Med.SoB

55 votes

  • Réveille-toi !

    François-Xavier Dillard

    7/10 C’est à Paris que l’auteur nous emmène où les rumeurs à propos d’un tueur en série commencent à se répandre. Plusieurs victimes ont été tuées, sauvagement mutilées et parmi elles la fille du premier ministre. La police ne perd pas de temps et met l’inspecteur Rémi Dubois et le Dr Flair Nicolas, psychiatre et mentaliste, sur le coup…. Pendant ce temps, depuis qu’il a été greffé d’un nouveau cœur, les nuits de Basile se font de plus en plus courtes. A chaque fois qu’il ferme l’œil, c’est au cœur d’un sinistre cauchemar qu’il atterrit . Ce peut-il qu’il voit ce que le monstre fait ? Est-ce une sorte de prémonition que Basile vit chaque soir ? Telles sont les questions que je me suis posé au fil des chapitres. Et à la fin, l’auteur me réservait tout une autre tournure.

    Fidèle à sa plume, bien que fluide mais terrorisante, François Xavier-Dillard nous accroche dés le début dans une vertigineuse histoire à nous glacer le sang. On fait la connaissance de plusieurs personnages au fil des chapitres, chacun est là pour une raison, même si sur le coup on se demande pourquoi encore celui-là. C’est un peu comme l’idée qu’un psychiatre puisse aider la police. Regardant de loin on trouve que ça n’a aucun sens mais plus on avance et plus on comprend… Vous le saurez en lisant ce livre 😉

    Le seul point que je reproche à l’auteur est d’avoir un peu trop encombré l’histoire par des protagonistes. Certes chacun a son histoire, se raison mais personnellement je commençais à confondre entre les noms, je devais constamment revenir en arrière pour reconnaître « qui il est lui et ce qu’il fait », mais ça n’a en aucun cas gâché le charme de l’histoire.

    Une histoire au rythme endiablé et superbement bien structurée, personnages complexes et tourmentés, une intrigue bonne et bien ficelée. On se laisse totalement guidé par l’auteur, pas à pas dans un récit totalement cauchemardesque. Croyez-moi, une fois commencé vous ne le lâcherez pas avant d’arriver à la dernière page !

    27/07/2018 à 15:57 3

  • Tenebra Roma

    Donato Carrisi

    7/10 Si vous aimez les grands récits qu’on ne parvient pas à lâcher, le mystère et l’histoire, alors ce livre est pour vous !

    Pendant toute sa lecture, j’avais plus l’impression de lire l’une des enquêtes de Robert Langdon dans un des livres de Dan Brown. Un mélange de mystère, symboles, histoire et du suspens pour nous scotcher le livre aux mains.

    Cependant, j’ai beaucoup aimé cette petite supposition : Et si Robe tombait dans la pénombre ? Et s’il y avait plus d’électricité, ni internet, ni un moyen de communication pendant une seule journée ? Y’aurait-il des conséquences ? Sans doute oui ! Mais vous êtes loin d’imaginer l’ampleur des dégâts…

    Le livre s’ouvre avec un petit retour dans le passé, sans doute pour donner plus de poids au récit, à l’époque du pape Léon X, en 1521. Neuf jours avant de mourir, le pape Léon X émit une bulle contenant une obligation solennelle : Rome de devait « jamais jamais jamais » se retrouver dans le noir. Ce refus, répété trois fois, aiguise un sens mystérieux de sacrilège qui règne en permanence dans les pages du roman. Carrisi a su capter l’attention du lecteur bien avant le début de l’histoire.

    Dans un premier temps, le livre semble assez, on est bombardé avec des informations et des caractères apparemment déconnectés les uns aux autres que presque il est difficile de rester concentrer sur le roman puis, comme par magie, lentement chaque morceau est mis en place et l’histoire commence à prendre une forme. Tous les personnages et leurs histoires commencent à s’entrelacer à la perfection en suivant quelque chose d’indescriptible et exceptionnel. En commençant par Marcus le pénitencier qui se réveille menotté dans un endroit froid avec aucun souvenir de sa dernière nuit. Son seul indice, un bout de papier dans lequel était écrit un message, celui de chercher un petit garçon disparu il y a neuf ans. Comment était-il arrivé là ? Qu’est-ce qui a causé son amnésie ? Je ne vous en dis pas plus sinon je vais finir par vous spoiler toute l’histoire. C’est le truc avec les bons polars, dés qu’on commence à raconter, on a envie de tout dire. Je ne sais pas pour vous mais personnellement j’aime, même en lisant un polar, qu’il y est une petite touche d’amour entre deux personnages. Et dans ce polar c’est Marcus et Sandra. Cette dernière va se retrouver mêler à toute cette histoire alors qu’elle enquêtait sur un meurtre étrange d’un jeune pénitencier. Et ensemble ils vont essayer de sauver ce qui reste de Rome.

