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Rennes-le-Château
8/10 Premier pus d'une saga ésotérique et policière historique prometteur.
1938, Paris. Constant, une jeune artiste peintre croise une jeune femme qui aurait été le modèle de Nicolas Poussin. Il se lance à sa recherche. Tandis, qu'à Berlin, les Nazis s'intéressent à l'un des tableaux du Maître du 18e siècle.01/06/2025 à 00:22 1
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Stella
9/10 Stella une jeune fille de Sardaigne de 17 ans – la plus belle de l’île -, qui s’apprêtait à fuir le quartier de Sant’Elia pour Milan ou Paris, est retrouvée sauvagement assassinée et mutilée dans un petit port de pécheur. Sara, sa mère est alcoolique et pleure sa beauté qui disparait, son frère est en taule, son frère cadet est autiste. Sa grand-mère coud et rapièce encore les filets de pêches.
Tandis que Bepi a été admis dans une clinique italienne afin de perdre drastiquement ses innombrables kilos en trop, Eva, Marta et Carla – les membres du SIS, avec le soutien de Strega, sont en charge de cette enquête complexe, et doivent composer avec les carabiniers.
De multiples pistes. La famille : le père surtout qui a fait de la taule pour abus sexuelles ; Samuel le petit ami et le caïd du coin ; un professeur qui tabasse sa femme ; un curé très de ses ouailles (femmes) et un lieutenant-colonel des carabiniers, à la limite de la légalité.
De la noirceur, de la violence et de l’humour.
Piergiorgio Pulixi, l’un des principaux représentants du nouveau roman noir italien, tisse de main de maître ses intrigues dans le Sud de la Sardaigne, protagoniste omniprésent.
Puis le mystère autour du vice-questeur Vito Strega s’étoffe.21/05/2025 à 14:23 2
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L'Or du spectre
9/10 Entre association et trahison. Règlement de comptes.
1970. Chuck qui a purgé cinq ans de prison et sa petite amie – Kat -, qui l’a attendu, roule vers Dry Creek, une ville fantôme. Leur but est de retrouver les 250 750 dollars que Chuck a planqués, avant de se faire alpaguer au volant d’une voiture volé. Arrivés sur les lieux, ils croisent Rufus Anderson, un vieil homme défendant son territoire sans se séparer de son arme, et constatent que le butin a disparu.
Un scénario solide, l’ambiance forte qui émane des dessins.
Un dénouement à la Jack Ritchie.19/05/2025 à 13:21 1
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Archives sur Sherlock Holmes
8/10 Le recueil contient douze nouvelles.
Des excellentes :
« La Pierre Mazarin »
Sherlock Holmes enquête sur le vol d’un diamant de la Couronne, lorsque le Docteur Watson est reçu par Billy, groom au service de Sherlock Holmes. Un garçon perspicace et plein de tact, selon le toubib. Billy explique à Watson que le premier ministre, le ministre de l’intérieur ont insisté pour que le propriétaire du diamant fasse appel ç Sherlock Holmes.
Le Problème du Pont de Thor
On a retrouvé le corps de l’épouse de Neil Gibson, sur un pont, à huit cents mètres de sa demeure. Tout accuse la gouvernante - une jolie jeune femme, qui est emprisonnée.
« L‘aventure de trois Garrideb »
Afin de toucher un important héritage (15 millions de dollars), trois hommes portant le nom de Garrideb doivent se présenter ensemble chez un notaire. L’un des Garrideb se présente au 221N Barker Street pour obtenir l’aide de Sherlock Holmes. En fait, ce John Garrided, n’est autre que James Winter, alias Morecroft, alias Killer Evans, qui a montré l’arnaque de l’héritage, pour mettre main basse que le magot de Rodger Prescott faux-monnayeur, qu’il a tué.
« La crinière du lion », Sherlock Holmes, âgé, retraité dans le Sussex, qui s’occupe de ses ruches et de ses abeilles, enquêtes sur l’étrange mort d’un professeur de sciences. La chute est originale.
« Le client célèbre » ou l’intrigue d’une femme bafouée et jalouse qui débute dans un bain turc.
