853 votes
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Corruption
9/10 Encore un excellent Winslow digne des meilleurs. Le lecteur est pris dans la descente aux Enfers du Roi de Manhattan, flic qui passe la frontière floue entre le bon flic et le corrompu. Ça commence en s’écartant d’un fil de la ligne jaune pour se vautrer à toute allure dans la criminalité.
Winslow ne s’arrête pas à un individu mais à tout un système des flics de base au chef de la police en passant par la sphère judiciaire et les élus. L’argent, le pouvoir, la gloire corrompent et n’épargne personne.
Plus de 500 pages lues en 24h, tellement, c’est bon!
14/11/2018 à 18:03 10
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En douce
10/10 Que peut-on demander à un roman ? Qu’il vous donne envie de lire, de continuer la lecture page après page, qu’il vous raconte une histoire et vous présente des personnages qui vous accrochent. De ce point de vue, En douce est une parfait réussite. L’auteur est un très bon conteur maniant une langue efficace sans superflu. Sur la trame, Marin Ledun n’emploie pas d’artifices pour créer un suspense artificiel. Il crée une tension narrative en nous laissant pénétrer pas à pas dans l’histoire et à l'intérieur des maux des personnages.
On retrouve aussi un thème cher à l’écrivain : le déterminisme social, et un système qui broie facilement sa proie. Partisan des solutions et non des constats tragiques, j’ai plus de difficultés à adhérer à ces thèmes, mais je reste un grand admirateur de ses peintures sociales. Après l’extraordinaire « Les visages écrasés », l’auteur renoue avec talent à ses sujets de prédilection.
Un roman que j’ai dévoré !
05/09/2016 à 09:26 9
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Le Silence pour toujours
10/10 Vraiment emballé autant par la peinture très noire d'une intrigue bien menée que par des personnages torturés avec un passé lourd et un présent déstabilisé.
Impossible de lâcher le roman d'une écriture qui m'a fait tout de suite entré dans l'histoire. Il faudrait le lire aussi en anglais. Le travail de la traductrice semble plutôt très bon.
29/03/2018 à 17:35 9
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Le Verdict
9/10 Excellent thriller judiciaire assez tortueux pour nous accrocher. Loin d'Haïti, Nick Stone sait aussi nous emmener dans des histoires qu'on ne lâche pas.
12/01/2019 à 21:42 9
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Les Justiciers de Glasgow
8/10 Lu il y a 6 mois, je garde le bon souvenir d'une plume vive avec un reporter qui doit débrouiller des fils trop entrelacés. L'ambiance très spéciale laisse flotter un parfum très attirant. Des personnages réussis aux relations ambigües. Lu avec grand plaisir.
30/09/2016 à 04:31 9
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Couleurs de l'incendie
7/10 J'ai lu les deux tomes à la suite et peut-être c'était trop. Le premier tome m'avait enthousiasmé, je n'ai pas retrouvé ce même souffle dans les Couleurs de l'incendie. Bien entendu, tous les qualité de conteur de PL donnent au roman beaucoup de qualité et le plaisir de lecture est au rendez-vous.
30/03/2018 à 10:08 8
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Zack
Mons Kallentoft, Markus Lutteman
4/10 Je ne suis pas arrivé à entrer dans ce roman. Un peu trop de déjà vu, de clichés. Oui, on sent du Nesbo, mais ce n'est pas à la même hauteur.
21/05/2018 à 21:38 4
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Au revoir là-haut
9/10 Lemaître passe du noir au blanc avec réussite. Un roman qu'on ne lâche pas avec des personnages très travaillés, attachants. Une histoire qui donne envie de lire la suite, j'ai enchaîné dans la foulée le 2e tome de la Trilogie.
01/03/2018 à 21:53 7
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L'Affaire Léon Sadorski
8/10 Un roman noir historique qui décrit une parfaite pourriture qui en devient même attachante grâce à la plume de l'auteur. Il parvient même à nous faire rentrer dans la peau de ce type, qu'on a envie d'appeler pauvre type car il est encore un jouet aux mains de l'ennemi. Roman captivant qui ne se lâche pas.
25/09/2016 à 10:16 7
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L'hiver du commissaire Ricciardi
8/10 De Giovanni nous fait découvrir Naples des années 30 en pleine période fasciste avec un art pour planter le décor et sculpter des personnages à merveille avec une once de fantastique. Un premier roman traduit à ne pas manquer sous aucun prétexte. Je vous le dis.
22/01/2012 à 05:57 7
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La Daronne
8/10 On s'amuse, on sourit, on suit les méandres tortueux de l'affaire. Belle tension narrative crescendo. Un superbe personnage très attachant au final.
01/03/2018 à 21:45 7
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La Griffe du chien
10/10 Après quelques petits romans endormants et des cours de shanghaïen trépidants, j’avais envie d’un roman qui me transporte, " La Griffe du Chien " se prélassait sur une étagère depuis deux ans. Heureusement, une interview de Don Winslow dans le numéro 107 de la revue 813 m’a donné envie d’ouvrir ce roman de 820 pages. Le terme consacré est « pavé » pour une telle épaisseur. Ici, pavé ne rime pas avec poids, au contraire, il embarque dans une odyssée qu’on ne peut lâcher. Passionnante cette descente dans l’univers flou des milieux narco-politiques entre les Amérique du Nord, du Centre et du Sud où brutalité, violence, complot et argent dansent ensemble.