    Avant ce livre, je n’avais jamais lu un Donato Carrisi, et je le regrette. Il a ce don de ne laisser paraître aucune lueur de vérité jusqu’à la fin du roman.

    27/01/2018 à 16:20 4

  • Je te vois

    Teresa Driscoll

    6/10 Il est devenu très difficile de laisser son empreinte sur un marché très encombré qui est des polars et thrillers. Donc, pour briller il en faut beaucoup. Une histoire peu commune, une bonne intrigue, une plume simple et fluide et un suspense qui ne nous laisse pas lâcher le livre. à mon avis, un bon thriller doit contenir ces aspects.

    Tout commence dans un train à destination de Londres où Ella, une épouse et maman d’un jeune ado : Luke, figurait parmi ses passagers.
    Comme elle s’ennuyait du long trajet, son attention fut capté par deux jeunes filles qui bavardaient non loin de sa banquette, et plus tard, deux jeunes hommes les ont rejoint. Tout semblait normal en observant leur quatuor mais Ella ne pouvait s’empêcher d’éprouver un petit pincement au cœur…
    Plus tard, aux infos, elle découvre que l’une des filles avait disparu.
    Elle aurait dû se fier à son instinct et appeler la police avant que le pire ne se produisit. Peut-être qu’elle aurait pu sauver la fille qui a disparue, Anna.

    Le livre est écrit sous plusieurs chapitres alternaient entre trois personnages (principaux) : Le témoin – Ella -, le père de Anna et l’amie – Sarah, celle qui était avec Anna dans le train -. C’est d’ailleurs ce que j’ai apprécié dans ce livre, qu’on puisse se mettre du côté de chaque personnage et par conséquent le comprendre un peu mieux, se glisser dans sa peau.
    Bien qu’une enquête soit au centre de cette histoire, il ne s’agit pas d’un roman policier. Teresa Driscoll nous parle de l’effet d’un crime/disparition sur de nombreuses personnes. Comment cela se répercute et affecte non seulement la victime et ses proches, mais également le témoin et sa famille. Elle nous fait ressentir la culpabilité, la peur et la tristesse.

    Dans l’ensemble, c’est un bon thriller. Un suspense qui augmente crescendo au fil des chapitres, des protagonistes très bien développés. Comme je vous l’ai déjà dit ; on apprend vraiment à connaître les personnages principaux, leur bon côté comme le mauvais. Quoique j’aurais aimé savoir un peu plus sur un personnage, savoir la raison pour laquelle il était comme il était. Je ne vais pas vous dire à qui je fais référence, je ne veux pas vous gâcher l’histoire.
    Par contre, j’ai trouvé que l’intrigue y était minime. La plupart des événements dans le texte étant intéressants mais loin d’être aussi choquants que j’espérais. J’ai trouvé bizarre le fait que Ella aurait voulu appeler les policiers juste en regardant deux couples flirter, ni même le fait qu’elle ait été mal critiqué parce qu’elle n’a pas agi !

    J’ai beaucoup apprécié le style fluide et engageant de Teresa Driscoll; ainsi que la profondeur des personnages. C’est pourquoi que je lirais avec plaisir son prochain livre pour avoir un avis plus précis sur l’auteur.