« Le marchand de couleurs qui s’était retiré des affaires ». Josiah Amberley, cofondateur d’une petite entreprise de produits artistiques, vient solliciter Sherlock Holmes. Il a été recommandé par le Yard. Il veut que l’on retrouve sa femme et l’amant de cette dernière. Et, l’agent qu’ils ont volé. Même si le docteur Watson enquête en lieu et place du détective, on ne trompe pas Sherlock Holmes. Même un marchand de couleurs retiré des affaires.
D’autres banales :
« L’homme qui grimpait », L’aventure du soldat blanchi », « Trois pignons », « Le Vampire du Sussex », « L’aventure de Shoscombe Place », et « La pensionnaire voilée » - proche par sa chute de Maupassant.18/05/2025 à 14:20 2
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L'Enfant démon
Eric Corbeyran, Aurélien Morinière
9/10 Alors que Sébastien Blanvilain ’il prend des photos dans une forêt limousine, au bord d’un lac, en compagnie de Maude – sa fiancée, il découvre une tente, un feu de camp et un portable sur un rocher. Dans la tente igloo, il y a les cadavres de trois corbeaux, disposés en triangle, les viscères rassemblés au centre de ce triangle.
Le couple prend la fuite. Sébastien Blanvilain, sain et sauf et traumatisé, soutient aux gendarmes que Maude a été tuée par une meute de loups. Fautes de preuves Blanvilain est relâché.
La chamane Blanche Fontaine – impliquée dans l’affaire de l’Homme Bouc – est contactée par les enquêteurs et rencontre peu de temps après Constantin Verger – l’un des membres de Fiolos Satanae - qui est incarcéré sans un Quartier de Haute sécurité.
Blanche mène son enquête avec Gaëlle, gendarme à Poitiers et ancienne compagne.
Scénario solide. Très beaux dessins.
Très bon thriller satanique. Un troisième tome est prévu… prochainement.18/05/2025 à 11:54 2
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Un secret amer
7/10 Ce polar qui se déroule entre Capri et Sorrente, débute comme un polar espagnol ou argentin – un flic (uniforme) qui vit dans un appartement au-dessus de celui de ses parents et file une aide régulière à son père qui commence à être trop vieux et affaibli pour faire le faire le boulot qui faisait seul. Puis, ce polar continue dans une ambiance très italienne – chère à Piergiorgio Pulixi, (Eva et Marta, les inspectrices milanaises mises dans un placard en Sardaigne), de Valerio Varesi, (Parme, sur les traces de Soreni), ou la sulfureuse Sicile d’Andrea Camilleri et de Montalbano. Et Naples la sulfureuse - et le commissaire Ricciardi.
Par une nuit sans lune, sur une route de l’Île de Capri, un triporteur traverse la chaussée, et plonge dans le ravin. L’agente Enrico Rizzi est témoin de l’accident. La victime n’est autre qu’Elisa Constantini. Le triporteur, qui a été saboté, appartient à la famille Bellini. Une des familles les plus riches.
Enrico Rizzi et Antonia Cirillo - (protagoniste la plus intéressante) – sont chargés de l’enquête.
Une intrique classique à l’ombre des citronniers de la fabrique de Limoncello de la signora Aurora Bellini, géré aujourd’hui par Simon Mugele - le gendre et un ancien ouvrier clandestin.
Une bonne histoire.17/05/2025 à 12:16 2
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Python
9/10 Washington. Une cité résidentielle née dans les années 70 – un lotissement – quelque part en France. Cinquante rues. Texas, Calidornie Iowa Trois cents pavillons édifiés sur le même moiule. Mille habitants. Pas de clôture. Pas de véhicules garés dans la rue. Locataires interdits.
C’est dans une de ces rues que vit Constance Detheil
Constance s’arrête à la hauteur du 19 de l’avenue du Texas. Une voiture est à cheval sur le trottoir. A côté une jeune femme de vingt ans, et un mort – le dentiste.
Après avoir remisé le macchabé dans le pavillon qu’il occupait, Constance Detheil croise, Lucas Daux. Un curieux zigue – Lucas Daux, louche et étrange– qui semble s’être installé dans un pavillon voisin.
