Dany33

535 votes

  • Une Bonne intention

    Solène Bakowski

    8/10 C’est la très touchante chronique d’une petite fille, dont la mère s’est suicidée et qui cherche à communiquer avec elle. C’est aussi la chronique d’une micro communauté régie par la grand-mère et où les hommes sont bien discrets, pour ne pas dire absents. C’est aussi la rencontre et l’amitié de Mati et de Rémi, ce jeune homme différent, à l’âme d’enfant, un peu comme Lennie, le héros de Steinbeck dans Des souris et des hommes.
    Roman noir, psychologique, écrit de manière remarquable, qui fait mouche à chaque ligne et bien dans la lignée du premier roman de Solène Bakowski, Un sac. Cette auteure sait parler de l’amour maternel et des extrêmes où il peut mener.
    Pour le blog Collectif Polar – Chronique de nuit, j’ai été amenée à questionner Solène sur ses inspirations notamment. J’y ai rencontré une personnalité toute en sensibilité, en perpétuel doute, qui nous promet de belles choses pour son prochain roman qu’elle annonce différent !

    Pour en savoir plus sur l’auteur :
    https://collectifpolar.wordpress.com/2018/09/11/gav-solene-bakowski-sous-le-feu-des-flingueuses-episode-1/
    la série d’entretiens comporte 4 épisodes en cours de diffusion

    13/09/2018 à 09:05 4

  • Une Colonne de feu

    Ken Follett

    8/10 1558 / 1620
    La saga des familles Willard et Fitzgerald sert d’alibi à Ken Follett pour nous narrer l’époque troublée qu’on appelle « les guerres de religions ». L’affrontement entre les catholiques et les protestants, tous plus ou moins intégristes, tous sûrs du bien fondé de la morale qui les guide et de leur légitimité, est au cœur de ce qui est surtout une lutte territoriale et de pouvoir, entre l’Angleterre, la France, l’Espagne, Les Pays-Bas eux-aussi espagnols et l’Ecosse.
    L’auteur nous présente cette Colonne de feu comme une suite des Piliers de la terre et d’ Un monde sans fin, alors que seule la cathédrale de Kingsbridge a survécu aux deux premiers épisodes. J’avais beaucoup aimé ces deux premiers pavés de la trilogie des Piliers de la terre. J’ai trouvé ici, certes un ouvrage historique hyper documenté, une encyclopédie du XVIème siècle, mais les aventures des protagonistes de cette fiction beaucoup moins palpitantes que les précédentes. Peut-être la surprise avait-elle fonctionné à plein avec le premier opus et qu’elle est moins présente avec … l’habitude.
    La richesse de ce troisième tome se trouve indéniablement dans les descriptions des modes de vie de l’époque, des vêtements, de la gastronomie, des usages et aussi des événements douloureux comme les tortures et massacres. L’immersion dans cette Europe du XVIème siècle, dans ses guerres terrestres et maritimes dont notre scolarité a gardé quelques traces, dans le cortège de l’Inquisition dont on nous a moins parlé, est criante de vérité et nous renvoie à notre quotidien, nos conflits actuels … notre société n’ayant pas vraiment évolué vers l’humanisme et la tolérance.
    A noter que l’auteur a eu la très bonne idée de nous préparer le mémento des personnages en début de l’édition.
    J’ai apprécié cette lecture même si je me suis perdue dans quelques descriptions. L’entreprise est impressionnante avec la cohorte de conseillers et de traducteurs dont il s’entoure. J’ai lu tous les romans de Ken Follett, celui-ci n’est pas mon préféré !
    Enfin, les dernières phrases de cette épopée nous laissent penser à une suite …