    26/05/2019 à 02:34 2

  • La Fille de Brooklyn

    Guillaume Musso

    6/10 Dommage que Musso a viré vers le Thriller. J'aimais mieux sa plume mi-fantastique mi-suspense

    28/01/2018 à 23:33 1

  • La Fille du train

    Paula Hawkins

    6/10 Un bon livre, mais il ne mérite certainement pas toute l’attention qu’il a reçue. Je m’attendais à quelque chose d’excitant et j’ai malheureusement été déçu. Car ce qui fait la réussite d’un thriller, à mon avis, est qu’on ne devine pas la fin de l’histoire, or j’ai compris à la moitié du livre qu’on voulait nous duper. Donc la fin ne réservait pas de surprise pour moi ce qui a rendu le suspens, que Hawkins a fait durer, un peu lent, en dépit du style d’écriture que j’ai trouvé agréable et très facile à lire. Je terminais chaque chapitre en disant « Pas encore ! Pourtant c’est clair ! »

    Quant aux personnages. Je les ai trouvé « ternes », pas du tout adorables et en quelque sorte fades.
    Cependant, j’ai trouvé l’histoire en trois parties très intéressante. ça nous permet de glisser dans la peau de chaque personnage et mettre progressivement en lumière de nouveaux éléments.

    Je recommanderais ce livre plus aux débutants des thrillers. Quant aux mordus des thrillers : ne vous attendez pas à un chef-d’oeuvre.

    03/11/2018 à 08:44 4

  • La Menace

    Sean Thomas

    6/10 Une histoire bien ficelée mais plus on avance dans le récit plus elle perd de l'ampleur.

    Tout commence comme un vrai conte romantique. En lisant le premier chapitre on penserait lire de ces Harlequins : une magnifique jeune femme "Rachel" dont la vie n'a pas été douce avec elle mais qui décide de lui sourire (enfin) quand David, un jeune papa veuf et surtout "très" riche s'est incrusté dans sa vie et décide de l'épouser.

    Vous voyez un peu le tableau ? Une jeune et heureuse famille vivant dans un immense manoir en Angleterre et dont l'avenir ne peut être que plus heureux. Mais pour Rachel tout devient un cauchemar un soir où son beau-fils lui annonce : " Tu vas mourir à Noël." Et c'est là que l'histoire devient intéressante. Plus on avance dans les chapitres plus l'angoisse augmente et la réponse à notre grande question "Va-t-elle mourir ?" ne sera révélée qu'au dernier chapitre.

    L'intrigue est là, le suspense est là mais la lenteur des rebondissements l'a tué. Je ne suis pas en train de dire que je n'ai pas aimé ce livre mais j'en sors avec une légère déception, dommage. En particulier par la fin. J'avais l'impression d'avoir manqué quelque chose, je me disais : Une histoire avec de tels ingrédients ne peut avoir une fin pareille !

    Peut-être que vous n'allez pas être d'accord avec moi et j'aimerai beaucoup avoir votre avis. Je vous invite à le lire.

    Un commentaire pour l'auteur maintenant : j'ai trouvé sa plume saisissante et facile à lire. Il a su piquer ma curiosité dès le début. J'ai beaucoup apprécié l'alternance des chapitres, l'auteur qui prend le "rôle" d'un narrateur de l’histoire pour se glisser après dans la peau du personnage et continuer d'écrire à la première personne. C'est l'un des points forts de ce roman.

    19/04/2017 à 01:41 3

  • La Vie secrète des écrivains

    Guillaume Musso

    6/10 L’un des livres dont j’ai attendu la sortie avec impatience ! En effet, je fais partie des fans de Musso qui attendent chaque année la softie de son nouveau roman avec impatience, et une fois on l’a entre les mains, on a envie de tout suspendre et le lire tranquillement. J’avoue que juste après avoir lu sa dernière page je ne savais pas quoi en penser. J’en sors avec un avis mitigé.

    C’est l’histoire d’un célèbre écrivain ; Nathan Fawless. Après avoir publié trois romans qui ont marqué la littérature et notamment son roman Loreleï Strange qui était devenu une sorte de classique de la littérature grand public, Fawless a décidé de se retirer de la scène littéraire, tout d’un coup, sans donner la moindre explication. Et depuis il vit retiré sur l’île Beaumont.
    Vingt ans après, Nathan n’a toujours pas écrit la moindre ligne le moindre mot et refuse obstinément toute sollicitation médiatique. L’auteur continue de susciter chez les lecteurs une véritable curiosité. Qu’est-ce qui a pu se passer dans la vie de Nathan Fawless pour qu’il prenne une telle décision ? Qu’est-ce qui avait bien pu le faire basculer ?
    Raphaël Bataille, l’un de ses plus grands fans décide de s’approcher de l’écrivain en se rendant sur l’île Beaumont. Peut-être ainsi réussira-t-il à assouvir sa curiosité. Mais les choses se compliquent sur cette île lorsqu’un cadavre d’une jeune femme est retrouvé cloué à un arbre. Étrangement, Natahan Fawless est impliqué…

