à chaque fois. Avec « 13 Heures », point de plongeon cette fois dans les problèmes sociaux et politiques de son pays ou les séquelles de l’apartheid ou encore la corruption endémique. Si l’auteur évoque les tensions ethniques – zoulous/xhosas et noirs/blancs - et le trafic d’êtres humains, ce livre s’écarte du roman noir pour tomber de plein pied dans le suspense et le thriller comme le suggère le titre. En effet, Meyer a resserré son histoire en 13 heures un jeudi afin de rendre la tension plus forte.
    L’inspecteur Griessel enquête sur le meurtre d’une touriste américaine et sur la disparition de son amie, poursuivie par une bande de tueurs. En parallèle, l’autre meurtre d’un producteur de musique permet d’apprécier le brio du sud-africain à emboîter deux histoires qui, a priori, ne pourraient se rejoindre. Sur ces deux enquêtes, quatre policiers vont apporter leur point de vue et montrer diverses faces du pays.

    Une belle construction éclatée avec quatre personnages centraux réussis. Les amateurs de thrillers prendront plaisir à ce périple dans le sud du continent pour son efficacité et son rythme, les lecteurs de Meyer regretteront peut-être la profondeur et la dimension sociale de ces anciens romans et le manque d’épaisseur des personnages. Moi, je me suis régalé.

    14/07/2010 à 04:53

  • 1974

    David Peace

    8/10 Noir de noir avec un style et des phrases hypnotisants et déchirants.
    Le prétexte de ce livre est une enquête sur une série de meurtres, le cheval de bataille de Peace semble être une peinture effarante de la société de l'époque; on ne sait plus de quels bords sont les ordures; les flics, la pègre, les hommes politiques, les patrons, tous se mélangent dans un décor nauséabond et occupent une place importante dans l'échelle de la pourriture de la société. Peace met en scène un journaliste qui aurait pu briller mais le destin l'a plongé dans une descente aux enfers pour le clouer à une place de looser scalpé d'horreurs. Un roman d'une noirceur à la limite du réel. Le lecteur reconnaît la touche Peace aussi avec cette négligence du suspense et la difficulté parfois à suivre l'histoire, et peut se trouver désorienté comme le sont la plupart des paumés de 1974. Un livre qu'on peut pas oublier et qui ne laisse pas indifférent. 1974 est très apprécié par le grand Marin Ledun, voir sur son blog.

    05/04/2008 à 07:23 4

  • 1977

    David Peace

    9/10 Un Peace égal à lui-même avec encore plus de rythme et tout aussi déjanté.

    16/04/2008 à 04:39 1

  • 1980

    David Peace

    9/10 Toujours aussi bon Peace. Moins de rage, de violence cette fois et une histoire plus facile à suivre.

    11/05/2008 à 13:06 1

  • 1983

    David Peace

    9/10 Un très bon final pour la tétralogie.

    20/09/2011 à 06:14

  • 2030, l'Odyssée de la Poisse

    Antoine Chainas

    8/10 L’œuvre d’Antoine Chainas, au sein du monde du polar, a une place à part. Chainas s’écarte, ai-je l’impression, de tout courant et donne libre cours à la création de sa plume sans tenter de répondre à tout canon, ainsi il est parvenu à composer d’excellents romans, tel « Versus » paru en 2007. Ce style, qui bouscule et force les phrases tout en triturant ses personnages comme son lecteur, ne peut laisser indifférent. Quelque ne supportera pas une telle attaque à la frontière de la corruption et abandonnera la partie, un autre sera happé par l’éruption des mots et sera transporté, j’appartiens à la seconde catégorie.

