Med.SoB

55 votes

  • La Fille de Brooklyn

    Guillaume Musso

    6/10 Dommage que Musso a viré vers le Thriller. J'aimais mieux sa plume mi-fantastique mi-suspense

    28/01/2018 à 23:33 1

  • La Fille de papier

    Guillaume Musso

    10/10 Le meilleur roman de Musso, à mon avis !

    21/01/2017 à 23:12

  • La Fille du roi des marais

    Karen Dionne

    8/10 J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience. Je me rappelle même avoir envoyé un message à Karen Dionne pour lui demander si une traduction française était prévu et elle m’avait répondu que ce serait disponible sous peu, donc il est resté sous mes radars quelques mois. Comment je l’ai découvert ? Et bien c’est grâce au commentaire de Clare Mackintosh : « Si vous lisez seulement un thriller cette année, faites-en la fille du roi des marais. C’est sensationnel. » Et comme je suis un grand fan de cette dernière, j’ai suivi son conseil.

    Parlons du livre…

    Karen Dionne ouvre la porte sur un conte à la fois horrible et fascinant. Son pouvoir de se glisser dans la peau de notre personnage Helena est stupéfiant ! Helena avait douze ans quand elle a découvert qu’en fait il existe un monde différent en dehors de ce qu’elle vécu avec ses parents : Elle n’est jamais allée à l’école, n’a jamais roulé à bicyclette, n’a jamais connu l’électricité ou l’eau courante et n’a jamais parlé qu’avec deux personnes en douze ans… Vénérant son père, elle ignorait que ce dernier avait kidnappé sa maman à l’âge de quatorze ans et faire d’elle sa femme captive dans une cabane de chasse cachée au fond des bois de la péninsule supérieure du Michigan. L’histoire est racontée du point de vue d’Helena. Alternant présent et passé : l’auteur nous emmène dans son passé, la façon dont elle a vu le monde, vivant sans autre contact humain que ses parents pendant plus d’une décennie de sa vie – à son présent, où elle tente tant bien que mal à garder son passé enfouit, loin de ses enfants et son mari. Et pour ce faire, elle a dû tuer une partie d’elle-même. Elle a changé son apparence du mieux qu’elle a pu (Coupe de cheveux, teinture,…). Mais sa vie tranquille s’ébranle quand son père s’échappe de prison. Helena sait qu’elle est la seule capable de suivre son père. Mais après 15 ans, comment va-t-elle réagir quand elle revoit son père?

    Ce n’est pas une histoire heureuse. C’est sombre, émotionnel, cru et si réel qu’on pourrait presque croire lire l’une de ces histoires véridiques racontées par des personnes qui ont un vécu difficile.

    Le talent de l’auteur est de toute sa grandeur présent dans le côté psychologique des protagonistes où elle nous fait ressentir la lutte interne et les émotions contradictoires que vivait Helena quand elle a commencé à comprendre la véritable nature de son père, ainsi que le combat qu’elle a mené pour s’intégrer dans la civilisation actuelle :

    « Quand j’ai quitté le marais, j’ai vraiment essayé d’intégrer les conventions sociales. Serre la main des gens que tu rencontres. Ne te cure pas le nez. Fais la queue. Attends ton tour. Lève le doigt quand tu veux poser une question en classe et attends que le professeur te donne la parole […] N’oublie pas de te laver les mains et de tirer la chasse d’eau. »

    Au fil des chapitres, l’auteure a fait naître en moi un sentiment. Le sentiment de vivre le monde à travers les yeux d’un enfant et plus tard d’une personne qui a été élevée dans l’isolement. La curiosité et le manque de compréhension à l’égard des choses que beaucoup d’entre nous considéreraient comme de la routine vibraient à partir de la plume de Karen Dionne. Les détails sont décrits d’une façon si réelle que ça a donné au récit une sensation authentique et magique.

    Un roman obsédant, unique et absolument captivant qui ne manquera pas de devenir un grand succès. Je pense déjà que cela ferait un film fantastique.

    20/04/2018 à 00:53 5

  • La Fille du train

    Paula Hawkins

    6/10 Un bon livre, mais il ne mérite certainement pas toute l’attention qu’il a reçue. Je m’attendais à quelque chose d’excitant et j’ai malheureusement été déçu. Car ce qui fait la réussite d’un thriller, à mon avis, est qu’on ne devine pas la fin de l’histoire, or j’ai compris à la moitié du livre qu’on voulait nous duper. Donc la fin ne réservait pas de surprise pour moi ce qui a rendu le suspens, que Hawkins a fait durer, un peu lent, en dépit du style d’écriture que j’ai trouvé agréable et très facile à lire. Je terminais chaque chapitre en disant « Pas encore ! Pourtant c’est clair ! »

    Quant aux personnages. Je les ai trouvé « ternes », pas du tout adorables et en quelque sorte fades.
    Cependant, j’ai trouvé l’histoire en trois parties très intéressante. ça nous permet de glisser dans la peau de chaque personnage et mettre progressivement en lumière de nouveaux éléments.

    Je recommanderais ce livre plus aux débutants des thrillers. Quant aux mordus des thrillers : ne vous attendez pas à un chef-d’oeuvre.

    03/11/2018 à 08:44 4

  • La Maison d'à côté

    Lisa Gardner

    8/10 Je me demande pourquoi j’ai longtemps hésité à lire un livre de Lisa Gardner !? Depuis le temps ! La maison d’à côte patientait sagement dans ma bibliothèque et enfin, je l’ai lu…. et j’ai vraiment beaucoup aimé.

