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Gorges Rouges
8/10 Dans un lycée parisien, on découvre les corps d'un professeur puis du proviseur, égorgés. Alex, un des élèves de l'établissement, craint qu'un de ses meilleurs amis soit inculpé. Il décide donc de mener l'enquête avec Alexandra pour comprendre les motivations de l'assassin et de le livrer à la police avant que cette dernière n'appréhende le mauvais suspect.
Premier opus de littérature policière destinée aux jeunes écrit par Hervé Moisan, Gorges rouges constitue un bien bon roman. L'écriture est intéressante, très agréable à lire, et ménage de très grands instants de suspense grâce à des phrases verbales bien trouvées. Le cadre du lycée est bien restitué, malgré quelques poncifs inhérents au genre, et l'intrigue tient la route, et ce jusqu'aux dernières pages. Certes, l'identité du meurtrier se laissera deviner par les lecteurs avertis qui trouveront aussi que son mobile est un peu facile, mais ce livre est avant tout un ouvrage destiné aux jeunes. Pour eux, Gorges rouges composera une belle passerelle vers ce genre littéraire, avec des personnages qui leur paraitront familiers, tant par leur phrasé que par leurs psychologies. Pour ce qui est du lectorat adulte, inutile de bouder son plaisir : cet ouvrage de Hervé Moisan offre deux heures d'une lecture très distractive et atypique.
A noter qu'en 2009, une autre enquête d'Alex et Alexandra est sortie, toujours chez Grasset Jeunesse : Samira.25/10/2009 à 11:43
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Scènes de crime
7/10 Un téléphone portable qui envoie des SMS mystérieux, un cuisinier japonais qui veut prendre sa revanche sur son associé, un centre où l'on engraisse ses patients, un tueur en série bien atypique... Au total, onze nouvelles de Brigitte Aubert.
Écrivaine à succès à qui l'on doit, entre autres, La mort des neiges et Funérarium, Brigitte Aubert livre ici chez un éditeur tourné vers la jeunesse ce recueil intéressant. Les genres littéraires sont variés, allant du polar au fantastique en passant par le noir, et l'écriture est très accessible. Les thèmes évoqués sont eux aussi riches et divers : la séquestration, les relations entre morts et vivants, la folie du jeu poussée à son paroxysme, etc. Si, comme souvent, certains écrits retiendront plus l'attention que d'autres, il faut reconnaître que tous ont été soignés et leurs chutes, parfois devinables si l'on est un lecteur aguerri, sont astucieuses. D'ailleurs, même si le public visé est celui des jeunes et des adolescents, les adultes pourront également s'y essayer car le talent d'imagination et de narration de Brigitte Aubert reste entier.
Au final, sans être un modèle du genre ni imprégner durablement les esprits, Scènes de crime reste un bon recueil, distractif et prenant.25/10/2009 à 11:34
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Double meurtre à l'abbaye
6/10 Un bon petit polar, très court (une centaine de pages), destiné avant tout à la jeunesse. L'ambiance médiévale est bien restituée et l'intrigue est intéressante. Néanmoins, il risque de ne pas plaire à un lectorat adulte dans la mesure où les personnages sont peu fouillés et l'enquête un peu trop rapidement menée. En tant qu'adulte, j'ai passé un agréable moment, sans plus, mais je ne doute pas que des jeunes – des collégiens, par exemple – y trouveront un intérêt supérieur au mien.
17/10/2009 à 20:01
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Le Chanteur de gospel
8/10 Dans le petit village d'Enigma, en Géorgie, la population prépare avec entrain l'arrivée du célèbre chanteur de gospel. Depuis bien longtemps, l'enfant du pays est devenu une institution, au point qu'on lui prête des vertus prodigieuses, au-delà de l'enchantement que provoque sa voix : il se murmure qu'il est en contact direct avec Dieu, qu'il peut guérir certaines maladies… Mais cette année, la jeune et belle MaryBell vient d'être assassinée de soixante-et-un coups de couteau par un Noir. La pression couve parmi les habitants qui veulent le lyncher. L'arrivée de l'artiste stigmatisera toutes les haines jusqu'à l'éclosion d'une violence qui n'épargnera personne.
