853 votes
-
813
10/10 Peut-être le plus accrochant des Lupin!
15/07/2010 à 05:30
-
Arsène Lupin contre Herlock Sholmès
9/10 Un duel à ne pas manquer, un véritable délice.
15/07/2010 à 05:29
-
Arsène Lupin, gentleman cambrioleur
8/10 Découverte d'un personnage qui a hanté toute mon adolescence. Excellent!
15/07/2010 à 05:28
-
Le Signe des quatre
9/10 Tout aussi bon et captivant
15/07/2010 à 05:24 1
-
Une Etude en rouge
9/10 Un excellent Holmes lu plusieurs fois
15/07/2010 à 05:24
-
Milac
6/10 Un peu trop fouilli pour moi même si j'ai pris du plaisir à lire cet exercice de manipulation.
15/07/2010 à 05:21
-
Sukkwan Island
7/10 Un roman noir, plus que noir, qui accroche bien avec une écriture, fluide, épurée et précise sans effet de style ou de ficelle.
Un père et son fils ont gagné une île de l’Alaska pour un an. Dans le plus ténu des conforts, ils vivent avec la nature. Très vite, Roy s’aperçoit que son père dépressif rate tout ce qu’il entreprend à l’image de sa vie conjugale, l’aventure mal préparée devient une galère pour l’enfant.
La relation entre les deux personnages est finement décrite, les tourments du fils deviennent un peu les nôtres et on peut avoir envie de gifler Jim le looser et on s’attend au fil des pages à un événement qui va tout casser – heureusement, je n’avais pas lu les critiques auparavant ! – ce qui ne manque pas d’arriver bien entendu.
Le déroulement et le dénouement de la seconde partie restent crédibles mais je n’ai pas trouvé le « suspense insoutenable », comme on peut le lire dans la presse et ce livre « inoubliable ». Si l’histoire et l’idée « ingénieuse » m’ont accroché, je n’ai pas été follement captivé certainement par manque d’intérêt pour ce genre d’histoire de dépressifs trop loin d’un quotidien.15/07/2010 à 05:20 1
-
13 heures
9/10 La sortie d’un roman du Sud-Africain Deon Meyer m’enchante à chaque fois. Avec « 13 Heures », point de plongeon cette fois dans les problèmes sociaux et politiques de son pays ou les séquelles de l’apartheid ou encore la corruption endémique. Si l’auteur évoque les tensions ethniques – zoulous/xhosas et noirs/blancs - et le trafic d’êtres humains, ce livre s’écarte du roman noir pour tomber de plein pied dans le suspense et le thriller comme le suggère le titre. En effet, Meyer a resserré son histoire en 13 heures un jeudi afin de rendre la tension plus forte.
L’inspecteur Griessel enquête sur le meurtre d’une touriste américaine et sur la disparition de son amie, poursuivie par une bande de tueurs. En parallèle, l’autre meurtre d’un producteur de musique permet d’apprécier le brio du sud-africain à emboîter deux histoires qui, a priori, ne pourraient se rejoindre. Sur ces deux enquêtes, quatre policiers vont apporter leur point de vue et montrer diverses faces du pays.
Une belle construction éclatée avec quatre personnages centraux réussis. Les amateurs de thrillers prendront plaisir à ce périple dans le sud du continent pour son efficacité et son rythme, les lecteurs de Meyer regretteront peut-être la profondeur et la dimension sociale de ces anciens romans et le manque d’épaisseur des personnages. Moi, je me suis régalé.14/07/2010 à 04:53
-
Tueuse sans gages
9/10 Un automobiliste est abattu sans raison apparente. L’intrigue bien ficelée tombe dans les milieux du terrorisme et de l’OLP sur un rythme soutenu avec une chasse à la femme réussie. Sans grosses ficelles et une histoire suivie de près, l’auteur, d'une écriture vive, accroche le lecteur dès les premières pages pour ne pas le lâcher. Une manipulation réussie et implacable.
