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Urbex mortel
7/10 De nuit, un groupe d’adolescents pénètre dans une maison où, vingt ans plus tôt, la famille Dramont a été assassinée par un psychopathe sanguinaire qui n’a jamais été capturé. La demeure est-elle pour autant inhabitée ? Non, car y rôde le spectre de Gwendoline, membre de la famille massacrée, ainsi qu’un mystérieux inconnu qui ne voit pas d’un bon œil l’intrusion de ces gosses, au point de vouloir les tuer les uns après les autres. Vous incarnez Gwendoline et devez faire de votre mieux pour protéger les ados en très grand danger.
Cet ouvrage de Betty Piccioli illustre parfaitement le concept de livre-jeu, avec des choix imposés à la fin de chaque chapitre – principalement des lieux vers lesquels se diriger – qui offrent ainsi une véritable arborescence dans l’ouvrage. En soi, l’idée n’est pas nouvelle mais elle est bien maîtrisée par l’écrivaine qui se distingue par le ton inhabituel de cet opus : il est sanglant. Sans pour autant ouvrir à fond le robinet de l’hémoglobine, Betty Piccioli n’hésite pas à laisser le prédateur anéantir les membres de l’expédition avec beaucoup de violence, et le lectorat doit savoir que les coups de couteau et autres têtes tranchées figurent dans ces pages. Dans le même temps, l’auteure fait habilement « revivre » Gwendoline au cours de cette traque très tendue, au suspense lourd et à l’ambiance anxiogène, avec de belles réflexions quant à l’existence, la rédemption et l’amitié. Il est cependant un peu dommage que les choix proposés au lecteur soient si peu nombreux, ne portant pas sur la réflexion face à une situation mais uniquement sur des alternatives peu convaincantes car finissant systématiquement sur des réussites, la seule différence étant le nombre d’ados sauvés.
Un bon livre-jeu qui se différencie davantage par son ton violent et mature que par les directions scénaristiques offertes, guère déterminantes.18/12/2023 à 06:53 4
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Dolls tome 1
3/10 Dans un futur proche (« Troisième Empire de Tôto », officiellement) : le taux de criminalité est tel que les suspects/coupables sont jugés par contumace et exécutés par des forces spéciales afin de pallier la surpopulation pénitentiaire. Une unité radicale dont les membres sont chargés d’appliquer cette justice expresse et auxquels s’opposent « Les chasseurs de poupées », des terroristes décidés à les annihiler.
Un premier tome que j’ai trouvé très poussif, au dessin guère engageant et au scénario inabouti malgré une idée de départ qui, ma foi, pouvait le faire. L’ensemble n’est finalement que peu passionnant et encore moins original, alors je m’arrête là pour cette série.17/12/2023 à 19:42 3
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Premiers doutes
6/10 La mère de Capucine est contrainte de consulter pour s'assurer que sa fille ne va pas aussi mal que ça tandis qu'Emma poursuit son rêve de danse hip-hop - et le désistement de Delphine pourrait lui permettre d'intégrer plus rapidement l'équipe de Jake. Toujours pas ma came mais ça reste divertissant et suffisamment sucré pour plaire au lectorat visé.
17/12/2023 à 17:54 2
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Un Rêve pour trois
6/10 Emma et Capucine sont soeurs, elles partagent la même passion pour la danse, mais leurs techniques sont très différentes : Emma n'a rien d'académique tandis que Capucine se glisse plus facilement dans le moule de la grâce attendue. Amour, auditions, pression familiale, le tout au gré d'un dessin très coloré et adapté à son lectorat que j'imagine jeune et plutôt féminin. Clairement pas mon genre mais ça n'en demeure pas moins assez agréable.
17/12/2023 à 17:44 3
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Mexicana – Tome 1
7/10 Emmett Gardner est garde-frontière et il revient d’une opération quand il reçoit un coup de téléphone : son fils Kyle vient d’être arrêté. Il s’est mis dans un pétrin pas possible en devant assassiner Ricardo Cabrera, un trafiquant de drogue rival du gang pour lequel il travaille. Pour le sortir d’affaire, Emmett tue Cabrera avant d’apprendre qu’il était en réalité un agent des stups infiltré.