Auteur de romans noirs, Harry Crews livrait en 1968 ce livre atypique, peuplé de personnages incongrus : un chanteur messianique dépassé par sa notoriété, un impresario dévoré par la religion, des monstres humains dont un homme appelé Pied, un suspect plongé dans l'hébétude… Un panorama iconoclaste et grinçant de l'Amérique profonde. L'écriture d'Harry Crews est également acide, puisqu'aucun des protagonistes n'est exemplaire, mangé de l'intérieur par les contradictions et les désillusions. Il faut cependant noter que l'intrigue purement policière passe nettement au second plan, et même si elle traverse le récit jusqu'au dénouement, cet aspect du roman risque de décevoir les puristes du genre. Néanmoins, l'histoire est très prenante malgré quelques longueurs, et la chute est forte et marquante : une véritable descente aux enfers, noire et puissante, à la fois tragique et burlesque.
Au final, un opus à l'intrigue policière ténue, mais qui mérite nettement d'être (re)découvert. Une histoire de désenchantement et de rédemption, qui illustre bien le précepte inscrit en épigraphe, au début du livre : "Les hommes pour qui Dieu est mort s'idolâtrent entre eux".16/10/2009 à 13:12 3
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La France des tueurs en série
8/10 Excellent ouvrage, à la fois bien écrit, très documenté, et vivant. L'auteur exploite les cas de divers criminels tels Francis Heaulme, Emile Louis, Pierre Chanal, etc. Tout y est consciencieusement décrit, depuis les débuts des enquêtes jusqu'à leurs fins. Il s'agit d'un livre presque journalistique, tant dans le fond que dans la forme, et l'exercice est très réussi. A noter que les aspects psychologiques sont bien présents, évitant la simple description sèche de faits, et avec de nombreuses réfléxions pertinentes sur la police, les esprits déments des serial-killers, et les avancées en France quant à la lutte contre ces monstres.
13/10/2009 à 20:34
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Le Livre rouge de Jack l'Éventreur
9/10 Stephane Bourgoin a beaucoup étudié les archives anglaises, communiqué avec divers organismes spécialisés, lu quasiment tous les ouvrages sur le sujet, regardé tous les films...Bref, un travail titanesque !
Et le résultat est titanesque également. Il étudie tous les grands éléments historiques, géographiques et psychologiques de cette funeste affaire. Et c'est M-A-G-I-S-T-R-A-L ! C'est pertinent, astucieux, circonstancié, bref, c'est l'ouvrage de référence sur le sujet.
Vous pensiez que Jack L'Eventreur méritait bien son surnon ? Faux.
Vous pensiez que Jack L'Eventreur pouvait être médecin ? Pas si sûr...
Vous pensiez que Jack L'Eventreur était un médecin proche de la famille royale ? Faux.
Vous pensiez que Jack L'Eventreur "opérait" les prostituées dans un fiacre ? Faux.
L'auteur étudie toutes les possibilités, la plupart parfaitement absurdes et non fondées, avant de n'en retenir que quelques-unes. Ne vous attendez pas à ce qu'en dernière page, on vous livre le nom de Jack L'Eventreur, vous seriez déçu. C'est un livre remarquable qui permet de tirer un trait sur certains suspects et de n'en retenir qu'un faible nombre.
Bref, une première moitié de livre remarquable, à posséder absolument si l'on s'intéresse aux tueurs en série parmi lesquels Jack L'Eventreur est un des plus marquants ! Chapeau bas à Stéphane Bourgoin !