    Lisa Gardner nous amène à South Boston, plus précisément, dans un quartier résidentiel sans prétention, avec des rues bordées d’arbres et des parcs pour les enfants. Beaucoup de familles… vous voyez un peu le genre de quartier ? Où tout le monde mène une vie paisible dans son confortable nid familial. Les écoliers ont même droit à une jeune et jolie blonde comme prof, Sandy. Mais cette dernière disparaît, sans laisser la moindre trace, laissant derrière elle une petite fille de quatre ans et un mari mystérieux que tous les regards vont accuser dès que la nouvelle se répandit.
    L’inspectrice D.D. Warren s’empare de l’affaire. Et dès les premières dépositions du mari ainsi que les collègues de Sandy, l’inspectrice flaire le mensonge. La vie que menait Sandy avant sa disparition n’est pas aussi calme comme tout le monde semble le croire.

    Avec ce genre d’histoires, surtout si l’auteur a un beau style d’écriture, comme c’est le cas de Lisa Gardner, on s’accroche dès les premières lignes. Ne laissant aucune place à l’ennuie, gardant le lecteur toujours sur le fil du rasoir au fil des chapitres, l’autrice maîtrise l’art du suspens avec brio. Quoique, à un certain moment, j’ai trouvé un peu de longueur à l’histoire, comme si l’autrice jouait avec l’impatience du lecteur. Ça ne faisait qu’accroître ma curiosité et m’énervait aussi en quelque sorte. D’un côté je voulais tout comprendre au plus vite et de l’autre, Lisa Gardner faisait tout pour retarder ce moment. Donc certains passages étaient pour moi comme des points morts, des terrains boueux que je devais traverser pour arriver à l’essentiel.

    Mais vous allez me dire que si un polar ne vous énerve pas, ne vous fait pas passer par tout vos états, c’est qu’il n’est pas bon. Et je serai du même avis que vous 😉

    Ma conclusion après la fermeture de ce livre : Hâte de lire un deuxième livre de Lisa Gardner. Lequel vous me conseillez ?

    27/03/2019 à 15:42 1

  • La Menace

    Sean Thomas

    6/10 Une histoire bien ficelée mais plus on avance dans le récit plus elle perd de l'ampleur.

    Tout commence comme un vrai conte romantique. En lisant le premier chapitre on penserait lire de ces Harlequins : une magnifique jeune femme "Rachel" dont la vie n'a pas été douce avec elle mais qui décide de lui sourire (enfin) quand David, un jeune papa veuf et surtout "très" riche s'est incrusté dans sa vie et décide de l'épouser.

    Vous voyez un peu le tableau ? Une jeune et heureuse famille vivant dans un immense manoir en Angleterre et dont l'avenir ne peut être que plus heureux. Mais pour Rachel tout devient un cauchemar un soir où son beau-fils lui annonce : " Tu vas mourir à Noël." Et c'est là que l'histoire devient intéressante. Plus on avance dans les chapitres plus l'angoisse augmente et la réponse à notre grande question "Va-t-elle mourir ?" ne sera révélée qu'au dernier chapitre.

    L'intrigue est là, le suspense est là mais la lenteur des rebondissements l'a tué. Je ne suis pas en train de dire que je n'ai pas aimé ce livre mais j'en sors avec une légère déception, dommage. En particulier par la fin. J'avais l'impression d'avoir manqué quelque chose, je me disais : Une histoire avec de tels ingrédients ne peut avoir une fin pareille !

    Peut-être que vous n'allez pas être d'accord avec moi et j'aimerai beaucoup avoir votre avis. Je vous invite à le lire.

    Un commentaire pour l'auteur maintenant : j'ai trouvé sa plume saisissante et facile à lire. Il a su piquer ma curiosité dès le début. J'ai beaucoup apprécié l'alternance des chapitres, l'auteur qui prend le "rôle" d'un narrateur de l’histoire pour se glisser après dans la peau du personnage et continuer d'écrire à la première personne. C'est l'un des points forts de ce roman.

    19/04/2017 à 01:41 3

  • La Vie secrète des écrivains

    Guillaume Musso

    6/10 L’un des livres dont j’ai attendu la sortie avec impatience ! En effet, je fais partie des fans de Musso qui attendent chaque année la softie de son nouveau roman avec impatience, et une fois on l’a entre les mains, on a envie de tout suspendre et le lire tranquillement. J’avoue que juste après avoir lu sa dernière page je ne savais pas quoi en penser. J’en sors avec un avis mitigé.

    C’est l’histoire d’un célèbre écrivain ; Nathan Fawless. Après avoir publié trois romans qui ont marqué la littérature et notamment son roman Loreleï Strange qui était devenu une sorte de classique de la littérature grand public, Fawless a décidé de se retirer de la scène littéraire, tout d’un coup, sans donner la moindre explication. Et depuis il vit retiré sur l’île Beaumont.
    Vingt ans après, Nathan n’a toujours pas écrit la moindre ligne le moindre mot et refuse obstinément toute sollicitation médiatique. L’auteur continue de susciter chez les lecteurs une véritable curiosité. Qu’est-ce qui a pu se passer dans la vie de Nathan Fawless pour qu’il prenne une telle décision ? Qu’est-ce qui avait bien pu le faire basculer ?
    Raphaël Bataille, l’un de ses plus grands fans décide de s’approcher de l’écrivain en se rendant sur l’île Beaumont. Peut-être ainsi réussira-t-il à assouvir sa curiosité. Mais les choses se compliquent sur cette île lorsqu’un cadavre d’une jeune femme est retrouvé cloué à un arbre. Étrangement, Natahan Fawless est impliqué…

    Fidèle à sa plume fluide et qui ne nous laisse pas le temps de souffler, Guillaume Musso nous offre une histoire où le suspense reste au summum jusqu’à la dernière page. Mais, pour moi, ce n’était pas vraiment suffisant. Je m’attendais à beaucoup mieux.
    Je me demande pourquoi Guillaume Musso a changé de style. Avant il brouillait la limite entre la fiction et la réalité avec une bonne dose de suspense pour enfin donner une explication, une logique à tout ce qui se produit dans son livre. Il avait un genre unique où il en était le maître. Pourquoi ce revirement vers le genre Thriller, peut-être voulait-il d’autres défis littéraires ? Quoiqu’il en soit, je préfère ses livres « d’avant ».