Constance Deltheil, qui n’a jamais aimé son fils – Hyppolite. On peut naturellement la comprendre. Il a cinq ans, il est cruel, il est méchant, il mort, il griffe. Elle a décidé de fuir seule au bout du monde - en Inde. Elle a de l’argent dans un coffre d’une banque, des faux papelards et son billet d’avion. Malheureusement, la mort de son mari – retrouvé dans sa voiture victime d’un accident vasculaire – a tout chamboulé.
Tandis que dans la cité, un python vit dans les canalisations des eaux vanne et fout la panique dans chaque WC.
Roman déjanté, sombre et drôle
Deuxième volet du Cycle « Le grand livre des animaux ».17/05/2025 à 12:15 4
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Les métamorphoses de la Chouette
Jacques Baudou, Jean-Jacques Schleret
9/10 Le riche inventaire du Détective-Club. Une collection de polars que je lisais adolescent. Les couvertures curieusement me fascinaient. Frédéric Ditis cherchait à contourner la censure de Vichy. Il a réussi en éditant en Suisse. Le logo est dû au graphiste Sam Junod.
Très bonne qualité littéraire dont « L’homme de nulle part » de Geoffrey Holyday Hall ou « Bonnes à tuer » de Patricia McGerr ou « La police est accusée » de David Goodis ou encore « Drôle de Sabbat » de Frédric Brown. Ce fut insuffisant pour faire face au Masque et à la Série Noire – deux mastodontes incontournables. (114 titres côté édition suisse, 97 de l’autre côté des Alpes). Tirage à 4000.
Jacques Baudou était à l’époque un chroniqueur, chargé de mission audiovisuelle à la ville de Reims, animateur à la Maison de la Jeunesse André Malraux, et l’un créateur du Festival Polar de Reims. Et proposait des soirées découvertes dans un cinéma qui rappelait les années 50 - un chouette endroit.
Un ouvrage à posséder. Il est très instructif.08/05/2025 à 16:22 4
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Le Ministère de la peur
8/10 En plein Blitz, la vie semble vouloir continuer à Londres en partie en ruine. Arthur Rowe psychiquement fragile, lors d’une kermesse – qui lui rappelle des brides de son enfance, après avoir consulté une diseuse de bonne aventure, gagne un gâteau « fait avec des vrais œufs et du vrai beurre » en donnant son poids, devient la cible des membres du ministère de la peur.
Roman d’espionnage hallucinatoire – où les protagonistes bavards sont vaguement dessinés - à l’atmosphère (hitchcockienne) inquiétante qui s’attarde et suit le fragile Arthur Rowe. Et s’achève sur une histoire d’amour qui s’est construite sur une ambigüité.
Lu dans la nouvelle traduction de Claro.05/05/2025 à 19:57 2
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Qu'un sang impur
8/10 Paris, 10e arrondissement. Matthieu Panel, cadre bancaire s’offre un moment de répit et une bière à la terrasse d’un café lorsque tous les arbres perdent leurs feuilles en même temps. Puis, une onde choc surpuissante, ébranle la capitale, l’Hexagone, l’Europe.
Un volcan, une centrale nucléaire, ou autre chose.
On panique, on se rue sur les derniers RER pour pouvoir rentrer chez soi, on se bat pour accéder à une voiture. Matthieu comme les autres.
Le soir même, lors de son intervention télévisée le président de la république impose un confinement… ceux du Covid est encore présent dans les esprits. Conscients de la menace extérieure, et, après les premières attaques cannibales, Chantal Labiche, 65 ans, retraitée (rez-de-chaussée gauche) ; Yannick, Fatima, 31 et 28 ans, deux enfants de 7 et 5 ans lui chauffeur Uber, elle mère au foyer (rez-de-chaussée droite) ; Joël Gaillaud, 47 ans, écrivain ; (1er droite) ; René et Jacqueline 85 et 86 ans, lui encore actif, elle atteint de la maladie d’Alzheimer (1er gauche) ; Matthieu, Clémence Pantel, 37 et 39 ans, un fils de 4 ans, barricadent l’accès de leur immeuble, calfeutrent les fenêtrent, ferment les volets, verrouillent les portes.
L’enfer ne fait que commencer.
Dystopie, roman noir, thriller post-apocalyptique prenant qui passe au scalpel notre société.