Une entame classique mais diablement efficace et prenante, et qui s’achève par notre héros kidnappé et dans le repaire du narcotrafiquant. Vraiment bon.16/12/2023 à 08:05 3
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Des Bleus à l'âme
7/10 On est immédiatement dans le ton avec l’entame de ce quatrième tome : de l’humour grivois, des superhéros, du sexe, et une héroïne qui se pose des questions sur Dieu. L’intrigue n’est pas à mon goût le point fort de cette BD en particulier, mais le ton demeure très plaisant et l’ensemble sacrément divertissant : c’est du vitriol que l’on boit comme si c’était un délicieux jus de fruits.
14/12/2023 à 19:34 3
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Le Vertige de la peur
9/10 New York connaît depuis quelque temps une série d’incidents inquiétants et singuliers : des ascenseurs tombent en panne et entraînent la mort de plusieurs personnes. Deux officiers de police, Lois Delgado et Jerry Bourque, se mettent à enquêter tandis que Barbara Matheson, une journaliste pugnace, ennemie farouche du maire Richard Wilson Headley, va bientôt les rejoindre dans leur investigation. Une course contre la montre s’amorce dans cette ville si verticale tandis que d’autres cabines provoquent des décès supplémentaires.
On connaît très bien Linwood Barclay, son imagination fertile, son talent de conteur, l’originalité de ses intrigues et leur immense efficacité : ce Vertige de la peur, pour notre plus grand plaisir, ne déroge pas à la règle. Voici donc un thriller de premier ordre, original et retors à souhait. Les divers personnages que l’on y trouve sont très bien caractérisés. Bourque est un policier encore traumatisé par une récente bavure qui met à mal sa respiration en période de stress, obsédé qu’il est par une étrange pluie de gouttelettes de sang. Matheson est une journaliste sacrément têtue et maligne, qui doit aussi composer avec sa fille Arla, dont le tempérament est également solide et bouillonnant. Parallèlement, Linwood Barclay, en écrivain chevronné, a su dissiper les clichés du genre et dépeindre un maire bien plus complexe et dense qu’attendu, autrefois un parfait salopard, aujourd’hui capable de beaux élans du cœur et ayant des relations ambivalentes avec son fils Glover. Les chapitres, courts et intenses, alternent à merveille, le suspense est maintenu à un excellent niveau et sans le moindre temps mort, et de nombreux épisodes viennent s’ajouter à l’histoire, la rendant encore plus puissante et attractive, comme ces militants dénommés les « Flyovers » ou les agissements de la sécurité intérieure des Etats-Unis alarmés par la mort d’une scientifique lors de l’un de ces accidents d’ascenseur. En outre, le final réserve bien des surprises quant à l’identité du criminel ainsi qu’en ce qui concerne ses motivations, et c’est au terme d’une excellente tension dramatique, dans un building assiégé par un individu prêt à tout pour assouvir sa vengeance, que se bouclera ce roman mémorable.
Linwood Barclay nous enchante une fois de plus avec ce livre nerveux et haletant, au pitch alléchant, et qui se permet en plus de nous gratifier de réparties savoureuses, de beaux moments d’émotion et de ce qui manque parfois aux ouvrages du genre, à savoir une âme. Croyez-moi : vous ne pénètrerez jamais plus dans une cabine d’ascenseur sans un moment d’appréhension.14/12/2023 à 06:48 5
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Rancune de condamné
2/10 Léopold Lacour a été appréhendé par l'inspecteur Pinson et, même s'il peut bénéficier de circonstances atténuantes, est condamné à deux ans de prison. Il menace alors directement le policier mais ce dernier n'est guère inquiet. Jusqu'à ce qu'il reçoive une lettre de menace explicite...
