LeJugeW

1780 votes

  • Burn Out

    Antoine Ozanam, Mikkel Sommer

    8/10 Juillet 1980. Ethan Karoshi prend une douche avec sa maîtresse, la jeune Debra. Son emploi du temps est le même, toutes les semaines. Le mardi et le vendredi, c'est le jour de Debra. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que c'est la dernière fois qu'il la voit. En vie. En quelques jours, le doux rythme de vie du flic Karoshi va sévèrement se dérégler. Manipulation, vengeance, piège, Karoshi ne va plus savoir où donner de la tête dans le brûlant été au coeur du Nevada. Et il va avoir chaud, très chaud...
    J'ai mis un peu de temps à me faire au dessin, inégal, rappelant parfois des dessins d'enfants. En revanche l'intrigue machiavélique n'est certes pas neuve mais très bien ficelée.
    Un BD accrocheuse, prenante et réussie.

    18/09/2019 à 17:40 1

  • Bunker

    Andréa Maria Schenkel

    3/10 Une intrigue alambiquée, des personnages sans profondeur, une tentative ratée d'aborder le "syndrome de Stockholm à l'envers", le tout en à peine 100 pages.
    Très déçu par ce roman de l'auteure, dont j'avais pourtant plutôt apprécié La Ferme du crime.

    13/09/2019 à 22:44 4

  • Lésions intimes

    Christophe Royer

    8/10 J'ai tout de suite adhéré à l'écriture de Christophe Royer, on sent que l'auteur a particulièrement soigné cet aspect-là du roman (lisez à ce propos la "mise en bouche" glaçante qui sert de prologue au roman, elle est disponible sur le site de l'éditeur !).
    Mais l'intrigue n'est pas en reste ! En s'appuyant sur un personnage principal fort (mais tourmenté par des voix, ce qui m'a un temps fait penser à Malin Fors, l'héroïne récurrente du Suédois Mons Kallentoft), Nathalie Lesage (qui porte bien mal son nom !), Christophe Royer a bâti une intrigue qu'il est difficile de lâcher. Moi qui ne suis plus trop thriller, là j'ai accroché et jamais décroché !
    Alors autant le dire, il y a des passages qui en choqueront peut-être certain(e)s ; on parle ici de sado-masochisme +++, de pédophilie etc... Mais le tout reste, hélas, crédible. En fait à plusieurs moments j'ai pensé à du Grangé : si le tout est crédible, dans le détail, il y a certains passages un peu gros. Et comme chez Grangé, notre héroïne (à la manière d'un Niémans) est une fonceuse, et fait fi de tout un tas de règles ou de son propre état de santé, pour progresser dans l'enquête.
    Ce n'est pas toujours crédible mais l'envie de connaître ce qui se trame derrière cette vaste organisation mafieuse qu'est "Gorgona" est plus forte et on passe outre.
    Au final, un thriller de grande qualité qui, pour un premier roman dans le domaine du polar, laisse présager de très bonnes choses. 8.5.

    11/09/2019 à 10:05 6

  • Maigret à l'école

    Georges Simenon

    8/10 Dans cet opus, Maigret part en Charente-Maritime, davantage dans la perspective d'un bon petit vin blanc qui accompagnerait des huîtres plutôt que pour prouver l'innocence d'un instituteur venu le voir à Paris pour le protéger.
    Sur place, pas d'huitres. Mais un panier de crabes. Dans lequel Maigret va devoir trouver l'identité de l'assassin de la veille peau de vache que fut Léonie Birard, honnie par l'immense majorité du village, la faute à une connaissance aiguë de la situation personnelle des uns et des autres, fruit de l'observation attentive des déplacements des villageois par sa fenêtre, complétant des courriers indûment ouverts du temps où elle était receveuse des postes...

    Comme dans Le Petit homme d'Arkhangelsk, Simenon se sert de cette enquête pour décrire les mœurs des petits villages où tout le monde se connaît et où, surtout, l'étranger n'est que rarement le bienvenu. Alors quand il faut trouver un coupable, et alors même que la victime était détestée, il est tout désigné : c'est l'étranger. Si en plus, l'épouse de celui-ci a quelques casseroles aux fesses, ne cherchez plus !