Il y a que chose de « Je suis une légende », du film « The Crazies, réalisé par George Romero ; une ambiance « Malevilienne ».01/05/2025 à 15:53 5
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Le Signe des quatre
8/10 Une jeune femme- Mary Morstan - se présente au 221B Barker Street. Avec une énigme à élucider. Il y a dix ans son père, le capitaine Arthur Morstan, a disparu mystérieusement dès son retour à Londres. Elle a contacté le major Sholto, un ami de son père qui lui affirme qu’il ne l’a pas vu. Depuis quatre ans après sa disparition, elle reçoit chaque année une perle précieuse. La dernière et récente était accompagnée d’un lettre qui lui propose un rendez-vous.
Holmes accepte l’affaire qui va la résoudre. Tandis, que Mary Morstan et Watson tombent amoureux. Le bibliographe de Sherlock Holmes la demande en mariage. Elle accepte. Ce qui agace le détective.
Une très bonne enquête Holmésienne. Et, un excellent moment de lecture.29/04/2025 à 13:27 1
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Une Etude en rouge
8/10 Le docteur Watson - médecin militaire qui a un vétéran de la seconde guerre anglo-afghane, qui a des revenu modestes, est à la recherche d’un logement. Un ami l’informe qu’un certain Sherlock Holmes cherche un colocataire.
Holmes et Watson, visite un logement au 221B Barker Street et s’y installent.
Holmes reçoit un télégramme et il se rend, en compagnie de Watson, dans une maison abandonnée sur Brixton Road. Les inspecteurs de Scotland Yard (Lestrade et Gregson) sont déjà présents. Un meurtre y a été commis. La victime est Drebber, américain. Pas de traces de lutte, ni de blessures.
Puis un second meurtre dans un hôtel.
Première enquête (résolue !) de Holmes.
Le docteur Watson, sans clientèle, devient son bibliographe, avec ce premier opus
Modeste succès littéraire lors de sa publication en Angleterre. Un véritable succès ailleurs.
29/04/2025 à 13:26 1
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La Chambre mortuaire
8/10 1888. Un cadavre disparait de la morgue qu’on retrouve quelques temps plus tard dans une rue de Paris, le corps mutilé. Ses tatouages ont disparu.
Un individu s’est défénestré de la lucarne de sa chambre, entièrement nu.
Une jeune femme anglaise longe la rue Mazarine et frape deux coups avec le heurtoir la porte de la maison qu’occupe l’aliéniste Simon Bloomberg
L’inspecteur Léonce Desnoyer et son adjoint, qui a besoin de lever le coude pour cheminer vers des lambeaux d’indice, et, son adjoint Raoul Mesnard enquêtent sur les deux affaires.
Spiritisme, égyptologue, meurtre, convoitise, jalousie, malades mentaux, machination.
Une ambiance proche de Gaston Leroux, Claude Izner et quelques autres.
Les personnages sont bien campés, qui fonctionnent en duo. Notamment les deux flics qui mènent l’enquête, la gouvernante et l’aliéniste, les domestiques du docteur Bloomberg, sans oublier le jeune colosse Ulysse.
L’intrigue avance lentement avec des digressions (surtout chez Sarah) qui nuisent au déroulement du récit que sauve le dénouement.
En résumé en un très bon polar – malgré ses quelques défauts.29/04/2025 à 12:02 4
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Le crime du bon nazi
9/10 1933. Hitler nouveau chancelier vient d’obtenir les pleins pouvoirs.
Le dirigeable LZ 127 Graf Zeppelin, qui la ligne Berlin – Rio de Janeiro, est amarré au mat du terrain de Jiquiá à Recife, et les voyageurs font escale à l’hôtel Central dont Bruno Brückner, inspecteur à la kriminalpolizei, et Otto Klein futur passager et importateur de café..
Le soir même
Dr Kart Kass Vöegler Bruckner, adepte de l’eugénisme et hostile à l’art dégénéré, Bruno Bruckner
William Hay ressortissant anglais
La baronne Fridegunde Van Hattem, dont le mari est l’un des apporteurs de fonds pour la campagne électoral du parti nazi ; détestant le jazz ; et Otto Klein dînent à la même table.
Ils sont servis par Kubis le chef steward.
Le lendemain Otto Klein est retrouvé mort d’un empoisonnement au cyanure, dans les toilettes hommes passagers.
