Med.SoB

55 votes

  • Retiens ton souffle

    Holly Seddon

    6/10 « J’ai attendu la sortie de ce livre avec impatience et beaucoup d’espoir, surtout en lisant le bandeau en bas de la page de couverture « Je n’ai jamais lu d’aussi captivant depuis LA FILLE DU TRAIN », donc une fois je l’avais entre mes mains, je n’ai pas hésité…

    Deux personnes, une histoire les réunit, celle d’Amy Stevenson : Depuis quinze ans dans le coma, prisonnière de son corps, consciente de tout ce qui se passe autour d’elle mais incapable de réagir ou de réaliser ce qui lui arrive. Alex, une journaliste qui a ratée sa vie et s’intéresse de près à l’histoire d’Amy, tente de savoir ce qui s’est passé il y a quinze ans et décide de se lancer dans une enquête en solo. Jacob, son petit-ami d’enfance, n’arrive toujours pas à faire le pas dans une nouvelle vie (sans Amy), jusqu’à sa rencontre avec Alex, et tout deux tentent d’éclaircir certaines zones d’ombres dans le passé.

    Les premiers chapitres étaient accrochants, les derniers beaucoup moins, sans doute parce que, arrivé à un certain chapitre, sans continuer on a déjà une idée de la personne responsable du malheur d’Amy, mais la simplicité du style d’écriture et les tourments de l’histoire ne nous laissent pas le choix : lire jusqu’à la dernière page et même chercher si Holly Seddon n’a pas écrit un autre roman.

    A côté du principal de l’histoire, on remarque que l’auteur insiste sur le combat contre l’alcool, ce que c’est que d’être alcoolique en décrivant comment Alex vit sa dépendance à l’alcool en citant les risques, son quotidien douloureux et son traitement difficile. Un point fort pour ce roman car c’est clair que Holly Seddon a étudié le cas de près.

    Un « thriller léger » -je ne sais pas si le terme existe mais le qualifier d’un thriller me parait inapproprié – que je recommande à tous ! »

    21/01/2017 à 22:56 1

  • Retour à la poussière

    Matt Goldman

    7/10 En cherchant les nouveaux polars à la une, la couverture de celui-là m’a bien accroché. Après avoir lu son résumé, ma décision était prise : Je dois le lire. D’autant plus que je ne connaissais pas l’auteur. Une petite recherche m’a informé que c’est son premier roman !
    Et pour un premier roman, je le dis très haut : C’est réussit !

    La police d’Edina a besoin de toute aide experte supplémentaire pour résoudre cette affaire. Une femme a été retrouvée morte chez elle dans son lit et, pour brouiller les pistes, le meurtrier a couvert les lieux de couches de poussières. Le même genre de poussière qui s’accumule dans les sacs d’aspirateurs. Comme ça il a mélangé son ADN avec des milliers d’autres. Quelle belle façon de couvrir tes traces si tu es un tueur hein?
    Le détective privé, Nils Shapiro est appelé sur les lieux afin d’essayer d’éclaircir toute cette histoire et tout de suite il commence à rassembler les pièces du puzzle ce qui met certaines personnes, et notamment le FBI, très nerveux, donc on l’oblige à abandonner les recherches, de laisser tomber l’enquête. Mais comme tout bon détective, Nils ne se laisse pas faire et décide de continuer en solo.
    L’un des points qui m’ont fait apprécier cette enquête et qu’il y a un vrai travail de détective : frapper aux portes, parler aux gens, chercher s’il y a des caméras face à l’immeuble… Mettre tous les indices ensemble, aussi incohérents soit-ils, et essayer d’y trouver ne serait-ce qu’un lien infime qui les relie.

