3484 votes
-
L'Honorable Société
8/10 J’ai beaucoup apprécié ce roman. Écriture sèche et nerveuse, personnages dépeints en quelques traits, et une intrigue qui brasse raison d’État, politique, enquête criminelle et écologie. Je me suis allègrement laissé prendre par le rythme soutenu, les interactions entre les protagonistes, et la structure du livre, maîtrisée et solide. Même moi qui ne suis vraiment pas un fanatique des complots ni des ouvrages à connotation politique, je ne peux que le conseiller.
05/08/2013 à 18:55 4
-
Fractures
8/10 Un récit sacrément éclaté qui m’a déstabilisé au début. Par la suite, les pièces de ce puzzle m’ont fasciné, et je cherchais comment elles pouvaient s’assembler. Si certains passages sont prévisibles, demeure une écriture efficace, un scénario diabolique et des personnages sacrément torturés.
25/07/2013 à 14:09
-
Unter Blechkoller
8/10 1944, dans l’Atlantique Nord. Un sous-marin d’élite allemand, le U-2402, doit plonger pour éviter les charges d’un destroyer britannique. Heurtant une barrière rocheuse, l’engin se désagrège lentement, portant en lui les quelques rares survivants. Pour la douzaine de soldats, commence une lente descente aux enfers, où les hommes ne sont pas les seuls prédateurs.
De Michaël Mention, on connaissait les très bons La Voix secrète, Maison fondée en 1959 ou encore Sale temps pour le pays. Avec ce nouvel ouvrage paru chez Le Fantascope, l’auteur nous démontre un autre pan de son talent. Le récit est haletant, sectionné en courts chapitres, et en s’étalant que sur cent-cinquante pages. Ce huis clos reprend les codes du genre, avec des personnages divers, immédiatement identifiables, soumis à la férocité d’une promiscuité brutale, et devant se dépasser pour survivre. Les lieux et l’atmosphère sont rendus avec une rare fidélité, en quelques traits secs et efficaces. Michaël Mention continue de jouer avec la langue, notamment en usant des lettres capitales lors des hurlements des individus et en exploitant les onomatopées. Parallèlement, l’histoire prend des accents fantastiques, avec une terreur abyssale qui n’est pas liée qu’à la seule profondeur des militaires, et où s’engage un jeu de massacre très prenant. Avec un sens indéniable du suspense, l’écrivain mène le lecteur jusqu’à l’épilogue.
Maîtrisé, tendu, à la fois classique et original, ce roman est un petit délice. Il surprend autant qu’il fait frissonner, et ne fait que confirmer tout le bien que l’on pensait de Michaël Mention. Ce dernier est décidément une jeune pousse qu’il sera bien agréable de voir croître.25/07/2013 à 14:06 2
-
@pocalypse
7/10 Un beau matin, le monde tourne au bug. Les distributeurs de billets, les ordinateurs, les réseaux téléphoniques, l’électricité, tout tombe en panne. Logicielle, inquiète de l’absence du commissaire Delumeau, découvre son cadavre ainsi que celui de sa mère à leur domicile. Et si ce chaos préfigurait l’@pocalypse, un vaste cataclysme informatique ?
Dernier ouvrage de la série consacrée à Logicielle, cet @pocalypse offre les divers ingrédients qui ont fait le succès public et critique de cette saga. Auteur expert en la matière, Christian Grenier sait ravir ses fans, avec un récit bien troussé, des chapitres courts qui s’enchainent parfaitement, et également la joie de voir apparaître les personnages récurrents. Prenant pied juste après Hacker à bord, cet opus se lit dans la continuité des précédents, et le lecteur appréciera d’apprendre de nombreux éléments à propos des protagonistes. Le scénario tient bien la route, le suspense est habilement mené, et l’on sera sans mal sensibilisé au cours du monde et ses dérives, à travers l’apparition du collectif des Anonymous. Certes, la tension aurait pu être davantage saisissante au lieu de creuser les liens entre les personnages, mais ce choix narratif régalera les aficionados de la série.