    18/09/2019 à 08:21 3

  • Une Lame de lumière

    Andrea Camilleri

    5/10 Je suis très partagée sur ce roman, le 24 ème de la série Montalbano. Malgré l’avertissement du traducteur, je ne suis pas convaincue du parti pris de créer un pseudo dialecte en modifiant l’orthographe française … certes je n’aurai pas aimé une transposition d’un dialecte français en Sicile, mais je pense que le lecteur « bute » constamment sur ce que son œil enregistre au mieux, comme des fautes de frappe. Ceci dit, peut-être que ceux qui auront au préalable fait connaissance avec le protagoniste au fil des précédents opus, s’y sont accoutumés.
    L’enquête principale est assez classique et les personnages sont peu fouillés. On regrette que l’équipe de Montalbano soit un peu « survolée » car le potentiel y est et l’humour émergeant mériterait d’être d’avantage exploité. Cela fait de ce roman une agréable lecture d’été, sans prise de tête et sans réel suspense.
    Je regrette que l’enquête parallèle « d’actualité », relative aux migrants et à la révolution de jasmin, soit trop peu évoquée et les objectifs des personnages a peine évoqués.
    Enfin la quête amoureuse de Montalbano et ses anciens déboires m’a semblée de faible intérêt.
    Je ne suis pas fan de ce roman et je l’ai lu comme une pause entre deux romans plus prenants.

    12/08/2016 à 14:27 2

  • Une proie si facile

    Laura Marshall

    8/10 L'action se passe en Angleterre où Louise élève seule son fils Henry, depuis son divorce avec Sam. Elle s'installe dans sa nouvelle vie de mère célibataire hyperactive jusqu'à ce qu'un souvenir d'adolescence, réactivé par FaceBook, fasse voler en éclats son fragile confort. Même si le sujet me fait penser à David-James Kennedy et son roman « Malgré elle », l'auteure installe ici l'amour maternel comme véritable enjeu de l'intrigue de ce thriller très bien mené.
    Au-delà du suspense, ce sont les dangers que représentent les amis virtuels avec qui nous rentrons en contact qui sont évoqués, tout comme les rites d'intégration bien réels ceux-là, de nouveaux venus dans des groupes constitués. Ces deux aspects concernent ici des adolescents mais nul n'a dans ce domaine le privilège de l'âge.
    Des personnages attachants et une intrigue puissante font de ces 384 pages, un moment de lecture agréable et noir à souhait.

    18/12/2018 à 10:59 4

  • Une putain d'histoire

    Bernard Minier

    9/10 Un titre très bien choisi (tout comme la couverture) et qui fait mouche pour ce quatrième roman de Bernard Minier. Il nous transporte dans l’état de Washington aux USA, alors que les précédents opus nous dépaysaient nettement moins avec comme décors le sud-ouest français.
    Ça serait très dommage de passer à côté de cette putain d’histoire où l’auteur nous mène en kayak de mer et en ferry, pour ne pas dire en bateau.
    Alors que dire de plus sans spolier … l’arroseur arrosé, bien mal acquis ne profite jamais (encore que …), tel est pris qui croyait prendre … et une descente « aux enfers » pour le jeune héro, Henry. Palpitant tout au long de ses 441 pages (version numérique) avec, pour moi, un seul bémol, le côté club des cinq déjà rencontré dans « le cercle » qui me rappelle aussi le premier Chattam « le cinquième règne ». Cela ne nuit aucunement au plaisir que le lecteur prend à découvrir cet univers froid, brumeux et humide.
    A lire absolument quand les beaux jours se font attendre …

