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Meurtre au Majestic
7/10 Une enquête fort sympathique, avec des personnages prenants et croustillants, où Marie Bertherat a bâti une intrigue propre à enchanter les jeunes lecteurs autour du thème de la vengeance.
10/06/2016 à 18:10 1
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Le Mort-Homme
9/10 Becky n’a pas le choix. Malgré ses seulement douze ans, il doit aller fouiner dans les tranchées sous la férule de son oncle pour en remporter des trophées facilement vendables. Mais une de ses nombreuses expéditions tourne mal lorsque Becky fait un malaise et devient en partie possédé par un spectre, le Mort-Homme.
Avec cet ouvrage percutant et atypique, Denis Bretin marquera durablement les esprits. En fait, il est particulièrement difficile de résumer ce Mort-Homme. Sans cesse, l’auteur change de registre, brouille les pistes, oscille d’un genre à un autre. Si l’intrigue commence de manière très accessible, il s’ingénie par la suite à offrir d’autres angles d’approche, varier les lieux, alterner les points de vue, et même opérer des flashbacks. Ainsi, le lecteur va passer de l’existence captive de Becky à un passage au Blanc Balcon, un ancien asile psychiatrique où un docteur s’exerce à des traitements brutaux sur certains patients, des rédactions de Becky décrivant la vie d’un soldat de la Grande Guerre avec une justesse effrayante aux phénomènes inexpliqués secouant le jeune homme. De prime abord, ce kaléidoscope pourrait rebuter. Pourtant, il n’en est rien. Ce livre est particulièrement réussi, aussi instructif qu’élégant, montrant avec une intelligence rare la brutalité des combats de la Première Guerre mondiale. La familiarité des propos de Becky succèdent à la beauté ensorcelante des compositions du gamin qui vont, progressivement, faire apparaître un événement ancien, fondateur, une sorte de pacte faustien. Dans cette œuvre forte et ésotérique, Denis Bretin fait la démonstration de son talent ; ses mots sont corrosifs, toxiques, hachés, meurtriers. On ressort de cet opus autant déboussolés qu’essoufflés.
Denis Bretin, tout en conservant ce scénario fort et brûlant, aurait pu faire le choix d’une structure plus facile, attendue ou consensuelle. Au contraire, il a opté pour le fractionné, l’âpre, le déconcertant. Une sinuosité et une rugosité qui ne plairont probablement pas à tous les lecteurs, mais, pour quiconque s’accommodera de cette exigence, le voyage sera inoubliable.10/06/2016 à 18:06 3
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Trop de Plomb
7/10 Thérèse Garcia, journaliste, est tuée chez elle. Son assassin l’a massacrée à coups de poing et de pied. Une explosion de violence sur laquelle le commissaire Mordenti et son équipe, que l’on surnomme « Les Italiens », vont enquêter. Ce n’est que le début d’une série de crimes violents, dont l’origine remonterait jusqu’à un défilé de couture se déroulant en banlieue.
Après Les Italiens, Enrico Pandiani nous revient avec ce deuxième ouvrage consacré au commissaire Mordenti. On y retrouve avec plaisir ce policier cocasse, drôle et tenace, qui va vivre ici une histoire d’amour brûlante avec une chroniqueuse de mode. C’est une intrigue solide que l’auteur nous propose, entre jalousies journalistiques et vengeance consommée à froid. Sans pour autant briller par son originalité, elle convainc aisément et emporte le lecteur du début à la fin de ce livre enlevé. Alternant avec talent les scènes de suspense, de traque policière et d’action, ce roman est un habile polar, parfois très drôle, où l’humour se glisse avec bonheur dans les dialogues.