    Encore une réussite pour l'immense Simenon.

    08/09/2019 à 18:31 5

  • Fatman

    David Chauvel, Denys

    9/10 Excellente BD ! On suit Carl Douglas alias Fatman, un Anglais corpulent (d'où son surnom) auquel une famille de mafieux américains fait appel pour faire évader le doyen. Un doyen qui semble souffrir de pertes de mémoire, à moins qu'il ne simule...
    Des personnages forts, à commencer par Fatman, une intrigue non linéaire habile et solide, de très beaux dessins et une belle immersion dans les rues new-yorkaises.
    Une des meilleurs BD lues ces derniers mois !
    Je ne sais pas si le personnage de Fatman n'est présent que dans cette BD, mais si c'est le cas, quel dommage de le cantonner à ce "one-shot" !

    02/09/2019 à 14:59 1

  • Le mangeur d'hommes

    R. L. Stine

    6/10 Habituellement R.L. Stine fait monter la pression. La tension va crescendo, à mesure que les adolescents font face à l'horreur, l'inexplicable etc...
    Là, il faut à peine une page à l'auteur pour que les héros soient en face du monstre. C'est inhabituel et peu efficace. Bien sûr la tension retombe dès le 2e chapitre lorsque l'on comprend que ce début d'histoire "terrifiante" est en fait le récit issu de l'imaginaire du principal protagoniste (Zack), jusqu'à ce que ce récit devienne réalité, grâce à une mystérieuse machine à écrire trouvée dans un magasin d'antiquités ravagé par un incendie.
    La suite se résume à un enchaînement d'actions à mesure que le récit tapé à la machine par Zack prend forme.
    C'est pas mal dans l'ensemble, il y a de bonnes idées mais le tout n'est pas très convaincant, la faute à un chapitre ultime qui rate son coup. 5.5.

    01/09/2019 à 21:40 2

  • L'Assassin de papa

    Malika Ferdjoukh

    7/10 Valentin est un jeune garçon qui vit dans la rue avec son papa. Le chômage, la maladie puis la mort de la maman, ont conduit le père et le fils à cette triste situation. Mais grâce à la solidarité des habitants du quartier et à la débrouillardise du père, leur vie est supportable.
    Jusqu'au jour où le père de Valentin croise la route du "tueur de Passy", un tueur en série qui s'en prend aux jeunes femmes...
    Malika Ferdjoukh prend prétexte d'une intrigue policière (qui apporte certes du suspense) pour aborder la vie des SDF, leur sort mais aussi l'amour paternel ou encore le désir de normalité de Valentin, gamin des rues non scolarisé, quasi-illettré.
    L'épilogue sous forme de happy-end, apporte des réponses à la fois à l'enquête mais aussi aux problèmes de Valentin et son père, en mettant notamment en avant les bienfaits de la lecture.
    Une chouette histoire, publiée il y a 30 ans mais qui a bien vieilli. 7.5/10.

    29/08/2019 à 14:02 4

  • Les Quatre

    Alain Paillou

    8/10 Voilà une BD très dense, au sein de laquelle il faut bien s'accrocher pour ne pas perdre le fil avec tous les personnages mais cela en vaut la peine. Dans des tons souvent sépia, l'auteur a su se montrer à la hauteur d'un texte que j'imagine exigeant (je n'ai pas, encore, lu le roman d'Agatha Christie).
    Une belle réussite qui donne envie de découvrir le roman dont elle est tirée et qui semble par ailleurs assez différent de la production "habituelle" de la "Reine du crime".

