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En train spécial
5/10 Dans cette nouvelle très courte, le sénateur fédéral Cornélius Van der Snack (pas sûr de l'orthographe, livre audio oblige) conte son trajet dans un train spécial, qu'il utilise fréquemment pour ses déplacements, entre Washington et San Francisco. Durant son trajet, il fait la connaissance d'un bandit armé qui le dépouille. Bien sûr il s'agit de John Strobbins ! Mais hélas pour le sénateur, impossible de remettre la main sur le voleur une fois le train arrêté...
Une démonstration assez simple et une brièveté du texte qui empêche une immersion minimale, l'ensemble est moyen, on a connu mieux de la part de "l'écrivain sans livre".31/01/2021 à 16:22 1
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Il était deux fois
8/10 Déçu par Le Manuscrit inachevé mais poussé par les critiques élogieuses, j'ai lu dans la foulée Il était deux fois. Et cette fois-ci, bonne pioche. Bien sûr on reprend le thème cher à l'auteur et éculé de l'amnésie. Mais ici le décor est plus travaillé, les personnages plus crédibles, on s'attache davantage à eux. L'horreur n'est pas omniprésente, on a davantage de répit, et c'est avec plaisir que l'on tourne les pages. Les explications finales quant aux disparitions sont en revanche glaçantes, j'ai rarement lu un truc aussi trash et insoutenable (pauvre Gabriel Moscato...), faut être quand même un peu tordu pour imaginer tout ça, non ? ^^ Mais après tout ne dit-on pas que "la réalité dépasse toujours la fiction" ?...
Quant aux énigmes laissées à la fin du roman, je n'ai pas été totalement convaincu car je ne suis pas certain d'avoir "tout bien compris". Mais n'est-ce pas le but recherché, laisser au lecteur un sentiment de "je crois avoir compris mais en fait j'en suis pas très sûr" ?
Si Le Manuscrit inachevé m'avait déçu, Il était deux fois m'a plu. Il n'empêche que, selon moi, il est impératif de lire ces deux romans dans leur ordre de parution...30/01/2021 à 18:19 12
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Le Manuscrit inachevé
6/10 J'ai longtemps hésité entre un 6 et un 7... Et c'est après avoir relu la critique de Norbert ci-dessous que j'ai opté pour un 6. Le Manuscrit inachevé a un potentiel certain mais, comme Norbert, la désincarnation des personnages, l'absence d'empathie à leur égard parce qu'ils manquent d'âme et de chair, m'a empêché d'apprécié ma lecture. Ajoutons à cela une surenchère dans le gore (séquestration, viol, mutilation, nécrophilie... parfois sur des mineures...) à un rythme éreintant et l'on obtient ce que je n'apprécie plus du tout dans le thriller. Je n'ai pas été mécontent d'en terminer (j'ai appris ce qu'était la cryptomnésie, c'est déjà ça). Mais avec l'envie d'ouvrir sa "suite", Il était deux fois, pour mieux apprécier la mise en abîme voulue par l'auteur et, peut-être, voir Le Manuscrit inachevé sous un autre angle...
30/01/2021 à 18:12 9
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The XIII mystery : L'Enquête
8/10 Quoi de mieux que le 13e opus de la série XIII pour faire le bilan ? Sous la forme d'un reportage illustré, à mi-chemin entre la BD et le roman-photo (photographies des auteurs eux-mêmes le plus souvent), ce long tome (plus de 100 pages) nous éclaire sur tous les personnages (plus de cent biographies), leur rôle dans l'intrigue au long cours, leur CV... agrémentés parfois de deux pages ou plus de BD retraçant un pan de leur passé (comme par exemple un épisode de la jeunesse de l'énigmatique Major Jones). Ca ne se dévore pas comme les autres tomes, on prend son temps, ça rafraîchit la mémoire et ça doit permettre de s'y retrouver lorsque l'on est un peu perdu dans les nombreuses histoires et les nombreux personnages.
Mémoire rafraîchie, mise au point claire, place au tome 14.30/01/2021 à 18:04 1
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Une Evasion mystérieuse
6/10 Condamné à 20 ans de prison, John Archibald Strobbins, chef d'une bande de cambrioleurs, ne sera resté que... 15 jours enfermé. Evadé, l'animal ! Une fois de plus ! Le chef de la sûreté, James Mollescott, enrage. Il va alors tenter de comprendre comment Strobbins a réussi à s'évader et lui remettre la main dessus le plus rapidement possible.