Un ouvrage intelligent et prenant, où la plume d’Enrico Pandiani enchante par son efficacité et sa malice salvatrice. Un délicieux roman qui, malgré la dureté de certains passages, offre un entracte bienfaisant.10/06/2016 à 18:01 2
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L'Assassinat du Père Noël
Eric Adam, Didier Convard, Paul
5/10 Une BD qui ne m’a pas trop convaincu. Je me souvenais vaguement de l’histoire (lu le roman il y a fort longtemps et vu son adaptation cinématographique de 1941). Mais ici, l’histoire perd de son sel et surtout de sa magie, avec ce détective-avocat qui débarque de nulle part, voit tout, sait tout, et boucle l’enquête trop simplement à mon goût. En outre, l’esthétique de la bande dessinée me laisse assez froid : c’est certes assez joli et sympathique, mais les personnages dont la forme du visage varie d’une case à l’autre, les ombres mal négociées, l’absence de mouvement et, cerise sur le gâteau, une statue qui change d’expression et de posture, ça ne passe pas.
27/05/2016 à 17:39
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La Chambre vide
5/10 Une histoire assez amorphe, vue et revue, sans suspense réel ni rebondissement salvateur. Demeure le plaisir de retrouver les personnages de la série Brigade Sud, mais un rendez-vous qui se réalise néanmoins sans entrain.
27/05/2016 à 17:38
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Ooze, le magicien de boue
6/10 Une nouvelle aventure au sein d’Horrorland, avec cette fois-ci une créature de boue bien inquiétante et une BD supposée apprendre à développer des superpouvoirs. Je suis beaucoup moins pris par ce cycle que par les premiers ouvrages de M. Stine, mais les ambiances demeurent sympathiques et certains passages sont assez originaux.
27/05/2016 à 17:37
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La photo qui tue - 9 histoires à vous glacer le sang
7/10 Un très agréable recueil de nouvelles propres à surprendre voire faire peur aux jeunes lecteurs. Certains écrits tirent leur épingle du jeu (« Bain du soir », « Transport éclair », « Peur ») d’autres sont beaucoup plus classiques (« La photo qui tue », « L’horrible rêve de Harriet »). L’ensemble est sacrément plaisant à lire, même si, à titre personnel, j’ai été nettement plus séduit par « L’Auto-stoppeur ».
27/05/2016 à 17:36
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Cuba libre
9/10 Eldon Burns se fait assassiner dans une salle de boxe, une balle dans chaque œil. L’arme du crime est le Colt d’Abe Watson, un policier décédé qui avait été enterré avec cette arme dans son cercueil. Joe Liston demande de l’aide à son ancien collègue Max Mingus, mais il est aussitôt tué d’une balle en pleine tête. Mingus se décide alors à mener l’enquête, une investigation qui le mènera jusque sur une mystérieuse île cubaine.
Troisième et dernier ouvrage consacré à Max Mingus après Tonton Clarinette et Voodoo Land, Nick Stone signe ici les adieux du personnage qu’il a créé. Le style est toujours aussi remarquable, avec une plume efficace et puissante. Au gré des nombreuses pages du livre, le lecteur sera baladé avec régal, depuis une sordide histoire d’infidélité jusqu’à la piste d’une ancienne militante des droits civiques en passant par l’ombre angoissante d’un jeune tueur au bec-de-lièvre appelé Osso. Et comme on pouvait s’y attendre, le roman sera également l’occasion de retrouver Salomon Boukman, génie du crime, pratiquant du vaudou et ayant noué une relation très étrange avec Mingus. Nick Stone excelle dans la description de ses personnages, leur conférant une densité humaine incroyable ; au gré de cette histoire dédaléenne, il va les pousser dans leurs ultimes retranchements psychologiques, jusqu’à la rupture, jusqu’à l’aliénation.