Suicide ou crime ?
L’enquête est confiée à Brüchner, secondé par e Commandant Eckener qui affiche une hostilité publique aux nazis.
Huis clos dans un dirigeable, un hommage à Agatha Christie (mêlant ou conjuguant « Le crime de l’Orient Express et « la mort dans les nuages »)/
Egalement un polar engagé et réussi qui met l’accent sur les persécutions que subirent les (femmes et hommes) homosexuels par les nazis et ses partisans.
On va finir par la vérité au terme du di 10e et dernier chapitre.
A lire.28/04/2025 à 20:05
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Week-end à Zuydcoote
9/10 Juin 1940. Le terminus de ma débâcle française. Une roulotte.
La vie d’un groupe de soldat prix dans le piège de la Poche de Dunkerque : Serge Maillat, sergent ; Pierson, le prêtre ; Dhéry, le combinard du groupe ; Alexandre, ingénieur et le cuisinier – tous du 110e RI. Un certain Pinot flanqué de son fusil mitrailleur MAC 24, les rejoint.
Serge Maillat est le principal protagoniste. Il fait plusieurs rencontres cocasses, insolites, dramatiques – sauvant notamment une jeune fille de deux soldats-violeurs ; ou croisant un soldant transportant une femme morte jusqu’à la mairie.
Pendant ce temps l’opération Dynamo s’organise côté anglais.
Premier roman de l’auteur et Prix Goncourt 49. Entre les moments détente et la réalité de la guerre
Pour l’anecdote, le curé de l’époque de Zuycoote avait brûlé en public, interdit la vente et avait mené une enquête parmi ses ouailles pour savoir quelles « folles ou égarées » avaient servi de modèles. Puis avait contesté le prix reçu par l’auteur.
Quand on a rien vécu de l’intérieur…
Un excellent roman. En fait un coup de maître.26/04/2025 à 15:46 2
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Résurrection de Sherlock Holmes
9/10 Treize nouvelles composent ce recueil.
Agréables à lire, inégales parfois sans être médiocres.
Parmi ces nouvelles les plus réussies :
« La maison vide »
Le docteur Watson, le soir du 30 mars 1894, intrigué par le meurtre d’un homme sans histoires, se rend au domicile de la victime - 427 Park Lane, le lieu du crime. Devant la propriété, il y une foule de badauds dont un vieux bouquiniste que Watson bouscule. Quelques temps plus tard, ce vieux bouquiniste débarque chez le docteur qui a la surprise de sa vie. Le vieil homme n’est autre que Sherlock Holmes. Il a simulé sa mort et sillonné le monde en fuyant les hommes du Génie du mal.
Watson et Sherlock se retrouvent dans une maison vide à surveiller leur ancien appartement.
Il a tendu un piège contre le lieutenant, tenace, et tueur efficace du professeur Moriarty.
« Les Hommes dansants »
Hilton Cubitt propriétaire du manoir à Thorpe. Marié depuis un an avec Elsie, une jeune femme américaine..
Après que sa femme ait reçu une lettre des Etat-Unis et qu’elle a brûlée, d’étranges dessins enfantins, représentant des hommes en train de danser, ont fait leur apparition. Dessiner à la craie sur les murs et les bords de fenêtres. Sur des bouts de papiers. Leur découverte terrifie la jeune épouse.
Sherlock Holmes va parvenir à casser le code secret. Mais, réussir à éviter le drame.
« Charles Auguste Milton »
Holmes est engagé par une jeune femme devant se marier bientôt et doit faire face à un adversaire qui n’est qu’un maître-chanteur redoutable.
Avec l’aide de Watson, il cambriole la maison du Sieur Milton, et est témoin de son meurtre.
Ils n’ont que temps que de brûler dans la cheminée les documents trouvés dans le coffre-fort et décaniller au plus vite. Lors de leur fuite par le jardin, Sherlock Holmes et Watson sont repérés par le secrétaire du maître chanteur…25/04/2025 à 16:57 1
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L'Etoile filante
Jean-Luc Delvaux, Thierry Dubois
8/10 Paris. Octobre 1956. Jacques Gipar alors qu’il retrouve Petit-Breton au Café de la Paix, il croise une jeune femme et plonge dans son passé…
Quand, en 1944, il était qu’un livreur à bicyclette, du journal « L’Indépendant. Sous la menace d’une dénonciation et averti par des employés du journal, il décide filer à la campagne. Il rentre chez lui, prévient sa mère et prend ses affaires.
