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5/10 … ou comment le narrateur nous parle de son ami Ellison, et de son rapport flamboyant avec la Nature. Ellison cumule toutes les qualités : jeune, beau, intelligent, riche plus qu’il n’est permis de le dire, il aurait pu pratiquer avec talent n’importe quel art. Sauf qu’à la surprise de son camarade, il jette son dévolu sur l’art paysager et sur le domaine d’Arnheim, pour en faire le parangon de la beauté végétale. Une nouvelle un peu plus longue qu’à l’accoutumée, et, à mes yeux, assez longuette. Edgar Allan Poe déploie des trésors de finesses littéraires pour rendre la somptuosité des lieux, mais l’ensemble m’a plutôt fait penser à une presque interminable balade champêtre, où surnage à la rigueur la description finale de la demeure où perce un semblant d’intérêt, mais vraiment sans plus.
25/08/2020 à 08:06 El Marco (3419 votes, 7.2/10 de moyenne)