    Au fil des chapitres, l’histoire progresse à un rythme assez. J’avoue que j’étais tenté de l’abandonner à plusieurs reprises. J’avais l’impression que l’histoire tourne en rond. Mais autre chose m’en a empêché, c’est la vie privée de Nils qui vivait une relation compliquée avec son ex petite-amie qui n’arrivait à s’en défaire alors qu’au fond de lui il cherchait l’amour ; Ce côté de l’histoire donne une intrigue secondaire qui attire le lecteur et le pousse à vouloir en savoir plus. On se demande constamment s’il y aura un happy-ending. Je me suis même permis de le conseiller parfois par la pensée. Je sais, vous trouveriez ça peut-être bizarre mais, le livre étant écrit à la première personne, on se croirait des adjoints à Nils Shapiro et on oublie qu’en vérité en est en train de lire un livre.

    Un livre très agréable que je recommande vivement aux fans de mystère/détective privé. Détective Nils Shapiro est un personnage qui est devenu instantanément mon nouveau favori. Sa personnalité, son humour qui ne l’empêche pas d’être sérieux et sa façon de traiter l’enquête étaient plus qu’intéressantes.

    26/05/2018 à 03:17 1

  • Réveille-toi !

    François-Xavier Dillard

    7/10 C’est à Paris que l’auteur nous emmène où les rumeurs à propos d’un tueur en série commencent à se répandre. Plusieurs victimes ont été tuées, sauvagement mutilées et parmi elles la fille du premier ministre. La police ne perd pas de temps et met l’inspecteur Rémi Dubois et le Dr Flair Nicolas, psychiatre et mentaliste, sur le coup…. Pendant ce temps, depuis qu’il a été greffé d’un nouveau cœur, les nuits de Basile se font de plus en plus courtes. A chaque fois qu’il ferme l’œil, c’est au cœur d’un sinistre cauchemar qu’il atterrit . Ce peut-il qu’il voit ce que le monstre fait ? Est-ce une sorte de prémonition que Basile vit chaque soir ? Telles sont les questions que je me suis posé au fil des chapitres. Et à la fin, l’auteur me réservait tout une autre tournure.

    Fidèle à sa plume, bien que fluide mais terrorisante, François Xavier-Dillard nous accroche dés le début dans une vertigineuse histoire à nous glacer le sang. On fait la connaissance de plusieurs personnages au fil des chapitres, chacun est là pour une raison, même si sur le coup on se demande pourquoi encore celui-là. C’est un peu comme l’idée qu’un psychiatre puisse aider la police. Regardant de loin on trouve que ça n’a aucun sens mais plus on avance et plus on comprend… Vous le saurez en lisant ce livre 😉

    Le seul point que je reproche à l’auteur est d’avoir un peu trop encombré l’histoire par des protagonistes. Certes chacun a son histoire, se raison mais personnellement je commençais à confondre entre les noms, je devais constamment revenir en arrière pour reconnaître « qui il est lui et ce qu’il fait », mais ça n’a en aucun cas gâché le charme de l’histoire.

    Une histoire au rythme endiablé et superbement bien structurée, personnages complexes et tourmentés, une intrigue bonne et bien ficelée. On se laisse totalement guidé par l’auteur, pas à pas dans un récit totalement cauchemardesque. Croyez-moi, une fois commencé vous ne le lâcherez pas avant d’arriver à la dernière page !

    27/07/2018 à 15:57 3

  • Rouge Eden

    Pierre J.B. Benichou

    8/10 J’aime quand un roman m’emmène loin, me transporte dans le temps pour me faire vivre une autre époque, une autre culture… Rouge Eden m’a rassasié !

