El Marco Modérateur

3233 votes

  • Le Désosseur

    Jeffery Deaver

    9/10 Lu il y a longtemps certes, mais j'ai gardé un excellent souvenir de ce livre. Il inaugurait la série des enquêtes Sachs/Rhyme avec un très bel élan et beaucoup d'originalité.

    01/08/2009 à 18:45 3

  • Le Detection club

    Jean Harambat

    7/10 Alors que John Dickson Carr vient tout juste d’être élu membre du club, il rejoint donc des rangs qui comptent déjà Agatha Christie, G. K. Chesterton, Dorothy L. Sayers, A. E. W. Mason, Emma Orczy et Ronald Knox, d’autres écrivains prestigieux. Ils sont alors invités à la Villa Briarcliff, sur une île perdue des Cornouailles, par Roderick Ghyll. La présentation d’un automate soi-disant capable de résoudre des énigmes est aussitôt suivie de la défenestration de l’hôte des lieux. J’ai été au départ un peu décontenancé par le graphisme, assez étrange (simple voire simpliste à mon goût de non-dessinateur), mais je me suis laissé happer par le récit et les (un peu trop nombreuses à mon avis, pas assez resserrées sur l’intrigue principale) pages de cette BD. De la gouaille, de l’humour, et pas mal de références à des univers littéraires policiers viennent égayer cet opus, charmant et décontracté, même si je suis un peu doublement déçu par la résolution de l’énigme : elle n’est pas suffisamment valorisée par l’accumulation des brillants cerveaux présents dans cette bande dessinée, et elle n’est pas non plus si difficile à résoudre soi-même. Bref, ça reste charmant et prenant, mais ça manque à mon avis d’un chouïa d’originalité dans l’intrigue elle-même.

    29/04/2020 à 14:25 3

  • Le Diable à la langue fourchue

    Craig Johnson

    9/10 Une nouvelle fort émouvante de la part de Craig Johnson, mettant en scène son immense humanité et sensibilité, ici dans le cadre du veuvage de Walt Longmire, au hasard d’une escroquerie bien connue. Des sentiments exposés avec beaucoup de tact et de justesse, une immense économie de mots pour développer un véritable magma de maux, et une infinie nostalgie qui transpire de cette grosse dizaine de pages. Encore une fois avec cet écrivain, des émotions et des épaisseurs humaines libellées avec une maîtrise littéraire remarquable.

    18/04/2018 à 17:24 6

  • Le Diable dans le beffroi

    Edgar Allan Poe

    6/10 Dans le village hollandais de Vondervotteimittiss, chacune des soixante petites maisons qui la composent se ressemblent, un cénacle de vieux veille à ce que rien ne change, et surtout pas l’inclination profonde de la population pour les horloges bien réglées et les choux. Mais quand un jeune freluquet décide de donner un grand coup de pied dans cette organisation millimétrée, ça va faire du barouf. Une nouvelle humoristique, assez déstabilisante, où le démon prend une apparence bien différente de celles des autres écrits du sieur Poe, pour un récit gentiment bouffon mais qui n’en oublie pas pour autant sa caractéristique surnaturelle. Dispensable à mon goût, moi qui apprécie les œuvres plus fantastiques et sombres de l’écrivain.

    05/07/2020 à 19:39

  • Le Diable de Glasgow

    Gilles Bornais

    8/10 Un roman que j'ai trouvé vraiment très sympa. Une intrigue originale, des personnages suffisamment consistants et une grande originalité de l'énigme, avec une résolution qui côtoie un peu le fantastique...mais je n'en dirai pas plus ! Le vocabulaire est parfois un peu léger, façon titi parisien en vadrouille en Ecosse, mais ce n'est pas du tout rebutant. Je le conseille vivement.

    31/08/2008 à 15:33

  • Le Diable du Crystal Palace

    Fabrice Bourland

    8/10 En novembre 1936, les deux détectives Andrew Singleton et James Trelawney sont abordés par Alice Grey. Son compagnon, Frederic Beckford, entomologiste au British Museum, s'est évanoui dans la nature sans la moindre explication. Un unique indice pour les limiers : un article laconique relatant un accident survenu en pleine nuit, un carambolage entre un taxi et un étrange fauve. Rapidement, Singleton et Delawney s'aperçoivent que le félin en question est probablement un machairodus, un animal aux dents de sabre disparu depuis vingt mille ans. Ils iront de surprise en surprise, leur investigation les amenant à découvrir un complot prenant ses racines dans le continent africain.