Encore une fois, Christian Grenier réjouit ses lecteurs grâce à cette intrigue intelligente. La plume chevronnée de l’auteur ainsi que son imagination continuent de porter cette saga parmi les plus appréciées des jeunes, à juste titre.25/07/2013 à 14:03
-
Les Meurtres de l'épouvantail et autres histoires
7/10 Les meurtres de l'épouvantail est donc un recueil intéressant et prenant, à l'exception du dernier texte. Un plaisir que l'on peut poursuivre avec Le vampire au masque de fer et autres histoires.
25/07/2013 à 13:56
-
Meurtre au lycée
8/10 Roman noir singulier et prenant, Ce Meurtre au lycée constitue une indéniable réussite. Geneviève Senger aura su plonger son lectorat dans quelques heures d’un suspense intense tout en induisant en lui de réelles problématiques.
13/07/2013 à 14:27
-
La Gigue du pendu
7/10 XIXè siècle, à Londres. Un homme monte à la potence et meurt sous les yeux d’une foule en liesse. Son nom : George Kevill. Parmi les spectateurs, son fils de neuf ans, Barney, qui crie à l’injustice. Les pas de ce petit bonhomme vont croiser ceux de Bob Chapman, tandis que dans l’ombre, un étrange individu aux allures de poupon cherche à récupérer de précieux documents.
Après Que le spectacle commence, Ann Featherstone revient sur son terrain de prédilection : celui du Londres de l’époque victorienne. Fait assez remarquable dans le domaine de la littérature policière consacrée à cette période : l’auteur ne cherche pas à décrire les lustres et autres apparats. Sa plume s’impatiente sur les individus lambda, des gens presque de rien, souvent oubliés de la société. À cet égard, Bob Chapman constitue un personnage hautement attachant, saltimbanque accompagné de ses deux chiens et gagnant sa vie comme il peut au milieu de ses amis bateleurs. On découvre ainsi l’envers du décor, notamment du cirque et du théâtre, où la littérature actuelle ne s’attarde que rarement.
L’intrigue n’est pas en reste, et l’on frissonne souvent pour le sort des héros, d’autant que le méchant de service est bien inquiétant. Grand bébé serti dans un corps d’homme, menaçant et prêt à toutes les exactions, son aura est diamétralement proportionnelle à son allure inoffensive. Et même si, comme dans son précédent ouvrage, Ann Featherstone délaisse parfois l’histoire pour dépeindre les milieux du spectacle, l’ensemble se lit avec un grand plaisir.
Bien moins bavard que Que le spectacle commence, cet opus désaltère les lecteurs amateurs d’une littérature différente des autres. Sombres et prenants, on se dit désormais que les ouvrages à venir de l’écrivaine seront à guetter.13/07/2013 à 14:23
-
Pliera bien qui pliera le dernier
8/10 Une étoile filante. Voilà comment Gabriel Lecouvreur songe à Valeria, splendide contorsionniste, après qu’il l’a sortie des griffes d’un violent trapéziste. En échange, elle lui a offert son corps souple et expert ainsi que des souvenirs de sexe torride pour le reste de sa vie. Ça n’est que plus tard qu’il apprend que cette sublime créature a été retrouvée morte, pliée dans un minuscule aquarium. Ni une ni deux, et encore moins trois, Gabriel part pour le Lot où traîne le cirque dans lequel officiait Valeria.
Il s’agit de la deux-cent-quatre-vingtième enquête du Poulpe, signée par Margot D. Marguerite. Le ton est immédiatement donné : ça sera fantasque. Narré à la première personne, le récit est un véritable déluge d’humour, souvent grinçant et grivois, dans les situations et les dialogues, ce qui constitue un terreau fertile où fleurissent les aphorismes imparables. Avec une idée de départ sacrément loufoque, l’auteur déroule ensuite une histoire rocambolesque, fleurie et tonitruante, permettant de rencontrer des individus savoureux, notamment au sein du cirque. Si l’intrigue passe parfois au second plan et quelques longueurs émaillent le récit, on pardonne volontiers à Margot D. Marguerite ce manque bien subjectif de tenue en raison de sa faconde hilarante et son don pour mettre en scène une fiction échevelée.
