Le cerveau de Kennedy

(Kennedys hjärna)

4 votes

  • 8/10 Ce roman est un cri, un cri que pousse Henning Mankell sur notre indifférence face au destin de l’Afrique, de ses habitants, de leurs vies et de leur devenir.
    L’intrigue est bâtie à partir de l’apparent suicide d’un jeune Suédois, dont la mère, archéologue, ne peut admettre la mort. Des indices laissent à penser qu’il a été tué.
    Dans la première partie du livre, on voit la douleur d’une femme de perdre son fils unique, l’incompréhensible réalité et les questions qui sans cesse l’assaillent. Avec la première d’entre toutes : pourquoi ?
    Pour tenter de comprendre, Louise Cantor va partir sur les traces de son fils, en bonne archéologue, ou plutôt sur les traces de son passé.
    C’est dans la deuxième partie du roman qu’elle comprend que son fils est bien plus que ce qu’il ne lui a montré. Le voyage est omniprésent dans ce livre, on va en Grèce, en Allemagne, en Suède, en Espagne, en Australie, en Afrique du Sud et au Mozambique. A chaque nouvelle destination, de nouvelles questions. De quel côté est tombé son fils ? Du bon, du mauvais ?
    La troisième partie enfin nous amène sur les lieux d’une effroyable vérité, de celles que l’on ne veut pas voir, pas savoir.
    Un très beau roman, sombre et fort, qui pêche par quelques longueurs et qui ne donnent pas toutes les réponses aux très nombreuses questions soulevées par les découvertes de Louise.
    Je recommande vivement sa lecture, notamment pour celles et ceux qui sont sensibles à l’indignation sociale et l’humanisme de ce très grand auteur qu’est Henning Mankell.

    31/03/2013 à 17:10 LeJugeW (1769 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 7/10 Agréable à lire, j'ai même plutôt aimer la fin, qui n'en est pas vraiment une d'ailleurs.
    J'aime bien le style de Mankell, mais j'aurai aimé plus d'épaisseur sur l'enquête, et j'avoue ne pas avoir accroché sur les personnages représentant les parents. Ceci mis à part, j'ai voyagé...

    04/03/2012 à 20:39 mkl (178 votes, 7/10 de moyenne)

  • 7/10 Henning Mankell, avec Le cerveau de Kennedy, délaisse de nouveau son commissaire Wallander pour nous entraîner davantage dans une aventure. Une mère ne veut pas croire à la mort naturelle de son jeune fils en Suède, elle remonte le fil de ses dernières années en découvrant une part qu'elle ne connaissait pas, les divers voyages en Afrique et en Asie, un appartement à Barcelone, une frénésie de recherches, des sommes importantes qui transitent sur son compte. L'auteur de roman policier n'oublie pas de mettre à profit son talent dans le sens de l'intrigue et du suspense. Si on peut rester accroché dans ce roman qui avance à bride abattue, on regrettera l'épaisseur absente que sait donner habituellement Mankell à ses personnages. Par ailleurs, si il réussit à dénoncer l'avidité et l'hypocrisie occidentale face à la misère et aux maladies qui sévissent sur le contient africain, il n'a pas soigné la crédibilité de ses personnages, j'ai eu de la peine à croire à cette mère transformée en détective brillante.
    Malgré les regrets, j'ai lu avec plaisir ce Mankell sans policier. Peut-être parce que j'ai dévoré tous les Wallander et mon degré de tolérance reste élevé avec cet auteur qui m'a fait connaître d'inoubliables moment de grande lecture.

    21/09/2010 à 10:22 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 1

  • 6/10 Un Mankell sans Wallander et sans enquête policière ne ressemble plus trop à un Mankell. C'est un roman particulier, avec une intrigue mais pas un polar. Le thème de ce roman sensible et douloureux, est bien traité mais ce n'est pas trop ma tasse de thé.

    01/05/2010 à 10:41 patauch (321 votes, 7.9/10 de moyenne)