Voici le premier récit mettant en scène John Strobbins, en juin 1911 dans l'Epatant, un hebdomadaire de bandes dessinées humoristiques (avec les célèbres Pieds nickelés). L'histoire est courte (elle paraîtra sur deux numéros) et nous permet de découvrir, déjà, la ruse de celui qui deviendra le "détective cambrioleur" de San Francisco. S'ensuivront plus de 70 récits narrant les aventures souvent rocambolesques de l'insaisissable John Strobbins...25/01/2021 à 23:13 1
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A la Maison Blanche
7/10 Dès le départ, on nous apprend que John Strobbins, le célèbre détective-cambrioleur, est l'auteur des trois vols qui ont touché Washington et qui ont marqué les esprits il y a quelques temps.
La question n'est donc pas qui, mais comment ?
C'est d'abord une horloge d'émeraude, constellée de diamants qui disparaît au Foreign Department, le ministère des Affaires Etrangères. Le ministre Samuel Parker est aux cents coups ! Car l'horloge est un cadeau du Tsar, d'une valeur de plusieurs millions de dollars ! Qui (le lecteur le sait, lui) et comment a-t-on pu commettre ce vol, dans ce lieu si bien gardé ? Et ce vol risque t-il de provoquer une crise diplomatique ? La presse s'enflamme...
Quant c'est au tour de la Bible du Mayflower de disparaître, une icône de l'histoire états-unienne, tout le pays est en émoi... Et que dire lorsque, au sein même de la Maison-Blanche, toute une remarquable collection de bijoux disparaît ?
Voilà quelques semaines que je me suis mis à découvrir les feuilletons de José Moselli mettant en scène John Strobbins, un détective-cambrioleur plus cambrioleur que détective. Vieilles de plus d'un siècle, la malice du personnage et les touches d'humour de l'auteur rendent ces histoires plaisantes à écouter (livre audio, lecture de René Depasse, à la voix que j'associe désormais aux récits des aventures de Strobbins). "A la Maison Blanche" ne déroge pas à la règle.
Vivement ma prochaine écoute !24/01/2021 à 22:32 3
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La Belle et la Bête
9/10 Ah Fredric Brown... qui nous joue une douce musique, qui nous berce presque mais toujours à un rythme entrainant, nous poussant à tourner les pages jusqu'à un dénouement forcément époustouflant. La Belle et la Bête (bof bof le titre français) ne déroge pas à cette règle, c'est une fois de plus remarquable, millimétré et je n'ai pas vu venir, là encore, la claque finale. C'est juste... excellent.
Et je suis toujours étonné de voir qu'il est pas mal méconnu par ici, je vous invite, fans de polars, à découvrir ce brillant auteur si ce n'est pas déjà fait !23/01/2021 à 21:29 5
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Noir ananas
7/10 Dans un futur plus ou moins proche et suite à des modifications génétiques répétées, les fruits ont atteint une certaine taille et sont reconnus comme des êtres vivants doués de sensibilité. Interdiction donc de les manger et encore moins de les... assassiner ! Voilà pourquoi la BPF (Brigade de Protection des Fruits) est chargée d'enquêter sur la mort d'un ananas, retrouvé dans la piscine d'une riche héritière, la petite-fille du tristement célèbre et sanguinaire dictateur, Pom-Pot...
Aude Berlioz s'ingénie à user de tous les codes et clichés du roman policier pour nous servir une novella bourrée d'humour et de situations saugrenues (comme cette danse lascive d'une... banane, dans un club tenu par un ex-mafieux).
C'est original (comme les chapitres à rebours), distrayant mais j'aurais aimé que l'idée de base soit davantage creusée, que la réflexion "éthique" soit développée, cela aurait pu être intéressant et apporter davantage de scènes drôles ; en terminant mon écoute (très bonne lecture de Christophe Ménager au passage), je reste un peu sur ma... faim !
Mais qui sait ? Peut-être une suite à ce Noir Ananas, suite à l'ouverture de la BPG (Brigade de Protection des Graminés) !22/01/2021 à 17:32 2
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Adios Viracocha
8/10 Un auteur dont je ne connais rien, une couverture que je trouve moche, une histoire qui a l'air rocambolesque et un livre que je n'ai même pas "désiré" puisqu'on me l'a donné... dire que j'ai ouvert ce roman avec un a priori négatif est un euphémisme. Typiquement le genre de romans dont je n'attends rien.
Eh bien... voilà une bonne claque dans la tête de mes préjugés. Ce livre est très bon. Le ton, le style, le rythme, l'intrigue, les personnages, les décors, tout est bon dans ce polar ! (sauf la couverture ^^).
Tout d'abord il y a une affaire d'assassinat d'un ponte de la BD, dont on découvre qu'il ne faisait plus grand chose à cause d'une paralysie et qu'il employait un nègre que l'on accuse vite du meurtre. En effet, tout semble désigner Thomas Carayol, un jeune homme taciturne, au coup de poing facile, à la mauvaise réputation dans le coin et qui a disparu. Le frère de la victime, inquiet pour la fortune familiale, embauche Lily Védrine, une jeune femme détective privée, à la recherche de l'assassin présumé. Aidée de son amant péruvien Juan-Manko (dont le titre du roman est "inspiré"), elle va mener son enquête et croiser une galerie de personnages, tantôt touchants (comme Shéhérazade), tantôt détestables (la famille du dessinateur assassiné), voyager dans les Corbières, en Hongrie ou encore sur le Causse Méjean (ah, le Causse Méjean...).