Une nouvelle qui part sur un pitch classique et seule la confrontation finale pouvait apporter un peu de piment à l'ensemble... ce qui n'a pas été le cas. Je m'attendais à un rebondissement - mis à part celui concernant le mensonge originel du criminel mais il est presque sans intérêt - qui n'a même pas eu la bonne idée de toquer à la porte de ce récit très court et particulièrement amorphe. Une sacrée désillusion, en ce qui me concerne.13/12/2023 à 18:47 3
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Le Faux Moribond
3/10 On retrouve l'inspecteur Pinson en congé suite à une blessure par balle, le voilà à Saint-Valery-en-Caux en villégiature, et c'est à son voisin, un vieux monsieur mourant, que notre limier va s'intéresser à la demande de sa belle-fille. L'idée est intéressante mais le récit - fort bref - est complètement tailladé par un titre décidément beaucoup trop explicite. Il saborde tout suspense avant même presque l'écoute de cette nouvelle. Un choix qui s'avère très toxique, presque suicidaire.
13/12/2023 à 18:05 2
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Un Crime étrange
3/10 L’inspecteur Pinson, ami de l’écrivain Parent, en vient à parler avec lui d’un voisin découvert mort dans sa serre et dont on ignore l’identité du meurtrier. Le policier demande son aide à l’auteur pour comprendre cette affaire.
Une nouvelle dont la résolution sera apportée par un élément présent dans la bibliographie d’Alexandre Dumas. Dans ce très court récit (environ 9 minutes en audio), on se contrefiche de l’identité du coupable, c’est davantage le mobile qui est recherché. Rien de bien flambant, le récit est effectivement trop bref et simple, et cette concision vient avorter tout plaisir littéraire. L’idée est sympathique mais son traitement très décevant.13/12/2023 à 17:47 2
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Blackwood
9/10 Vingt ans après avoir vu son père se pendre, Colburn Evan est de retour dans la bourgade de Red Bluff, dans le Mississippi profond. Il a répondu à une petite annonce pour occuper un salon qu’il loue pour rien et s’adonne à l’art contemporain. La cité est depuis longtemps envahie par le kudzu, une plante grimpante qui phagocyte les lieux avec l’acharnement d’une marée verte. Tous ne voient pas d’un bon œil le retour du jeune homme, sauf Celia, la fille de la diseuse de bonne aventure que son défunt père consultait. La disparition de jumeaux risque de rouvrir des plaies encore mal cicatrisées.
Après les très bons Une Pluie sans fin, Nulle part sur la terre et Le Pays des oubliés, Michael Farris Smith nous revient pour notre plus grand plaisir avec ce roman sombre et entêtant. Ce qui frappe l’esprit en premier, c’est sa prose : déstructurée, fracassant discours directs et indirects, désorganisant les dialogues et faisant écho aux démons qui tourmentent nos protagonistes ainsi que cette petite ville. Le livre, assez court, compile ce qui se fait de mieux dans le domaine : des personnages accidentés, aux trajectoires de vie brisées, déchirés par des passés abimés, et tâchant de vivre, voire de survivre, comme ils peuvent. L’inquiétante disparition de frères jumeaux viendra allumer la mèche de l’implosion tant attendue, tant redoutée. Michael Farris Smith décrit avec une immense économie de mots et d’effets les traumas, les ambiances lourdes, les carambolages entre des individus pour qui tout espoir semble impossible. Les scènes, pourtant courtes, peignant cet étrange couple de vagabonds accompagnés de leur fils tout aussi inquiétant, sont en soi de purs bijoux de noirceur. Les tensions vont aller en s’exacerbant, et l’épilogue, en deux temps, alterne la fièvre d’un dénouement inattendu et ténébreux, et une mort en approche qui remuera même les âmes les plus froides.
Un ouvrage fort et mémorable, qui n’a nullement besoin d’accumuler les pages et chapitres pour soulever les cœurs et les tripes. Un récit puissant, peuplé de personnages tout ce qu’il y a de plus simples, dépouillés de toute espérance et d’aspiration au bonheur. Michael Farris Smith offre un sublime porte-voix à ces êtres oubliés par la félicité.12/12/2023 à 07:00 5
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Maître Dagélius
Luigi Critone, France Richemond
5/10 1698 (soit deux ans après le précédent tome) : Johann poursuit ses travaux. Scènes de cour, nocturnes, de réunion de la société secrète : l’ensemble demeure agréable mais le rythme se met à devenir un peu ronronnant, je trouve. Malgré l’incendie ainsi que la ressuscitation en fin d’ouvrage, ce deuxième tome est assez mou. Dommage.