Le mot de la fin revient à un policier, auteur d'un livre sur le sujet, et qui a écrit : " Quand viendra le jour du Jugement Dernier, où toutes choses seront connues, et que moi et les autres générations de ripperologues [ spécialistes de Jack The Ripper]demanderont à Jack L'Eventreur de s'avancer en déclinant sa véritable identité, nous nous regarderons tous, l'air complètement abasourdi et étonné, en nous exclamant : "Qui ça ? Lui".
Maintenant, à vous de vous faire une idée sur le sujet et de découvrir sa réelle identité...
Quant aux nouvelles qui suivent ce livre documentaire : variées, très bien écrites, tantôt angoissantes, tantôt purement policières, elles sont toutes, chacune dans leur domaine, de beaux joyaux.
Deux faits à noter :
- leurs époques (écrites entre 1891 et 1985), ce qui leur confère des styles très intéressants et vraiment originaux.
- elles ont toutes été traduites par Stéphane Bourgoin himself, qui a selon moi très bien assuré, en conservant très nettement leurs sensibilités littéraires et leur charme désuet.
Bref, partie documentaire sensationnelle + neuf nouvelles absolument excellentes = un livre dont on ne peut pas regretter l'achat !13/10/2009 à 20:24
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Prise de guerre
7/10 Malgré quelques poncifs et certaines scènes téléphonées, ce roman est efficace et parvient sans peine à atteindre son objectif : distraire. De belles scènes d'action pour un livre ouvertement tourné vers le visuel.
12/10/2009 à 20:08
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Le chien de Dieu
9/10 Alors que les armées de Bonaparte sont en train de piller le Vatican, une poignée d'individus à la fois prêtres et bibliothécaires forme un groupuscule afin de dérober au pillage des manuscrits de valeur. Antonin Fages est l'un de ces rebelles. Le plus grand des hasards fait qu'il entre en possession d'une confession intitulée "Siài lo Calamitat del bon Dieu" – "Je suis la calamité du bon Dieu", écrite par un dénommé Hughues François Du Villaret de Mazan. L'auteur y raconte ses liens avec l'affaire de la Bête du Gévaudan, ce monstre qui massacra entre cent et cent-cinquante personnes de 1764 à 1767. Ce récit captive d'autant plus Antonin Fages qu'il a été lui-même confronté à cet animal carnassier dans son jeune temps. Mais pourquoi tant de gens cherchent-ils à récupérer les aveux de Villaret ? Un secret serait-il tapi sous le récit historique ?
Cinquième roman de Patrick Bard, Le chien de Dieu est un livre ensorcelant, et ce pour plusieurs raisons. L'auteur s'est servi d'une solide documentation pour étayer sa vision toute personnelle d'un fait historique avéré et reconstituer l'ambiance sombre et tourmentée d'avant la Révolution. Patrick Bard restitue avec fidélité le langage ainsi que les mentalités, peignant un tableau saisissant des lieux et de l'époque. Par ailleurs, la thèse avancée est intéressante et, quoique purement romanesque et empruntant certains postulats déjà adoptés par d'autres spécialistes de la Bête du Gévaudan, apparaît crédible. L'angoisse est extrêmement bien rendue et les personnages, nombreux, composent une galerie captivante. A la croisée des chemins entre œuvre documentaire, polar historique et thriller, le suspense est maintenu jusqu'au bout.
Le chien de Dieu est donc un opus d'une rare intelligence, passionnant et passionné, instructif et instruit, qui, malgré quelques longueurs dues à l'effort de véracité de l'écrivain, ne pourra qu'emporter l'adhésion du lecteur. Le brillant auteur de La frontière et de L'attrapeur d'ombres est décidément un écrivain à suivre et qui sait parfaitement changer de registre.05/10/2009 à 18:35 1
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Et après...
7/10 Lu il y a longtemps, mais j'en ai gardé un bon souvenir. Des personnages bien campés pour une intrigue qui mêle sentiments un peu à l'eau de rose et fantastique. Je n'avais pas vu arriver le dénouement (enfin, plus exactement, le pourquoi du comment). Vraiment un bon moment de lecture !