    29/08/2019 à 13:49 2

  • Faux Rebond

    Harlan Coben

    8/10 Voilà un 3e opus qui me réconcilie avec la série dédiée à Myron Bolitar. J'avais trouvé le 1er tome plutôt moyen avec des personnages caricaturaux, un humour un peu lourd et une intrigue que... j'ai oubliée.
    Ici j'ai appris à m'attacher au héros, ex-futur crack de la NBA, fauché en pleine ascension par une vilaine blessure. Mais, pour les besoins d'une enquête diligentée par un grand club de NBA (retrouver la star de l'équipe, Greg Downing, volatilisé, par ailleurs ex-concurrent de Bolitar), Myron va, à 32 ans, fouler les parquets de la prestigieuse ligue américaine de basket. Comme le souligne Newsovski dans son avis plus bas, c'est un peu gros de croire à ce come-back (l'expérience sur le parquet va "heureusement" se solder par des prestations fort médiocres, ce qui rend la chose plus crédible). En revanche, j'ai marché pour tout le reste et si je n'ai pas deviné qui a tué (car, une fois n'est pas coutume chez Harlan Coben, il n'y a pas seulement disparition mais bien crime), j'ai en revanche compris, grâce aux allusions de Win, le lien entre le passé douloureux de Bolitar et le disparu. Disons un mot de Win, sorte de super-héros toujours-là-quand-il-faut (c'est-à-dire quand ça chauffe pour Myron), je trouve que finalement c'est lui le plus efficace du duo concernant l'enquête. Bolitar est un personnage attachant, mais je ne le trouve pas hyper débrouillard quand il s'agit d'enquêter (au contraire de son compère blondinet).
    Bref, une bonne intrigue, des personnages réussis, pas un page-turner façon one-shot de l'auteur mais un solide suspense, des ingrédients qui m'ont permis de passer un bon moment de lecture.

    26/08/2019 à 19:46 5

  • Les Chiens

    Allan Stratton

    8/10 Voilà une bien belle surprise que ce roman à suspense à destination des ados. On suit le jeune Cameron, adolescent perturbé par une mère paranoïaque qui fuit un père a priori violent. Leur 4e déménagement les amène au Creux du Loup, une petite ville où Cameron et sa maman vont louer une vieille ferme.
    Une ferme au passé sordide, que le lecteur (et Cameron) découvrira au fur et à mesure de sa lecture...
    Allan Stratton a habilement construit son intrigue, en mettant l'histoire personnelle de Cameron en miroir de celle du jeune occupant de la ferme il y a une cinquantaine d'années. Le suspense est omniprésent, on a là à la fois un page-turner, un roman psychologique (car la santé mentale de Cameron interroge), un roman un brin fantastique (les conversations avec Jackie, les aboiements des chiens etc...). Seul bémol à mon goût, une fin un peu hâtive, mais qui ne gâche pas un roman au final très réussi !

    19/08/2019 à 17:04 5

  • Poirot joue le jeu

    Marek

    7/10 Il est toujours aussi difficile d'adapter en BD un roman d'Agatha Christie et si cet opus s'en sort mieux que d'autres de la même série, force est de constater qu'il est impossible pour le lecteur de deviner qui est l'assassin, faute d'informations qui arrivent toutes en deux pages à la fin.
    Mais ce n'est pas bien grave car au final l'intrigue reste compréhensible, le dessin est sympa, on passe un bon moment à la lecture de cette BD et l'on a envie de découvrir le roman dont elle est tirée, donc contrat rempli pour ce Poirot joue le jeu.

    19/08/2019 à 16:51 4

  • Le Retour d'Ataï

    Didier Daeninckx, Emmanuel Reuzé

    8/10 Quelques mois après avoir lu le roman de D. Daeninckx, je découvre cette très fidèle adaptation. Le dessin est, comme l'intrigue, très réussi.
    L'occasion de se replonger dans cette sombre histoire de tête coupée d'un chef canaque, disparue pendant plus d'un siècle et recherchée par Gocéné, "héros" de Cannibales, qui retraçait l'exposition coloniale de 1931 et son zoo humain parallèle.
    La postface de Didier Daeninckx permet de découvrir la réelle histoire de cette tête, finalement retrouvée en 2011 dans les réserves du Musée de l'homme.
    Une BD salutaire, à l'image du roman.

