22/07/1956
Massimo Carlotto est né à Padoue en 1956 et vit à Cagliari. Militant de Lotta Continua dans les années 70-80, il est accusé à tort de l'assassinat d'une jeune femme. Emprisonné, il profite d'un nouveau procès pour s'enfuir à Paris, puis au Mexique où la police l'arrête et le torture. Dès son retour en Italie, il est condamné à une très longue peine. Il est finalement gracié en 1993. Par son expérience, il a constitué une importante documentation sur la pègre italienne et les milieux marginaux. Ses propres enquêtes sur des faits divers réels, le ton cynique et le rythme palpitant de ses oeuvres lui confèrent une place inédite dans le panorama actuel de la littérature policière. Directeur de collection aux Editions E/O en Italie, il collabore également à divers journaux. Il écrit pour le théâtre et est l'auteur de nombreux romans, dont six sont déjà traduits en France : En fuite, La Vérité de l'Alligator, Arrivederci Amore (Métailié, 2003), Le Maître des nœuds (Métailié, 2004), Rien, plus rien au monde (Métailié, 2006) et L’Immense obscurité de la mort (Métailié, 2006), qui reçoit le Prix polar international de Cognac. Le film Arrivederci amore, ciao réalisé par Massimo Brioschi et adapté du livre éponyme de Massimo Carlotto sort en Italie en février 2006, et en France le 26 juillet 2006. Il remettra d'ailleurs en scène l'odieux personnage principal de Arrivederci Amore, Giorgo Pellegrini, dans À la fin d'un jour ennuyeux (Métailié, 2013). Avec Le souffle court, paru en France en 2014, il entame une trilogie consacrée aux nouvelles mafias.