    Pour ma part, j’ai trouvé que « La vie secrète des écrivains » est loin d’être un grand thriller mais une belle histoire pleine de rebondissements, n’est-ce pas ce que tout lecteur cherche dans ses romans ?
    Une histoire dont l’intrigue est bien menée, les faits sont posés dès les premiers chapitres ne laissant aucun temps mort aux lecteurs, des personnages très attachants qu’on regrette de quitter une fois le livre fermé.

    Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’est-ce que vous en pensez ?

    26/05/2019 à 02:36 2

  • Laisse-moi en paix

    Clare Mackintosh

    7/10 Il est des romans qui vous rendent accro à son histoire. Tout à coup vous ne pouvez plus lâcher le livre. Il vous accompagne dans votre lit, quand vous sortez, vous ne le lâcheriez même pas en mangeant. Je pense que ce qui nous donne cet effet, c’est plus la plume de l’auteur que l’histoire elle-même.

    « Laisse-moi en paix » raconte l’histoire d’Anna Johnson, une nouvelle maman, dont la vie a été bouleversée le jour ou son père s’est jeté du haut d’une falaise ne laissant qu’un message à sa femme « Je n’en peux plus« . Six mois plus tard, Caroline Johnson, la mère d’Anna, suit le même sort que son mari, sans laisser la moindre explication.
    Refusant d’accepter l’idée que ses parents se sont suicidés, Anna commence à fouiller dans le passé, tentant de découvrir quels secrets ses parents partageaient. Mais il est parfois plus sûr de rester dans le mensonge, c’est alors que quelqu’un tente de l’en empêcher…

    Au début j’avais du mal à m’accrocher et je commençais à être un peu déçu, vu que je suis un grand fan de l’auteur. Mais vers la fin de la première partie -car le livre est divisé en trois partie et chaque partie se termine par une intrigue explosive. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’histoire ait été structuré de cette façon.- j’avais enfin l’impression d’être entré au vif du sujet, le rythme s’accélère et puis vous savez comment ça se passe avec les bons thrillers ; les questions se bousculent dans votre esprit tout au fil des chapitres (Pourquoi ? Comment ? Qui est qui ?…)
    L’histoire est racontée par trois protagonistes ; Anna, l’inspecteur Murray Mackenzie (retraité mais travaille en civil à son ancien poste de police, s’occupant des petites tâches) et une tierce personne dont l’identité n’est pas dévoilé, ce qui ne fait qu’attiser notre curiosité et nous familiariser un peu plus avec les personnages.
    En parallèle, j’ai vraiment apprécié l’histoire de Murray avec sa femme, Sarah, qui souffre d’une grave dépression. C’était un beau parallèle qui n’a rien enlevé à l’histoire principale.

    Dans l’ensemble, j’ai vraiment apprécié « Laisse-moi en paix« . Un bon thriller domestique plein de rebondissements, certes quelques fois évidents mais la révélation choquante qu’on attend tous des bons thrillers est bien présente dans ce livre. Un moment, j’ai su où le scénario se dirigeait, puis un nouvel indice est apparu et a changé la direction que prenait le scénario auparavant. Aux derniers chapitres, je ne savais pas à qui confiance. J’étais vraiment impatient de voir ce que Mackintosh fera ensuite.

    Clare Mackintosh a cette capacité à créer la vulnérabilité dans ses personnages et à susciter l’empathie du lecteur. Ses écrits ne m’ont jamais déçu et c’est pour cela qu’elle reste parmi les meilleurs auteurs de mon genre de livres préféré.

    30/01/2019 à 15:53 5

  • Le Couple d'à côté

    Shari Lapena

    7/10 En voyant sa couverture avec le commentaire d’Harlan Coben dessus « Parfaitement ficelé et toujours sur le fil du rasoir, Le couple d’à côté vous hantera bien après que vous en aurez tourné la dernière page. » J’ai suspendu mes autres lectures pour me précipiter à attaquer celui-là.

    Côté histoire, l’intrigue est peu originale mais l’auteur arrive, néanmoins, à nous faire douter de tous les personnages. Le premier chapitre s’ouvre avec une soirée où le couple Marco et Anne, parents d’une petite Cora de six mois, dînent chez leurs voisins. Et pour ne pas « gâcher » l’ambiance, ils ont décidé de laisser leur bébé endormi seul à la maison avec son baby-phone et alterner les visites à tour de rôle. Jusque là rien d’anormal. Shari Lapena nous plonge dans une situation « réaliste », un moment que, peut-être, quelques couples l’ont vécu où tout semble normal et rationnel. On peut en vouloir aux parents d’avoir pris une décision irresponsable mais on peut aussi les comprendre, ils ont pris, plus au moins, des précautions… Et comme vous vous en doutez, la soirée tranquille chez les voisins tourne au cauchemar quand, en rentant chez elle, Anne découvre le landau vide…
    L’auteur arrive à nous faire douter de tous les personnages. Tous deviennent suspects. Mais elle joue également avec l’impatience du lecteur mais, malheureusement, du mauvais côté de la balance. On s’en lasse de se retrouver devant des blocs de phrases sur plusieurs pages sans pour autant avancer dans l’histoire. L’action se dissipe un peu, on reste un peu trop dans le descriptif.