    Fidèle à sa plume fluide et qui ne nous laisse pas le temps de souffler, Guillaume Musso nous offre une histoire où le suspense reste au summum jusqu’à la dernière page. Mais, pour moi, ce n’était pas vraiment suffisant. Je m’attendais à beaucoup mieux.
    Je me demande pourquoi Guillaume Musso a changé de style. Avant il brouillait la limite entre la fiction et la réalité avec une bonne dose de suspense pour enfin donner une explication, une logique à tout ce qui se produit dans son livre. Il avait un genre unique où il en était le maître. Pourquoi ce revirement vers le genre Thriller, peut-être voulait-il d’autres défis littéraires ? Quoiqu’il en soit, je préfère ses livres « d’avant ».

    Pour ma part, j’ai trouvé que « La vie secrète des écrivains » est loin d’être un grand thriller mais une belle histoire pleine de rebondissements, n’est-ce pas ce que tout lecteur cherche dans ses romans ?
    Une histoire dont l’intrigue est bien menée, les faits sont posés dès les premiers chapitres ne laissant aucun temps mort aux lecteurs, des personnages très attachants qu’on regrette de quitter une fois le livre fermé.

    Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

    26/05/2019 à 02:36 2

  • Retiens ton souffle

    Holly Seddon

    6/10 « J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience et beaucoup d’espoir, surtout en lisant le bandeau en bas de la page de couverture « Je n’ai jamais lu d’aussi captivant depuis LA FILLE DU TRAIN », donc une fois je l’avais entre mes mains, je n’ai pas hésité…

    Deux personnes, une histoire les réunit, celle d’Amy Stevenson : Depuis quinze ans dans le coma, prisonnière de son corps, consciente de tout ce qui se passe autour d’elle mais incapable de réagir ou de réaliser ce qui lui arrive. Alex, une journaliste qui a ratée sa vie et s’intéresse de près à l’histoire d’Amy, tente de savoir ce qui s’est passé il y a quinze ans et décide de se lancer dans une enquête en solo. Jacob, son petit-ami d’enfance, n’arrive toujours pas à faire le pas dans une nouvelle vie (sans Amy), jusqu’à sa rencontre avec Alex, et tout deux tentent d’éclaircir certaines zones d’ombres dans le passé.

    Les premiers chapitres étaient accrochants, les derniers beaucoup moins, sans doute parce que, arrivé à un certain chapitre, sans continuer on a déjà une idée de la personne responsable du malheur d’Amy, mais la simplicité du style d’écriture et les tourments de l’histoire ne nous laissent pas le choix : lire jusqu’à la dernière page et même chercher si Holly Seddon n’a pas écrit un autre roman.

    A côté du principal de l’histoire, on remarque que l’auteur insiste sur le combat contre l’alcool, ce que c’est que d’être alcoolique en décrivant comment Alex vit sa dépendance à l’alcool en citant les risques, son quotidien douloureux et son traitement difficile. Un point fort pour ce roman car c’est clair que Holly Seddon a étudié le cas de près.

    Un « thriller léger » -je ne sais pas si le terme existe mais le qualifier d’un thriller me parait inapproprié – que je recommande à tous ! »