Au même moment, une rafle a lieu dans l’immeuble menée par la milice. Une famille juive est arrêtée. Sarah, la fille de 6nze ans, s’est réfugiée chez une famille qui occupe un logement.
Jacques Gipar récupère Sarah et tente de s’enfuir par les toits.
On lui fournit des faux papiers. Des réseaux vont lui venir en aide pour gagner Limoges… malgré que Sarah souhaite rejoindre Nice où elle a de la famille.
Le périple sera semé d’embûches. « Faux amis », Miliciens, Gendarmes zélés, Collabos, « Bons français qui font du commerce avec l’occupant et plis si affinités ». Mais également de l’entraide, le secours de paysans, résistants, de braves gens.
Ce périple qui a commencé gare d’Austerlitz, avec l’aide de cheminots, s’achèvera dans le Maquis du Mont-Ventoux.
Un album loin des enquêtes de Jacques Gipar. Une immersion dans un Paris occupé où il est nécessaire de se méfier des amis et des autres.
Un album original. Une réussite.24/04/2025 à 11:41 1
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Sanglantes rotatives
7/10 Le Super un hebdo qui ressemble à d’autres des années70-80 qui peut s’enorgueillir de son succès. Trente tiercés en moins d’un an et du scandale à la une en déterrant des vilaines affaires oubliées de puis des années.
C’est pour une de ces affaires que Max Bichon débarque dans le sud de la France après un coup de fil d’un des correspondants du Super. Et mène son enquête sur un type plutôt louche en 1944, devenu moine
Un bon polar d’un auteur aux intrigues solides.
14/04/2025 à 20:39 1
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Contrebandiers
Michèle Pedinielli, Valerio Varesi
8/10 Fin de saison dans un refuge italien. Le patron s’apprête à fermer et à filer à Milan pour rejoindre sa maîtresse qui s’impatiente. Remo Brusotti devra surseoir à ce projet. Le Douanier lui apprends qu’un cadavre d’un homme a été retrouvé non loin du col, que son établissement va devenir le QG des enquêteurs et qu’il va être contraint d’offrir momentanément l’héberger le macchabée – un certain Leonardo Morandi.
De l’autre côté français un garde forestier découvre un jeune migrant. Qui a payé pour gagner la mer, qui a payé pour la franchir, qui a payé pour se retrouver dans les Alpes, à moitié gelé.
Un très bon polar engagé et efficace – « le petits commerces lucratifs des Passeurs - Migrants, Contrebande, écrit à deux.
Valerio Varesi délaisse un instant le commissaire Franco Soneri, et, Michèle Pedinielli, la détective Diou Boccanera. Cependant, on peut envisager que ces deux auteurs renouvelleront cette belle expérience… ce défi.12/04/2025 à 23:03 2
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Apache
9/10 En 1915, dans un désert de la Tunisie, aux pieds d »un militaire, deux hommes sont couchés sur le sol, les mains menottées dans le dos, un lien entravant leur cou, des cadennes emprisonnant leurs chevilles reliées aux menottes.
19 ans plus tard, devant un rade parisien, une Renault Reinastella, qu’occupent un couple et un chauffeur, flanche. Pendant que le larbin à la tâche du moulin, le couple entre dans le troquet. Le taulier, l’un des deux hommes ficelés dans le désert tunisien, remonte de la cave. L’homme, gros, julot, désagréable, colle son oreille contre la TSF. Il s »efforce avec nervosité de suivre une course de canasson. Il a misé sur un tocard. Pendant, qu’il angoisse nerveux et fustige sa compagne d’être plus ou moins dénudée.
La poule d’Eddy – Nue souvent et le reste du temps en déshabillé - commande un Picon Citron et discute avec le bistroquier.
Une plongée dans le Paname de l’entre-deux guerres que le graphisme érotise. Un scénario brillant, efficace. Un monde à la Francis Carco.
Quand, il y un paquet du grisbi en jeu, c’est chacun pour soi.
08/04/2025 à 20:29 2