    Le roman est un ensemble de deux histoires :

    Celle de William Birdy, celle qui m’a le plus angoissé (dont le personnage a été inspiré par Ted Bundy, un tueur en série américain qui a assassiné de nombreuses jeunes femmes durant les années 1970), condamné à mort pour le meurtre de plusieurs jeunes filles. À 48 heures de son passage à la chaise électrique, Birdy confesse ses pêchers à un prêtre qui l’accompagne pendant ces dernières heures.Que peut éprouver un homme quand il sait que ses heures sont comptées ? À quel espoir a-t-il encore le droit de s’accrocher ? Ayant peur que l’enfer soit sa prochaine destination, le tueur en série raconte au prêtre comment tout cela a commencé, comment choisissait-il ses victimes, ce qu’il le poussait à commettre ces atrocités, espérant ainsi purifier son âme…

    La deuxième (la plus intéressante à mon avis), celle de Timofey. Un professeur de la physique quantique envoyé au goulag par erreur à l’époque du régime soviétique de Staline. Dans cette histoire, Pierre Benichou nous bourre d’informations. Caressant à la fois l’histoire et la science. Expliquant ce que c’est que la physique quantique d’une façon à être comprise par un enfant et racontant avec précision comment était la vie à l’époque de Staline (on sent que l’auteur a bien cherché avant de se lancer dans l’écriture de ce roman.).

    Ce livre propulse Pierre Benichou dans la cours des grands. Avec une plume fluide et agréable à lire, l’auteur nous fait frissonner, espérer, imaginer tout au long des chapitres. J’avoue que j’ai appris beaucoup de choses en lisant ce roman, en plus de l’histoire on en sort avec des informations culturelles.

    Après une petite recherche sur le net, j’ai remarqué que, malheureusement, le livre n’a pas connu un succès médiatique et c’est bien dommage. Personnellement, je le recommande à tout lecteur qui aime s’aventurer à travers l’histoire. Pourquoi ce n’est pas un coup de cœur ? Et bien parce que tout a été parfait mais j’ai été un peu déçu par la fin, Un peu expéditive.

    Un livre que je vous invite vivement à découvrir !

    16/03/2017 à 23:32 3

  • Si tu t'en vas

    C. J. Cooke

    8/10 Vous avez envie de lire un livre d’aventure ? Mais aussi un thriller ? Et vous n’arrivez pas à choisir. Lisez celui-là, il mélange les deux…

    Le livre est divisé en deux histoires : La première se situe à Londres où Éloïse, une femme aimante et mère de d’un garçon en bas âge, Max et un bébé de douze semaines, Cressida et épouse de Locklan, un homme qui s’acharne au travail pour permettre à sa petite famille de continuer à vivre dans la bourgeoisie, disparaît en laissant ses deux enfants endormis et sans surveillance, chose qui ne lui ressemble pas… Au même moment, et c’est la seconde histoire, une femme « Éloïse » se réveille sur une île abandonnée grecque où quatre écrivains y séjournent pour écrire. N’ayant aucun souvenir de qui elle est et les raisons qui l’ont conduites jusqu’ici, elle essaie tant bien que mal à recouvrer sa mémoire.

    Pourquoi une femme qui a tout en apparence abandonnerait son foyer et ses enfants ?

    J’ai beaucoup admiré la façon dont l’auteure manie l’histoire. Elle nous tient en haleine jusqu’à la dernière page. D’un côté on accompagne Locklan dans ses recherches afin de savoir où est passé sa femme, et de l’autre on suit Éloïse en priant désespérément qu’il y aura très vite quelque chose, un indice peut-être, qui fera revenir sa mémoire. Mais, comme dans tout bon thriller, les choses ne se déroulent jamais aussi simplement.

    Un autre point à C.J Cooke pour sa plume qui, en plus d’être fluide, est agréable à lire ; tantôt du présent, tantôt du passé. L’alternance des chapitres et cette petite dose du suspense à la fin de chacun donne plus d’ampleur à l’histoire et nous tient en otage jusqu’à la toute dernière page.

    C’est grâce à ce livre que j’ai découvert CJ Cooke, et je compte bien lire d’autres livres de cet auteure.