Si, à l’évidence, il ne s’agit pas de l’opus le plus abouti de la série, il n’en demeure pas moins sévèrement dynamique et coloré. Gabriel y prendra autant de claques dans la figure que d’hématomes à son petit cœur de poulpe. On attend déjà l’ouvrage suivant avec impatience : Quatre Corses majeurs, de Philippe Franchini.13/07/2013 à 14:20 1
-
Misty
8/10 Samuel Glockenspiel, détective privé à Los Angeles. Sa femme l’a quitté, les affaires mollissent, et sa santé vacille. Il accepte un cas, avec cent mille dollars à la clef. Et ça tombe bien, car il est justement chargé de trouver une mystérieuse clef.
Avec cet ouvrage atypique, Joseph Incardona rend un hommage appuyé aux romans mettant en scène des détectives privés. À cet égard, Samuel Glockenspiel est sacrément représentatif : malmené par la vie, au physique usé par les épreuves, et toujours en quête d’une affaire qui sera la dernière de sa carrière. Dashiell Hammett et consorts auraient probablement vu en lui un digne successeur. L’intrigue est également soignée, avec des rebondissements prenants ainsi que des scènes marquantes : on se souviendra ainsi longtemps des passages avec les sœurs ennemies, l’une dont les poumons sont emprisonnés dans une geôle métallique, l’autre étant une nymphomane particulièrement inquiétante.
Alors, Misty est-il une simple marque de respect offerte par Joseph Incardona à ses illustres aînés ? Non, car chez les éditions Baleine, on ne fait jamais rien comme les autres. Ici, l’humour explose à chaque page, dans les situations, les dialogues, les multiples aphorismes, au point que l’hommage tourne parfois à la caricature amplement maîtrisée. Les clichés ? Ils se bousculent avant qu’eux-mêmes ne soient bousculés par l’écrivain. Les codes du genre ? L’auteur en joue avant de se jouer d’eux puis de les déjouer. Et que dire de ces clins d’œil, comme les interventions de l’écrivain Eddie Bunker, ou encore du personnage de Mongo, le célèbre limier nain issu de l’imagination de George C. Chesbro ?
Ce livre démontre à la fois la créativité débridée de Joseph Incardona ainsi que ses profondes amours pour ce genre autrefois en vogue. Et de cette coexistence entre parodie et considération, naît un très bon moment de lecture, décomplexé et surprenant.30/06/2013 à 09:51
-
Skeleton Key
8/10 Ce James Bond adolescent continuera de régaler ses fans. Exploits trépidants, complot mondial, adversaires marquants, Anthony Horowitz dispose d’un savoir-faire indéniable pour procurer à son lectorat quelques heures de pur enthousiasme.
30/06/2013 à 09:51
-
Red Code
8/10 Assurément, Philip Le Roy réussit à prolonger le succès de son précédent opus, avec ce livre détonnant et atypique, où les mots s’impriment dans les rétines des lecteurs comme les images d’un blockbuster hollywoodien, l’âme en plus. Un très bon moment de détente à la clef, et autant d’espoirs nourris quant à la suite de cette série.
30/06/2013 à 09:50
-
Apocalypse Lille
7/10 À la lisière du thriller et du roman noir, voilà un ouvrage réussi, qui intéresse autant qu’il fait réfléchir.
30/06/2013 à 09:49
-
Mortel anniversaire / Fatal Birthday to You
6/10 Un bon petit roman policier pour la jeunesse, court et prenant, avec un joli twist final quant à l’identité du criminel. Assurément, les gamins amateurs du genre sauront apprécier, même si l’ensemble souffre d’une concision qui la dessert, selon moi.