    J’ai pensé que la lecture de ce livre serait rapide pour moi. Et ce fut le cas dans les premiers chapitres jusqu’à ce que l’auteur décide de dévoiler l’identité du kidnappeur et je me suis dis : « Pourquoi le démasquer maintenant !? On en est qu’au milieu de l’histoire ! » J’avouerais que ça m’a un peu retenu de lire la suite, je pensais que le contenu de ce thriller n’évoluerait pas davantage mais un rebondissement fait tout basculer et l’histoire prend une autre tournure…

    Le livre est écrit dans le présent et avec des mots simples. Ce qui facilite sa lecture « un peu trop » Je ne sais pas si c’est la traduction. Je me suis réconforté à l’idée que peut-être la version originale est plus intéressante côté vocabulaire, ou peut-être que c’est voulu, que l’auteur voulait donner plus de valeur à l’histoire qu’à la manière de l’écrire.

    En conclusion, même si le livre est un peu longuet et pas très entraînant dans l’action qui se déroule, cela reste tout de même une bonne lecture.

    17/12/2017 à 00:29 5

  • Les Chiens de Détroit

    Jérôme Loubry

    8/10 Enfant, on a toujours eu droit à des histoires qui nous ont fait peur. Certaines nous ont hantées plus longtemps que d’autres. Et si l’une d’elles prenait vie ? Et si on se retrouvait en train de vivre l’une de ces histoires cauchemardesques ? C’est justement ce que Jérôme Loubry nous fait vivre avec son premier roman « Les Chiens De Détroit »…

    L’histoire se déroule à Détroit. La ville qui fut jadis la gloire des Etats Unis n’est plus qu’un cimetière hanté par les cris des enfants dont les corps ont été retrouvé sans vie. Le meurtrier court toujours et ne laisse aucune trace derrière lui sauf un seul indice : Il est grand !
    Il est alors surnommé par la presse « le géant des brumes », croquemitaine issu d’une légende qui raconte qu’une fois un enfant s’éloigne loin de chez lui, le géant des brumes l’enlèvera… S’agit-il d’une simple coïncidence ? Ou le meurtrier est vraiment influencé par cette histoire ? C’est ce que l’inspecteur Stan Mitchell est chargé d’élucider.

    Vous allez sûrement penser que c’est loin d’être un nouvel horizon, que l’idée n’est pas originale. Plusieurs écrivains s’inspirent des vieilles histoires, des légendes pour en créer d’autres à leur façon. Et c’est ce que l’auteur a fait. Mais il a également donné à son histoire ce petit quelque chose qui la différencie des autres et la rend plus réelle… terriblement réelle. L’auteur décrit la tristesse du village autrefois fleuron si bien qu’on se croirait y être, jusqu’à ressentir, à travers ses mots, la douleur et la peur de ses habitants ce qui amplifie encore plus le sentiment de désolation et d’abandon. J’ai été bluffé par sa capacité à donner « vie » aux protagonistes. Il ne les a pas mis à l’écart pour ne se concentrer que sur l’histoire principale, il leur a donné à chacun son passé, son caractère, son charme et ses nombreux défauts. Ils sont fouillés au cours des chapitres de sorte qu’on découvre que chacun referme en lui une histoire assez sombre qu’il tente de fuir.

    Passons au style d’écriture de l’auteur : Avec son premier roman, Jérôme Loubry a réussi un coup de maître. Il nous fait vivre, à travers ses pages, dans une ambiance glauque et terriblement réaliste tout en nous accrochant grâce à sa plume fluide et addictive. C’est ce qui rend ce thriller aussi bouleversant qu’agréable à lire.

    Je le redis : Pour un premier roman, c’est une réussite ! Je vous le recommande vivement.

    Un auteur à suivre !

    07/03/2018 à 18:42 5

  • Les Infâmes

    Jax Miller

    9/10 J’ai découvert ce livre grâce à une pub sur le net. Et avec sa couverture où s’est écrit: « Je m’appelle Freedon Oliver, et j’ai tué ma fille. » Je n’ai pas eu à réfléchir deux fois. Trop curieux de découvrir le mystère qui se cache derrière cette phrase. Comment une maman pouvait-elle tuer son propre enfant ?

    En lisant les premières pages, je savais que je n’allait pas lâcher ce livre jusqu’à l’avoir terminé, et c’est ce que j’ai fait. J’ai même lu le « Remerciement » où Jax Miller s’adresse à son mari…j’ai adoré.

    Bref, je reviens au livre: Le style de l’auteure est simple, avec un vocabulaire à la portée de tout le monde, qui nous fait parfois oublié que c’est l’auteure qui tient la plume mais Freedom qui parle, avec son langage de serveuse .

    L’histoire est très sombre et bien structurée, Jax Miller a su nous balancer entre le présent et le passé lors des flash-back qui nous expliquent ce que Freedom a enduré pour devenir cette loque humaine. Un livre obscur et plein de mystères, des personnages baroques avec chacun son histoire,

    Au début, j’ai détesté l’héroïne de l’histoire., cette femme qui abandonne ses enfants pour échouer dans un bar pourri et fréquenter des alcooliques, Pourquoi ? Est-ce juste une couverture ? Qu’est-ce qui a bien pu se passer pour que Freedom tourne le dos à sa ‘vraie » personne ? … Beaucoup de questions sans réponses.
    Cependant, au fil des chapitres et avec de la disparation de sa fille Rebekah de chez sa famille adoptive,son instinct maternel se réveille et on sent les changements. C’est là que commence son aventure et la mienne aussi : Où est Rebekah ? Pourquoi a-t-elle fuguée ? Tout comme moi, faudrait lire ce livre pour avoir des réponses.

    Mon coup de cœur :

    L’agent Mattley, le protecteur de Freedom qui était en combat permanent contre son amour pour elle et l’obligation de l’arrêter comme un flic qui fait son job.

    21/01/2017 à 23:06 8

  • Les Morsures de l'ombre

    Karine Giebel

    7/10 J'ai tant stressé en lisant ce livre et choqué en lisant la fin !