Winslow revoit l’histoire des relations entre les divers pays de la drogue, les producteurs et les consommateurs sous un angle qui reste absent des correctes manuels d’histoire scolaire. Le cynisme transforme les gouvernements en assassins à l’image de ces parrains de la drogue mexicains ou colombiens.
Remarquablement construite, l’histoire met en scène des personnages qui accrochent, qu’ils soient du côté des chasseurs, flics de la DEA, ou des chassés, les membres de la famille Barrera. En plus, les chasseurs deviennent chassés et inversement. Wislow parvient à garder une finesse dans les rapports psychologiques et évite certains écueils faciles.
Le trafic profite de la frontière pour engranger des sommes colossales. Passée la frontière américaine, la drogue prend une valeur inestimable. Winslow donne des clés de " La griffe du chien " dans l’interview « Le livre parle de la frontière des gens qui traversent la frontière. Parfois, ce sont des frontières physiques, parfois elles sont morales, entre le bien et le mal. Parfois, elles sont émotionnelles : entre la capacité à aimer et l’incapacité à aimer […] chaque personnage essaie de trouver une manière de vivre décemment dans un monde indécent ».
Un policier qui dépasse la simple intrigue et le trafic « politico-narcotique » pour s’interroger sur nos choix...12/09/2010 à 15:06 7
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Les années rouge et noire
8/10 Un ouvrage qui allie roman d'espionnage noir, histoire et les dessous des cartes de la 2e guerre mondiale aux années 70 par le prisme de personnages assez divers de bords politiques différents. J'ai lu avec plaisir les évolutions des protagonistes tout en apprenant beaucoup.
L'envers du décor est bien abordé sans parti pris apparent. A lire absolument.28/04/2018 à 09:10 7
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Ratlines
7/10 L'aspect historique est bien entendu fort intéressant et peu connu (inconnu pour moi). J'ai lu "Le silence pour toujours" il y a quelques semaines (j'ai mis un 10); du coup, je m'attendais à une trame beaucoup plus prenante avec un personnage tout aussi accrochant que Jack Lennon. Il manque peut-être ce souffle et cette "gnaque" de la plupart des romans de Neville. L'auteur a certainement voulu jouer sur un autre registre et donner une autre ambiance. Je mets 7 car c'est un peu par lecture "réactive" alors que ce roman est un bon roman, voire plus, mais il ne m'a pas passionné comme la plupart des Neville.
08/04/2018 à 07:24 7
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Tels des loups affamés
9/10 Il est toujours difficile de se séparer de son personnage favori (M. Connelly avec Bosch par exemple) et Rankin a fait revenir Rébus pour le bonheur du lecteur. Une bonne intrigue assez tortueuse. Fox a quitté les plaintes et en devient encore plus sympathique et pénible. Rébus retrouve Cafferty et l'oeuvre de Rankin gagne encore en épaisseur.
27/10/2018 à 10:38 7
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Tonton Clarinette
8/10 J'ai beaucoup aimé la plongée en Haïti, tout de mystère de culte désarmant, de magie noire, de violence avec un personnage très travaillé. Un peu de longueurs parfois, mais on excuse Stone.
12/01/2019 à 21:45 7
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Celle qui n'était plus
Pierre Boileau, Thomas Narcejac
9/10 Qui manipule qui? Dans un suspense psychologique au sommet.
10/04/2011 à 04:01 3
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Citoyens clandestins
10/10 Dès les premiers chapitres de ce roman d’espionnage, mes réticences ont vite été balayées ; les deux derniers points deviennent des atouts grâce à la qualité de l’histoire. En effet, la construction du roman est maîtrisée et le foisonnement de personnages, les passages des uns aux autres, leurs différentes fonctions et actions élargissent les perspectives et l’horizon du récit qui ne restent pas centrés sur le personnage principal. Doa manie à merveille les interactions. La multiplicité des pistes envisageables apporte des palettes supplémentaires à l’édifice du suspense. On peut certainement reconnaître les qualités du scénariste, profession de l’auteur.
L’histoire, qui débute avant le 11 septembre 2001 et termine en avril 2002, plonge dans le monde du terrorisme le plus sanglant et dans les sphères de l’espionnage, de la police et de leurs dérapages. Les coups bas entre les diverses services, les manipulations et les leurres ne manquent pas dans une intrigue bien ficelée sans être trop complexe. On peut saluer également les connaissances de l’auteur qui permettent de faire vivre le roman ; parfois, je me suis demandé si les lignes décrivaient la réalité ou si elles restaient dans la fiction.
Un formidable roman qui m’incite à lire le dernier Doa, « Le serpent aux mille coupures » que j’ai commandé hier.05/04/2009 à 05:19 6
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Code 93
9/10 Lu avec plaisir. Un premier roman entraînant avec un personnage sympa.
04/11/2013 à 06:42 6
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Famille nucléaire
7/10 Avec humour, Ferey attaque la rapacité et la cupidité d'héritiers en pleine perdition. Parviendront-ils à récupérer le dernier magot qui reste après leur dilapidation. Il faudra compter le madré ancêtre qui a plus d'un tour dans son sac. Des dialogues et des scènes vivantes et parfois rocambolesques permettent de passer un bon moment.
03/09/2012 à 10:25 6