09/07/2010 à 13:58
-
Green River
5/10 Si je peux célébrer la performance et si j'ai été emballé dès les premières pages, j'ai l'impression " d'être passé à travers " par la suite, je ne peux l'expliquer, les personnages certes sont bien taillés mais ils semblent un peu caricaturaux, je relirai plus tard, j'ai peiné à finir.
08/07/2010 à 11:21
-
Vingt Mille Vieux Sur Les Nerfs
8/10 Un Poulpe qui prend de l'âge avec élégance et humour; encore un bon roman de la série.
08/07/2010 à 07:26 1
-
Monsieur Personne
8/10 « Monsieur Personne » de Robert Deleuse brille dans l’art de la manipulation non seulement par sa propre histoire mais aussi par l’échange avec le lecteur qui part sur diverses fausses pistes avant de comprendre « le grand puzzle ».
Blondel s’est fait voler sa Clio dans un parking mais il ne parvient pas à prouver son identité au commissariat où il veut déposer sa plainte. La perplexité des policiers va se renforcer par des témoignages divers désarmants.
L’atmosphère plus grise que noire se marie avec perfection à ce dédale que semble vouloir emprunter un personnage qui se perd au fil des interrogatoires. Les tournants de ce court roman de 120 pages sont préfigurés par des descriptions neutres, « C’était une chose d’observer dans les séries télévisées ; ces décors taillés sur pièce pour héros de pacotille et c’en était une autre de toucher du doigt une réalité avec ses vraies odeurs et son absence remarquée de héros.
Il fallait sans doute mijoter dans un commissariat s’imprégner de ses relents, pour comprendre ce qui pouvait se tramer derrière le nom commun de « bavure ».
Le lecteur peut ressentir un malaise dans ce paysage curieux avec des détails qui ponctuent l’ambiance d’étrangeté apparemment inutiles, par conséquent utiles, « L’enquêteur Bardin ouvrit l’une des trois portes de l’élément mural, se saisit d’un verre pied, actionna le robinet d’eau froide puis extirpa de la pharmacie un tube d’Efferalgan codéine dont il dégagea un comprimé qu’il laissa tomber dans le verre d’eau.
Les deux hommes regardèrent le comprimé plonger au fond du verre et commencer à produire son effervescence. Puis, ce qui restait du cachet vint se plaquer contre la paroi, à la verticale, avant de remonter à al surface, horizontalement, pour se dissoudre tout à fait. »
Un bon roman sur la programmation de la personnalité écrit dans une langue agréable et efficace.07/07/2010 à 03:49
-
La Nuit tombe sur Manhattan
8/10 Lu il y a longtemps, je garde un souvenir d'une histoire prenante et de personnages accrochants.
28/06/2010 à 11:00
-
L'année du dragon
4/10 Assez décevant avec trop de clichés ou de personnages caricaturaux du monde chinois notamment. J'ai préféré le film, une fois n'est pas coutume.
28/06/2010 à 10:59
-
La fuite en avant
8/10 Un thriller qui se lit bien entre New York et Nice avec un suspense bien mené et des personnages travaillés et attachants.
28/06/2010 à 10:57
-
Meurtres à Chinatown
8/10 Une nouvelle menée à toute allure en plein Chinatown de San Francisco par Le Maître. A lire et relire notamment avec l'édition bilingue accompagnée de notes de vocabulaire.
23/06/2010 à 17:05
-
L'Epouvantail
8/10 Retrouver un Michael Connelly peut générer appréhension ; en effet, après avoir connu des sommets dans l’art du thriller avec « Créance de sang » ou encore « Le cadavre dans la Rolls », les dernières œuvres de l’auteur de la Cité des Anges ont assez déçu. Cette fois, « L’épouvantail » peut-être classé dans la série des bons calibres de l’auteur.
Connelly compose une intrigue bien charpentée sans abuser des grosses ficelles du genre. Il a pris le risque de dévoiler le coupable dès les premiers chapitres se privant d’une source de suspense ; une enquête suivie au millimètre et le sens du détail nous plongent très vite dans l’enquête du journaliste Mc Evoy et rend le récit captivant.