11/12/2023 à 20:13 2
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Le Saint des tueurs
8/10 Autre époque, mais personnages similaires : un flashback permettant de connaître l’histoire – ou la légende – du saint des tueurs qui œuvra durant le temps des cowboys. Personnages très caractérisés et souvent sinistres, explosions de violence (la première dans cette BD se déroule dans un salon), les codes du western fidèlement réinterprétés, et des actes sacrément sauvages (scalps, viols de cadavres, fusillades nourries). « Tu as de la chance qu’il ne t’ait pas tuée ! Cet homme est pire que Satan ! ». Un massacre et un incendie homériques à Ratwater pour clore ce récit sombre et furieux.
11/12/2023 à 19:47 2
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Kabbale dans les traboules
Christophe Arleston, Serge Carrère
7/10 Changement de décor pour notre détective privé marseillais qui rejoint Lyon accompagné de son tonton loco, et c’est dans la capitale des Gaules qu’ils sont bousculés par un individu qui venait de dérober des ouvrages, un de ces livres restant sur le trottoir. « C’est un incunable ésotérique, un ouvrage de grande valeur », leur dit-on. Et voilà nos héros lancés sur les pistes de la kabbale et du Zohar. Alchimie, humour, poursuite en side-car, un gamin qui se prend pour un shérif, combat contre des chevaliers en armure : un cocktail bien vitaminé et tout autant réjouissant !
11/12/2023 à 18:58 3
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Abîmes
8/10 Janvier 1999 : un avion de tourisme s’écrase avec ses deux passagers, Viktor et Dolores Mendi. Aucun des deux membres de ce couple ne survit au crash. S’ensuit une avalanche qui tue une dizaine d’enfants. Vingt-quatre ans plus tard, le lieutenant Antoine Mendi – le fils des accidentés – intègre la gendarmerie où a eu lieu le drame. Un lieu très enclavé, tassé sur lui-même, où règne le silence et les non-dits, jusqu’à ce qu’apparaissent de petits bonshommes de neige accompagnés de messages menaçants. Et les premiers meurtres se mettent à se multiplier.
Quiconque a déjà lu les ouvrages de Sonja Delzongle connaît la forte appétence de l’auteure pour les sujets durs et les intrigues retorses : Le Hameau des Purs, Dust, L’Homme de la plaine du Nord ou encore Le Dernier Chant pour ne citer qu’eux regorgent de fausses pistes, de personnages équivoques et d’une belle prolixité scénaristique. Cet Abîmes ne déroge en rien à cette règle, qui est presque la patte de l’écrivaine : un récit singulier, à la fois échevelé et très consistant, des rebondissements incessants et des histoires imbriquées les unes dans les autres si nombreuses qu’elles engendrent un authentique vertige littéraire. Jugez plutôt : des individus aux identités multiples, des actes pédophiles, un « Prêcheur » hantant les montagnes, un microcosme divisé entre « Ceux d’en haut » et « Ceux de la forêt », des avalanches qui n’ont rien de fortuites, des séances d’exorcisme pratiquées sur un môme inquiétant atteint de schizophrénie, la légende de Millaris, des faits d’inceste, un probable cas de gémellité, etc. Rarement une fiche descriptive sur Polars Pourpres n’aura autant été en peine de contenir tous les mots-clefs adéquats. Sonja Delzongle s’est véritablement lâchée dans cette histoire hallucinante d’exubérance et d’inventivité, et c’est peut-être cet élément – le seul – qui pourra constituer l’éventuelle faiblesse de ce roman aux yeux de certains lecteurs : une densité si gargantuesque qu’elle en vient presque à diluer la part de vraisemblance de l’ensemble. Néanmoins, pour qui apprécie les intrigues plus que solides, avec des cliffhangers à la fin de chaque chapitre, et des trames narratives enivrées de ténèbres, voilà un opus idéal.
