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Cruelles natures
6/10 Intrigant roman, je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas, je ne m'attendais pas à cela. On navigue entre passé et présent, entre Dunkerque et la Brenne avec la famille, l'amour, la folie et l'écologie comme éléments de l'intrigue. Roman noir, pessimiste mais sans réelle surprise, je garderai en tête la nature, les paysages de la Brenne et de Dunkerque. Mon premier Pascal Dessaint, pas totalement conquis.
23/09/2015 à 19:41
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Recluses
6/10 Recluses c'est, dès les premières lignes, une écriture originale, qui frappe, qui saute aux yeux, qui interpelle. C'est aussi une histoire sombre, mêlant monde réel et hallucinations (ou pas ?). C'est une enquête, une quête, une chasse au passé de la "fille en jaune". C'est une femme, Suzanne, énigmatique, obstinée, butée. C'est une soeur, Zia, lourdement handicapée, prisonnière de son corps. Ce sont des recluses, chacune à leur façon.
L'écriture, particulièrement travaillée, exigeante est éreintante à la longue : si j'ai trouvé le fond très intéressant, la forme m'a rebuté parfois.19/09/2015 à 13:14 2
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Amor
8/10 Dominique Forma revisite le trio amoureux à sa façon avec comme résultat un livre très critique sur notre société, sur la politique, sur les économistes, sur la bourgeoisie, sur les ambitieux et l'exploitation de l'homme par l'homme, y compris (et surtout ?) en amour. J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, qui est très loin de se résumer à "un livre de sexe". A découvrir.
19/09/2015 à 12:56 3
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Finsterau
6/10 Je partage un peu l'avis de Voxac mais ce n'est pas tant le final qui m'a déçu c'est plutôt la concision du livre qui empêche, je trouve, une réelle immersion dans l'intrigue. Ceci étant dit, c'est loin d'être un mauvais roman : la construction (point de vue de plusieurs personnages, aller-retour "passé-présent") est habile, le fait de placer l'histoire pour partie en 1947 nous permet de saisir, quoique de façon trop succincte, l'état d'esprit d'une partie des Allemands après la Seconde Guerre mondiale. Intéressant donc, mais un peu frustrant.
16/09/2015 à 09:36 3
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Le Cannibale de Crumlin Road
7/10 C'est la première fois que je me frotte à l'écriture de Sam Millar et à son personnage le privé Karl Kane et c'est dommageable dans le sens où ce Cannibale de Crumlin Road, s'il peut certes se lire seul, a très probablement plus de saveur si l'on a déjà lu Les Chiens de Belfast (les références, sans être incessantes, sont tout de même assez nombreuses). J'ai par ailleurs été un peu décontenancé par le décalage entre le ton (humour souvent) et le fond (meurtres atroces de jeunes filles). Je m'attendais à ce que l'auteur développe davantage sur Belfast, son passé mais ce n'est finalement qu'effleuré. Idem pour la dénonciation de la corruption policière. Reste Karl Kane, ce personnage sympathique, digne successeur des privés américains des années 50, qui donne envie de tourner les pages. Pas épaté par la fin qui clôt "logiquement" une intrigue qui sent le déjà-vu, j'ai cependant ressenti beaucoup d'émotion à la lecture des deux dernières pages.
Une expérience Sam Millar à retenter.13/09/2015 à 23:00 4
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Pur Sang
9/10 Voilà près d'un mois que j'ai refermé Pur Sang et j'ai toujours autant de mal à exprimer mon ressenti, autrement que de dire "j'ai adoré". Est-ce grâce à la plume magnifique de Franck Bouysse, l'atmosphère qui règne dans ce coin reculé de Haute-Vienne, l'histoire glaçante de ce jeune homme élevé par un couple d'indiens dans le Montana (exceptionnelle partie américaine), le personnage de Gray, fascinant ou encore le fait que l'auteur s'appuie sur une histoire vraie... ? Sûrement grâce à tout cela.
Un gros coup de coeur.09/09/2015 à 11:05 8
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Leçons d'un tueur
7/10 Après 100 premières pages tonitruantes, le rythme et l'intérêt de l'intrigue s'étiolent, pour devenir un thriller quelconque. Le dernier quart du livre reprend un rythme plus vif sans pour autant renouer avec l'exaltant début.
