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9/10 Du Padura pur jus, concis mais dense, une histoire touchante, Mario Conde porte le poids de la vie à La Havane sur les épaules, le délabrement, la précarité. Dieux qu'il est attachant! ce Conde. Ses doutes, ses relations de travail, ses amis son refuge, ses amours, il tombe amoureux comme un adolescent, vit une passion, mais quelque chose lui dit que c'est trop beau pour durer, il n'est pas fait pour tant de bonheur..
L'intrigue est simple, sert de fil conducteur mais l'essentiel est ailleurs. L'atmosphère qui se dégage de ce roman, comme des autres de la série, est emprunt de nostalgie, de mélancolie, vivre à La Havane, c'est subir cette pesanteur, c'est naviguer entre précarité, roublardise et désillusion, et pour s'évader, Conde peut compter sur des bonheurs simples, le rhum et les amis, son havre. Bref, j'adore.30/06/2021 à 10:21 Polarbear (873 votes, 7.7/10 de moyenne) 2
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5/10 Plus qu’un « polar », ce roman restitue Cuba, son ambiance, sa violence, son habitat communautaire précaire, ses restrictions, ses vieilles voitures, la mer, la chaleur et le vent … C’est aussi une solide histoire d’amitié : un flic fatigué, son pote invalide qui vit chez sa mère incroyable cuisinière et les deux copains d’enfance. Tous ont dû abandonner les rêves, confrontés à une réalité peu tendre. C’est enfin une romance charnelle difficile ou impossible … l’histoire le dira.
L’enquête arrive au second plan et ne sert en fait qu’au développement des personnages. Elle n’est pas palpitante car le plus important est ailleurs.
Un bon roman pour Cuba et ses extrêmes, un polar moyen pour ceux qui s’attache à l’enquête.
09/08/2015 à 14:28 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 2