... Et justice pour tous

16 votes

  • 9/10 On termine à peine … Et justice pour tous qu’on ne peut s’empêcher de constater que cette trilogie anglaise de Michaël Mention est une réussite. Aucune faute, aucun défaut dans ces 3 livres qui la composent.
    …Et justice pour tous conclut admirablement bien le cycle initié avec Sale temps pour le pays. On retrouve ici Mark Burstyn, viré après l'affaire de l'éventreur du Yorkshire, et son ancien collègue Clarence Cooper.

    Rongé par l’alcool et les remords, Burstyn va venger sa filleule, tuée par un chauffard qui a pris la fuite sans laisser d’adresse. Mais voilà, le fin limier reprend du service, de manière officieuse. Il va quitter Paris où il vivait reclus avec ses démons pour en retrouver et en combattre d’autres aussi puissants et ravageurs.
    Parallèlement, Clarence Cooper mène une enquête sur des corps d’enfants retrouvés dans les sous-sols de l’orphelinat St Ann. Si le père Tom est accusé, cette affaire va se révéler plus périlleuse pour beaucoup de personnes voire personnages. On est au Yorkshire et ce pays est sale, ne l’oublions pas.

    Michaël Mention a accouché d’un livre qui sent aussi bien la tristesse, que le malheur ou la testostérone. Encore une fois, l’auteur français ne ménage pas son lecteur. Il le bouleverse, le secoue, le prend par les tripes pour mieux l’achever. Le pire, c’est qu’on en redemanderait bien encore. Masos ? Peut-être. Admiratif du talent de Mention ? Certainement.

    13/02/2024 à 15:45 JohnSteed (624 votes, 7.7/10 de moyenne) 5

  • 10/10 Quand La Grise vire au très Noir...
    Pour clôturer sa Trilogie Anglaise, Michaël Mention fait de Leeds, et ses alentours, son théâtre des cauchemars, et nous offre un final très nihiliste, mais où tout fait sens...
    C'est en touchant le fond que l'auteur touche au but, c'est avec cette vendetta frénétique, à partir de laquelle il fusionne les soubresauts politiques de l'époque, et les exactions commises par ses bad guys, que le puzzle élaboré patiemment depuis le premier volet nous donne à voir son dess(e)in final...
    Et c'est alors que l'on se rend compte de l'ingéniosité, et du brio, de Michael Mention pour relier les points de ce canevas diabolique...
    Audacieux d'avoir choisi cette voie sans issue pour sortir des ornières du " tout est bien qui finit bien ", un épilogue qui clôt cette saga hors normes...

    04/04/2021 à 17:03 jackbauer (725 votes, 7.2/10 de moyenne) 7

  • 6/10 J'ai préféré ce troisième opus aux deux précédents, avec un style toujours aussi dynamique. Toutefois, j'ai un peu de mal avec le style de l'auteur; c'est rythmé, l'histoire s'appuie sur des bases réelles se mêlant bien à la fiction, mais j'ai l'impression justement que c'est parfois au détriment de cette fiction et parfois de la crédibilité de certaines scènes.

    20/04/2019 à 13:01 Grolandrouge (1580 votes, 6.6/10 de moyenne) 5

  • 9/10 Suite et fin de la trilogie anglaise.
    Plus sombre et plus noir que les précédents.
    C'est glauque et c'est bon à lire.
    Toujours avec une superbe enquête et des personnages plus vrais que nature.
    Je ne peux que conseiller la lecture de cette trilogie, a lire de preference dans l'ordre.

    11/02/2018 à 09:59 boumkoeur (249 votes, 8.5/10 de moyenne) 9

  • 9/10 Le 3ème volet de cette série est une bombe. J'ai totalement adhéré au style de l'auteur; fluide, incisif, très visuelle avec une grande justesse dans l'écriture. Une fin vraiment grandiose! A découvrir absolument!

    09/07/2016 à 12:03 amaru96 (226 votes, 8/10 de moyenne) 10

  • 9/10 Michaël Mention clôt sa trilogie anglaise avec rythme, intensité, réalisme, noirceur et surtout beaucoup de talent. Comme d'habitude, le style est parfaitement adapté. L'intrigue est hyper solide. Quelle trilogie !!

    10/04/2016 à 19:50 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Ce ...Et justice est pour tous une longue descente aux enfers. Aussi bien pour les personnages que pour le lecteur.Rien ni personne n'est épargné et il fallait au moins ça pour aller jusqu'au bout.
    Les références politiques,sociales et musicales sont toujours aussi présentes pour notre plus grand plaisir. ça ancre comme rarement le récit. tout comme cette écriture visuelle.Ces "effets" sont vraiment un des points forts de la trilogie.
    Si Sale temps pour le pays et Adieu demain nous avaient laissé KO pour le compte, là c'est encore 2 ou 3 crans au-dessus.
    Michaël clôt sa trilogie anglaise avec maestria et fureur.