    Commençons par parler de l'histoire : elle m'a fait pensé au début au livre de Franck Thilliez "La chambre des morts" qui parle d'une femme qui détient un homme capturé dans son sous-sol et lui fait subir les pires tortures, mais c'est le seul point en commun entre les deux histoires. Karine Giebel commence son roman par nous raconter le quotidien de Benoît : Un homme sûr de lui, charmant et beau parleur... Mais un jour ses qualités lui font vivre son pire cauchemar. Après une soirée "coquette" Benoît se réveille dans une cave et n'a aucun souvenir de comment a atterrit ici. La seule réponse qu'il savait, c'est qu'il a passé la soirée avec cette femme qui l'observe de l'autre côté de la grille... Pourquoi est-il là ? Pourquoi cette femme le déteste autant ? Et surtout comment va-t-il s'en sortir ?

    Je crois que Giebel a surtout voulu nous passer des messages. Que tôt ou tard une mauvaise action est récompensé par une mauvaise et qu'un cumul de mauvaises actions peuvent vous être fatals. Qu"il ne faut pas croire que derrière un beau visage ne se cache forcément une belle âme. Et de ne pas agir en croyant les affirmations de quelqu'un d'autre sans prendre la peine de vérifier.

    L'histoire est un bon mélange d'intrigue, d'espoir et de peur. Et ce jusqu'au dernier chapitre. Mais la fin est un peu précipitée à mon avis, comme si tout à coup l'auteur devait achever son roman. Que je trouve dommage d'ailleurs, il y avait d'autres petites histoires en parallèle dont l'auteur n'a pas jugé nécessaire de nous en dire plus. Vous allez sûrement le remarquer vous aussi en lisant le livre.

    Pour conclure, ce qui m'a plu le plus dans l'histoire c'est bien le style de l'auteur. On s'en lasse pas. Une plume agréable à lire qui nous accroche jusqu'à la dernière page.

    03/05/2017 à 18:49 8

  • Les voisins d'à coté

    Linwood Barclay

    9/10 Mon premier livre lu de Linwood Barclay et ce fut un véritable page-turner ! Du suspense, du mensonge, de la trahison et de faux-semblants : tous les ingrédients pour un thriller psychologique qui vous laissera éveillé bien tard dans la nuit !

    L’histoire commence chez les Langley où Derek faisait ses au revoir à son ami qui partait en famille passer quelques jours de vacances. Mais Derek, comme tous les ados, n’est pas aussi innocent que ça et avait une idée derrière la tête ; Celle d’utiliser la maison de ses voisins comme un lieu privé où il pourra passer du temps tranquille avec sa petite amie une fois que les Langley partiront.
    Le plan était simple : Leur dire au revoir, faire semblant de partir puis se cacher au sous-sol le temps que les Langley quittent leur maison.

    Mais les choses ne se passent pas comme l’espérait Derek, car quelques minutes après avoir démarré, les Langley reviennent chez eux. Mme Langley ne se sentait pas en forme pour ce voyage. Ils ne partiront que le lendemain.
    A peine rentrés chez eux, Derek entend de nouveau quelqu’un qui frappe à la porte. La porte s’ouvre, la voix de Mr Langley qui s’élève puis des coups de feu. Il entend la porte se refermer après l’individu et puis le silence…
    Quelqu’un est venu et a assassiné toute la famille, et Derek a tout entendu…

    Dès le début, ce livre m’a complètement happé, c’est très bien écrit, c’est mystérieux, on a l’impression d’assister à un film. C’est très descriptif, on a le sentiment d’être au sous-sol avec Derek. Cet incident nous amènera également à se poser toutes sortes de questions, par exemple; qui a assassiné les Langley ? est-ce à cause du travail de Mr Langley qui est avocat ? comment Derek pourrait expliquer ce qu’il faisait à l’intérieur de la maison sans paraître suspect ? comment tout ça va-t-il se terminer ? et bien d’autres questions.

    Le livre est pour la plupart raconté par Jim Cutter, le père de Derek. Un personnage très intéressant. Très bien développé ; un dur à cuir, rusé d’apparence mais ne manque pas d’humour ironique, de quoi divertir les lecteurs.
    C’est avec Jim Cutter que le lecteur va essayer de démêler l’histoire et y trouver un sens.

    S’il n’y avait pas le nom de l’auteur écrit sur la couverture, j’aurais soupçonné que Harlan Coben en est l’auteur. En effet, le style de Linwood Barclay est très proche de celui de Harlan Coben. Si avez lu leurs livres vous allez y remarquer des similitudes; un style fluide, plein de rebondissements qui ne laissent pas place à l’ennuie. A peine quelques mots de l’auteur et je suis tombé fan de sa plume. J’ai hâte de lire ses autres romans -sur ce point j’ai de la chance, il en a écrit 15 autres-

    Aux fans de Thrillers Psychologiques, je vous conseille de lire ce roman qui vous saisira dès les premières lignes. Car, je le répète, cet ouvrage est digne des grands Thrillers où le suspens est maintenu jusqu’à la toute fin du roman. Une réussite !

    11/07/2019 à 23:47 1

  • Marquée à vie

    Emelie Schepp

    7/10 Mon premier roman Thriller Suédois…. lu !

    « Marquée à vie » est le premier d’une trilogie qui parle de Jana Berzelius : Une procureure dotée d’une personnalité froide, à l’écart, respectée par ses collègues, réservée… mystérieuse. Vous voyez de quel genre de personne elle est ?

    L’histoire commence avec un meurtre d’un haut responsable de l’immigration, pas de preuves sauf une seule empreinte : celle d’un enfant !
    Plus tard, les choses se compliquent en retrouvant cet enfant mort au bord de la mer.
    Pour tout le monde les meurtres n’ont pas de sens sauf pour Jana qui a la même marque que celle de cet enfant : une scarification, un nom gravé sur sa nuque. Mais pour résoudre ce crime, elle devait se détacher de la police et mener sa propre enquête pour trouver des réponses à ses questions : Ce nom gravé sur sa nuque,… son enfance.