    21/01/2017 à 22:56 1

  • The Cruelty

    Scott Bergstrom

    6/10 L’histoire commence avec la description de la vie de lycéenne que mène notre héroïne Gwendolyn : une fille solitaire. La nouvelle qui débarque au lycée et dont tout le monde se moque.. Âgée de 17 ans, cette dernière vit seule avec son père depuis 10 ans. Hantée pas ses souvenirs d’enfance où chaque soir elle revoit sa mère se faire poignarder juste sous ses yeux.
    Ayant aucun ami, Gwendolyn rase les murs afin d’éviter les autres élevés, jusqu’au jour où elle rencontre Terrance, une petite bouffée d’air frais dans son quotidien étouffant. Mais comme la vie, parfois, ne se contente pas de nous assommer mais cherche à nous détruire. Un soir, en rentrant chez elle, on lui annonce que son père a été enlevé.
    Deux choix s’offrent alors à Gwendolyn : partir chez sa tante en attendant que son père réapparaisse ou mener son propre enquête.
    Refusant de faire encore une fois semblant que tout va bien, elle se lance sur les traces de son père. Et c’est là que l’histoire prend de l’ampleur. On accompagne Gwendolyn en Europe où elle plonge dans un monde plein de trafiquants et rencontre personnes intéressantes qui par la suite vont la transformer chacun à sa manière en une vraie espionne (une jeune femme sévère, plus cruelle que l’adolescente qu’elle a laissée derrière elle, qui se cache, avec cynisme, derrière un masque d’une grande habileté. )
    Pour survivre elle doit suivre une seule règle que l’un des plus grands trafiquants d’armes lui répétait : « Une femme qui cherche à s’élever dans ce monde doit être encore plus cruelle que les hommes. »
    Scott Bergstrom dépeint les protagonistes et leurs crimes avec une extrême brutalité. Montrer au lecteur que ce milieu est encore plus cruel que ce qu’il imaginait.
    Certains passages sont pleins d’action, des rebondissements mais un peu trop à mon avis. J’aurais aimé qu’il y est un peu de réalité. Une jeune fille de 17 ans ne peut s’adapter rapidement à ce monde nouvellement dangereux et devenir une espionne parfaite en à peine un mois mais c’est de la fiction donc…
    Scott Bergstrom écrit à un rythme rapide, ce qui est parfaitement adapté aux événements de l'histoire. Son style d'écriture est claire, simple et fluide. Il est agréable à lire. Et surtout, Il a été en mesure d’assortir le langage et le caractère de Gwedolyn en fonction de son développement.

    07/03/2017 à 12:32 1

  • Une proie si facile

    Laura Marshall

    6/10 Un livre dont le contexte est intéressant, le suspens est là mais j'avais l’impression que l'auteur en ajouter plus pour le faire durer, ce qui a gâché un peu le charme !

    25/07/2018 à 01:11 1

  • Bad Man

    Dathan Auerbach

    5/10 Avoir le titre de « Successeur de Stephen King » n’est pas un fardeau léger ! Parce que, comme il est peut-être le cas de nombreux d’entre ceux qui ont lu ce livre, j’ai décidé à le lire après avoir lu le résumé et la phrase où on compare Dathan Auerbach à Stephen King. Et pour tout vous dire, je ne vois pas ce qu’ils ont en commun !
    Mais cela ne veut pas dire que j’ai été déçu, non ! Juste que je n’ai pas trouvé de ressemblance entre les deux écrivains.

    L’histoire se déroule en Floride du nord. Sortis pour se ravitailler au magasin de la ville, Ben, 15 ans, avait du mal à supporter les supplices de son petit frère âgé de trois ans, Eric, qui n’arrivait pas à se tenir tranquille. Vous savez comment sont parfois les mômes, en gros, parfois ils font tout pour vous faire perdre patience, et quand ils y arrivent pas, il vous demande de les raccompagner aux toilettes, un besoin urgent.
    Ben a fini par céder devant les protestations de son petit frère et l’a raccompagné aux toilettes. Mais pendant un bref moment, quelques petites secondes où Ben tentait de nettoyer le jouet de son petit frère, ce dernier disparaît, sans laisser de trace…
    Cinq ans plus tard, Ben est recruté au magasin. Mais toujours tourmenté par la disparition de son petit frère, Ben est persuadé que s’il y a une chance de retrouver son frère, il doit chercher là où le cauchemar a commencé, dans ce magasin.

    Les premières pages du livre nous emmènent dans une ligne droite, un suspens qui augmente crescendo pour rester stagné pendant de longs chapitres. Les rebondissements diminuent et on se retrouve face à des blocs de textes descriptif qui, selon moi, on peut s’en passer (par exemple, il y avait plusieurs pages consacrés au fonctionnement de la presse à balles de carton, ou encore des descriptions du magasin). Certes, les passages descriptifs sont essentiels, surtout pour un bon thriller, mais pour dans ce livre c’était un peu trop pour moi. Sans parler des bavardages inutiles entre Ben et ses camarades du magasin. Auerbach prend son temps avec l’histoire, ce qui a fini par tuer l’ambiance qu’il a créé au début.
    J’ai continué sa lecture dans l’espoir que l’histoire devienne un peu plus en phase avec ce à quoi je m’attendais. J’ai commencé à pensé qu’il y aura peut-être des réponses, d’autres éléments pour re-booster le mystère mais ce n’est qu’arrivant vers la fin que ça se produit. Je ne sais pas si vous appréciez une telle structure pour une histoire, mais ça n’a pas fonctionné pour moi. J’aurais préféré que le livre soit moins court, en mettant un peu plus en valeur l’intrigue.