Ce triptyque qui se clôt avec cet ouvrage est assurément l’un des meilleurs qui soit. Nick Stone a amplement démontré l’étendue de son talent, et ce final de Max Mingus ne fait que confirmer cette affirmation. Une lecture impérative, envoûtante et hautement addictive, pour quiconque prétend aimer la littérature policière.27/05/2016 à 17:33 9
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Le Tueur d'écume
9/10 A bord de leur voilier, Cliff et Bryan se font éperonner en pleine mer par un navire monstrueux. Peu de temps après, une jeune Indienne, Amber, est recrutée par un mystérieux commanditaire car un étrange don la rend capable de suivre le sillage des bateaux. Avec deux mercenaires, le fondé de pouvoir de cet énigmatique mécène, un capitaine acariâtre et son aide, ainsi que Cliff miraculeusement rescapé, Amber va se lancer à la recherche de ce vaisseau aussi imposant que dérangeant.
Auteur connu et reconnu de la littérature jeunesse, Michel Honaker nous revient avec cet ouvrage dense et prenant. Avec un style efficace et une plume aguerrie, l’écrivain embarque littéralement son lecteur de bout en bout au gré de cette formidable battue au navire tueur. Il se dégage de ces pages un véritable trouble, un envoûtement. Michel Honaker aurait amplement pu prendre le parti de décrire la traque maritime, réduisant ce chimiquier au rang d’embarcation uniquement monumentale de par sa taille. Mais il a su lui conférer une aura dantesque, presque illuminée, qui apparaît dès le prologue. Par la suite, les descriptions qu’il en donne, la puissante atmosphère venimeuse voire diabolique qui accompagne chacune de ses apparitions, ainsi que le dernier chapitre où s’expose ce monstre marin, sont autant de scènes prodigieuses proches de l’hallucination. Et si certains passages sont un peu téléphonés et l’épilogue assez attendu, tout le monde s’en moque éperdument. Le jeune lecteur auquel s’adresse Michel Honaker aura amplement eu sa dose de frissons et de sueurs.
L’auteur a eu l’intelligence de jouer avec les codes du vaisseau fantôme, sans tenter d’apporter des réponses qui ne tiendraient pas la route ou d’en dénaturer le propos. Il signe un roman d’aventures mâtiné de fantastique avec un jugement rare, habile réinterprétation du film Les Dents de la mer et du mythique Moby Dick. Un ouvrage que ne bouderait certainement pas le Serge Brussol de la grande époque de la stupeur et des tremblements littéraires. A noter un clin d’œil amusant – et amusé – à ses fans avec plusieurs références au Naitaka, monstre étant au cœur du Totem du peuple sans ombre.27/05/2016 à 17:30 1
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Le Manoir aux secrets
7/10 Pepper et Armand sont de fidèles camarades. Pepper est une jeune fille bagarreuse et courageuse. Quand à Armand, frêle et timide, il peut, à volonté, se métamorphoser en araignée. Un peu par défi, tous les deux se rendent dans un manoir possédé par Misma Mesmer, une vieille femme sur laquelle plane de nombreuses rumeurs. C’est à peu près au même moment que surviennent des séries de cambriolages dans toute la ville…
Même si Camille Brissot a déjà écrit par le passé, il s’agit ici de son premier roman policier. Il s’intègre d’ailleurs parfaitement dans la collection Heure noire. Le style y est vif et espiègle, et l’on prend un réel plaisir à sillonner ces mots. Pepper et Armand sont particulièrement sympathiques et attachants, et leur acolyte lors de cette aventure et enquête, Miranda, constitue un bon contrepoids. Au même titre, Misma Mesmer est un personnage singulier, qui réserve moult surprises, et au caractère bien trempé. L’histoire est bien imaginée et construite, et l’on parvient à l’épilogue sans avoir vu passer les pages. Finalement, cet opus aurait pu se montrer assez classique si Camille Brissot n’y avait pas ajouté cet élément surnaturel qu’est la transformation d’Armand en araignée. Cette métamorphose arrive dès les premières pages du roman et n’est finalement jamais expliquée (cependant, était-il possible de l’être ?). Les lecteurs disposent, certes de l’épilogue pour obtenir une piste d’élucidation, mais peut-être certains d’entre eux trouveront-ils ce passage un peu tardif, léger, voire saugrenu pour éclairer ce phénomène.