    Le livre commence avec deux histoires : La première est celle de Jana et son équipe en quête de réponses : personnelles pour Jana et professionnelles pour ses enquêteurs. La deuxième, qui m’a le plus accroché, celle d’une petite fille prisonnière avec d’autres exilés en Suède et qui décrit certains passages avec plein d’innocence, j’en étais ému -Je cite : « Ils pointaient vers eux des objets en métal qui brillaient. La petite fille en avait déjà vu, mais des rouges, en plastique, qui crachaient de l’eau.
    Une fois dehors, elle entendit un bruit affreux. Celui des objets métalliques. Ils ne crachaient pas de l’eau. Ils crachaient quelque chose de terrible. Droit dans l’obscurité… Droit sur maman et papa. » –

    A côté de l’histoire principale, Emelie Schepp aborde des sujets délicats tels que la maltraitance des enfants et l’abus sur les immigrants qui cherchent l’asile. Des sujets qui ont une pertinence effrayante dans les affaires courantes.

    L’histoire est bien ficelée, les personnages bien étudiés et l’intrigue au summum. Néanmoins, je reproche à l’auteur le fait d’utiliser un nom et prénom pour chaque personnage, même ceux qu’on croise en un seul chapitre et aussi de répéter les mêmes prénoms, parfois, plusieurs fois en un seul paragraphe qu’à un moment donné je n’arrivai pas à saisir qui est qui !

    Personnellement, j’apprécie encore plus un polar quand c’est écrit avec des phrases simples mais saisissantes, et c’est ce que j’ai remarqué dans le style d’Emelie Schepp qui m’a séduit avec sa plume palpitante et troublante. Je lirai donc le tome deux avec plaisir.

    06/02/2017 à 19:32 3

  • Ne dis rien à papa

    François-Xavier Dillard

    8/10 Après avoir lu admiré la plume de François Xavier-Dillard dans « Fais-le pour maman » où l’intrigue était au summum, j’ai attendu la sortie de son nouveau roman avec impatience pour fixer une idée sur la plume de l’auteur. Et avec ce livre, l’auteur marquera les esprits, j’en suis certain !

    L’histoire commence d’une manière glauque, racontant le massacre d’une famille dont l’un d’eux a survécu, et comment, enterré pendant plusieurs jours avec les cadavres de sa propre famille. Vous imaginez un peu le tableau ? Meurtres, troubles psychologique, vengeance, maltraitance, paranoïa,… c’est dans cet univers le plus sombre de l’âme humaine que l’auteur plonge ses lecteurs.

    Maniant la patience du lecteur, Dillard a donné aux personnages chacun son côté sombre, sans doute pour semer le doute jusqu’à la dernière page, laissant le lecteur libre avec ses déductions pour qu’à la fin…. il sera abasourdi !
    Si vous cherchez un roman sombre, vous laissant imaginer les pires scénarios. Alors ce roman est pour vous !

    27/10/2017 à 22:12 6

  • Ne me quitte pas

    Mary Torjussen

    8/10 Voilà un roman que je ne suis pas prêt d’oublier !

    Hannah a tout ce qu’on qualifie d’une vie pleine de bonheur. Elle occupe un bon poste au sein d’une grande société dont elle ne cesse d’y grimper les échelons, tout le monde l’apprécie pour son sérieux, pour certains elle est même un exemple à suivre. Elle partage sa vie avec Matt, tout les deux semblent vivre le grand amour avec leur quotidien qui fait rêver. Mais les apparences sont souvent trompeuses… Un jour alors qu’Hannah rentrait de son boulot espérant retrouver le calme et la chaleur de son chez elle au près de Matt, elle trouve sa maison désertique de toute trace de son amoureux (Ses affaires, leurs photos, leurs messages échangés et même son numéro de téléphone! disparu sans laisser de trace juste des souvenirs. Mais, comment c’est écrit sur la quatrième de couverture, « Personne de disparaît jamais complètement.. »

    L’auteur nous plonge dans une véritable énigme dès les premières pages, laissant notre esprit vagabonder à la recherche du moindre indice. Comment, du jour au lendemain,alors qu’ils semblaient heureux, son compagnon puisse disparaître et d’après ce qu’il laisse comprendre, Il n’a pas envie d’être retrouvé !

    Mary Torjussen écrit son roman à la première personne. se laissant glisser dans la peau du personnage en décrivant les moindres sensations d’Hannah. Je me suis même demandé, au cours de ma lecture, si l’auteur n’avait pas vécue une histoire pareille.
    l’histoire se lit rapidement. D’un côté on est pressé d’arriver à la fin, d’avoir la réponse du « Pourquoi ? » et l’auteure en est consciente. Elle ne s’attarde pas sur les détails, donnant plus de valeur à l’histoire qu’aux descriptions. Ce qui a fait que je lise ce roman d’une traite.

    Un thriller psychologique qui laissera plus qu’un éveillé toute une nuit.

    07/11/2017 à 19:01 4

  • Ne te retourne pas

    Alison Gaylin

    8/10 C’est exactement ce genre de livre que je préfère ! Un thriller glaçant qu’on ne veut (peut?) pas lâcher tant qu’on a pas lu la dernière page.