    Auteur à succès de la série des détectives de l'étrange, Fabrice Bourland signe ici le troisième ouvrage de la série, après Le fantôme de Baker Street et Les portes du sommeil. Il conserve ce qui a fait la réussite des précédents : une langue travaillée et délicieusement surannée, une intrigue faisant appel au fantastique, deux personnages principaux attachants et perspicaces, et une ambiance à la fois historique et géographique parfaitement rendue. On retrouve donc ce qui a fait le charme des romans antérieurs, avec une histoire très originale qui devient vite prenante et savamment menée. Par ailleurs, Fabrice Bourland creuse la psychologie de ses protagonistes, offrant ainsi une poignante histoire d'amour à Andrew Singleton, et orchestrant des scènes d'action et de poursuites bien plus échevelées que par le passé.

    Le diable du Crystal Palace est donc un thriller dans la droite ligne de ses prédécesseurs : atypique, séduisant et instruit. L'auteur de La dernière enquête du Chevalier Dupin poursuit avec bonheur cette série de polars historiques qui, en plus d'être l'une des plus attachantes qui soient dans le genre, parvient à se renouveler, voire à se bonifier. Vivement le prochain !

    27/04/2010 à 09:41

  • le Diable incarné

    Carter Brown

    7/10 Un roman sacrément foutraque, ou comment une équipe de télévision mandatée par un magnat de l’aluminium sur une île esseulée ainsi que quelques autres individus deviennent la proie d’assassinats et d’événements étranges. Une référence directe aux Dix petits nègres d’Agatha Christie, et une faconde amusante de Carter Brown, plaisamment paillarde, avec pas mal d’humour et d’ironie. Un Larry Baker désopilant en scénariste de feuilletons assez perspicace mais trouillard, juste prêt à jouer aux héros contre la promesse d’une étreinte avec la très charnelle Wanda. Des explications un peu embrouillées selon moi sur la fin, mais l’histoire tient la route et permet de passer un agréable moment de distraction au gré d’un parler typique de celui des écrivains américains des années 1960 et 1970, décomplexé, libertin et cocasse.

    04/08/2014 à 08:55

  • Le Diamant et le brigand

    Agnès Laroche

    8/10 Alors que Sam, Nina et Agathe se rendent aux Gourmandines, un salon dédié à la gourmandise, leur chien Maurice s’échappe pour ne revenir que plus tard à la maison, un diamant dans la bouche. D’où vient cette pierre précieuse ? A qui l’animal l’a-t-il prise ? De nouveau, nos jeunes héros se commuent en détectives.

    Voici une autre aventure des apprentis détectives, et Agnès Laroche nous régale encore une fois. Un opus fort court (environ quatre-vingts pages), et, ce qui caractérise d’ailleurs cette série, pas le moindre aspect dérageant : aucun meurtre, pas de véritable sueur froide, pas la moindre goutte de sang ni violence. Pourtant, le registre demeure clairement policier, et le suspense est bien présent. Nous retrouvons ici notre trio de si sympathiques limiers, avec Sam en fauteuil roulant, Nina et sa sœur cadette Agathe, sans compter le facétieux Maurice, avec cette intrigue tournant autour de ce bijou dont ils ignorent l’identité du propriétaire ainsi que les circonstances au cours desquelles le quadripède l’a gobé. Agnès Laroche maîtrise son art et sa plume, sachant parfaitement les ajuster au public – jeune – auquel elle s’adresse, et les ressorts correspondent complètement à la trame attendue, avec des hypothèses, des observations, des personnes interrogées. Le final s’insère avec intelligence au cadre global de la recherche, avec bienveillance et happy end, ce qui ne manquera pas de satisfaire largement le lectorat visé.

    Un autre roman très réussi pour cette série, proposant une aventure policière fort aimable et efficace.

    17/12/2021 à 07:55 2

  • Le Dieu de feu

    Edouard Aidans

    6/10 Tounga tâchant de survivre dans la montagne, d’autant qu’une chute lors d’une escalade a détruit sa « cage à feu ». Il va affronter, avec la tribu qui l’a secouru, celle des « Hommes du feu ». Une aventure bien classique, avec force animaux sauvages et combat contre une peuplade adverse, au cours de laquelle Tounga fera preuve autant de force et de vaillance que de ruse tandis qu’un volcan gronde et menace d’entrer en éruption.

