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L'Ombre chinoise
7/10 Mon premier Simenon, mon premier Maigret. Bon moment passé en compagnie du commissaire dans ce court roman (moins de 200 pages), avec la place des Vosges comme décor. Ce ne sera pas mon dernier Maigret !
10/05/2013 à 12:34
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Un long moment de silence
10/10 Après m'avoir bluffé dans Back Up, Paul Colize me bouleverse et me fait chialer dans Un long moment de silence.
Bravo et merci pour ce trésor M. Colize.07/05/2013 à 20:12 2
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La Maison où je suis mort autrefois
8/10 Roman fort, poignant de cet auteur japonais que je ne découvre que maintenant. Je m'attendais à quelque chose d'angoissant mais ce n'est pas dans ce registre que l'histoire se déroule. L'auteur sème des pièces d'un puzzle lié à une maison perdue dans les montagnes japonaises, dans laquelle se rendent les deux héros. Puzzle dont la reconstitution est lente mais ne cesse de surprendre.
Magnifique et touchant.04/05/2013 à 18:06 9
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L'Empire des Loups
7/10 Lecture mitigée ; je m'explique.
Je reconnais l'imagination débordante de Grangé, le travail de recherches (médecine/chirurgie...), le travail sur les personnages. Je me suis fait surprendre plusieurs fois.
Mais à l'inverse ce fut trop long, trop compliqué, trop sophistiqué pour moi. Sur les personnages, on a parfois l'impression d'avoir une suite de fiches biographiques. Et je me suis ennuyé trop souvent.
Donc bon polar mais plaisir de lecture insuffisant.01/05/2013 à 18:30 1
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Les Négatifs de la Canebière
8/10 Très bonne nouvelle se déroulant à mi-chemin entre les dernières heures de la collaboration et le débarquement en Provence.
L'intrigue est bonne et le dénouement m'a surpris (j'ai pensé à Agatha Christie, je ne m'attendais pas à trouver cet auteur dans ce "registre"). Très belle découverte et bon moment de lecture. En quelques dizaines de pages, j'étais complètement dans l'époque, au côté d'Emile Galande et de son avocat (personnage touchant). A découvrir.28/04/2013 à 09:11 4
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Le Miroir du mort
8/10 Trois nouvelles de taille inégale (une centaine de pages pour la première, une soixantaine pour les deux autres) mais toutes de très bonne qualité.
Les deux premières traitent d'apparents suicides et la dernière d'un vol de documents confidentiels traitant de la défense de l'Angleterre.
J'ai préféré la dernière (en ayant en tête l'excellente adaptation télévisuelle avec le génial David Suchet).22/04/2013 à 20:27 1
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Le rhume du pingouin
8/10 Une découverte très sympathique !
J'ai tout de suite accroché au style, à cette écriture mordante, pince-sans-rire.
Titre original (lisez, vous comprendrez !), bonne intrigue, un héros souffrant d'agraphie ce qui ne l'empêche pas d'être auteur et qui, surtout, tente de comprendre quelles sont les significations de ce rêve très étrange qu'il ne cesse de faire...
Ce Rhume du pingouin est un OLNI (objet livresque non identifiable) que j'ai beaucoup aimé.
A découvrir !22/04/2013 à 20:01 1
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Momo
7/10 Bonne petite nouvelle se déroulant à Marseille, sur fond de trafics de drogues et d'assassinats crapuleux.
L'héroïne, Larissa, mériterait de réapparaître dans un roman...
Une auteur que je découvre avec cette nouvelle et qui me donne envie de connaître davantage son oeuvre.20/04/2013 à 17:56 1
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Printemps
7/10 Un bon polar mais une petite déception.
Après les 50 premières pages en forme de coup de poing (je ne suis pas prêt d'oublier la scène de l'attentat), le "souffle" retombe trop vite avec les (trop) nombreuses pistes suivies par les enquêteurs (dont certaines franchement farfelues j'ai trouvé). Contrairement aux trois romans précédents de la tétralogie, le rythme est ici mal géré. En fait, le secret lié à la mort de la mère de Malin est mieux traité que l'intrigue centrale, à tel point qu'on a plus envie de savoir ce secret que de savoir qui se cache derrière l'attentat.
Voilà pour le côté déception.
Pour le côté bon polar, j'ai apprécié le fait que l'auteur soit plus politique dans ce roman, qu'il se dévoile un peu. Kallentoft est par ailleurs très critique à l'égard de ce qu'est devenue la société suédoise. A mesure que Malin remonte la pente, on sent l'auteur de plus en plus désabusé par cette société qu'il ne reconnaît plus.