    Alison Gaylin nous transporte à Hollywood des années quatre-vingt, là où tous les ados, à peine arrivés au lycée, rêvent déjà de devenir vedettes de cinéma et notamment Kelly Lund. Ayant perdu sa sœur cadette lors d’un accident de voiture (suicide, selon le rapport établi), Kelly préfère rester seule et se tient toujours à l’écart de ses camarades. Mais sa vie prit une toute autre direction quand elle fait la connaissance de Bellamy, la fille du célèbre acteur, Sterling Marshall. Kelly sentait alors que la vie se lève soudainement. Peut-être deviendra-t-elle actrice un jour ?
    A peine entré dans le milieu des gosses des stars, Kelly fait la connaissance du dénommé John McFadden, l’un des plus célèbre réalisateurs de son temps. N’est-ce pas là une opportunité de sa vie de tenter sa chance dans le milieu du cinéma ? Effectivement, Kelly réussit à obtenir une chance d’auditionner. Mais le jour J, au lieu de faire bonne figure, elle pointa un pistolet vers McFadden et tira trois balles…
    Pourquoi une ado âgée d’à peine 17 ans tuerait, avec sang froid, un célèbre réalisateur ? Et de plus, elle ne le regrettait pas !
    Vingt-cinq ans plus tard, Kelly Lund sort de prison mais son passé ne tarda pas à la rattraper en exhumant ses secrets les plus profonds.

    J’avoue que je me suis fait avoir en lisant ce livre, car Alison Gaylin donne vraiment vie à l’histoire d’une manière qui m’a poussé à plusieurs reprises à aller sur Google et chercher si l’histoire est véridique. Et en constatant que les personnages n’existent que dans ce livre, j’ai commencé à chercher une histoire qui y ressemble, peut-être s’était-elle inspiré d’une histoire vraie ? pensais-je. Or cette histoire est le fruit de l’imagination de l’autrice. Une intrigue si bien menée qu’il m’ait fallu arriver jusqu’à la fin pour démêler les nœuds de l’histoire, sans parler du suspense, des multiples rebondissements et des faux semblants qui, plus on avance dans l’histoire plus ça s’intensifie qu’ils devient quasi impossible de lâcher le livre avant d’y avoir lu la dernière page.

    Revenons à Kelly Lund. Oui, ce personnage m’a bien marqué ! On ne peut avoir un sentiment précis envers Kelly. Est-elle une bonne personne ? Ou une criminelle sans cœur et sans regret ? Car, comme je l’ai mentionné plus haut, ce livre est différent, il n’y a pas le « Prouver que je suis innocent » habituel Kelly semble accepter voire même assumer ce qui lui ai arrivé.

    « Ce n’est pas ce qu’on fait qui nous fait perdre les gens, se rappela-t-elle. C’est ce que les gens pensent qu’on a fait. »

    Le livre est écrit sous forme de plusieurs chapitres alternants le passé et le présent, ce qui nous permet de connaître deux différentes Kelly ; l’adolescente défoncée qui fréquente ses amis hollywoodiens, et la Kelly déchiré après vingt-cinq ans de prison, détaché du monde, plutôt silencieuse et ne semble pas heureuse. Le genre de personne qui n’exprime pas sa tristesse, ne se plaigne pas mais on peut le ressentir.

    Vous avez sans doute deviné que je recommande fortement ce livre. Il risque de réveiller le détective qui sommeille en vous. D’autant plus que Alison Gaylin sait comment nous garder engagé en nous emmenant dans une aventure tortueuse.

    23/06/2019 à 11:14 2

  • Oiseau de nuit

    Robert Bryndza

    7/10 « Oiseau de nuit » Vous ne trouvez pas que le titre est assez énigmatique ? Un Oiseau est un symbole de liberté et de beauté par contre, quand on dit : Nuit on pense à l’obscurité, à la noirceur,… au danger. J’avoue que le titre est la première raison qui m’a résolue à lire ce livre vu que je ne connaissais pas l’auteur avant.
    J’ai décidé alors d’y jeter un coup d’œil, alors j’ai lu le premier passage. Ma décision était vite prise :

    « Une silhouette sombre courait avec légèreté sur le sentier étroit. Ses pieds ne faisaient presque aucun bruit en frappant la terre, et elle se contorsionnait gracieusement, sans ralentir, pour éviter le contact des branches basses et des buissons qui empiétaient sur son passage. Une ombre glissant silencieusement entre les feuilles. »

    Quelques heures après, j’avais terminé sa lecture. Et ce fut une magnifique découverte.

    Un médecin a été trouvé étouffé dans son lit, les poignets attachés et un sac en plastique transparent noué autour de sa tête. La DCI Erika Foster est convoquée pour résoudre l’affaire mais quelques jours plus tard, un autre corps a été découvert, un autre meurtres, dans les même circonstances. Les victimes sont tous des hommes célibataires, respectés par leur entourage et minent une vie tranquille et n’ont pas le moindre antécédent. S’agit-il d’un tueur en série ? Or, ce dernier choisissait ses victimes selon certains critères, ils ont quelque chose en commun. Mais pas pour celui-là. Et Erika Foster doit trouver ce qui les relie pour coincer ce Rôdeur Nocturne comme le surnommait le livre en anglais (Dans la version originale du livre, le titre du roman est : The Night Stalker. Ce qui veut dire en langue française : Le Rôdeur Nocturne).

    Le livre est écrit sous une forme de courts chapitres avec un rythme rapide qui vous fait machinalement dévorer chapitre après un autre. Je sais ce que vous dites, que c’est généralement le cas de tous les bons polars. Mais celui-là est différent car la tension continue de monter même après que l’identité du tueur soit révélée au lecteur (Je vous gâche la surprise ? Non, pas du tout ! ) Car l’auteur nous révèle l’identité du meurtrier arrivé à peine à la moitié de l’histoire. Car ce qui nous captive le plus dans l’histoire, ce n’est pas le Pourquoi vu, que dès les premiers chapitres on arrive à regarder par-dessus l’épaule du tueur ; sa manière de procéder, ce qui motive ses actes. C’est le Comment qui nous tient en haleine ; comment Erika Foster parviendra-t-elle à démasquer le tueur ? Comment va-t-elle le coincer ?