    07/10/2018 à 16:55 2

  • Silver Water

    Stuart Neville

    10/10 Après l’avoir terminé, j’ai juste eu envie de crier fort ce que Harlan Coben a dit à propos de ce livre « Hautement recommandé ! »
    Il m’a suffit de lire à peine quelques pages pour savoir que ce livre ne va pas me lâcher avant d’arriver à la fin. J'avais raison. J’étais totalement absorbé par cette histoire. C'était INTENSE.
     
    L’histoire commence quelque part sur la route qui mène de New York vers la Californie où Audra est au volant et ses deux enfants ; Sean âgé de onze ans et sa fille de trois ans, Louise sont assis à l’arrière. Ce n’est pas pour admirer les beaux paysages mais Audra fuit son riche mari abusif car ce dernier avait les moyens de lui enlever ses enfants en passant par le service de la garde des enfants. Après des heures de conduite, Audra repère une supérette et se gare pour y acheter de quoi s’hydrater. Après une courte pause, ils reprennent la route. Un coup d’œil au rétroviseur a suffit à glacer le sang d’Audra quand elle a aperçu les gyrophares de la patrouille du shérif qui lui intime l’ordre de se ranger sur le côté…
    Après avoir été arrêté pour une infraction de trafic bidon, Audra est menottée et emmenée au poste de police local sur des accusations forgées de toutes pièces. Les enfants sont escortés par l’agent Collins et je cite "Quelque part en sécurité".
    Quand Audra pose des questions sur ses enfants plus tard, à l’intérieur d’une cellule de garde-à-vue, la réponse qu'elle reçoit est "Quels enfants?". C'est là que Notre histoire commence vraiment quand Audra vit le pire cauchemar de tous les parents…
     
    C'est une lecture tendue, magnifiquement écrite, superbement tracée et rapide. On est comme saisi à la gorge dès l'instant où on commence l'histoire. La caractérisation est très bien faite, en particulier le personnage du shérif Whitehouse que vous n'allez pas tarder à détester amèrement une fois les premières pages tournées. La panique et le courage d'une mère - autrefois dépendante à l'alcool et à la drogue et maintenant prête à remuer ciel et terre pour retrouver ses enfants que tout le monde pense tués et enterrés dans le désert dans un accès fou et soudain -  sont très bien décrits.
     
    L'auteur a créé une intrigue nerveuse et saisissante et au moment où j'avais fini, je me sentais comme si j'avais été à jeté en dehors d'un tourbillon d'angoisse.
     
    Un thriller palpitant, mordant, absolument engageant et accrocheur à la toute dernière page. Si vous cherchez un thriller émotionnel et très divertissant avec un complot captivant alors ce livre est pour vous ! SILVER WATER EST A LIRE ABSOLUMENT !
    Attachez vos ceintures de sécurité et tenez-vous bien ... Ça va être un voyage cahoteux ;)

    20/04/2018 à 15:24 5

  • Six ans déjà

    Harlan Coben

    8/10 Comme à chaque fois que j'ai un livre de Coben entre les mains, je ne le lâche pas jusqu'à la chute du suspens.
    L'histoire de Jake. Un jeune professeur à l'université qui, six ans auparavant, a perdu l'amour de sa vie, Nathalie. Sans lui donner de raison valable, cette dernière a décidé de le quitter et de refaire sa vie en épousant quelqu’un d’autre. Elle lui fait promettre de l'oublier et ne jamais chercher après elle. Six ans plus tard, un événement fait rompre la promesse tenue par Jack et il part à la recherche de son amour. Pourquoi a t-il changé d'avis ? Je ne peux vous donner la raison mais je vous invite à lire le roman au plus vite.

    L'histoire est pleine de rebondissements, un vrai voyage de confusion où Coben nous plonge, à nouveau, dans le centre de l'intrigue et on en sort qu'après avoir lu la dernière page.