04/10/2009 à 16:29
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De sang-froid
9/10 Une oeuvre majeure de la littérature, ou la déchéance de deux jeunes paumés devenus des assassins sanguinaires. Un travail journalistique très consciencieux, axé également sur la genèse de ce duo de tueurs ainsi que sur leur psychologie, et un portrait acerbe de la société américaine.
03/10/2009 à 15:43 5
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La Cave
8/10 Suspense et noirceur pour un ouvrage que j'ai beaucoup aimé ! Certes, le postulat de départ n'est peut-être pas très original, mais l'écriture d'Anne McLean Matthews est remarquable et sensible, avec une mention particulière pour le tortionnaire, fragile et angoissant, détruit et destructeur. Assurément une réussite !
27/09/2009 à 20:12
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La Mort en direct : Snuff movies
9/10 Un livre vraiment effrayant, car toutes les perversités possibles et imaginables sont exploitées et étudiées. Historique des Snuff et des supercheries, étude et analyse approfondie du phénomène, et exploitation des divers films qui ont fleuri depuis des années sur le sujet. Un réel travail documenté qui cerne du mieux qu'il peut le sujet, mais laissant en suspens la question fatidique : les Snuff existent-ils vraiment ou est-ce une sorte de légende urbaine de plus ? Tout le mérite de Sarah Finger est d'éviter les clichés du genre et de laisser une large part à l'esprit critique. Mais on ne peut que frémir en imaginant les pires esprits laisser cours à leurs fantasmes malsains... En bref, un ouvrage pertinent et indispensable sur le sujet, en n'oubliant pas de mettre en garde les âmes sensibles car de nombreux passages sont vraiment pénibles dans les descriptions.
20/09/2009 à 21:48
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Martiens, Go Home !
8/10 Celui-ci, je l'ai lu il y a un sacré bail, mais j'en avais gardé un bien bon souvenir, avec notamment une fin pouvant être interprêtée de plusieurs façons. C'était décalé, loufoque, parfois parodique.
19/09/2009 à 21:40
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Le Chien des Baskerville
9/10 Un remarquable instant de lecture : court, très distractif et prenant. Une ambiance lourde et funèbre, aussi inquiétante que la lande qui lui sert de décor. Une oeuvre que l'on ne présente plus : intemporelle et pourtant toujours aussi surprenante.
19/09/2009 à 19:17 7
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Procédure d'évacuation immédiate des musées fantômes
7/10 Un opus toujours typique de Serge Brussolo : féroce, très bien écrit et à l'imagination à peine croyable. Quand les énergies des morts fournissent de quoi vivre aux vivants, avec les problèmes que cela pose (éthiques, religieux...). Un postulat très intéressant et original qui permet à Brussolo de dépeindre une société plongée dans le chaos. Ce n'est certainement pas l'oeuvre la plus accessible en raison de l'idée de base tonitruante et des pistes fantastiques - au propre comme au figuré - mais pour les amateurs de cet écrivain unique, ce sera un jouissif moment de lecture.
19/09/2009 à 19:12 1
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Vendredi Saint
8/10 J'en ai gardé un très bon souvenir. Histoire haletante et personnages intéressants. Une lecture que je conseille vivement !
19/09/2009 à 16:12 1
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Service des affaires inclassables
8/10 Un assassin qui commet son méfait tout en étant protégé par la loi. Un vieillard qui affirme avoir vu un meurtre se commettre par des mains sans corps. Un butin qui disparaît comme par enchantement du bureau fermé d'un avocat. Un homicide dans un appartement introuvable. Les traces laissées par un soulier sur la neige recouvrant une haie qui ne pourrait supporter le poids d'un chat. Un homme poignardé dans une chambre verrouillée, sans qu'on puisse retrouver ni le criminel ni le couteau. Telles sont quelques-uns des onze cas hautement improbables consignés dans ce livre et qui, pourtant, vont être résolus.