    17/02/2023 à 08:23 2

  • Le Disparu de Sandvika

    Jørn Lier Horst

    8/10 Un film d’action est en train de se filmer à Sandvika, et l’hôtel « La Perle » est pris d’assaut par les équipes de tournage. Mais ce ne sont pas les seuls clients : un individu surnommé « l’homme-oiseau », un énigmatique client qui semble dissimuler son identité, deux types patibulaires, un étudiant en septième art qui enregistre la réalisation du long-métrage pour le making-of. C’est d’ailleurs la carte mémoire de la caméra de ce dernier qui disparaît, et ça n’est que le début d’événements beaucoup plus inquiétants. Cecilia, Leo et Uriel accompagnée d’Ego, le chien de cette dernière, vont enquêter.

    Ce troisième opus de la série Clue est un pur régal. On retrouve notre trio de détectives en herbe, encore une fois suivi d’Ego, qui vont tâcher de tirer au clair cette histoire de vol de matériel informatique. Mais cela ne va pas s’arrêter en aussi mauvais chemin : des chefs de gangs de motards qui se retrouvent, les pétarades du film, une bottine trouvée au fond de l’eau avec les restes d’un pied humain à l’intérieur, un policier incognito, un million de couronnes – environ cent-mille euros – qui a disparu, etc. Jørn Lier Horst maîtrise parfaitement son sujet, depuis le scénario engageant jusqu’au récit trépidant. Pas le moindre temps mort, et l’on n’en attendait pas moins de l’écrivain qui a signé, pour les adultes, des ouvrages aussi réussis que Fermé pour l’hiver, Les Chiens de chasse ou Le Code de Katharina. Avec un agréable mélange de légèreté et de noirceur, l’auteur nous a concocté un polar jeunesse très intéressant, du début à la fin, d’autant que cette dernière apporte une information cruciale quant à la mort inexpliquée de la mère de Cecilia.

    Un récit crédible et efficace où chacun, reprenant l’épigraphe d’Aristote, cherchera à atteindre une forme de « juste milieu ». On se réjouit déjà de la sortie du prochain tome au début 2024 dont le premier chapitre, alléchant, est présent à la fin du livre.

    05/09/2023 à 07:12 3

  • Le dolmen des dieux

    Chrysostome Gourio

    8/10 Gabriel Lacouvreur, alias le Poulpe, vient de fêter son demi-siècle. Pour se changer les idées, il file en Bretagne, mais les faits divers, encore une fois, attirent son attention. On a retrouvé deux gardes d'une réserve ornithologique au bas des falaises. Double suicide ? C'est ce que semblent prouver les premiers rapports d'autopsie. Mais Gabriel est quelqu'un de tenace, et il ne va pas en rester à ces apparences de vérité. Car, à n'en pas douter, il y a des gros poissons qui se gargarisent de cette version des faits, pourvu que leur bien-être soit préservé...

    Deux-cent-soixante-huitième aventure du Poulpe signée par Chrysostome Gourio, Le dolmen des Dieux est, une fois de plus, un ouvrage bien mené et acide. Les sphères politiques, économiques et policières sont sacrément mises à mal par l'auteur, soulignant des relations pour le moins écœurantes. On retrouve le fort appétit de Gabriel Lecouvreur pour briser les injustices, en enquêteur libertaire opiniâtre. D'ailleurs, Chrysostome Gourio fait le lien avec d'autres opus de la série, comme Babel Ouest d'Gérard Alle, Certains l'aiment clos de Laurent Martin ou Arrêtez le carrelage de Patrick Raynal. L'intrigue est très bien menée, et sa résolution prend un écho significatif avec une récente actualité mettant en cause de hautes instances de l'État. Le lecteur aura donc le plaisir de voir Chrysostome Gourio renouer avec l'action et l'humour des précédents ouvrages, tout en offrant une passerelle inattendue avec Denis Bretin et Laurent Bonzon, en reprenant des personnages apparus dans Eden et Sentinelle.

    Pour conclure, Le dolmen des dieux est un roman piquant et rythmé, poursuivant la série du Poulpe avec beaucoup de brio. Les aficionados se régaleront, et ceux qui ne connaissent pas ce feuilleton littéraire y verront un excellent moyen d'entrer dans la danse.