    Racontée par Jake lui-même, l’histoire fait naître chez le lecteur une certaine empathie envers le personnage principal, nous approche encore plus de l’histoire accompagnant Jake tout au long de l’histoire à la recherche de son premier et unique amour.
    Harlan Coben, toujours fidèle à son style. Avec une plume fluide, accrochante et facile à lire, il nous fait vivre un vrai thriller palpitant où chaque chapitre se termine avec une révélation (ou un brin de révélation) qui pousse notre curiosité au bout et vous donne envie de continuer à lire pour découvrir la vérité, percer le mystère… et juste au moment où on croit avoir découvert la clé de l'énigme, le chapitre qui vient après nous fait propulser vers d'autres déductions et la vérité n'est révélée qu'à la fin de l'histoire, ce qui fait de ce roman un vrai page-turner.

    Si vous aimez le suspens et l'impression de courir après l'histoire et bien vous allez être servi.

    18/03/2017 à 16:06 1

  • Te laisser partir

    Clare Mackintosh

    10/10 Un énorme plaisir d'avoir découvert cet auteur ! Vraiment talentueuse. J'ai beaucoup aimé l'histoire. L'intrigue est au summum tout au long des chapitres. Vraiment réussi !

    28/01/2018 à 23:52 3

  • Tenebra Roma

    Donato Carrisi

    7/10 Si vous aimez les grands récits qu’on ne parvient pas à lâcher, le mystère et l’histoire, alors ce livre est pour vous !

    Pendant toute sa lecture, j’avais plus l’impression de lire l’une des enquêtes de Robert Langdon dans un des livres de Dan Brown. Un mélange de mystère, symboles, histoire et du suspens pour nous scotcher le livre aux mains.

    Cependant, j’ai beaucoup aimé cette petite supposition : Et si Robe tombait dans la pénombre ? Et s’il y avait plus d’électricité, ni internet, ni un moyen de communication pendant une seule journée ? Y’aurait-il des conséquences ? Sans doute oui ! Mais vous êtes loin d’imaginer l’ampleur des dégâts…

    Le livre s’ouvre avec un petit retour dans le passé, sans doute pour donner plus de poids au récit, à l’époque du pape Léon X, en 1521. Neuf jours avant de mourir, le pape Léon X émit une bulle contenant une obligation solennelle : Rome de devait « jamais jamais jamais » se retrouver dans le noir. Ce refus, répété trois fois, aiguise un sens mystérieux de sacrilège qui règne en permanence dans les pages du roman. Carrisi a su capter l’attention du lecteur bien avant le début de l’histoire.

    Dans un premier temps, le livre semble assez, on est bombardé avec des informations et des caractères apparemment déconnectés les uns aux autres que presque il est difficile de rester concentrer sur le roman puis, comme par magie, lentement chaque morceau est mis en place et l’histoire commence à prendre une forme. Tous les personnages et leurs histoires commencent à s’entrelacer à la perfection en suivant quelque chose d’indescriptible et exceptionnel. En commençant par Marcus le pénitencier qui se réveille menotté dans un endroit froid avec aucun souvenir de sa dernière nuit. Son seul indice, un bout de papier dans lequel était écrit un message, celui de chercher un petit garçon disparu il y a neuf ans. Comment était-il arrivé là ? Qu’est-ce qui a causé son amnésie ? Je ne vous en dis pas plus sinon je vais finir par vous spoiler toute l’histoire. C’est le truc avec les bons polars, dés qu’on commence à raconter, on a envie de tout dire. Je ne sais pas pour vous mais personnellement j’aime, même en lisant un polar, qu’il y est une petite touche d’amour entre deux personnages. Et dans ce polar c’est Marcus et Sandra. Cette dernière va se retrouver mêler à toute cette histoire alors qu’elle enquêtait sur un meurtre étrange d’un jeune pénitencier. Et ensemble ils vont essayer de sauver ce qui reste de Rome.

    Avant ce livre, je n’avais jamais lu un Donato Carrisi, et je le regrette. Il a ce don de ne laisser paraître aucune lueur de vérité jusqu’à la fin du roman.