Au final une petite déception même si Leçons d'un tueur reste un thriller honnête qui se lit sans déplaisir.09/09/2015 à 10:58 3
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Prière d'achever
8/10 Je ne peux que rejoindre l'avis de Fredo, ce livre est une déclaration d'amour à la littérature, qui donne envie de se plonger (ou replonger) dans les classiques, de la littérature russe notamment. Et l'entretien avec l'auteur en fin d'ouvrage est fort intéressant. J'ai beaucoup aimé cette idée de "bibliothèque des originaux", j'aurais aimé que le livre soit plus long pour exploiter davantage ce thème.
Par contre, si vous avez l'intention de lire Anna Karénine, ne lisez pas ce Connolly avant, ça spoile un max ! ;-)29/08/2015 à 22:27 5
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Le Pantin maléfique
8/10 Si l'on a lu La Nuit des pantins avant celui-ci, on a comme un air de déjà-vu. Mais objectivement il est tout aussi bon. J'en gardais un souvenir assez vif qui s'est confirmé à la relecture : on partage la détresse de Chloé confrontée à un pantin réellement maléfique qui la traite en esclave. La fin est très bien trouvée. Et que serait un Chair de Poule réussi sans une bonne couverture ? Coup de chapeau à Jean-Michel Nicollet qui illustre parfaitement l'histoire et met dans l'ambiance avec ce pantin effrayant.
28/08/2015 à 17:52
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Forêts noires
8/10 J'ai pensé à Franck Thilliez en lisant ce Forêts noires. Plus précisément à La Forêt des ombres et à Puzzle. Sauf que le roman de Pierre Fossard date de 1994. Je sais que la référence n'est pas anodine mais j'invite toutes les curieuses et les curieux à se pencher sur l'oeuvre (difficilement trouvable hélas) de cet auteur méconnu, parti bien trop tôt (à 39 ans).
28/08/2015 à 16:56 2
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Gentil, Faty !
9/10 Très très bon roman noir aux allures de thriller, avec au menu un vieux flic atteint du crabe, un jeune flic qui doute de sa vocation, des jeunes femmes massacrées et un tueur en série franchement effrayant (ce dernier fait la force de ce livre). Tous les indices sont là pour qu'on devine qui est derrière ces meurtres atroces, mais je l'ai compris que tardivement. Je n'ai qu'un regret, que le livre soit si court (137 pages), j'en voulais plus !!!
27/08/2015 à 13:31 5
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Odéon, dernière station
7/10 La Guerre d'Algérie en prologue, la ville de Paris comme décor, la préparation d'un attentat islamiste... Dawa ? Non, Odéon, dernière station !
Publié en 2005, cette nouvelle agrémentée de photographies de Stéphanie Léonard est très agréable à lire.26/08/2015 à 17:34
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Une femme ordinaire
8/10 Une nouvelle d'une soixantaine de pages dans laquelle Maud Tabachnik (que je lis pour la première fois) met en scène une femme au foyer mariée à un type d'un égoïsme rare et qui la traite d'une manière peu agréable. Entre dépression et hypocondrie, la femme souffre surtout d'une solitude pesante. Et alors que la tempête fait rage dehors, elle va prendre conscience de la médiocrité de sa vie.
Une belle surprise, une ambiance tendue en raison de la tempête et de la personnalité de la femme (qui n'est pas nommée), bref, une nouvelle réussie.25/08/2015 à 15:36
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Menaces de mort
7/10 Publié en six épisodes dans l'hebdomadaire collaborationniste Révolution nationale en 1942, cette nouvelle de Simenon est longtemps restée inconnue des bibliographes. Mettant en scène le célèbre commissaire Maigret qui joue le rôle de garde du corps d'un bourgeois menacé de mort dans une lettre anonyme, elle se laisse lire avec plaisir. On devine cependant assez vite qui est l'auteur de ce courrier.