30/06/2013 à 09:49
-
Panique dans le tunnel / Panic in the Tunnel
5/10 L’intrigue n’est pas remarquable, loin de là, et certaines ficelles apparaissent trop facilement. En revanche, le tableau dressé par l’auteur d’individus coincés dans un lieu clos est intéressante. Une lecture sympathique, sans plus, et certainement oubliable.
30/06/2013 à 09:48
-
Le projet Shiro
7/10 L’agent du Mossad Eytan Morg est décidément un homme qui n’a pas le temps de chômer. Après ses précédentes aventures, le revoilà plongé dans de nouveaux drames. Son ami et mentor vient d’être kidnappé. Ses ravisseurs ont des exigences bien particulières : l’obliger à travailler avec Elena, son ancienne adversaire, pour enquêter sur d’étranges activités. Cette fois-ci, Eytan doit se renseigner sur un complot remontant aux exactions japonaises en Mandchourie durant la Seconde Guerre mondiale.
Après Le Projet Bleiberg, David S. Khara revient en grande forme. On retrouve Eytan, surhomme manipulé par la science et aux capacités de combat exceptionnelles, allié à Elena, tueuse à gages particulièrement angoissante. Des États-Unis au Japon en passant par la République tchèque, nos deux protagonistes vont évoluer en milieux hostiles, où le terrorisme s’illustre dans l’usage d’armes chimiques. L’action y est tonitruante, les fusillades succédant à des combats acharnés, et David S. Khara n’oublie jamais d’insuffler de l’humour dans ses dialogues. Le roman se lit rapidement, la lecture du premier opus étant nécessaire pour bien saisir les personnages ainsi que leurs passés respectifs.
Ce second ouvrage de la trilogie est un petit régal de divertissement. On est certes très loin de toute crédibilité, mais pour qui cherche un ouvrage délassant tout en mettant en relief un pan assez peu connu de la Seconde Guerre mondiale, en l’occurrence la terrible Unité 731, ce Projet Shiro est fait pour vous, en attendant la suite et ultime roman du triptyque, à savoir Le Projet Morgenstern.10/06/2013 à 20:28
-
Des Enfants silencieux
7/10 Hector Woollie était un tueur en série de la pire espèce. Entrepreneur du bâtiment, il enterrait les cadavres de ses proies – toutes étaient des enfants – en profitant des travaux en cours dans les maisons de ses clients. Pour tromper la police, il avait fait croire qu’il s’était noyé et erre désormais sous l’identité d’un vagabond anonyme. Leslie et son fils Ian, les anciens propriétaires du domicile où Woollie venait d’inhumer la dépouille d’une fillette sous une dalle de béton, souhaitent revenir y habiter. Mais il y a des sanctuaires que l’on ne viole pas impunément.
Auteur à succès de romans fantastiques et d’épouvante, Ramsey Campbell maîtrise indéniablement son récit. Rapidement, le lecteur est plongé dans des ambiances glauques, saturées de ténèbres et de menaces, où plane l’ombre de ce dément de Woollie. Les personnages sont bien croqués, notamment Leslie et Ian, à la fois déchirés et unis. Le suspense croît, le doute s’installe, la paranoïa se met en place, et lentement, les frissons parviennent. Certains lecteurs pourront d’ailleurs trouver des passages trop longs, en particulier quelques dialogues et situations qui ont tendance à s’étirer, tandis que d’autres y verront de remarquables instants où la frayeur peut s’édifier. On aurait probablement aimé que le tueur en série soit plus original ; ce SDF, qui s’est arraché les dents pour se défigurer, a des traits de caractère et des pulsions que l’on a tendance à retrouver un peu trop chez d’autres auteurs et sous d’autres plumes, ce qui est un peu dommage.
Malgré un monstre qui aurait pu disposer d’une envergure supérieure, ces Enfants silencieux constitue un bon moment d’émotions, spécialement lors qui scènes qui réunissent Woollie, Ian et Charlotte dans le huis clos de cette demeure où se sont déroulées des horreurs.10/06/2013 à 20:28
-
Opération cyclope
9/10 En ce lendemain de Seconde Guerre mondiale, à Lignac, petit village du Limousin, un soldat marocain est découvert mort. Ce dernier était affecté à la surveillance d’un camp de prisonniers allemands. Le contre-espionnage dépêche sur place le colonel Lanvaux pour faire la lumière sur cet assassinat.