Auteur fondateur des meurtres en chambre close, John Dickson Carr nous émerveille une fois de plus avec ces courtes histoires où viennent se mêler mystère, tragédie, suspense ainsi que quelques récits de revenants. Malgré la concision de ces récits, les sujets sont brillamment traités, offrant à chaque fois la densité d'une histoire maîtrisée et aboutie. Le génial créateur de Trois cercueils se refermeront et La chambre ardente réussit à chaque fois à faire croire au lecteur que l'énigme est impossible à résoudre, et parvient néanmoins à le faire grâce à son esprit logique et cartésien. Si certaines de ces nouvelles demeurent moins convaincantes que d'autres – ce qui reste fréquemment le cas dans les recueils - le lecteur conservera un excellent souvenir de cet ouvrage qui démontre, une fois de plus, l'étendue du talent de John Dickson Carr, offrant également ce délicieux plaisir de retrouver à de nombreuses reprises le colonel March, responsable du bureau D-3 de Scotland Yard, le Département des Causes Bizarres, des Affaires Anormales.
Quelque part entre les écrits de Arthur Conan Doyle et la série X-Files, voilà un ouvrage très prisé des amateurs d'énigmes et d'étrangetés, qui permettra également à un lectorat nouveau de s'intéresser à ce genre policier qui aura inspiré, entre autres, Paul Halter.15/09/2009 à 14:46
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La Firme
9/10 Un sujet remarquablement traité, et aussi bien mené que le film auquel il a donné naissance. Selon moi, un des jalons de l'oeuvre du maître du thriller juridique.
13/09/2009 à 20:23 1
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L'Affaire Pélican
8/10 Un très bon roman alliant les milieux d'affaires et de la politique, avec l'écologie en toile de fond.
13/09/2009 à 20:21
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Les Marécages
9/10 Dans les années 1930. Harry est le fils du constable – le représentant local de la loi – dans une petite bourgade où s'entrechoquent de bien tristes réalités, principalement le racisme ordinaire attisé par le Ku Klux Klan et la Grande Dépression économique. Un jour qu'il se promène dans les marécages limitrophes, Harry croise la route de l'Homme-Chèvre, un être légendaire qui rôde la nuit, et découvre le corps atrocement mutilé d'une femme noire, bâillonnée avec des fils barbelés. Qui est le meurtrier ? Un ancien soldat de la Première Guerre Mondiale n'ayant pas réussi à se reconvertir dans la vie civile ? Un "ambulant", c'est-à-dire un tueur en série sans que l'on sache à l'époque cerner les profils psychologiques de ce type de meurtriers ? Un hobo, un errant profitant en toute clandestinité des trains pour se déplacer ? Le crime ne suscite pas de véritable émoi chez la population en raison de la couleur de peau de la victime, mais l'enquête prend une toute autre envergure quand on découvre le cadavre d'une femme blanche…
Auteur de romans noirs et de thrillers ainsi que d'un roman fantastique, Les enfants du rasoir, Joe R. Lansdale livre avec Les marécages une œuvre forte et prenante. L'ambiance des années 1930 est parfaitement rendue, les personnages sont nombreux et savoureux, et l'intrigue très bien menée. Alternant les moments d'investigation pure avec les ébauches du profilage, l'émotion avec la pure terreur, l'écrivain parvient à maintenir en haleine le lecteur et ce jusqu'aux dernières pages. Par ailleurs, au-delà du suspense savamment entretenu, ce qui retient l'attention demeure la dimension humaine des protagonistes, et plus particulièrement ceux de la famille d'Harry : cette quête fera entrer le garçonnet dans le monde brutal et cynique des adultes, quête dont il ne sortira pas indemne. C'est enfin une remarquable dénonciation du racisme, faite de manière intelligente et poignante, au point que certaines scènes ne pourront qu'émouvoir le lecteur.
Au final, Les Marécages est un remarquable roman, à la fois barbare et touchant, qui marquera durablement les esprits.13/09/2009 à 18:04 5