La noirceur n'est pas autant individuelle comme dans les trois précédents romans de la tétralogie, elle est collective.
Et les 100 dernières pages sont très bonnes, le rythme est enfin relancé, toutes les pièces du puzzle sont rassemblées pour une fin plutôt réussie.
Pour conclure, je dirais que c'est le moins bon de la tétralogie, mais c'est du Kallentoft donc ça reste du bon polar suédois !19/04/2013 à 16:02 1
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Les Ruines
9/10 Un très bon "survival horror", un page-turner comme je les aime.
Pas de fioritures dès le départ, on est très vite embarqué dans l'histoire. On note que tout semble retenir les deux couples, avant même de s'engager sur les traces du frère de Mathias.
Le côté fantastique, indéniable, ne gêne pas, même pour un non-adepte comme moi. Et il y a effectivement une pointe d'ironie quant aux actes des différents protagonistes (je n'ai pas pu m'empêcher d'éclater de rire à la p. 283).
Quelques petits défauts : il n'y a pas de chapitres, les 400 pages sont d'un bloc. Le Grec "Pablo" est trop caricatural à mon goût. Les questions sont nombreuses, les réponses beaucoup moins.
Mais c'est un très bon moment de lecture !19/04/2013 à 15:50 7
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Double Je
6/10 Je ne partage pas totalement l'enthousiasme des précédents votants. C'est un assez bon polar mais je trouve qu'il faut un peu trop de temps pour entrer dans ce court roman (200 pages). Le choix de l'auteur (deux narratrices, des chapitres au passé, d'autres au présent) peut dérouter.
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est l'arrivisme de la plupart des protagonistes. Le monde politique y est décrit comme un monde de requins, où les rêves de petite fille n'ont pas leur place. Les rêves tout court d'ailleurs...
Un polar intéressant mais dans lequel j'ai eu du mal à rentrer et je me suis parfois ennuyé.13/04/2013 à 17:12
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Traquées
9/10 Ce livre est une bombe, à ne surtout pas mettre entre toutes les mains !
Ce livre est tiré d’une histoire vraie. On dit toujours que la réalité dépasse la fiction.
Il n’empêche.
Michael Robotham, auteur australien que je découvre seulement maintenant avec ce 4e roman publié en France, a écrit un livre puissant qui nous fait comprendre que le pouvoir des mots est peut-être le plus fort qui soit.
On entre très vite dans l’histoire en suivant le héros, un psychologue qui a la maladie de Parkinson, tenter de raisonner une jeune femme, nue et au téléphone, de ne pas sauter dans le vide. Peine perdue.
Il va alors essayer de comprendre ce qui l’a poussé à se suicider.
Le récit se lit facilement, les plus de 600 pages se lisent vite et bien.
L’auteur a choisi, de manière pertinente, d’alterner le point de vue du psychologue et celui du « meurtrier » (lisez, vous comprendrez les guillemets).
L’histoire est bouleversante, on plaint la jeune femme et on n’ose imaginer ce qu’elle a enduré pour accepter de sauter dans le vide. Mais bientôt, les suicides de ce genre s’enchaînent…
Le dialogue du chapitre 23 est un des plus dérangeants que j’ai lu : il est monstrueux de perversité et nous permet d’en savoir plus sur la façon dont le tueur manipule ses victimes...
La guerre en Afghanistan, et toutes ses horreurs, en fond, donne une épaisseur supplémentaire au roman.
Deux regrets qui empêchent le 10/10 : je trouve que le héros déduit certains aspects de la psychologie du tueur trop facilement.
Autre regret, mais secondaire : il est dommage que l’on apprenne qui est le tueur à la fin du premier tiers du livre. Mais là n’est pas l’intérêt du livre, vous l’aurez compris.
Je finis par une citation, un dialogue, p. 517 de mon édition, qui résume bien le livre :
« Je ferai tout ce que vous voulez, sanglote-t-elle.
- Absolument tout ?
- Oui.
- Je ne vous crois pas. Il va falloir que vous le prouviez.
- Comment ?
- Il faut me le montrer. »12/04/2013 à 23:00 1
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Sanglante vérité
7/10 Une bonne petite surprise que ce polar régional. Je n'ai pas été déçu par la fin même si j'ai deviné l'identité du tueur aux trois quarts du livre.