    29/04/2015 à 17:25 7

  • Vengeance sur pellicule

    Michael Fenris

    8/10 Michaël Fenris récidive avec ce polar glauque, sans ADN, sans caméra de surveillance, une balistique balbutiante, comme dans le précédent volet Diamants sur macchabées où j’avais fait la connaissance de Jeff Fergusson. Pour ma part je ne renie pas ce que j’ai écrit dans ma chronique du tome 1 car Jeff tient ses promesses.
    Des remords, des regrets ? Il a trompé son pote en ayant une aventure avec Suzy. Bien mal acquis … elle s’est enfuie avec un truand jusqu’à la Mecque du cinéma. Quelques années plus tard, Suzy, en difficulté, revient à Résilience pour renouer avec Jeff, mais tout dérape. Notre détective privé bourré d’humour et adepte de la dérision, amoureux de sa Pontiac, va être au cœur d’une vengeance, souffrir beaucoup, fumer beaucoup aussi, aidé néanmoins par pas mal de potes. D’autres flics voient en lui un auxiliaire de police, commode pour approcher les méchants sans trop se montrer et tout à fait prompt à se fourrer dans des situations improbables. Il va ainsi être au cœur d’un jeu de dupes, aux multiples rebondissements dont il est le narrateur bien attachant.

    Un vrai polar en noir et blanc, dans la lignée du précédent et pour lequel l’auteur annonce une suite ! Bon moment de détente et de lecture, un peu sanglant, juste ce qu’il faut pour maintenir la forme, un peu phobique pour nous éloigner des rats.

    03/12/2020 à 10:29 3

  • Vents de carême

    Leonardo Padura

    5/10 Plus qu’un « polar », ce roman restitue Cuba, son ambiance, sa violence, son habitat communautaire précaire, ses restrictions, ses vieilles voitures, la mer, la chaleur et le vent … C’est aussi une solide histoire d’amitié : un flic fatigué, son pote invalide qui vit chez sa mère incroyable cuisinière et les deux copains d’enfance. Tous ont dû abandonner les rêves, confrontés à une réalité peu tendre. C’est enfin une romance charnelle difficile ou impossible … l’histoire le dira.
    L’enquête arrive au second plan et ne sert en fait qu’au développement des personnages. Elle n’est pas palpitante car le plus important est ailleurs.
    Un bon roman pour Cuba et ses extrêmes, un polar moyen pour ceux qui s’attache à l’enquête.

    09/08/2015 à 14:28 2

  • Vermines

    Romain R. Martin

    7/10 « Ma trinité impie: salir, détruire, vomir » c’est Arnaud qui le dit, lui qui forme avec Pascalin un improbable duo « d’accidents de naissance ». Tous deux taxidermistes, leur métier, leur boutique sont glauques. Leur vie est grise dans ce village de la Creuse. Au duo, rajoutons une vielle dame indigne et déjantée, Pénélope Clarence (toute ressemblance avec un lion qui a bercé notre enfance est fortuite … ou pas) qui souhaite … être empaillée après sa mort. Son chien, Einmal, se trouve écrasé par une armoire campagnarde une semaine après son apparition dans la vie de Arnaud et … commence alors une série noire pour les deux lascars qui les mènera à connaître et commettre l’irréparable.
    Jubilatoire la lecture du premier roman de Romain R Martin, chronique campagnarde à la Giono, auquel cependant il manque un peu de rythme pour relever le suspense final. Un auteur attachant et prometteur, un bon moment de lecture et comme le deuxième roman est en cours d’écriture … à suivre !

    04/07/2018 à 14:43 4

  • Vertige

    Franck Thilliez

    10/10 déstabilisant et laisse le lecteur en haleine jusqu'à la fin ... et même au-delà !

    01/07/2015 à 17:14 1

  • Vices

    Gipsy Paladini

    7/10 1ère enquête : trois petits singes
    J’ai lu ce roman après avoir apprécié les deux précédents de Gipsy Paladini. Elle avoue qu’elle entame là une série et c’est bien de cela qu’il s’agit. Une intrigue scénarisée à souhait, avec la découverte de la Brigade des Jeunes Victimes (BJV) fil conducteur, composée de personnages au passé douloureux pour la plupart et qui va se consacrer à établir les circonstances de ce qui apparait comme le suicide d’une adolescente. Les flics, pas tous bien intentionnés à l’égard de leur collègue Marie nouvellement arrivée, vont se confronter à la loi des trois singes : celui qui n’entend pas, celui qui ne voit pas et celui qui ne parle pas… Et comme une série TV, cet épisode se termine sur un « cliffhanger » comme disent les gens qui causent anglais ! Plus exactement ces 164 pages au rythme rapide sont une bonne entrée en matière pour les épisodes suivants.
    Agréable lecture et une réflexion sur le harcèlement à l’école, le danger des réseaux sociaux et les difficultés de l’adolescence.