Premier ouvrage de la série consacrée au colonel Lanvaux, cet opus séduit immédiatement. Historienne de formation, l'auteur maîtrise indéniablement son sujet, et c’est avec avidité que le lecteur se nourrira de l’ambiance et des informations présentes. Dans ce climat lourd de combats non terminés, de rancœurs vivaces et de desseins politiques obscurs, on se passionne tout autant pour l’intrigue que pour la peinture de cette époque. Le colonel Lanvaux est un personnage saisissant, alcoolique et parfois déchet humain, hanté par la disparition de sa femme et de sa fille, néanmoins apprécié par le général de Gaulle et fin limier. Le scénario est sacrément habile, mêlant affaires de cœur et arcanes politiques, et c’est avec ravissement que l’on se laisse égarer parmi les fausses pistes.
Remarquable roman policier, aussi prenant qu’instructif, il annonce de la plus belle des manières une série que l’on suivra de près, alors qu’est sortie sa suite, en avril dernier : Le Réseau constellation.10/06/2013 à 20:27
-
Crime à Hautefage
7/10 À la fois classique, instruit et divertissant, ce nouvel opus de l’auteur, entre autres, de Double meurtre à l’abbaye, est un petit régal, permettant une immersion dans le Moyen Âge français, à la fois enrichissante et délassante.
02/06/2013 à 08:44
-
Les Murmures
9/10 Le détective privé Charlie Parker est chargé de mener l’enquête sur un ancien soldat devenu routier, et qui s’est donné la mort. Le père du défunt ne croit pas à la thèse du suicide. Rapidement, Parker se rend compte que ce suicide n’est pas le premier : d’autres membres de l’unité auquel appartenait cet individu ont fini de la même manière. Stress post-traumatique ? Séquelle de la Guerre en Irak ? Un détail détonne : toutes les victimes entendaient des voix…
Neuvième ouvrage de la série consacrée à Charlier Parker, ce thriller met immédiatement en relief tous les éléments qui ont fait le succès des romans de John Connolly. L’écriture est splendide, très travaillée, tissant de véritables textures de mystères, d’ombres et d’effroi au sein de ce Maine que l’auteur aime tant dépeindre. Les personnages, nombreux, apparaissent au gré des pages, pétris d’énigmes et de maléfices, et vont se croiser, s’entrechoquer, voire se détruire au gré de l’histoire. Même si cet opus peut se lire indépendamment des autres, il est préférable d’avoir lu les précédents afin de mieux saisir l’évolution de Charlie Parker. Une fois de plus, le lecteur croisera la route d’individus inquiétants, tels le Collectionneur, ou encore Herod, terrifiant protagoniste dévoré physiquement et poussant ses proies au suicide. L’intrigue est savoureuse, voisinant amplement avec le genre fantastique, et tient en haleine au long de la quarantaine de chapitres.
Le lecteur achèvera ce thriller essoufflé, repu de tant de ténèbres et de sortilèges. À plus d’un titre, sans jamais perdre de son talent ni de son extraordinaire pouvoir de narration, John Connolly continue de bâtir des histoires ensorcelantes et terriblement marquantes.02/06/2013 à 08:43 4
-
Viens poupoulpe
4/10 Voilà un Poulpe un peu pâlot, qui s’égaie dans une histoire où il semble être le seul à s’amuser. On a parfois l’impression que l’auteur s’est fait plaisir en jouant les marionnettistes du fameux limier sans pour autant chercher à combler les groupies de Gabriel. Il en ressort donc cette impression bancale quand on quitte une chambre d’hôpital où l’on a rendu visite à un ami malade : ce sentiment mitigé, quelque part entre la joie de retrouver le Poulpe et la tristesse, une fois le récit achevé, de l’avoir vu en si petite forme.
02/06/2013 à 08:41 1