Une disparition inquiétante

(Tik N’edar / The Missing File)

4 votes

  • 6/10 Une histoire à deux narrateurs, le flic et le principal suspect; deux personnages tristes et peu enthousiasmants. L'enquête est longue et peu passionnante. L'intérêt de ce livre tient plus dans certains procédés de narration choisis par l'auteur.

    13/06/2023 à 10:52 Grolandrouge (1580 votes, 6.6/10 de moyenne)

  • 8/10 J'ai beaucoup aimé passer quelques heures de lecture en compagnie de ce policier assez atypique et suivre cette enquête dont la lenteur n'est pas sans rappeler les polars scandinaves. Assez atypique parce que Avraham Avraham est d'une naïveté confondante (en plus d'être un poil dépressif mais ça c'est assez courant chez les flics des polars), entre autres.
    Pour bien apprécier la lecture de ce roman, je conseille de ne pas le lire par à-coups pour bien s'imprégner de l'ambiance et être attentif aux indices laissés çà et là par l'auteur. Il faut aussi savoir que Dror Mishani n'aborde pas le conflit israélo-palestinien (pour cela il faut plutôt lire Yishaï Sarid) mais nous informe quand même sur la société israélienne. L'histoire fait un détour par la Belgique, un passage que j'ai bien aimé et qui nous permet d'en connaître davantage sur le commandant Avraham.
    La 2e enquête traduite en France ne devrait pas tarder à rejoindre ma PAL...

    25/11/2015 à 10:26 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Polar qui nous fait découvrir - un peu - la société israélienne et le fonctionnement de sa police, ce qui n'est pas commun. L'enquête démarre sur un mode diesel mais pas désagréable du tout. Bien écrit, bien ficelé au niveau de l'intrigue, un enquêteur torturé mais sympathique, cela vaut largement des romans de près de 700 pages, d'écrivains plus célèbres, dont 200 sont du délayage. Bon moment de lecture d'un roman exotique. Note : 7,5

    07/10/2015 à 14:26 TOV (23 votes, 6.7/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Un premier roman israélien qui tient tout entier sur ses personnages et sur les évocations humaines et sociales qu'ils suscitent. A la manière de Mankell, Mishani prend son temps pour creuser derrière la banalité des gens et en révéler les erreurs et mensonges.
    Loin de nos clichés sur la société israélienne ou les problèmes politiques du pays, un polar sensible et minutieux, tout à fait surprenant.

    20/04/2015 à 20:25 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 3