Intéressant pour le huis-clos dans la maison d'Emile Grosbois, qui n'est pas sans rappeler les whodunit d'une certaine Agatha Christie.25/08/2015 à 09:22
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Le Facteur sonne toujours deux fois
8/10 Un roman noir machiavélique qui n'usurpe pas sa réputation de référence dans l'histoire du polar. Maintes fois adapté au cinéma, Le facteur sonne toujours deux fois repose sur deux des principaux piliers des romans noirs : l'argent et le sexe. Ecrit en 1934, traduit en France en 1936, le roman de James M. Cain reste d'une (pas si) étonnante modernité.
25/08/2015 à 09:16 4
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Le Débarcadère des anges
8/10 Bonne pioche avec ce troisième numéro de la Suite noire ! Patrick Raynal, à la manière de Raymond Chandler qu'il admire beaucoup, raconte la première enquête d'un privé, Giuseppe Corbucci, qui n'est pas sans rappeler un certain Philip Marlowe. L'intrigue mêle clinique privée, politiciens corrompus, franc-maçonnerie, petits et grands voyous, le tout dans un Nice que l'auteur connait bien. J'ai apprécié le personnage du commissaire Pansard, flic intègre qui rêve de faire tomber des gros bonnets à six mois de la quille.
Une nouvelle lue avec plaisir !24/08/2015 à 11:46
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L'Âge bête
Pierre Boileau, Thomas Narcejac
8/10 C'est mon premier Boileau-Narcejac , après en avoir entendu tant de bien, il était temps !
L'Âge bête est l'histoire de deux adolescents qui ont pour point commun d'avoir perdu un parent, de ne pas être très surveillés à la maison et d'être particulièrement perturbateurs dans le cours de leur jeune professeure de mathématiques. Suite à un cours qui dégénère, les deux élèves sont punis. Et pensent à une vengeance : kidnapper leur professeure. Une "simple blague" pour eux. Mais une blague qui va très mal finir...
En lisant ce roman, j'ai pensé aux deux romans de Karine Giebel, Les Morsures de l'ombre et Le Purgatoire des innocents, ou encore à La vallée du renard de Charlotte Link, sûrement à cause du thème de la séquestration. Mais là où les deux femmes optent pour le sordide ou l'insoutenable, le duo Boileau-Narcejac choisit un suspense bien moins glauque mais tout aussi prenant. Le suspense est hyper bien maîtrisé, les rebondissements relançant sans cesse l'intérêt du roman. Les deux adolescents, particulièrement têtes à claques, deviennent plus attachants à mesure que leur histoire prend de l'ampleur. Et lorsque Lucien se retrouve tout seul suite à l'accident d'Hervé, la situation se complique vraiment...
Une très belle découverte, j'ai hâte de lire le reste de la production de ce duo d'auteurs.23/08/2015 à 18:03 6
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Alerte aux chiens
5/10 D'accord avec Mamboo, ce Chair de Poule n'a pas grand chose d'effrayant. Je m'attendais à une explication sensée en fin de roman mais l'auteur opte pour une solution dans la lignée du reste. Pas mauvais mais loin d'être le meilleur Chair de Poule.
22/08/2015 à 17:39
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Commis d'office
7/10 Christophe Leibowitz, le personnage principal, marche dans les pas d'un personnage de Flaubert, Frédéric Moreau, dans L’éducation sentimentale. Mais comprend finalement que cela ne va pas le mener bien loin. Lorsqu'un avocat véreux lui propose de rejoindre son équipe avec un salaire mensuel à quatre zéro, le jeune avocat n'hésite pas longtemps... Et nous raconte son histoire, des études de droit à la prison de Fresnes.
Intéressant premier roman, notamment pour les néophytes du monde judiciaire et plus précisément des avocats pénalistes. L'auteure expose un monde peu reluisant, où la justice semble une notion de plus en plus abstraite, au bénéfice de l'argent. Un bon premier roman.22/08/2015 à 12:09 3
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Terrible internat
5/10 Plutôt d'accord avec les avis précédents, ce Terrible internat est bâti sur un socle intéressant et la tension croissante captive le lecteur. Sauf qu'au fur et à mesure des pages Mme Maargh devient risible et certains passages pas du tout crédibles (un exemple, la prof qui se balade pieds nus tout le temps, même en présence des parents d'élèves...). Et la fin aurait pu sauver cette impression, mais hélas elle est clairement ratée. Ensemble moyen donc et décevant.
22/08/2015 à 00:13