    29/07/2010 à 09:47 1

  • Le Domaine d'Arnheim

    Edgar Allan Poe

    5/10 … ou comment le narrateur nous parle de son ami Ellison, et de son rapport flamboyant avec la Nature. Ellison cumule toutes les qualités : jeune, beau, intelligent, riche plus qu’il n’est permis de le dire, il aurait pu pratiquer avec talent n’importe quel art. Sauf qu’à la surprise de son camarade, il jette son dévolu sur l’art paysager et sur le domaine d’Arnheim, pour en faire le parangon de la beauté végétale. Une nouvelle un peu plus longue qu’à l’accoutumée, et, à mes yeux, assez longuette. Edgar Allan Poe déploie des trésors de finesses littéraires pour rendre la somptuosité des lieux, mais l’ensemble m’a plutôt fait penser à une presque interminable balade champêtre, où surnage à la rigueur la description finale de la demeure où perce un semblant d’intérêt, mais vraiment sans plus.

    25/08/2020 à 08:06

  • Le Dr Maniac va vous recevoir

    R. L. Stine

    2/10 Richard Letourneur, collégien à Cincinnati, cumule les complexes : allergique, roux, petit, maigre, il voue une adoration sans borne pour les bandes dessinées. Il a un ami fidèle au musée local de la BD, Kahuna, et un jour qu’il s’y rend avec son frère Ernie et son amie Betty, ils tombent tous les trois sur le Docteur Maniac, un super-vilain qu’il n’a jamais vu/lu que dans ses BD ! Et ce sont ensuite d’autres personnages de comics qui se mettent à envahir la ville. Il semblerait que ce Docteur Maniac ait ouvert la porte séparant le monde de la bande dessinée du monde réel. La charpente typique des ouvrages de R. L. Stine, avec le scénario apte à captiver les jeunes lecteurs, une écriture qui va à l’essentiel, de jeunes héros confrontés à des situations farfelues ou paranormales, un bon suspense et des chapitres très cadencés. Mais si la rythmique est toujours là, je n’ai pas du tout accroché à cet opus. L’intrigue tourne en roue libre, avec une accumulation de super-héros sans grande classe ni la moindre originalité, et le contexte fait que jamais je ne me suis pris au jeu. Même les tentatives d’humour (comme les expressions endiablées du Rageur, écrites en lettres capitales, pourtant pas piquées des vers, finissent par lasser) tombent à plat. D’ailleurs, le titre de l’ouvrage, pioché dans le chapitre 27, est sans la moindre consistance et ne reflète pas le contenu du livre. J’ai eu l’impression que l’auteur écrivait au fur et à mesure que les idées lui venaient, sans charpente ni direction. Et puis, les événements finaux sont tellement téléphonés qu’au moment où ils sont apparus, j’avais déjà décroché depuis un bail. Bref, à mes yeux, plus qu’une déception, un naufrage.

    30/03/2021 à 19:37 4

  • Le dragon rouge

    Caroline Terrée

    7/10 Kate et son équipe du CSU enquêtent après la mort d’un officier en pleine rue de Vancouver et la découverte d’autres cadavres, ce qui les mènent rapidement sur les traces d’une terrible triade. Comme ce que j’avais lu dans « Mort blanche », une écriture très sèche, sans le moindre mot en trop, ni description géographique ou des lieux, pour mieux se concentrer sur les peintures psychologiques, les ambiances et les tensions dramatiques. Caroline Terrée sait narrer une histoire, indéniablement. Ici, l’intrigue se révèle plus riche et retorse que ce qui apparaît de prime abord, avec pas mal d’ingrédients au-dessus desquels plane l’ombre de la pègre chinoise. Peut-être rien d’exceptionnel ou de mémorable, mais un roman à suspense intelligemment charpenté et mené.

    05/11/2017 à 17:53 3

  • Le Duc de l'Omelette

    Edgar Allan Poe

    4/10 Parce qu’il vient de mourir après avoir mangé une olive, le Duc de l’Omelette se retrouve en enfer, mais sur place, tout le révulse : le comportement du Diable, le vacarme des personnes torturées et damnées, etc. Il décide alors de jouer son salut avec le Diable lui-même, non pas à l’épée, mais… aux cartes. Une nouvelle bigrement courte (sur mon portable, ça fait à peine huit pages), et sacrément difficile d’accès. Le vocabulaire, le ton sarcastique et satirique (ce duc doit être, aux yeux d’Edgar Allan Poe, le prototype des nobles bien français, imbus d’eux-mêmes et finalement si ridicules…), et cette ambiance volontairement grotesque ont desservi à mes yeux le sujet, au point d’en faire, au mieux, une gentille pochade, une aimable diatribe, et au pire, un texte assez stérile et facilement oubliable.