    09/02/2016 à 16:11 Fab (870 votes, 8/10 de moyenne) 4

  • 6/10 Sans doute que le fait de ne pas avoir les 2 premiers tomes de la trilogie a privé les personnages de beaucoup de consistance, mais j'ai éprouvé beaucoup de difficulté à intégrer ces protagonistes et leurs rapports entre eux. Ça m'a semblé invraisemblable. Des passages du livre sont très bien écrits, le final apocalyptique est grandiose. Le contexte révélant les dégâts des années Thatcher en toile de fond est bien senti. Mais je ne partage pas l’enthousiasme général que j'ai lu ci dessous.

    08/01/2016 à 11:36 Polarbear (873 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Michaël Mention a à peine 35 ans mais sa maîtrise est étonnante. Rassembler autant de choses dans un seul roman force le respect et annonce une carrière plus que prometteuse.

    15/11/2015 à 11:50 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 10/10 Un dernier volet Magistral ! Saisie dés les premières lignes par l'écriture toujours aussi éloquente, les personnages englués dans des situations pernicieuses. Un livre qui prend aux tripes jusqu'à la fin monumentale. Bravo M. Mention.

    30/10/2015 à 10:19 Emil (460 votes, 7.3/10 de moyenne) 7

  • 9/10 C'est un Michaël Mention au sommet de son art qui dégaine sa plume la plus noire pour clore avec brio une trilogie anglaise qui aura incontestablement marqué le polar français de ces derniers années. Chapeau mec !

    24/10/2015 à 21:17 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 9

  • 10/10 Nous retrouvons le superintendant Mark Burstyn, agé de 72 ans en train de se suicider à petit feu à coups de rasades de whisky en France et qui vivra quelques moments trépidants à son retour en Angleterre après le décès de sa filleule.
    Très bon polar que ce troisième et dernier volet de la trilogie anglaise.
    C'est d'ailleurs celui que j'ai préféré des trois opus.
    Cela fait très plaisir de lire un auteur français à ce niveau.

    06/10/2015 à 09:16 TaiGooBe (188 votes, 7.6/10 de moyenne) 8

  • 10/10 Enorme ! Rien à dire. Excellent polar. Mention frappe fort, encore plus que les fois précédentes.

    27/09/2015 à 10:55 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 6

  • 9/10 Catafalque impérial pour la clôture de cette trilogie marquante! L'auteur a réussi par une apothéose cadencée, couverte d'un voile fuligineux des âmes et des consciences une fusion de son histoire et de l'histoire. Ponctués de gestes d'amour horrifiques, de déshérences, de décrépitudes des âmes humaines nous lecteurs sommes aspirés dans ce gouffre artésien d'où l'on ressort ébaubi par une jubilation non feinte d'avoir "participé" à cette aventure dantesque. La fin d'une trilogie, qui plus est réussi, n'est pas simple pour son lecteur et ne l'est forcément pas pour son géniteur....

    15/09/2015 à 00:22 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Michael Mention a débuté sa trilogie anglaise en 2012 avec Sale temps pour le pays, prolongée avec Adieu demain... Et achevée avec ce troisième et dernier tome, quintessence de sa bibliographie.
    ... Et justice pour tous, à paraitre le 9 septembre prochain, est le plus stupéfiant des romans noirs d'un auteur qui tape encore une fois très fort.
    Michael Mention se hisse haut de la chaine alimentaire et devient le prédateur ultime du rayon polar.
    Je reprends ici même la conclusion de ma chronique de l'année dernière pour Adieu demain, qui colle parfaitement bien avec mon ressenti :
    « Avec Michael Mention, le noir n'a jamais été aussi brillant. »

    06/09/2015 à 14:33 Fredo (1202 votes, 7.9/10 de moyenne) 12

  • 9/10 Voilà, M.Mention termine sa trilogie Anglaise. Et avec brio. C'est foutrement génial. L'écriture me plais toujours autant, fluide et visuelle. Les personnages sont (comme d'hab) travaillés à la perfection, les dialogues sont vivants. Les références musicales sont là aussi (j'ai terminé la lecture avec The 2nd law de Muse d'ailleurs)
    L'histoire est un énorme bordel, mais le tout est ficelé comme jamais, et terriblement (tristement?) crédible. Et que dire des 20/30 dernières pages? Pffff L'euphorie, la rage. Ça cogne et ça fait mal.
    Je ne parle même pas du boulot qu'a du demandé toutes les recherches. Je sais que c'est un travail de titan - Chapeau !
    Il ne sert à rien de dire que Michael confirme son talent de jeune auteur du noir Français. Non, parce qu'il a désormais sa place au même rang que les autres!
    Du grand roman noir Made In France.

    05/09/2015 à 11:01 OttisToole (283 votes, 7.1/10 de moyenne) 10