Un bon petit polar pour la jeunesse, alerte et efficace, avec une histoire de métamorphe qui pourra éventuellement diviser, mais n’en demeure pas moins intéressante.04/05/2016 à 22:08 1
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Anesthésie générale
7/10 Manny Rupert, un ancien policier, est engagé par Zell pour approcher un prisonnier de San Quentin. Sous couvert de mener des ateliers de réflexion sur la drogue avec les détenus, il va devoir vérifier si ce vieillard est bien, comme il le prétend, Josef Mengele.
Après A poil en civil, on retrouve le personnage de Manny Rupert. Et surtout le style de Jerry Stahl. Parce que, si vous appréciez le style décalé voire complètement déjanté, vous allez vous régaler. D’ailleurs, le premier chapitre donne le ton : celui qui vient embrigader Manny est un vieillard muni d’un déambulateur, à l’humour corrosif et au langage à double sens. Le reste de l’ouvrage est du même acabit : sacrément caustique. Dans les dialogues, les scènes, les descriptions psychologiques, on sent parfaitement que Jerry Stahl s’est fait plaisir. Entre humour typiquement juif et situations complètement baroques, le lecteur aura souvent le rire aux lèvres, voire les zygomatiques en action. Finalement, ce que l’on pourra reprocher principalement à ce roman, au-delà de quelques cocasses bavardages et autres joyeuses digressions, c’est le mélange des genres. Etait-il possible d’évoquer Josef Mengele dans une histoire parfois aussi comique ? N’y avait-il pas un risque de mauvais goût ? Si, indéniablement. Le risque était là. Mais l’auteur, en habile équilibriste, sorte de Donald Westlake en version judaïque, sait jouer de ce contraste pour mieux déboussoler le lecteur. Parce que l’humour, ici, permet justement de dépasser l’horreur des thèmes abordés.
Entre esclandres drolatiques, scènes complètement barrées et délires littéraires, Jerry Stahl a su installer une histoire originale et très agréable à suivre. Malgré des longueurs pas toujours utiles et une fusion du noir et du rocambolesque qui ne plaira pas à tout le monde, l’écrivain signe un ouvrage qui marquera certainement, à défaut de vouloir absolument séduire.04/05/2016 à 22:07 4
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Brouillard au pont de Tolbiac
8/10 Une histoire solide et sombre de Léo Malet que viennent magnifier les dessins atypiques et entêtants de Tardi font de cette bande dessinée un grand moment de lecture. Entre passé anarchiste, un ancien vol qui jaillit du passé, un homme-mort qui promène sa folie dans le XIIIe arrondissement de Paris, des règlements de compte sinistres et une gitane pour laquelle on se damnerait, Nestor Burma a amplement de quoi faire et y laissera une grande part de ses illusions.
04/05/2016 à 22:05 5
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Le Secret de la salle aux momies
6/10 Une première histoire assez gore par rapport aux autres productions de R. L. Stine, bien plus rêche, avec quelques scènes que les plus jeunes trouveront flippantes ou écœurantes. En revanche, le scénario part un peu en vrille, avec des (tentatives d’) explications qui veulent expliquer l’irrationnel de manière cartésienne, mais n’y parviennent pas du tout (ouch, le coup des protéines dans les cheveux…). Mais les ambiances sont suffisamment pesantes et prenantes pour embarquer le jeune lecteur. Mais la seconde histoire est à mon avis ratée : elle part dans tous les sens, sans le moindre fil conducteur, et ne donne lieu qu’à une succession de scènes moyennement surprenantes ou originales.