    Par contre, j’ai beaucoup apprécié le fait que le fait que l’histoire se déroule dans les années 80 ou 90, même si cela n’a jamais été précisé. Une époque sans téléphones cellulaires ni appareils photo numériques. J’adore les livres dans ces contextes car cela rend les choses beaucoup plus compliquées. Vous n’avez aucun moyen de rechercher des rapports de police sur Google ou de prendre une photo d’une personne suspecte sur votre téléphone.

    En fin de compte, je ne peux pas recommander BAD MAN, mais je ne peux pas ne pas le déconseiller non plus. Cela dépend vraiment de ce que vous aimez en tant que lecteur.

    01/04/2019 à 00:04 2

  • L'Echange

    Rebecca Fleet

    5/10 Tout le monde cache un secret, n’est-ce pas ? Certains sont plus graves que d’autres, mais n’empêche que chacun garde enfouit en lui les séquelles de son passé. Et parfois, son passé le rattrape…

    Caroline a tout pour faire envier plus d’une femme ; un mari aimant, un enfant et une superbe maison. Mais, ce couple bien solide et heureux en apparence a touché le fond et a connu quelques turbulences, il y a deux ans, quand Francis, le mari, était dépendant des pilules et portait moins d’attention à son épouse ce qui l’a poussé l’a poussé vers les bras d’un autre. Et depuis les choses sont un peu tendues… Afin de sauver ce qui reste de son mariage, Caroline s’inscrit sur un site dédié aux échanges de foyers le temps d’une semaine, pour faire le vide et, peut-être, les choses iront pour le mieux après.

    Une fois installés dans leur nouveau domicile pour y passer quelques jours, Caroline s’aperçoit que quelque chose dans la maison lui était familier ; Les fleurs dans la salle de bains, la lotion de l’après-rasage qu’utilisait son ex-amant (Carl) et, ce qui a mis Caroline en alerte, le mot de passe du WIFI contenant le nom de l’hôtel où elle a passé la nuit avec Carl. Et c’est autour de ce mystère que tourne l’histoire de ce livre. On commence d’ores et déjà à se poser des questions : Avec qui Caroline et Francis ont-ils échangé une maison? Pourquoi y a-t-il des rappels de son passé dans cette maison? Qui est l’étranger dans la maison de Caroline? Est-ce son ex-amant qui refait surface ? Et si c’est le cas, pourquoi ne tente-t-il pas une rapproche directe ?

    J’ai beaucoup aimé l’idée qu’un couple échange sa maison avec un étranger et puis, petit à petit, ils réalisent qu’autour de cet inconnu rode une sorte de mystère, qu’il n’est pas aussi innocent. C’est ce qui m’a plongé entièrement dans l’histoire. De plus, le fait qu’elle soit racontée à la fois dans le passé et le présent permet au lecteur de connaitre la situation actuelle du couple et la façon dont elle y est arrivée. Cela a permis de créer du suspense et de révéler les secrets d’une manière stupéfiante. Mais, et malheureusement il y a un « mais », j’ai trouvé que la présentation de l’histoire était plutôt lente, il aurait fallu lire plusieurs chapitres pour enfin se retrouver dans l’intrigue qui m’a semblé un peu fragile. Et concernant les protagonistes, je les ai trouvé peu développés et obsédés par eux-mêmes, et plus particulièrement Caroline qui occupe le scénario principal, j’avoue que je l’ai détesté, vous saurez pourquoi si vous lisez ce livre.