Une bien belle surprise que ce très bon polar et qui m'a donné envie de poursuivre l'aventure Lily Védrine, puisque Jérôme Zolma a eu la bonne idée d'en faire une héroïne récurrente !
22/01/2021 à 12:04 2
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Le Club du feu d'enfer
7/10 Port de San Francisco, hiver 1914. Un homme s'apprête à se suicider. Il est arrêté in extremis dans son geste désespéré par un homme au sang-froid remarquable. Ce dernier s'enquiert des motifs de cette tentative. Le motif, c'est le jeu. Des sommes colossales perdues au Club du Feu d'Enfer, surnommé ainsi par un journaliste car "l'argent y fond comme au feu de l'enfer". On dit même que c'est le club où se joue le plus d'argent dans le monde...
Une intrigue qui nous fait pénétrer dans les clubs de jeux de "Frisco" avec une scène marquante qu'est le duel entre John Strobbins et le diplomate chilien. Encore une fois, c'est à la fois divertissant, dépaysant mais cela ne restera pas forcément longtemps en mémoire. La lecture toujours si particulière de René Depasse ajoute au côté suranné de la novella.17/01/2021 à 20:56 2
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Les Aigles endormis
8/10 Les Aigles endormis ou la fierté d'un peuple mise à mal par des décennies d'un (prétendu) communisme parmi les plus durs du monde avec Enver Hoxha puis par des années de capitalisme sauvage qui ont balayé les solidarités pour laisser s'exprimer l'égoïsme et la prédation pécuniaire la plus totale.
C'est dans ce triste monde qu'a grandi le "héros", Arben. Après la chute du régime, c'est le chaos, les repères se brouillent, place au chacun pour soi. Et Arben va faire le choix de prendre sa part du gâteau, quitte à se salir les mains pour assurer un avenir à sa famille.
Voilà un polar des plus intéressants, grâce principalement à son sujet de fond, l'Albanie, ce pays que l'on connaît si mal de ce côté-ci de l'Europe. Car bien sûr c'est Arben que nous suivons tout au long de sa vie, de sa jeunesse anxiogène dans un monde paranoïaque (à l'image des dizaines de milliers de bunkers que fait construire Hoxha) à sa vie d'adulte au présent dégueulasse, s'assurant un avenir en exploitant la vie des autres, des jeunes femmes notamment, à coup de trafics en tout genre. Mais c'est, à travers lui, au naufrage moral de l'Albanie auquel on assiste.
C'est très prenant, presque trop court (j'aurais tant aimé davantage de pages sur la vie sous Hoxha...) mais réussi. La place de ce roman parmi les sélectionnés au prix découverte Polars Pourpres n'est pas usurpée, hâte de voir si la "concurrence" sera à la hauteur de ce très bon titre, que j'invite un maximum de lecteurs à découvrir.17/01/2021 à 09:38 10
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Le Messager de la planète
7/10 Je ne connaissais José Moselli qu'à travers son héros John Strobbins, le détective-cambrioleur de San Francisco, je le découvre auteur de science-fiction.
L'intrigue nous plonge dans l'enfer glacial de l'Antarctique avec deux protagonistes aux caractères opposés. Sur place ils vont faire la rencontre d'un extraterrestre, visiblement bien plus avancé que l'humanité. Hélas, les chiens de traineaux qui accompagnent l'expédition vont faire du multiples dégâts...
C'est très plaisant à écouter (en plus la lecture de Vincent de l'Epine est accompagnée d'une ambiance sonore qui colle bien au texte).13/01/2021 à 18:08 1
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Le Fantôme du château
7/10 Toujours pour les enfants qui apprennent à lire, une enquête sympathique sur fond de château hanté. Les plus grands devineront aisément qui se cache derrière les rébus mystérieux, ce qui ne sera pas forcément le cas des apprentis lecteurs !
10/01/2021 à 16:16 3
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La Tournée de conférences
6/10 Un texte au ton profondément germanophobe ; il ne faut pas oublier que ce texte paraît sous la forme d'un feuilleton dans l'Epatant, en pleine Première Guerre mondiale (1916). John Strobbins va se jouer d'Allemands d'Amérique en usant une nouvelle fois de sa ruse légendaire. Sympathique mais sans plus, vaut surtout pour le ton utilisé qui reflète bien les pensées du lectorat français de l'époque vis-à-vis de l'ennemi d'outre-Rhin.
