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On ne joue plus depuis longtemps
8/10 Après Chiennes Fidèles de Williams Exbrayat, On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin est le second e-book des éditions StoryLab que j'ai l'occasion de dévorer.
Comme je l'évoquais avec le roman de Williams Exbrayat, je suis toujours aussi bluffé par la capacité de cette jeune maison d'édition à proposer à ses lecteurs des e-books à la fois courts et très efficaces.
C'est certainement le meilleur support actuel pour nous faire découvrir des nouvelles de jeunes auteurs diablement efficaces et qui savent subtilement détourner les pièges du format court.
On ne joue plus depuis longtemps de Karine Géhin est une petite pépite du genre. Le duo d'enquêteurs atypique fonctionne très bien, le ton est assez percutant et l'on rentre très vite dans l'histoire. Karine Géhin joue avec le format court pour aller droit au but.
C'est vraiment une manière géniale de découvrir et de soutenir un nouvel auteur. Je ne peux que vous conseiller d'avoir une attention toute particulière concernant le catalogue de StoryLab.
17/08/2015 à 17:38 1
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Bloc 11
8/10 Lu en 2013. Ambiance bien sombre dans ce camp sous le joug d'un commandant de camp à l'esprit retorse. On bascule de 1990 à 1944 en compagnie de Moshe, qui, un jour, entend "Mützen ab !" alors qu'il se trouve sur un ferry. Deux mots qui vont le replonger dans sa terrifiante expérience des camps de concentration.
16/08/2015 à 19:53
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Nous étions les hommes
5/10 Je n'ai pas accroché ni avec la mise en place de l'histoire ni avec la caractérisation des personnages. On tourne les premières pages avec cette impression qu'une barrière nous empêche de bien rentrer dans le livre. J'ai renoncé à aller plus loin...
15/08/2015 à 02:03
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Un vrai jeu d'enfant
6/10 L'auteur est peut-être un bon raconteur d'histoire mais son intrigue reste assez classique. Ça manque de ce petit truc qui en ferait un roman attachant.
15/08/2015 à 01:59 1
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Aveuglé
4/10 Roman culte ? Je l'ai trouvé poussif et ennuyeux. À l'image de son narrateur qui devient barbant à force d'évoquer des souvenirs qui n'ont pas souvent de rapport avec sa situation. Même si cela parait logique qu'une personne à ce niveau d'isolement se mette à gamberger, dans un aussi court roman, ça devient rapidement pénible. Du coup, on perd en empathie et on arrive à la dernière page en se disant "tout ça pour ça ?" Une déception...
14/08/2015 à 21:17 1
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Féroces
10/10 Si Robert Goolrick n'avait pas été romancier, il aurait été peintre. Son roman Féroces aurait pu être un triptyque. Chaque partie du tableau correspondant à une partie de Féroces. Il aurait dépeint dans le premier un cadre idéal et bourgeois. Il aurait fait ressortir les couleurs vives des parures et des différentes toilettes de ces dames. Il aurait joué du pinceau pour donner vie aux panaches de fumée qui s'échappent des cigarettes de ces messieurs. Dans le deuxième, il aurait commencé à glisser quelques signes précurseurs du drame à venir, en jouant avec les flammes de l'âtre de la cheminée et la couleur ambrée du contenu des verres. Il aurait glissé un peu de rouge çà et là, via des fruits, ou la draperie d'un rideau.
Et puis au fur et à mesure, on commencerait à voir disparaître quelques sourires, à remarquer que le ciel est de moins en moins bleu et que les ombres deviennent de plus en plus menaçantes. Pour finalement arriver à la dernière partie du triptyque, empreinte de solitude, de terreur, et de sang. Et puis, on retrouverait un semblant de lumière dans la signature de l'artiste, venant mettre un point final à l'œuvre. Une signature qui évoque un écho ...
On l'accompagne donc dans un récit qui va devenir de plus en plus noir et sombre, peuplé de petites touches de rouge. De celui de la tomate dont la chair s'ouvre aussi tendrement que la peau des poignets. Toujours comme ce peintre qui dissémine quelques touches de vie dans un récit qu'effleure à de multiples reprises le spectre de la mort.
07/08/2015 à 23:30 5
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Une femme simple et honnête
9/10 C'est avec charme et lyrisme que Robert Goolrick nous dépeint cette histoire ayant pour cadre un coin du Wisconsin, à l'aube de l'hiver 1907. L'auteur excelle à nous faire partager les tourments de son richissime héros, Ralph Truitt mais il l'est tout autant avec l'autre héroïne du livre, Catherine Land. Il parvient à merveille à incarner en Catherine la profondeur et la complexité d'une femme hantée et tout aussi tourmentée que son futur compagnon. Une femme simple et honnête, c'est l'histoire des ruines de deux vies, d'un vieux jardin italien et des obsessions qui poussent des êtres à vouloir changer les choses, à vouloir les venger aussi, sans se soucier des conséquences. n nous présentant les tragédies des vies respectives de Ralph et de Catherine, Robert Goolrick permet à quelques rayons de soleil de s'immiscer et d'éclairer leurs espoirs et leurs rêves. Et c'est cet équilibre que l'auteur va parvenir à maintenir, jusqu'à la dernière page du roman. Jusqu'à ce que la vérité du cœur l'emporte sur tout le reste.
07/08/2015 à 23:26 3
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Les nombreuses morts de Jack l'Éventreur
Julien Bétan, André-François Ruaud
9/10 Au 21e siècle, l'ombre de Jack L'éventreur exerce encore une étrange fascination sur des millions de gens qui cherchent encore à percer le mystère de sa véritable identité. Les nombreuses morts de Jack l'éventreur est une pépite à posséder dans sa bibliothèque avec à la clé de longues heures de lecture, à picorer de ci de là. Une merveille !