    16/08/2019 à 11:19 4

  • Trafic sur la grande bleue

    Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois

    6/10 Plaisant de retrouver Jacques Gipar, qui cette fois-ci enquête sur un trafic de cigarettes dans la région de Marseille. L'intrigue n'est pas transcendante (les scènes de course-poursuite sont redondantes et le tout fait déjà-vu) mais c'est agréable de se plonger dans les années 50, avec ces vieilles voitures (c'est la Ford Vedette, produite en France, qui est particulièrement à l'honneur dans cet opus) fidèlement reproduites. J'ouvrirai le 6e tome avec autant de plaisir.

    15/08/2019 à 18:44 2

  • Ainsi débute la chasse

    David Patsouris

    8/10 Ce qui m'a tout de suite frappé après quelques pages, c'est la remarquable plume de David Patsouris. Un rythme tantôt syncopé, presque télégraphique, tantôt plus descriptif, dans ce beau coin qu'est la Côte Sauvage. Un personnage central (difficile de le qualifier de héros) tourmenté par des fantômes, anciennes cibles abattues, victimes de contrats (Charly "le dingue" est tueur à gages), qui souhaite tourner le dos à ses activités mais qui est tenu par un caïd local particulièrement tenace (Véroncle).
    L'intrigue est hélas assez quelconque, avec en fond des magouilles politico-financières. En revanche, les personnages secondaires sont remarquablement dépeints (je pense à Axelle Lessanges, à Poulou ou encore Lisa).
    A noter qu'Ainsi débute la chasse peut se lire indépendamment de Cognac Blues, le 1er roman mettant en scène Charly, les références sont certes présentes mais ne "spoilent" pas Cognac Blues et ne gênent pas à la compréhension dans Ainsi débute la chasse.
    Une bien "belle" découverte pour ma part, j'espère que l'auteur ne s'arrêtera pas là !

    12/08/2019 à 19:56 3

  • Monstres à l'état pur

    Miguel Ángel Molfino

    5/10 Ambiance western dans cette province argentine du Chaco, mais à la sauce bien noire, avec pêle-mêle une scène de zoophilie, un tabassage à mort d'un innocent, un viol sur mineure etc... J'ai eu beaucoup de mal à accrocher, aucun personnage auquel se raccrocher, tous pourris ou tarés, ou les deux (la palme aux forces de police, avec des scènes abjectes). Et en refermant le roman, je me suis un peu dit "tout ça pour ça" ?
    Bref, j'attendais beaucoup de ce roman, au final une déception.

    10/08/2019 à 12:26 5

  • La Belle et les Ténèbres

    Robert B. Parker

    7/10 Sur fond de magouille entre studios de cinéma et mafia, la jeune Candy va tenter d'obtenir le scoop qui boostera sa carrière et permettra enfin à une femme de faire sa place dans un milieu journalistique très macho. Elle sera pour cela aidée du privé Spenser, qui quitte tout spécialement la côte Est et Boston pour jouer les gardes du corps auprès de la jeune journaliste. Mais Spenser suffira t-il à empêcher Candy de se fourrer dans de sales draps ?
    Dans ce 8e tome de la série, on plonge dans les arcanes d'Hollywood, même si cela reste léger. Plus intéressante est la description de Los Angeles, ou encore la personnalité de Spenser, chevaleresque dans son rapport à la jeune Candy, rigoureux et efficace, mais jusqu'à quel point ?
    J'ai un poil moins accroché à l'intrigue que pour le tome précédent mais je suis toujours aussi fan du privé Spenser !