    Dans l’ensemble, ce thriller psychologique a autant d’aspects positifs que négatifs. Un suspense avec quelques rebondissements, des chapitres alternés ente le présent et le passé pour nous faire vivre plus profondément l’histoire. Mais on note aussi un faible développement des caractères, une répétition fastidieuse de descriptions qui n’apportent rien à l’histoire (L’indifférence du personnage principal (Caroline) ainsi que le « ton » qu’elle emploie en narrant son histoire, ses sentiments envers son amant,… Etc)

    Si vous êtes fan des thrillers domestiques alors tentez celui-là, je serai heureux de lire votre avis dessus.

    06/10/2018 à 20:54 5

  • Une Seconde de trop

    Linda Green

    4/10 J'aime quand un bon thriller psychologique me scotche, me tient en halène jusqu'à la dernière page, et c'est ce que j'espérais avec ce livre de Linda Green. Quand on lit "Déjà plus de 500000 lecteurs conquis" et que c'est un thriller haletant, on est déjà à moitié intéressé par sa lecture, et l'autre moitié c'est votre curiosité qui s'en charge. Alors j'ai commencé sa lecture et, je vous le dis tout de suite, j'ai été déçu par les tournures de l'histoire... je vous explique :
    Lisa, mère de trois jeunes enfants, emmène sa plus petite fille âgée de quatre ans ; Ella dans un parc pas loin de chez eux pour jouer à cache-cache. Et il a suffit de quelques secondes d'inattention de la part de Lisa, le temps de répondre à un bref coup de fil, sa fille disparaît. Au début elle croyait que cette dernière s'est juste cachée et ce n'est qu'une affaire de quelques minutes pour qu'elle réapparaisse mais après quelques minutes, tout espoir s'est évaporé... ça vous semble prometteur ? c'est ce que je croyais aussi !
    Je m'attendais à vivre une enquête tout en ayant l'estomac noué tout au long de l'intrigue (s'il y en avait une) mais au lieu de cela j'avais l’impression de lire un seul chapitres plusieurs fois. Des blocs de textes répétitifs et dés le début on sait ce qui se passe avec la petite Ella, donc on lit sans vraiment trop s'inquiéter, on attend juste comment tout cela va se terminer.
    Bref, pour faire plus court : Dans ce livre nous avons une intrigue aussi fine qu'un papier. Il n'y avait pas vraiment de terreur, ce qui faisait que les chapitres avec la mère étaient un peu redondants et parfois assez répétitifs. Un dialogue et une narration tout aussi prévisibles et évidents avec tant de détails qu'on s'en lasse. J'avais l’impression que l'auteur écrivait non pas pour faire passer un message ni de faire durer le suspens mais pour remplir les pages et qu'au lieu de 100 pages on se retrouve avec plus de 400 pages.
    Je me demande si l'auteur suivait son propre schéma ou travaillait sous l'influence des conseils d'un éditeur, car son écriture était excellente par endroit et assez facile à lire mais le travail global est un peu "étroit".

    Toutefois, j'espère que le prochain livre de Linda green sera meilleur.

    23/08/2018 à 09:33 1

  • Au royaume des aveugles

    Felicia Yap

    2/10 « Quand tu te rappelles de tout, tu te rappelles de tout ce que les autres t’ont fait. Jusqu’au plus petit, au plus horrible détail. Et chacun d’eux te donne envie de te venger de ceux qui t’ont fait le plus mal. »

    En plus de la science fiction, c’est une histoire de vengeance, de chantage, de mensonges, de séduction, d’obsession, de meurtre et… d’enquête.

    Le concept du livre est assez original. Situé dans un monde dystopique où les gens sont divisés les distinctions de classe ne sont pas basées sur la richesse, la race, le sexe, etc. mais, ce qui sépare les gens, c’est leur capacité à se souvenir : Il y a les Duos d’élite et les Monos de basse classe. Les duos peuvent conserver deux jours de mémoire, alors que les Monos ne peuvent en retenir qu’un. Leur seul moyen de conserver leurs souvenirs de tous les jours et être factuels c’est de les taper sur un iDiary, une sorte de journal intime numérique dans lequel ils écrivent ce qui se passe pendant leurs journées. C’est pour ça que lorsqu’ils abordent un souvenir lointain ils disent : «Selon mon journal, je pense qu’elle est une femme très gentille» et «Selon mon journal, je les ai vus se battre la semaine dernière»…

    Cependant, les personnages montrent des signes de conserver des souvenirs à long terme, par exemple, l’un des personnages principaux est un romancier alors je suppose qu’il doit écrire un roman dans les 2 jours, sinon il se réveillerait le troisième jour, consulter son iDiary, réaliser qu’il écrit un roman, relire le roman parce qu’il n’a pas de souvenir du jour 1 (il conserve les jours 2 et 3) et cela n’a tout simplement aucun sens.