    On peut s’étonner qu’un auteur avec une écriture, un style et des récits tant à la marge compose avec une série et une bible exigeantes. Antoine Chainas a sorti son Poulpe, et sans surprendre, « 2030: L’odyssée de la poisse » se démarque nettement des autres opus de la collection. Lecouvreur se retrouve dans un roman futuriste peu éloigné des progrès de notre siècle. Sous le poids des ans, Gabriel, 70 hivers, « n’assure plus », croit-on. « (Mal) Heureusement », la société Omnicron, grâce à ses clones, les Omnimorphes, peut vous offrir des séances de Porn-incarnation, moments de baise mémorables. Le Poulpe, comme à l’accoutumée, ne se laisse par enfumer par les apparences et découvre que les Omnimorphes ne jouissent d’aucun droit, n’ont plus de souvenir et d’émotion. Il va combattre un ennemi dans un Etat qui paraît bien fasciste et une société où la surconsommation sur-règne encore.
    Ce récit d’anticipation reprend notamment l’un des thèmes fort de l’auteur, la désagrégation de la société et l’invasion inéluctable de cette société de consommation qui aseptise et le moindre plaisir de la vie en produit.
    Un voyage, teinté d’humour, encore prenant dans le monde de Chainas avec un Poulpe rebelle entre science-fiction et un demain très présent.

    16/02/2011 à 02:09 1

  • 7 jours

    Deon Meyer

    8/10 Un polar bien charpenté avec une bonne intrigue. Les flics alcoolos avec une vie conjugale et/ou sentimentale ravagée commencent à m'ennuyer tellement ils sont nombreux. Il faudrait réinventer le personnage du flic!

    20/06/2013 à 04:25

  • 813

    Maurice Leblanc

    10/10 Peut-être le plus accrochant des Lupin!

    15/07/2010 à 05:30

  • @ssassins.net

    Christian Grenier

    8/10 Je vais dans le même sens d'El Marco, autant les aventures de Logicielle peuvent donner le goût de la lecture aux ados, autant ces romans peuvent accrocher les plus grands qui aimeront les polars de Grenier et ce volume est un bon cru.

    22/02/2012 à 08:06

  • A contre-courant du grand toboggan

    Don Winslow

    7/10 Avec un humour grinçant, Winslow s'attaque au "show-biz" dans une course-poursuite pas toujours convaincante.

    27/08/2012 à 06:07

  • À Genoux

    Michael Connelly

    5/10 Ce court roman de 230 pages emmène le lecteur dans une course trépidante sur une enquête bouclée en 12 heures. En pleine paranoïa sécuritaire de l’après 11 septembre, Bosch se retrouve entraîné sur une piste terroriste. Malheureusement, l’intrigue manque de consistance, Bosch trouve trop facilement l’indice révélateur pour que le livre reste crédible. Dommage, certainement l’un des moins bons Connelly. Bien entendu, les lecteurs des oeuvres de Michael Connelly aimeront retrouver l’ambiance typique des romans de l’auteur, l’insupportable Harry Bosch, une enquête suivie au millimètre, l’art pour nous faire rentrer dès les premières pages dans l’histoire. Un bon moment de lecture malgré tout.
    Le livre se vend très bien ; selon le site Edistat, 8000 exemplaires vendus la semaine dernière.

    27/05/2008 à 03:07

  • À l'aube

    Philippe Djian

    9/10 Un roman déroutant pour certains, le style peut fourvoyer. Djian manie l’ellipse, oublie la ponctuation trop convenue, et passe d’un personnage à l’autre sans crier gare.
    Certaines critiques ne se sont pas privées de secouer le roman.
    Moi, j’ai aimé, beaucoup aimé. Cette écriture oublie les temps morts, fait pénétrer immédiatement dans l’histoire sans lâcher son lecteur.
    Les personnages sont souvent doubles, ambivalents sans morale ni loi malgré quelques apparences. L’auteur, ambivalent aussi, met du temps à dévoiler les diverses facettes de la tenancière, la call girl, Howard le requin, le shérif qui veut en croquer…
    Roman noir, à suspense ? Peut-être.
    Excellent roman ? Sûrement ! C’est une habitude pour Djian !

    21/05/2018 à 21:15 4

  • A l'ombre des jeunes flics en pleurs

    Roger Facon

    6/10 Un Poulpe sous/sur fond d'affaires de la période Mite-errant et un angle d'approche de la petite histoire machiavélique de la politique. Gabriel vient au secours d'un de ses anciens bourreaux, un commissaire de la DST, dans un rôle peu convaincant. Un bilan mitigé pour ma vision de lecteur. Mais c'est un Poulpe alors on aime.