04/05/2016 à 22:03 1
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La Poudrière
Pierre Boileau, Thomas Narcejac
9/10 Le Prince Sernine, alias Arsène Lupin, déjoue un plan d’enlèvement en sauvant une belle jeune femme des mains de deux malfrats. Mais la demoiselle disparait aussitôt. Pour notre intrépide gentleman, c’est le début d’une incroyable succession de péripéties à l’envergure internationale.
Nul n’a oublié Arsène Lupin, le génial personnage inventé par Maurice Leblanc au début du siècle dernier. Son originalité et son aura en ont fait un être intemporel et toujours source d’inspiration, au point que, au même titre que Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle, des auteurs ont continué à le faire vivre dans leurs romans. Ici, ce sont les remarquables Pierre Boileau et Thomas Narcejac qui le mettent en scène. On y retrouve ce qui a fait le sel d’Arsène Lupin : son intelligence, ses aptitudes physiques, mais aussi son humour et sa galanterie légendaire. Au gré d’un récit court et particulièrement prenant, aux rebondissements nombreux, le lecteur se laisse prendre la main, tel un enfant, et suit jusqu’au bout les aventures de cet être si attachant. A partir d’un événement pour ainsi dire anodin, notre prince Sernine va vivre une folle entreprise à la veille de la Première Guerre mondiale.
Un livre ensorcelant, singulier et habile, mené avec tant d’esprit et de brio qu’il honore tout autant son protagoniste, Maurice Leblanc que le remarquable duo Boileau-Narcejac.04/05/2016 à 21:59 3
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20 pieds sous terre
9/10 Un excellent roman, prenant de bout en bout, avec des pages très belles quant au deuil. Une écriture sobre, sombre et acérée, parfois très proche de la littérature adulte, qui magnifie une histoire intelligente. Une réussite totale, dont je ne regrette que l’épilogue, trop à l’eau de rose à mon goût, quand le récit tout entier baignait dans le noir.
23/04/2016 à 11:18 3
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Disputes et disparitions
9/10 Un premier tome que j’ai adoré, quelque part entre les univers de Tim Burton et d’Emma Kennedy. C’est sacrément drôle et barré, avec une collection de personnages fantasques et gothiques, des relations interpersonnelles hilarantes, et à la clef une intrigue qui n’est pas anecdotique (l’eau qui monte dans le château sans que personne ne puisse en sortir, et les disparitions successives des servantes à cause d’un monstre énigmatique). Je tâcherai d’être de l’aventure pour d’autres épisodes.
23/04/2016 à 11:17
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L'Ordinatueur
7/10 Une histoire sacrément prenante. L’intrigue a pris un tournant auquel je ne m’attendais pas à mi-chemin, mais c’est finalement un bien : le récit n’en devient que plus crédible et efficace. Une plongée intéressante dans le milieu de l’informatique, et si ce livre a été écrit en 1997, on lui pardonnera d’autant plus facilement ses quelques rides.
23/04/2016 à 11:16 2
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Gare aux coups de griffes
7/10 Une histoire bien trouvée et prenante, qui se montre un peu plus âpre et brutale que d’autres ouvrages de l’auteur. Un scénario solide, des rebondissements efficaces : vraiment, un bon moment de lecture.
23/04/2016 à 11:15
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Le Cri du masque hanté
6/10 Une histoire assez classique de masque maléfique, mais bien construite et amenée, où des accents de littérature plus adulte transparaissent (comme dans l’un des chapitres à l’écurie). Au final, rien de transcendant ni d’original, mais ça se laisse lire.
23/04/2016 à 11:14
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Le Chasseur
7/10 Un univers particulier, peuplé d’animaux ayant dû laisser de côté une partie de leurs instincts, une intrigue assez sombre (un cas d’anthropophagie… pardon… de zoophagie), même si on ne voit pas trop comment elle va pouvoir évoluer, et un rebondissement final surprenant (le coup de l’espèce inconnue). Ça rappelle un peu l’univers de Blacksad, toutes proportions gardées, et m’a sacrément donné envie de connaître la suite.
23/04/2016 à 11:13 1