    Et si on veut pousser le bouchon plus loin, pourquoi les gens auraient besoin de nouveaux romans puisque les plus chanceux d’entre eux ne conservent que deux jours de mémoire ? Ils peuvent relire le même roman encore et encore parce qu’au bout de quelques jours ils ne se souviennent même pas de les avoir déjà lu.

    Et concernant les caractères des protagonistes. Ce sont des stéréotypes prévisibles: Mari philanthrope; épouse pleurnicheuse et opprimée; détective dur à cuire; femme fatale sexy. Nous ne nous rapprochons d’aucun d’entre eux; ne jamais comprendre leurs motivations et leurs processus de pensée. Oh, on nous dit pourquoi ils font ceci et cela, mais c’est comme lire une bande dessinée avec des personnages en forme de bâton – tous trop basiques et superficiels pour se sentir réels.

    Disons que Fèlicia Yap s’est lancé sur un pari risqué. Certes, l’idée est originale, différente mais pas assez étudié. On commence sa lecture, on s’accroche et on commence à remarquer les imperfections et puis l’histoire commence à perdre de son charme.

    Néanmoins, ce que j’ai apprécié est que l’histoire donne une image assez réelle d’un couple lors de ces plus beaux moments et les pires. Les sacrifices que l’un d’eux doit supporter pour le bien de l’autre. Félicia Yap montre aussi à quel point les médias influencent, parfois, l’avis des gens, en leur montrant ce qu’ils veulent qu’ils voient.

    J’ai dû me forcer à continuer jusqu’à la fin, et j’ai été assez déçu par ce qui a finalement été révélé, y compris ce qui était censé être le grand rebondissement choquant, à cause de la façon dont tout était improbable et improbable.

    24/03/2018 à 23:57 3

  • Fantazmë

    Niko Tackian

    2/10 Le deuxième livre de cet auteur que j’ai lu. Le premier était « Quelque part avant l’enfer » un thriller dont j’ai apprécié l’intrigue. En voyant ce titre parmi les polars les plus attendus sur Polar pourpres, je l’ai demandé sans attendre.
    Dans l’ensemble le livre m’a un peu déçu. L’histoire m’a laissé sur ma faim. Beaucoup de longueurs au niveau des descriptions et beaucoup moins au cœur de l’action. C’était comme si je regardais un vieux film en noir et blanc où les actions ne sont pas mises en valeur.
    Le livre s’ouvre avec quelques présentations des protagonistes et notamment le personnage principal Tomar Khan. Un lieutenant connu pour sa ténacité et son flair. Plus tard j’ai découvert que c’est en fait le deuxième livre qui raconte l’une des enquêtes de Tomar, le premier est intitulé « Toxique ». Donc dans ce deuxième livre, l’auteur nous plonge dans deux histoires ; la première est l’enquête que mènent Tomar et son équipe quand ils ont trouvé le corps d’un homme battu à mort et avec pour seul indice un ADN qui ne figure sur aucune base de police. La deuxième est celle de Tomar qui se retrouve confronter à ses propres démons, son passé ne cesse de le rattraper et les conséquences de certains de ses actes l’empêchent de mener une vie tranquille.
    Le livre ne dépasse pas les 300 pages et pourtant, pour le terminer, cela m’a prit plus de dix jours. J’avançais lentement dans sa lecture et plusieurs fois j’ai été tenté de l’abandonner. La seule chose qui ne m’a pas laissé de le faire c’est la plume fluide et rythmée de Niko Tackian.
    En commençant sa lecture, on est intrigué et curieux. On veut à tout prix savoir qui est ce mystérieux « spectre » qui est derrière tout ça. Mais petit à petit, cette histoire devient secondaire pour donner plus d’importance à celle du lieutenant Khan, et cela je ne l’ai guère apprécié.
    En tout cas, je vais lire celui qui est sorti avant et voir si c’est la même chose.

    06/04/2018 à 20:31 2