    06/09/2010 à 09:38 1

  • A l'ombre du mal

    Robert Crais

    8/10 Les romans de Robert Crais apportent souvent la même satisfaction. Aux détours des rayons de librairie, je suis tombé sur « A l’ombre du mal » avec une garantie de lire un thriller efficace qui tient la route sans étalage de rebondissements irréalistes.

    Elvis Cole s’est-il trompé ? Le meilleur détective du monde avait apporté la preuve que Lionel Byrd n’avait pu tuer une jeune femme. L’alibi évitait la case prison. Cinq ans plus tard, tout est remis en question car l’homme se suicide « en compagnie » d’un album de photos montrant sept femmes assassinées. D’ancien suspect, Byrd a pris la forme d’un serial killer. Si Cole ne l’avait pas sauvé de la prison, deux femmes tuées par la suite auraient pu être épargnées. Cole va partir dans une enquête périlleuse pour essayer de faire toute la lumière sur ce macabre retournement et sa fatale erreur.

    Crais nous conduit dans les méandres des magouilles politiques et des protections policières tout en déroulant une construction sans faille avec un suspense dosé au millimètre près. Le lecteur des policiers de Crais regrettera le faible rôle du complice de Cole, Joe Pike, personnage réussi dans de précédentes histoires. La trame est plutôt centrée sur la tention narrative oubliant cette fois une plongée dans l’univers des personnages si bien que ce roman aspire moins l’attention que « L.A. Requiem » par exemple.



    PS : Encore une fois, un éditeur français a fait le choix de mettre « mal » dans le titre, pensant certainement que le terme est vendeur. Le titre américain, « Chasing darkness » ne contient pas ce mot. Généralement, l’apparition de « mal » dans un titre me fait fuir mais dans ce cas, Crais m’a retenu.

    03/02/2011 à 08:01

  • À la fin d'un jour ennuyeux

    Massimo Carlotto

    9/10 Encore un excellent Carlotto qui poursuit le chemin très tortueux du parfait salopard Giorgio Pellegrini, qui doit se démener avec d'autres grands pourris et cyniques de premier choix entre maffia et politicards véreux.

    21/05/2013 à 04:15 3

  • A la Trace

    Deon Meyer

    8/10 Un bon roman malgré quelques détours et longueurs facilement évitables. Lemmer manque un peu de relief à la différence de Joubert, que j'ai retrouvé avec entrain. Pas le meilleur Meyer certes.

    07/03/2012 à 21:50

  • A qui se fier ?

    Peter Spiegelman

    9/10 Un excellent thriller sous l’égide du soupçon et de la parano. Carr, qui n’est pas resté longtemps à la CIA, avec son équipe, détrousse des individus qui ont engrangé de gros montants d’argent sale. Si ils ne vont pas déposer plainte au commissariat du coin, il faut quand même craindre les vengeances sanglantes. Lors d’un dernier coup, le chef de Carr est mort et quelques millions par la même occasion ont disparu. L’équipe, réuni pour un ultime gros coup à 100 millions dollars, se lance dans les préparatifs pour arnaquer un « lessiveur » d’argent douteux mais Carr, qui ne laisse passer aucun détail, hanté par l’échec du dernier coup, va de surprise en surprise et commence à douter de tout le monde et perd confiance.
    Certes, si Spiegelman innove peu dans le sujet de l’arnaque, il maîtrise à merveille la trame et la tension narrative avec des pistes qui partent en divers sens. Quand le lecteur pense avoir trouvé la bonne piste et la solution, il est embarqué ailleurs pour être dérouté. Une combinaison réussie avec un bouquet final à ne pas rater.

    03/02/2013 à 13:40 1

  • A vos Marx, prêts, partez !

    Jérôme Leroy

    7/10 Un Poulpe, qui se lit bien, un peu atypique avec une remontée dans le temps pour assassiner Karl Marx dans une ambiance conspirationniste.

    26/09/2009 à 14:57 1

  • Affliction

    Russell Banks

    10/10 Excellent roman noir par un grand auteur américain. Une histoire très bien tenue avec finesse, notamment dans les rapports psychologiques.

    18/02/2010 à 13:24 1