    27/01/2018 à 16:20 4

  • Terminus Elicius

    Karine Giebel

    8/10 J’ai lu mon premier Giebel grâce au site Netgalley. La couverture a suscitée mon intérêt. Et après avoir lu le résumé, mon choix était pris : je dois le lire.
    C’est l’histoire de Jeanne, une jeune secrétaire au commissariat de Marseille qui prend quotidiennement à la même heure e le train. Sa vie est chamboulée lorsqu’elle commence à recevoir des lettres de l’assassin le plus recherché qui dit être épris d’elle.
    Tout au long du récit, on passe par plusieurs états d’âme : Colère, surpris, peur, joie,… et petit à petit on se fraie un chemin dans le subconscient de Jeanne, et on découvre une personne qui se voit une ratée et ne représente aucun intérêt pour personne jusqu’au jour où quelqu’un s’intéresse enfin à elle mais quelle personne….
    Le personnage de Jeanne est décrit d’une façon minutieuse et je me demandais si Giebel ne fait pas référence à une personne qui existe réellement.
    La plume de Giebel est captivante, d’ailleurs, je vais sûrement lire ses autres œuvres. Juste après la lecture de quelques pages on est tout de suite absorbés par les faits et on en redemande. L’écriture est tellement fluide que j’ai lu Terminus Elicius en un temps record. Un des points forts de ce roman reste la description précise qui nous donne l’impression de vivre le moment présent avec les personnages, d’être un passager de ce fameux train et à observer.
    Cependant, le seul reproche que je fais à Giebel est d’avoir choisi une fin simple : j’ai eu l’impression que l’auteur a bâclé la chute du suspens.
    Pour un premier Giebel je suis très satisfait et e vous le conseille vivement.

    21/01/2017 à 22:59 5

  • The Cruelty

    Scott Bergstrom

    6/10 L’histoire commence avec la description de la vie de lycéenne que mène notre héroïne Gwendolyn : une fille solitaire. La nouvelle qui débarque au lycée et dont tout le monde se moque.. Âgée de 17 ans, cette dernière vit seule avec son père depuis 10 ans. Hantée pas ses souvenirs d’enfance où chaque soir elle revoit sa mère se faire poignarder juste sous ses yeux.
    Ayant aucun ami, Gwendolyn rase les murs afin d’éviter les autres élevés, jusqu’au jour où elle rencontre Terrance, une petite bouffée d’air frais dans son quotidien étouffant. Mais comme la vie, parfois, ne se contente pas de nous assommer mais cherche à nous détruire. Un soir, en rentrant chez elle, on lui annonce que son père a été enlevé.
    Deux choix s’offrent alors à Gwendolyn : partir chez sa tante en attendant que son père réapparaisse ou mener son propre enquête.
    Refusant de faire encore une fois semblant que tout va bien, elle se lance sur les traces de son père. Et c’est là que l’histoire prend de l’ampleur. On accompagne Gwendolyn en Europe où elle plonge dans un monde plein de trafiquants et rencontre personnes intéressantes qui par la suite vont la transformer chacun à sa manière en une vraie espionne (une jeune femme sévère, plus cruelle que l’adolescente qu’elle a laissée derrière elle, qui se cache, avec cynisme, derrière un masque d’une grande habileté. )
    Pour survivre elle doit suivre une seule règle que l’un des plus grands trafiquants d’armes lui répétait : « Une femme qui cherche à s’élever dans ce monde doit être encore plus cruelle que les hommes. »
    Scott Bergstrom dépeint les protagonistes et leurs crimes avec une extrême brutalité. Montrer au lecteur que ce milieu est encore plus cruel que ce qu’il imaginait.
    Certains passages sont pleins d’action, des rebondissements mais un peu trop à mon avis. J’aurais aimé qu’il y est un peu de réalité. Une jeune fille de 17 ans ne peut s’adapter rapidement à ce monde nouvellement dangereux et devenir une espionne parfaite en à peine un mois mais c’est de la fiction donc…
    Scott Bergstrom écrit à un rythme rapide, ce qui est parfaitement adapté aux événements de l'histoire. Son style d'écriture est claire, simple et fluide. Il est agréable à lire. Et surtout, Il a été en mesure d’assortir le langage et le caractère de Gwedolyn en fonction de son développement.