10/01/2021 à 16:15 3
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Pas d'orchidées pour Miss Blandish
9/10 Il y a des romans dont on vous dit : "grand classique", "chef d’œuvre" ou encore "jalon du polar". Pas d'orchidée pour Miss Blandish en fait partie et force est de reconnaître que tous ces qualificatifs ne sont pas usurpés.
Cela commence de façon très classique, presque plan-plan jusqu'à ce qu'entre en scène le clan Grisson. Et alors là... une galerie de méchants comme on les aime : une matriarche en cheffe de clan impitoyable, un fiston authentique psychopathe (glaçant de Slim !), un ex-chirurgien alcoolique et des malfrats que rien ne semble arrêter.
Et au milieu, cette pauvre Miss Blandish, qui n'a rien demandé à personne et qui va déguster comme rarement.
L'auteur a tout bon : ses personnages, son intrigue à rebondissements, le style vif et percutant, le rythme du récit... jusqu'à la chute (hum...) finale.
Du très grand hard boiled, rien d'étonnant à ce que ce titre ait bien aidé à lancer la collection Série Noire créée par Marcel Dumamel chez Gallimard !
Coup de coeur !
06/01/2021 à 17:29 5
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La Margarita
7/10 Une perle, considérée comme la plus grosse du monde, est exposée à Washington. Lors de l'inauguration de l'exposition qui lui est dédiée, en présence du président des Etats-Unis d'Amérique, le joyau est volé ! Une courte intrigue qui met une fois de plus en avant les talents de cambrioleur de John Strobbins !
06/01/2021 à 10:49 2
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John Strobbins s'assure sur la vie
8/10 John Strobbins se rend dans une compagnie d'assurances de San Francisco pour souscrire une assurance-vie, à hauteur de 3 millions de $. Le lendemain le voilà accusé de la mort de l'attorney général. Tout semble prouver sa culpabilité, à commencer par la présence de ses empreintes digitales sur les lieux du crime... Le détective cambrioleur, qui n'a jamais tué jusqu'ici, est-il devenu un assassin ? Le chef de la sûreté James Mollescott croit enfin tenir le célèbre John Strobbins et le lecteur se demande vraiment comment ce dernier va s'en sortir...
Une nouvelle fois, un récit plaisant à suivre, au charme désuet et à l'intrigue remarquable, le texte le plus abouti que j'ai pu "lire" (livre audio, lecture de René Depasse) de José Moselli jusqu'ici.03/01/2021 à 19:11
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Le Radium du professeur Allan Gordon
6/10 Au cours d'une conférence à Washington, le respectable professeur Allan Gordon, éminent physicien de son état, se fait voler quelques précieux grammes de radium. Il va vite découvrir qui est responsable du vol et qu'un chantage se cache derrière celui-ci...
Récit plaisait mais rien de bien sensationnel dans ce court texte mettant en scène John Strobbins, le détective-cambrioleur.02/01/2021 à 11:29 2
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Piste noire
8/10 Le sous-préfet (on disait "commissaire" avant) Rocco Schiavone est un type imbuvable. Détestable. Violent. Asocial. Mais un sacré flic. Exilé depuis 4 mois dans le Val d'Aoste suite à quelques affaires louches dans son fief romain, il doit enquêter sur le meurtre d'un homme, dont le corps méconnaissable vient de passer sous une dameuse...
J'ai aimé : l'ambiance hivernale de Champoluc, les premières pages immersives avec la dameuse, quelques scènes marquantes (celle des Sri Lankais, celle de l'enterrement notamment), le mystère qui entoure le caractère insupportable de Schiavone (mais que l'on "comprend" petit à petit, avec de gros indices quant à son passé et sa femme Marina), le personnage d'Italo, son "second"... Bref, j'ai aimé beaucoup de choses.
J'ai moins aimé : la violence du personnage, sa misogynie, le trait est parfois un peu forcé.
Bilan plus qu'appréciable, une découverte intéressante que cette série dédiée à Rocco Schiavone. Sans me jeter sur le titre suivant ("Froid comme la mort"), j'en serais très probablement.28/12/2020 à 09:44 5
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Le Mystère de l'Arafura
7/10 Quand Patrocle Portsnaoun, ingénieur de Chicago, aux magouilles innombrables, est choisi pour mettre de l'ordre dans les affaires philippines (les Philipinnes sont alors contrôlées par les Etats-Unis, depuis 1898), certains s'étonnent de ce choix disons... intrigant. John Strobbins y voit lui l'occasion d'accroître sa richesse personnelle et au passage d'aider les nécessiteux de San Francisco. C'est encore une fois très plaisant à suivre avec une intrigue certes simple mais bien menée et servie par plusieurs rebondissements savoureux. Le ton est drôle et vif. Je continue donc ma découverte de l'oeuvre de José Moselli (à travers ici la lecture de René Depasse, qui bafouille un peu trop à mon goût).
27/12/2020 à 20:02 3