L’histoire démarre sur fond de crise et de bouleversements de la presse papier. Mc Evoy, viré du L.A Times, vit ses derniers jours de reporter dans l’établissement. Lancé sur le sujet d’une injustice, il partira à la découverte d’un serial killer expert en hacking et technologie de sécurité.
Le lecteur retrouvera l’agent du FBI, Rachel Walling, de l’excellent « Le Poète ». Connelly a su créer des personnages attachants tout au long de sa riche composition. J’ai retrouvé avec plaisir le couple réuni dans cette course à la survie.
Malgré un décollage horaire et des paupières rétives, j’ai dévoré ce roman de 500 pages en une traite.22/06/2010 à 22:42 2
-
Le Vrai Monde
7/10 Pas aussi dense que Out, se lit bien mais sans plus.
20/06/2010 à 08:14
-
Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti
7/10 Le sinologue néerlandais Robert Van Gulik, avant d’écrire ses propres ouvrages centrés sur le juge Ti, a traduit en anglais un roman anonyme du XVIIIe siècle « Trois affaires criminelles résolues par le juge Ti». Le chercheur a choisi un récit qui correspond aux goûts occidentaux (voir un billet précédent). Le coupable n’est pas connu dès les premières pages, le surnaturel reste peu présent, les digressions n’abondent pas et l’intrigue est bien ficelée. L’enquêteur, comme dans tous les romans policiers traditionnels, est un magistrat qui mêlera rigueur, logique et adroits interrogatoires pour faire « triompher la vérité ». Une partie du roman se déroule au tribunal, où le juge dirige avec fermeté les investigations et questionne les suspects. Ce qui ne l’empêche pas de se déplacer, même parfois déguisé pour mieux s’immiscer dans la population suspecte. Face à trois crimes, mêlant, cupidité et passion, le juge Ti nous emmène dans une découverte de la Chine à travers diverses couches sociales, marchands ambulants de soie, préfets, commerçants et lettrés. Ces écrits permettent également de mieux saisir le fonctionnement du tribunal et de la justice au niveau local. Comme le souligne Van Gulik dans son introduction « Il faut porter au crédit de l’esprit démocratique qui a toujours caractérisé le peuple chinois, malgré l’ancienne forme autocratique de son gouvernement, que l’instrument de contrôle le plus puissant de tout abus du pouvoir judiciaire était l’opinion publique. Toutes les audiences du tribunal étaient publiques, et la ville entière était au courant et discutait les délibérations du tribunal. Un juge cruel ou arbitraire n’aurait pas tardé à voir la population se dresser contre lui ».
L’épaisseur psychologique est confinée au minimum, ce qui certes ne diminue pas la qualité et l’intérêt de l’œuvre très vivante et entraînante. Un bon moment de lecture immergé dans la Chine ancienne.
PS : on peut noter le souci du détail et de justice (?) dans les châtiments suprêmes. En effet, un criminel sera « condamné à être décapité ; sa tête sera exposée trois jours durant à la porte de la ville et tous ses biens seront confisqués ». Un autre « mourra par strangulation de manière que mort s’ensuive immédiatement ; son corps ne sera pas exposé au public ; cette faveur en considération des services méritoires rendus le père et le grand-père (du condamné) ». La dernière « est condamnée à mort lente, mais de manière que la mort s’en suive dès la première incision ; cette faveur étant concédée en considération des tortures qu’elle a subies lors des interrogatoires qu’elle a subies lors de son interrogatoire. Ses biens ne seront pas confisquées, eu égard au fait qu’elle laisse une vieille mère. Mais sa tête sera exposée trois jours durant à la porte de la ville.» !!!17/06/2010 à 11:24 1
-
Un singe en Isère
8/10 Un Poulpe lu trois avec toujours autant de plaisir, Marin a su allier l'esprit du Poulpe, ses idées et un esprit romanesque qui font le charme de l'histoire.
16/06/2010 à 18:44 1