    Bryndza écrit avec un style léger et facile à lire. Son pouvoir à garder le tension haute même après avoir révélé l’identité du tueur est juste remarquable !
    J’ai trouvé aussi que les personnages étaient très bien construits, avec plein d’imperfections, ce qui les rendaient encore plus réels aux yeux des lecteurs. Et notamment le détective Erika Foster qui semblait détruite de l’intérieur suite au décès de son mari dans le premier livre de l’auteur « La fille sous la glace », elle respecte ses propres règles et déteste faire les choses à moitié. Apparemment on a une nouvelle héroïne des séries policières. J’ai hâte de voir quelle serait sa prochaine étape.

    En quelques mots, c’est une histoire pleine de suspense et de mystère avec une bonne dose d’action, mais pas trop. Je ne sais pas pour vous mais moi je préfère quand le travail du détective qu essaie de démêler les nœuds de son enquête soit mis en valeur plus que de l’action. C’est quelque chose que je recherche toujours dans un roman policier comme celui-ci.

    30/01/2019 à 15:54 2

  • On se reverra

    Lisa Jewell

    9/10 Ce livre m’a joué des tours, m’entraînant dans un chemin dont je croyais deviner la fin. Une belle histoire avec suspense au rythme effréné et des personnages biens développées. Amateurs des thrillers, vous ne pouvez pas espérer mieux !

    Par une nuit sombre et orageuse dans une petite ville touristique près de la côte, Alice Lake, mère célibataire de trois enfants, regarde par la fenêtre et voit un homme assis seul sur la plage. Il est trempé, clairement confus et frissonne. Alice va vers lui et découvre qu’il est dans un état de fugue. Il ne sait as qui il est ni ce qu’il fait ici. Bien qu’il soit un étranger, elle décide de l’aider. En dépit du risque qu’il peut être un homme dangereux, Alice l’invite chez elle en attendant que ses souvenirs lui reviennent et le surnomme « Frank »… Pendant ce temps à Londres, Lily, une jeune immigrante qui n’est mariée que depuis quelques semaines, commence à s’inquiéter quand son mari Carl ne rentre pas du travail. Surtout que depuis leur mariage, ils ne passent pas de temps loin l’un de l’autre. Lily ne connaît personne dans ce pays, ce qui ne lui facilite pas la tâche quand elle essaie de retrouver son mari.

    Chaque fin de chapitre vous laisse sur votre faim, vous donnant envie de découvrir encore plus, d’avancer encore un peu, c’est ce qui rend ce livre un vrai page-turner. Lisa Jewell joue avec nos sentiments. Elle expose les faits et attend qu’on juge les personnages, une fois c’est fait, l’histoire prend une autre tournure. Je n’ai jamais su à qui faire confiance, qui croire, qui était en danger, ou quoi faire de la situation, surtout quand ‘Frank’ commence à avoir quelques souvenirs. Les rebondissements sont profonds, bien cadencés et surprenants, le suspense est tendu, mais il y a aussi un élément émotionnel en jeu. C’est comme si le chagrin d’amour de chaque personnage devient votre propre chagrin d’amour.

    L’auteure Lisa Jewell a fait un travail phénoménal en gardant les lecteurs sur leurs gardes tout au long de l’histoire. Elle nous plonge dans une spirale infernale où chaque question en entraîne une autre : Frank est-il un bon ou un mauvais gars ? Et comment a-t-il perdu sa mémoire ? Va-t-il s’en prendre à Alice ? Est-ce que Carl est Frank ? Lily est-elle si innocente qu’elle en a l’air ? Vous devez lire ce livre pour le savoir.
    « On se reverra » est un roman à couper le souffle plein de suspense qui ne devrait pas être manqué.

    26/07/2018 à 15:02 5

  • Par accident

    Harlan Coben

    8/10 L’un de mes plus grands plaisirs est d’apprendre qu’un nouveau thriller de Harlan Coben vient de sortir. Vous savez ce que ça signifie ? Ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Le boss du thriller. De longues nuits s’annoncent !

    Dans l’un de ses interviews concernant sont nouveau thriller, Harlan Coben a dit qu’on allait être surpris à la fin. Et bien OUI ! J’avoue qu’à un moment j’ai cerné le méchant de l’histoire (il y en a toujours un dans un thriller) mais comme brouiller les pistes est son point fort, Harlan Coben a su me dérouter.

    Cette fois-ci Harlan nous présente un nouveau personnage, du même quartier de Myron Bolitar – Il fera d’ailleurs une brève apparition dans l’histoire sans voler le tonnerre au véritable protagoniste de l’histoire. Pour le plaisir des fans – Napoléon « Nap » Dumas, officier de police et enquêteur de comté, hanté par le fantôme de son frère jumeau décédé dans de tragiques circonstances. Quinze ans après, le « suicide » de son frère le tourmente toujours. Il décide alors de mener son enquête et se lance à la recherche des réponses aux questions qu’il s’est toujours posés(La mort de son frère, la disparition mystérieuse de sa petite amie de l’époque,…), aux détails qui ne « collaient » pas avec le verdict. Mais à quel prix ? Parfois le passé recèle des mensonges. Les déterrer n’est jamais sans conséquences…

    Encore une fois, Coben dresse l’art du suspens est à son summum tout au long de l’enquête. On s’accroche dés le début au personnage de Nap : un flic qui est resté longtemps célibataire et qui, pour punir les « méchants », n’obéit qu’à une seule loi, la sienne !
    Les personnages secondaires sont bien étudiés. Chacun un rôle à jouer, une histoire à raconter, un indice à dévoiler qui fera avancer les recherches.

    Se plonger dans un nouveau livre de Harlan Coben, pour moi c’est comme traîner avec un vieil ami que j’ai hâte de revoir. Car en plus de l’histoire, j’admire cet humour sobre et intelligent que Coben incruste dans la personnalité du héro de l’histoire.

    Un thriller digne de ce nom ! Des rebondissements, du suspense et de l’action. Hautement recommandé !

    19/10/2018 à 14:54 3