Sonja Delzongle continue de nous régaler avec ses œuvres sombres et retorses, parfois excessives et assourdissantes, et on préfère amplement cette démesure à la légèreté badine et superficielle. Un pur roc de jais cerclé du cadre majestueux des montagnes pyrénéennes et hanté par des spectres vengeurs.11/12/2023 à 06:56 5
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Paris étudiant, Paris résistant
Franck Dumanche, Nicolas Otéro
6/10 Novembre 1940, village de Saint-Céneri-le-Gérei : le père de Bouboule charge son fils et trois de ses amis d’apporter un colis à la tante Joséphine qui habite Paris. Ils décident au passage de participer à une manifestation antiallemande autour de l’Arc de Triomphe et y sont arrêtés.
Contrairement au précédent tome, le scénario a, je trouve, le bon goût de ne pas s’embarquer dans une histoire hautement invraisemblable, et nos enfants, avec tout le courage qui est le leur, demeure d’authentiques enfants, ce qui est scénaristiquement et historiquement un point positif. L’histoire est simple, les dessins également, et ça passe plutôt bien.10/12/2023 à 19:24 2
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Aux Arts, citoyens !
Franck Dumanche, Nicolas Otéro
6/10 Septembre 1939 au musée du Louvre : un convoi quitte les lieux avec un chargement. Juillet 1940, dans la France désormais occupée : Gaston, Bouboule, Doc et Elise, quatre gamins inséparables, apprennent que les nazis veulent détourner un train contenant de nombreuses œuvres d’art. Ils décident alors de passer à l’action.
Sympathique, même si c’est complètement invraisemblable et cousu de fils blancs aussi épais que l’intrigue qui, très objectivement, accumule les clichés et les ficelles obèses. Maintenant, ça s’adresse à de jeunes lecteurs, alors si ça peut leur permettre de découvrir cette époque et d’encenser l’engagement et la belle fougue de l’enfance, pourquoi pas…10/12/2023 à 07:57 2
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Genesis tome 2
6/10 Taiga se décident à aller chasser pour survivre. Une nouvelle incursion dans la préhistoire, avec découverte de la faune de l’époque et notre héros qui semble prendre confiance en lui jusqu’à être plus à son aise durant cette ère que dans la sienne et s’éprendre de « cette terre de liberté qui s’étend devant [lui] ». Toujours rien de très flambant du point de vue scénaristique ou esthétique (seuls la rencontre et l’affrontement avec les hommes préhistoriques sortent du lot) et de belles invraisemblances (Taiga qui l’emporte presque facilement sur les guerriers, ces derniers ayant tous un visage légèrement simiesque tandis que la jeune femme qui les accompagne a des traits très « modernes »), mais ça n’en demeure pas moins plutôt plaisant et divertissant si on n’est pas trop regardants.
08/12/2023 à 22:33 2
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Gannibal tome 2
8/10 Daigo Agawa, le nouveau policier, se souvient des circonstances de l’agression qu’il a subie, et il ressent aussitôt le même trouble que précédemment, au point de demander à sa femme et à sa fille de quitter les lieux. Tandis que le cadavre de Kanô est découvert, un homme s’accuse du crime.
Esthétique toujours aussi irréprochable, scénario prenant, ambiance rurale lourde de non-dits, silences collectifs qui pourraient être coupables, passé violent d’Agawa qui est clairement exposé, série addictive : toujours aussi bon.06/12/2023 à 19:48 2
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Enfance
7/10 Un couple et leur fille sont attaqués par des Raïs, des créatures verdâtres. Les parents morts, la petiote va être adoptée par des Petits, des sortes d’elfes. Elle va grandir et sa destinée aventureuse ne va pas s’arrêter là. Une chouette BD, agréable de bout en bout, esthétiquement convaincante, et qui a le très bon goût d’honorer autant que d’illustrer la magie des mots et les émotions induites par la plume du regretté (et trop tôt parti) Pierre Bottero. Le final, poignant, mêle larmes et appétit de revanche.
06/12/2023 à 18:48 2