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9/10 J'ai trouvé cette histoire de yamikins (usuriers) passionnante, c'est un phénomène que je méconnaissais, je ne savais pas qu'il avait une telle ampleur.
Ushijima, le personnage central (difficile de parler de héros...) est un jeune yamikin sans coeur, travaillant lui-même pour une vieille femme liée au milieu des Yakuzas. Le propos comme certaines scènes sont durs, les personnes qui tombent dans cet engrenage terrible terminent en général très mal.
C'est très noir, très réaliste, franchement réussi. Un des meilleurs mangas que j'ai lus dernièrement.
Je vois que la série s'étire sur plus de 40 tomes (!), je me demande comment Shôhei Manabe a réussi à donner de la matière sur cette thématique des yamikins sur autant d'histoires...21/04/2020 à 10:23 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 1
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7/10 Ce manga commence par la découverte d’un groupe de femmes accros au pachinko et à qui il faut distribuer de l’argent pour qu’elles puissent obtenir leur shoot de jeu. Mais c’est rapidement dans l’univers glauque de la misère et de l’usure que l’on bascule, avec des proies parfois obligées de se prostituer pour revenir à flots de leur créancier. On y découvre l’usurier Ushijima, dur et affûté comme le monde qu’il côtoie, et présentant des caractéristiques originales (ayant les lapins comme passe-temps, prêt à déchoir une dame de son trône de prêtresse du crédit clandestin). Les passages mettant en scène Kumika sont particulièrement durs puisqu’en rapport avec de la prostitution forcée, tandis que l’autre partie de l’opus, centré sur un autre débiteur des chasseurs de « yamikins « (c’est-à-dire ces usuriers de l’ombre) offre un autre souffle à ce manga particulièrement oppressant, plus centré sur la déchéance des victimes et du système mis en place que réellement Ushijima en lui-même.
18/04/2020 à 15:24 El Marco (3431 votes, 7.2/10 de moyenne)