    17/08/2020 à 18:01

  • Le fabuleux héritage de Sir Grandville

    J. A. Flanigham

    8/10 Via une lettre, Bill Disley est demandé auprès de Sir Grandville. Si ce dernier, riche industriel, n’en a plus pour très longtemps à vivre, il a aperçu son épouse à laquelle il s’est uni il y a cinq ans de cela en train de verser un produit dans son verre à son insu. Et il compte de toute façon déshériter celle-ci au profit de sa fille illégitime, France Dornières. Puis Patricia Grandville vient voir Disley pour lui, si son mari semble effectivement empoisonné, c’est certainement par son propre avoué, James Hartil, faisant en sorte que l’héritage du grabataire aille à sa fille naturelle à laquelle il réserve un bien terrible sort. Déjà que la situation n’est pas commode, mais quand le reporter apprend que l’amant de Patricia, Peter Grieska, est aussi celui de France, et que Patricia a été assassinée…
    J’ai été très agréablement surpris par ce court texte, cette nouvelle, qui s’inscrit à merveille dans la tradition des polars hard-boiled. Aucun mot de trop, un récit sans la moindre perte de vitesse, et un final, en plusieurs temps, très bien trouvé, à la fois original et typique de ce type de littérature. Bill Disley est un protagoniste croustillant, amateur de bons mots, aimant se laisser aller à la boisson – c’est d’ailleurs bien ivre qu’il intervient lors de la résolution finale, avec un caractère bien trempé et des élans délicieusement cabotins. Bref, une bien belle réussite où nul – ou nulle – n’est celui – ou celle – qu’il – elle prétend être.

    13/02/2022 à 08:32

  • Le Faiseur de feu

    Edouard Aidans

    6/10 Tounga et ses amis découvrent une immense sphère dorée dans le fond d’un cratère puis un ermite aux allures de messie dans une grotte, qui s’avère être un sorcier. Ils vont ensuite tomber sur un hominidé qui maîtrise l’art de faire du feu. Les ingrédients classiques (éruption volcanique, animaux sauvages avec même des tyrannosaures, saut dans un fleuve) viennent se mêler, assez agréablement, à des éléments chamaniques pour cet opus sympathique qui sort un peu du lot de la série, selon moi.

    18/08/2023 à 08:15 1

  • Le Faiseur de monstres

    Guillem March, James Tynion IV

    7/10 Le côté superhéros me semble accentué par rapport au tome précédent, et même si je n’ai pas tous les codes et références Marvel / DC Comics, j’ai beaucoup apprécié cette nouvelle chevauchée. Jim Gordon et le Joker – sublime de cabotinage – continuent de composer les personnages centraux de cette série épique et ils en prennent au passage plein la gueule. Un graphisme échevelé tout du long et un final mémorable avec des piñatas au contenu surprenant.

    13/04/2024 à 18:15 1

  • Le Fantôme à la main rouge

    Hélène Montardre

    6/10 Une histoire de fantôme et de château hanté à laquelle se mêle un tournage de film. C’est intéressant mais peu marquant : seule la fin, ouverte, peut retenir l’attention.

    09/07/2016 à 08:43

  • Le Fantôme de Baker Street

    Fabrice Bourland

    6/10 A Londres, au début des années 1930, les deux détectives Andrew Singleton et James Trelawney sont appelés par la veuve de Conan Doyle à enquêter sur des faits bien étranges. Le 221 de la rue Baker Street sembe hanté ; de plus, une série de crimes ensanglante la capitale anglaise. Très rapidement, le duo va se rendre compte que les auteurs de ces meurtres semblent être Jack l’Eventreur, Dracula, Mr Hyde et Dorian Gray !

    Premier opus inaugurant la série d’enquêtes de ces détectives de l’étrange, Le Fantôme de Baker Street constitue un roman à énigme attachant et original. François Bourland a recréé avec talent l’ambiance du Londres du début du siècle dernier et s’appuie sur une solide documentation concernant les expériences spirites et la vie de Conan Doyle, le célèbre inventeur de Sherlock Holmes. S’il exploite la carte du surnaturel qu’il maîtrise sans l’ombre d’un doute, il est cependant dommage que ce roman soit si linéaire et sans rebondissement : on aurait aimé quelques coups de théâtre ainsi qu’un peu plus de nervosité dans le récit. Le Fantôme de Baker Street est un ouvrage intéressant et atypique, mais pas indispensable.

    30/04/2008 à 12:05