    2ème enquête : Zabulu
    Nous retrouvons dans ce deuxième épisode, les paumés de la BVP (Brigade des Jeunes Victimes) et l’auteur approfondit ses personnages.
    « Dans un monde peuplé de requins, les poissons rouges servent de festin » la dure loi des cités où le silence entravera l’enquête sur la disparition d’un jeune garçon et le meurtre « par combustion » d’une vieille dame.
    Oui dans les cités ghettoïsées, les cultures ancestrales réapparaissent et perturbent l’environnement déjà trouble. 181 pages au cours desquelles on ne s’ennuie pas et où l’on découvre un peu le passé de Marie la fliquette et au bout desquelles on attend l’épisode 3 !

    08/11/2017 à 09:42 3

  • Vienne la nuit, sonne l'heure

    Jean-Luc Bizien

    9/10 J’étais heureuse en sachant que j’allais retrouver les personnages de la série Bloomberg, comme si je retrouvais de vieilles connaissances. En effet aux côtés de l’aliéniste, sa gouvernante, Ulysse l’incontournable qui me fait penser au Lennie de Steinbeck, ses amis de « la sûreté », son jeune confrère, la cuisinière et l’horrible femme de chambre s’annonçait un bon moment de lecture. Je n’ai pas été déçue car l’ambiance créée dès le tome 1 était bien au rendez-vous. Ce Paris rétro et sa vie nocturne des café-concert, ses calèches et le téléphone rare, les débuts de la police scientifique, … Que dire de l’intrigue sans dévoiler … nous touchons ici l’intimité de Bloomberg qui en plus a décidé de consigner ses questionnements dans un journal intime. L’artifice permet de suivre les états d’âme de l’aliéniste, en phase d’accepter son deuil mais encore en choc post-traumatique du fait du tome 2. Il rencontre les limites du secret professionnel quand il se rend compte de la proximité de deux nouveaux patients qui le consultent. Il se confronte à son implication personnelle dans la résolution d’un cas de violence conjugale. Il est toujours baigné d’humanisme.
    Un très bon moment de lecture avec ce charme désuet d’un vocabulaire riche, ce côté immersif dans une époque aux préoccupations assez proches des nôtres en fait. Le véritable exotisme peut-être est-il dans la plongée dans les catacombes ?
    Il est préférable d’avoir lu les deux premiers épisodes de cette saga avant celui-ci et … que dire quand on sait que le tome 4 est écrit mais qu’il n’a pas encore trouvé d’éditeur … 🤞🤞🤞

    13/08/2020 à 10:08 2

  • Violence à l'origine

    Martin Michaud

    8/10 Le quatrième roman de la série Victor Lessard vient de sortir en France. Je n’ai pas lu ses deux premières aventures et même si je me doute que j’y gagnerai en approche des personnages, ceci n’est pas un handicap à la compréhension de l’intrigue. Le québécois donne toujours un petit côté exotique et les répliques sont souvent savoureuses, surtout dans la bouche de l’adjointe Jacinthe.
    Lessard, meurtri par ce qui ressemble à une bavure, a porté pendant des années le poids de la culpabilité en se réfugiant dans l’alcool. Il a refait sa vie et s’en sort semble-t-il bien quand le passé sordide le rattrape.
    Meurtres en série, vengeance, gangs de rue, trafic, enlèvements, manipulations, corruption … tout y est dans ce monde de brutes où la hiérarchie est elle aussi trouble que les malfrats. Oui le Saint-Laurent n’est pas un long pleuve tranquille !
    Certes une fiction … mais très proche de la malheureuse réalité urbaine où tout peut s’acheter et surtout l’innocence.
    J’ai beaucoup aimé !