07/08/2015 à 19:33 1
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Les nombreuses vies de Sherlock Holmes
Xavier Mauméjean, André-François Ruaud
9/10 C'est une véritable blible que nous propose Xavier Mauméjean et André-François Ruaud. Un ouvrage indispensable pour les fans de cet extra-ordinaire personnage qui a révolutionné la littérature du genre.
07/08/2015 à 19:28
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Sous les bruyères
4/10 Commencé et jamais terminé. À oublier.
07/08/2015 à 19:23
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Monestarium
4/10 Lu à l'époque pour le Prix des Lecteurs du Livre de Poche, le roman m'est très vite tombé des mains : le jargon d'époque incompréhensible et les trop nombreux renvois en bas de pages (qui sont parfois plus conséquent que le texte lui-même) m'ont rapidement complètement découragé d'aller plus loin dans la lecture.
06/08/2015 à 20:41
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Dust
5/10 Le prologue au Kenya est très efficace. Je suis un peu moins enthousiaste quand on arrive au point de vue de l’héroïne, les atermoiements de Hanah me lassent un peu : elle regarde son smartphone songeuse, elle boit son verre de whisky, etc. Du superflu qui me fait renoncer à aller au-delà des premiers chapitres.
06/08/2015 à 20:38 2
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La Faux soyeuse
5/10 J'ai calé dès les premières pages et sur la forme qui prend le dessus sur le fond. C'est une belle langue, c'est très (trop) lyrique mais le style écrase le reste. Pas ampoulé, loin de là mais j'ai parfois l'impression que ça frôle la digression. J'ai du mal à m'immerger dans le récit.
La comparaison avec de la poésie va m'aider à m'expliquer : c'est un texte dont il faut dépiauter chaque mot, chaque phrase. Du coup, je ne rentre pas dans le décors. Je me cogne à la page, à ce mur de mots. En y réfléchissant, La Faux soyeuse à certainement plus de points communs avec Sur les nerfs qu'avec Dynamique du chaos. Pour parler de la forme qui peut paraitre hermétique, le parallèle avec Larry Fondation est intéressant pour l'analyse du premier roman d'Eric Maravélias. La musicalité des premières pages de la Faux que j'ai eu l'occasion de lire ne m'a pas donné l'envie d'explorer un peu plus cet opéra du roman noir. Trop lyrique.01/08/2015 à 20:39 2
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Le Chuchoteur
5/10 J'ai eu un mal fou à tourner les premières pages de ce roman. La narration cryptique ne m'évoque pas les images qu'elle devrait et cette improbable caractérisation des personnages m'a perdu. Mon appétit de lecteur m'a chuchoté d'en rester là. Du coup, je l'ai reposé...
29/07/2015 à 09:32 1
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Concentriques - Troisième cercle
9/10 Un excellent thriller d'anticipation avec les ingrédients qui font le charme de l'écriture de Luc Fivet : à la fois fable social et polar, Concentriques est surtout un regard acerbe sur le devenir des dérives de notre société actuelle. Une pépite en trois parties, disponible en e-book que je vous conseille vivement.
29/07/2015 à 09:13
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Concentriques - Deuxième cercle
9/10 Un excellent thriller d'anticipation avec les ingrédients qui font le charme de l'écriture de Luc Fivet : à la fois fable social et polar, Concentriques est surtout un regard acerbe sur le devenir des dérives de notre société actuelle. Une pépite en trois parties, disponible en e-book que je vous conseille vivement.
29/07/2015 à 09:12
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Concentriques - Premier cercle
9/10 Un excellent thriller d'anticipation avec les ingrédients qui font le charme de l'écriture de Luc Fivet : à la fois fable social et polar, Concentriques est surtout un regard acerbe sur le devenir des dérives de notre société actuelle. Une pépite disponible en e-book que je vous conseille vivement.
28/07/2015 à 09:15 1
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La Maison hantée
9/10 Un des romans les plus marquants et les plus effrayants que j'ai eu l'occasion de lire sur le thème des maisons hantées. Un classique du genre à lire absolument, une référence en la matière depuis 1959.
28/07/2015 à 09:10 6
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Retour à Biarritz
8/10 J'ai adoré le cadre et l'ambiance qui se dégage de ces courtes pages. Ian Manook propose un face à face intriguant, idéal pour le support des Petits Polars du Monde. Une bonne lecture histoire de patienter un peu entre deux Yeruldelgger.
26/07/2015 à 20:18 2
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Le Carnaval des hyènes
8/10 Après les Yeux d'Harry et Trash Circus, c'est au tour de Michael Mention de mettre en scène un acteur du Paysage Audiovisuel Français. Ersatz d'un animateur bien connu de la petite lucarne, le personnage principal de ce Carnaval nous donne l'occasion de jeter un œil entre les pans du chapiteau de cet immense Cirque Médiatique. Quand Monsieur Loyal se retrouve au cœur d'une opération mêlant plusieurs agences gouvernementales, le festin des Hyènes est garanti. Réalité et fiction entre en collision dans un grand PAF retentissant. Le livre a pour but de chahuter le lecteur en le mettant face à quelques bouts de vérités. Carl est un personnage méprisant, et c'est ce regard de mépris qui fait office de fil rouge dans l'histoire. Ce carnaval est un immense théâtre itinérant qui manipule son spectateur. Avec ce roman d'espionnage provocateur servant de couverture à une critique sans concession des us et coutumes de certains médias, Michael Mention rajoute une nouvelle corde à son arc. Et encore une fois, il fait mouche.
14/07/2015 à 21:37 9