    07/03/2017 à 12:32 1

  • Un cri sous la glace

    Camilla Grebe

    8/10 Avec sa plume saisissante, Camilla Grebe nous plonge dans un thriller plein de rebondissements où chaque chapitre, si il répond à une question du lecteur en apporte une autre . Pour son premier livre en solo (ses trois précédents romans ont été co-écrits avec sa sœur, Asa Träff), Grebe a su assembler les trois caractéristiques d’un thriller Scandinave : Froid, sombre et direct.

    Une auteure que je suivrai avec plaisir.

    16/02/2017 à 00:49 3

  • Une cruelle absence

    Jenny Blackhurst

    8/10 Décès. Amnésie. Souffrance... Une seconde chance. L'histoire comporte tous les ingrédients d'un bon thriller. Je vous le recommande vivement !

    27/09/2018 à 01:58 1

  • Une proie si facile

    Laura Marshall

    6/10 Un livre dont le contexte est intéressant, le suspens est là mais j'avais l’impression que l'auteur en ajouter plus pour le faire durer, ce qui a gâché un peu le charme !

    25/07/2018 à 01:11 1

  • Une Seconde de trop

    Linda Green

    4/10 J'aime quand un bon thriller psychologique me scotche, me tient en halène jusqu'à la dernière page, et c'est ce que j'espérais avec ce livre de Linda Green. Quand on lit "Déjà plus de 500000 lecteurs conquis" et que c'est un thriller haletant, on est déjà à moitié intéressé par sa lecture, et l'autre moitié c'est votre curiosité qui s'en charge. Alors j'ai commencé sa lecture et, je vous le dis tout de suite, j'ai été déçu par les tournures de l'histoire... je vous explique :
    Lisa, mère de trois jeunes enfants, emmène sa plus petite fille âgée de quatre ans ; Ella dans un parc pas loin de chez eux pour jouer à cache-cache. Et il a suffit de quelques secondes d'inattention de la part de Lisa, le temps de répondre à un bref coup de fil, sa fille disparaît. Au début elle croyait que cette dernière s'est juste cachée et ce n'est qu'une affaire de quelques minutes pour qu'elle réapparaisse mais après quelques minutes, tout espoir s'est évaporé... ça vous semble prometteur ? c'est ce que je croyais aussi !
    Je m'attendais à vivre une enquête tout en ayant l'estomac noué tout au long de l'intrigue (s'il y en avait une) mais au lieu de cela j'avais l’impression de lire un seul chapitres plusieurs fois. Des blocs de textes répétitifs et dés le début on sait ce qui se passe avec la petite Ella, donc on lit sans vraiment trop s'inquiéter, on attend juste comment tout cela va se terminer.
    Bref, pour faire plus court : Dans ce livre nous avons une intrigue aussi fine qu'un papier. Il n'y avait pas vraiment de terreur, ce qui faisait que les chapitres avec la mère étaient un peu redondants et parfois assez répétitifs. Un dialogue et une narration tout aussi prévisibles et évidents avec tant de détails qu'on s'en lasse. J'avais l’impression que l'auteur écrivait non pas pour faire passer un message ni de faire durer le suspens mais pour remplir les pages et qu'au lieu de 100 pages on se retrouve avec plus de 400 pages.
    Je me demande si l'auteur suivait son propre schéma ou travaillait sous l'influence des conseils d'un éditeur, car son écriture était excellente par endroit et assez facile à lire mais le travail global est un peu "étroit".

    Toutefois, j'espère que le prochain livre de Linda green sera meilleur.

    23/08/2018 à 09:33 1