    26/08/2018 à 10:46 4

  • White Coffee

    Sophie Loubière

    6/10 Plusieurs angles d’analyse pour ce roman paru chez Fleuve noir dont on pourrait s’attendre à une certaine dose de suspense.
    Pour le suspense je suis restée sur ma faim jusqu’au troisième quart de cette histoire qui comporte plusieurs actions simultanées.
    La première, suite du Black coffee, pleine de références au précédent volume, fait état des prolongements de l’enquête et plus précisément de la quête des cadavres du tueur en série de la route 66. Selon l’avertissement aux lecteurs ce roman peut se lire sans connaître le premier tome. C’est cependant dommage car ce pan de l’intrigue échappe ainsi en grande partie, à la compréhension du lecteur. J’ai cependant goûté l’évocation du Bagdad Café et de sa réplique contemporaine.
    La deuxième en Lorraine où Lola et Pierre essayent de se reconstruire chacun à sa façon. On y approche les mondes concurrentiels du show-biz et de l’édition, sans concession.
    La troisième où Desmond joue le chasseur de fantômes et/ou d’écureuils, dans une communauté nord-américaine privilégiée. Entre paranormal et démoniaque … peu convaincant
    La quatrième qui relate les amours de Lola et Desmond … sans grand intérêt.
    Peu de suspense donc et l’on se demande parfois où l’auteure veut nous amener.

    02/10/2016 à 18:03 2

  • Yeruldelgger

    Ian Manook

    10/10 Il s’agit là du premier volet d’une série de trois romans qu’il faut lire dans l’ordre.
    Ce flic au nom imprononçable va nous entraîner dans son sillage en Mongolie, état indépendant, limitrophe de la Chine et sous son influence … néfaste.
    Respectueux de la tradition, héritier d’une éducation religieuse et empreint de la philosophie des moines Shaolin, il va avoir fort à faire, aidé (ou pas) par les trois femmes de sa vie, sa fille, sa partenaire et son amie de cœur par ailleurs médecin légiste.
    Un roman riche : à la fois une enquête bien menée et une description de cette région du monde quasi inconnue. L’auteur nous décrit le mode de vie de ces nomades transplantés à la ville, de ces exclus qui habitent les tunnels de la capitale, des Chinois qui achètent tout et des Coréens qui ont trouvé un terrain de jeu … un roman d’ambiance ou il ne manque pas de flics ripoux et de spéculateur foncier !
    Une énorme découverte et … je me rends compte que j’ai lu le tome 3 avant le deuxième … je vais remettre dans l’ordre très vite.

    09/09/2017 à 10:32 7

  • Zanzara

    Paul Colize

    8/10 Paul Colize n’est pas un débutant car il signe ici son 17ème roman. C’est cependant le premier que je lis de lui et de suite j’annonce … je n’ai pas été déçue.
    Le style simple et efficace se met au service d’une intrigue dont le héros est journaliste. L’auteur nous plonge dans le monde du web-journalisme… de ceux qui font les trois-huit et attendent la dépêche de presse qui leur permettra de commettre l’article qui va lancer leur carrière. Certes Fred a du flair mais peu d’occasions et souhaite secrètement « faire du terrain » … pas facile à Bruxelles. Quand il sort de son boulot il se défoule et joue les James Dean de la « fureur de vivre ». A la suite d’un coup de téléphone passé par un « déjà » mort, dont la police a classé un peu vite le suicide, il va approcher les barbouzes modernes pour enquêter sur des événements qui se sont passés à Odessa un an auparavant.
    Basé sur un fait réel, le récit bien documenté sur le monde interlope des mercenaires et autres milices privées, Fred explore les confins de la mer noire, guidé par un chauffeur improbable …
    Cerise sur le gâteau … nous assistons aux prémices de l’European Investigative Collaborations, garant d’une certaine objectivité de la presse et lanceur d’alerte, qui a depuis révélé son utilité.

    08/03/2017 à 12:19 8