    01/08/2019 à 17:53 3

  • L'Oeil incandescent

    Victor Canning

    6/10 1958, Golfe d'Aden. Le Cumbria, un cargo en perdition, fait naufrage au large d'un petit port de la côte somalienne, Sugulli.
    Quelques rescapés occidentaux parviennent à rejoindre le village. Sur place, ils font la connaissance d'un carabinier italien, Dracopoli et d'un Américain, Harmer, ingénieur des mines qui fait de la prospection pétrolière dans le coin, jusqu'ici sans réussite. Le "coin" est dirigé par le sultan Ali Yacquibi, un homme dur, qui va mettre la main sur un rapport secret d'Harmer, rapport qui va mettre le feu au poudre et mettre grandement en péril les survivants du Cumbria, que tout le monde croit morts, par ailleurs.
    Un récit d'aventures dont l'originalité principale réside dans le lieu de l'intrigue, la côte somalienne de la fin des années 1950, alors sous protectorat italien. Le reste est assez quelconque même si la scène du siège de l'hôtel est réussie. Je ne sais pas si le texte a été coupé (grande mode de l'époque à la Série Noire...) mais je trouve que le roman est un peu court (183 pages), que l'auteur ne prend pas le temps de développer psychologie des personnages et détails des lieux. Tout n'est qu'ébauché, c'est dommage.
    Au final un roman qui devrait me marquer pour son lieu atypique mais dont je vais très probablement oublier assez rapidement l'histoire...

    23/07/2019 à 15:38 2

  • Printemps pourri

    Robert B. Parker

    8/10 Boston. Le privé Spenser est contacté par une femme qui veut récupérer son fils, "kidnappé" par son père. Spenser accepte la mission, sans se douter qu'il va se prendre de compassion pour cet ado balloté entre ces deux parents, divorcés. Car le jeune Paul Giacomin ne compte pas ou si peu aux yeux de parents indignes, un père qui préfère le business (parfois louche d'ailleurs), une mère qui préfère les hommes...
    Alors Spenser va faire le nécessaire pour faire de cet adolescent, qui n'a goût à rien, un homme.
    Premier contact avec un roman de Robert B. Parker et son héros le privé Spenser. Lecture très plaisante, premier contact fort concluant. Il faut le dire, Spenser est un privé d'une grande humanité mais qui n'hésite pas à se servir de son physique musclé (l'homme pratique la musculation) pour régler certains soucis. Fidèle, féministe, faisant preuve d'altruisme, droit... bref on tient là un personnage fort attachant.
    Sûr que je lirai un autre roman de la série !

    19/07/2019 à 23:21 2

  • La Nuit du 12 au 13

    Stanislas-André Steeman

    7/10 Un roman dont l'intrigue se passe à Shanghaï, avec en fond le trafic d'opium et une énigme en "chambre close", dont la résolution est assez évidente.
    Pas sûr que je garde un immense souvenir de ce roman même si ma lecture ne fut pas déplaisante.
    A noter que ce roman, initialement paru en 1931, a été adapté au cinéma sous le titre Mystère à Shanghaï en 1949 ; le film a plu à Steeman qui a décidé de réécrire son roman et de le situer en Chine, à Shanghaï. C'est donc cette version réécrite que j'ai lue.

    18/07/2019 à 19:34 2

  • Comme un engrenage...

    Claude Joste

    8/10 Polonais formé en URSS, Serge Taraski a émigré en Angleterre pour ses études, le tout financé par le régime communiste. Pas gratuitement évidemment. L'URSS a placé là un pion, à qui elle fera un jour appel. En somme, Serge Taraski est un agent dormant.
    Mais lorsque les Soviétiques font appel à lui, Serge s'est bien intégré à la société anglaise : il est ingénieur en électronique, il est marié à une Anglaise, fille de député, et avec qui il a un fils... Le dilemme est grand : obéir à ceux qui lui ont permis d'être qui il est et donc trahir son pays d'adoption, ou ne pas obéir et risquer alors de lourdes représailles.
    C'est dans cet engrenage qu'est pris le pauvre Serge Taraski, la tête entre le marteau et l'enclume, sans cesse tirailler entre les deux solutions. Mais chaque camp a des arguments très persuasifs...
    Deuxième roman que je lis de Claude Joste et ce fut encore plaisant. L'auteur a su nous faire partager le terrible dilemme dans lequel se trouve son héros et l'on imagine que de véritables agents dormants, durant la Guerre froide, ont dû connaître ce type de situations.
    Pour la note, c'est entre 7 et 8, donc 7.5.
    Je relirai avec plaisir un autre roman de cet auteur.

    18/07/2019 à 19:25 1