On sent dans la description des scènes "gores" et dans cette volonté d'introduire du suspense, la référence à Thilliez que l'auteur avoue apprécier tout particulièrement. Le fait que Frank Klarczyk soit policier est un plus et permet une bonne immersion dans la vie d'une enquête.
Un regret, de taille, c'est qu'il soit trop court, l'auteur, dont c'est le premier roman, n'a pas suffisamment creusé la psychologie de ses personnages
Un premier roman encourageant et agréable à lire mais... trop vite lu.06/04/2013 à 15:27
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La petite écuyère a cafté
7/10 Le premier de la série, porté par la plume unique de JB Pouy. On se marre (p. 80 : "Toi, tu bouges ne serait-ce qu'un doigt de pied, et ta gueule va ressembler au plan aérien de Dresde"...), mais on peine à être transcendé par cette enquête en terre normande. Je rejoins Latimer, l'histoire aurait mérité d'être un peu plus creusée, surtout que l'intrigue est alléchante avec ce (faux) suicide de deux ados d'une manière absolument atroce.
Au final un bon et court roman.06/04/2013 à 15:20 2
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Un peu plus loin sur la droite
8/10 Un peu plus loin sur la droite se passe six mois après Debout les morts.
On retrouve avec plaisir Louis Kehlweiler et son crapaud Bufo, ainsi que le trio d'historiens, avec un rôle important joué par Mathias et Marc (Lucien est en revanche quasi-absent).
Le roman nous amène de Paris au Finistère, en suivant Kehlweiler remonter le bout d'os trouvé dans une déjection canine !
Une fois l'identité de la victime (car victime il y a, forcément), on a envie de savoir : pourquoi ? par qui ?
L'humour est omniprésent, la plume de Vargas est toujours aussi belle, je ne me suis pas ennuyé une minute. Le chapitre 17 est un bijou en terme de dialogue.
Un très bon moment de lecture.06/04/2013 à 15:08 1
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Le cerveau de Kennedy
8/10 Ce roman est un cri, un cri que pousse Henning Mankell sur notre indifférence face au destin de l’Afrique, de ses habitants, de leurs vies et de leur devenir.
L’intrigue est bâtie à partir de l’apparent suicide d’un jeune Suédois, dont la mère, archéologue, ne peut admettre la mort. Des indices laissent à penser qu’il a été tué.
Dans la première partie du livre, on voit la douleur d’une femme de perdre son fils unique, l’incompréhensible réalité et les questions qui sans cesse l’assaillent. Avec la première d’entre toutes : pourquoi ?
Pour tenter de comprendre, Louise Cantor va partir sur les traces de son fils, en bonne archéologue, ou plutôt sur les traces de son passé.
C’est dans la deuxième partie du roman qu’elle comprend que son fils est bien plus que ce qu’il ne lui a montré. Le voyage est omniprésent dans ce livre, on va en Grèce, en Allemagne, en Suède, en Espagne, en Australie, en Afrique du Sud et au Mozambique. A chaque nouvelle destination, de nouvelles questions. De quel côté est tombé son fils ? Du bon, du mauvais ?
La troisième partie enfin nous amène sur les lieux d’une effroyable vérité, de celles que l’on ne veut pas voir, pas savoir.
Un très beau roman, sombre et fort, qui pêche par quelques longueurs et qui ne donnent pas toutes les réponses aux très nombreuses questions soulevées par les découvertes de Louise.
Je recommande vivement sa lecture, notamment pour celles et ceux qui sont sensibles à l’indignation sociale et l’humanisme de ce très grand auteur qu’est Henning Mankell.31/03/2013 à 17:10 1
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Le Guerrier solitaire
9/10 Enorme !
Un de mes Mankell préférés ! La société suédoise que dénonce Mankell fait froid dans le dos...31/03/2013 à 13:33 3
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L'Homme qui souriait
8/10 Encore un Mankell réussi.
Comme d'autres j'ai encore en mémoire la scène sur laquelle s'ouvre le roman. Et puis Mankell déroule une intrigue fascinante. Un très bon souvenir de lecture, une fois de plus avec cet auteur !31/03/2013 à 13:31 2
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Meurtriers sans visage
9/10 Premier Wallander et quel coup de maître ! Tout part d'un fait divers sordide, qui permet à l'auteur d'exploiter le thème du racisme en Suède, grimpant en ce début des années 90.
Excellent polar du maître suédois Mankell !31/03/2013 à 13:27 5
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La Cinquième femme
8/10 Très très bon souvenir de lecture, du Mankell comme on l'aime !
31/03/2013 à 13:24 3