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Apoptose
8/10 Bon moment de lecture avec ce premier roman de David Moitet, un thriller aux codes bien maîtrisés. Le décor pyrénéen n'est pas étranger au plaisir de lecture tout comme la qualité de l'intrigue qui débute par la découverte d'un cadavre déchiqueté dans la montagne et qui nous emmène bien plus loin que ce que l'on peut envisager au départ. Le personnage principal, Thomas Gallion, n'est peut-être pas assez creusé. Les cent premières pages se tournent toutes seules, un petit coup de mou dans les cent suivantes, avant de terminer le récit de façon haletante.
Une agréable surprise, à conseiller à celles et ceux qui aiment les thrillers à la française et les décors de montagne.08/05/2014 à 18:30
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Appartement 16
4/10 Totalement d'accord avec l'avis d'Ironheart. Après 80 pages particulièrement prenantes, l'auteur nous perd dans un schéma narratif hyper répétitif, pas très intéressant et pas flippant du tout. Ca n'avance pas, c'est lassant et l'on est pressé d'en terminer. Une grosse déception.
19/08/2021 à 10:02 3
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Après
7/10 "Ceci est une histoire d'épouvante" dixit le héros du roman, Jamie Conklin.
Bon, pour un enfant c'est très probable. D'ailleurs, le héros est un enfant puis un adolescent durant la quasi-totalité du récit. Pour le lecteur adulte, habitué des récits du King, disons que l'on a a connu bien plus "épouvantable". L'intrigue se lit bien, le texte est très aéré et très court en comparaison de la production habituelle du maître... de l'épouvante. Il manque quand même un truc pour que ce titre fasse partie des meilleurs de l'écrivain. Un gros truc même. Mais difficile de mettre le doigt dessus.
Si la chute est remarquable (je ne l'avais pas du tout vu venir), pour le reste j'ai bien peur que cela ne soit pas mémorable. D'ailleurs, quelques semaines après sa lecture, j'ai déjà oublié une partie de l'intrigue, sauf à me creuser la tête...
Bref, un bon roman du King mais objectivement loin de ses meilleures productions.08/03/2023 à 12:49 5
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Après la guerre
9/10 Ce roman pourrait avoir comme autre titre "Après la guerre, la guerre". Car c'est ce que montre Hervé Le Corre dans ce très bon roman : la Seconde Guerre mondiale a donné naissance à d'autres guerres, d'autres combats. Sur plus de 500 pages, l'auteur narre une histoire touchante mettant en scène un ancien déporté, un orphelin qui part en Algérie pour cette guerre qui ne dit pas son nom, des ex-collabos, un flic véreux, abject et opportuniste au possible... et de l'amour, beaucoup d'amour. Un excellent moment de lecture qui nous replonge dans les sombres heures de l'Histoire française.
03/12/2014 à 14:27 4
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Arctic-Nation
Juan Diaz Canales, Juanjo Guarnido
10/10 Arctic-Nation ou un des chefs-d'oeuvre du 9e art. Dessins somptueux et intrigue complexe et subtile. Bravo et merci messieurs Diaz Canales et Guarnido pour ce petit bijou !
30/11/2013 à 20:22 2
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Arrêtez le carrelage
8/10 Xavier a très bien résumé mon sentiment sur cet opus très réussi : l'écriture de Patrick Raynal colle parfaitement au Poulpe, à sa personnalité comme à l'action. Ce presque huis-clos en terre bretonne dans le village de Kerletu fut bien sympathique. D'accord donc avec Xavier, Arrêtez le carrelage est un des meilleurs Poulpe.
24/12/2013 à 11:00 3
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Arrivederci Amore
6/10 Je dois reconnaître que l'écriture est bonne (très bon style) mais j'ai eu du mal à entrer dans ce roman. Giorgio est totalement amoral et à aucun moment on est en empathie avec lui dans sa quête de réhabilitation car les moyens qu'il utilise sont ignobles. Le dernier chapitre ("Roberta") m'a plus accroché.
Pour celles et ceux qui aiment les pourris jusqu'à l'os. Ce qui n'est pas mon cas. Ce sera un 6.10/07/2013 à 12:18 2
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Article 122-1
8/10 D'accord avec Ssarlotte, très bonne découverte que ce premier "thriller à la française" comme le dit Dodger, très réussi. Un bémol, le chapitre 40, que j'ai trouvé en dessous du reste de l'histoire. La construction assez originale est une bonne idée. Les passages sur la psychologie/psychiatrie étaient très intéressants.
Un thriller passé un peu inaperçu et c'est dommage, il mérite d'être découvert par un plus grand nombre.
Pour ma part, je surveillerai les prochaines productions de l'auteur (en espérant que D. Messager ne s'arrête pas là !).17/07/2014 à 19:05 3
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Ascensions
9/10 Un 30e tome qui démarre sur les chapeaux de roue avec le retour du gardien dénommé Guillotine sous une forme... monstrueuse. Toujours beaucoup de suspense, de la tension omniprésente, des dessins très réussis et une fin dantesque avec une subtil référence au tableau de Picasso, Massacre en Corée.
Ce manga est une pépite à la lecture toujours aussi enthousiasmante.28/08/2022 à 18:00 1
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Atlantis Code
3/10 Recette pour Atlantis Code : prenez d'abord une brochette de personnages caricaturaux, à savoir un éminent linguiste aventurier dans l'âme et qui a le don (en plus de parler des dizaines de langues, de décrypter des langues inconnues et d'être un tombeur) d'échapper aux balles (je ne compte même plus le nombre de fusillades dans le livre), une flic russe indestructible, sorte de mix entre Lara Croft et Terminator, une journaliste obsédée par le scoop (et par le linguiste), jalouse comme un pou et accompagnée d'un caméraman geek mais super sympa. Ca c'est pour les gentils. Côté méchant, un bande de malfrats italiens qui traquent notre joyeuse équipe avec comme commanditaire un vilain cardinal qui veut dominer le monde. Ajoutez-y une intrigue mêlant Bible, Vatican, Eglise catholique, Atlantide, fouilles archéologiques, Déluge et j'en passe. Faites voyager le tout dans plusieurs pays (Egypte, Russie, Allemagne, Vatican, Royaume-Uni, Etats-Unis, Sénégal, Nigéria, Espagne...) pour l'exotisme. N'oubliez pas une pincée de culture générale (mais faut pas être trop regardant sur la chronologie et la géographie au risque de se rendre compte d'erreurs plutôt drôles). Mettez un gros bol d'action, d'adrénaline et de combats sanglants parsemés de nombreux cadavres. Enfin pour parfaire votre recette, introduisez quelques scènes de sexe torrides mais pas trop.
Et voilà ! Vous obtenez un thriller insipide, inintéressant, grotesque par moments et qui se termine de façon grand-guignolesque.
Je regrette vraiment d'avoir perdu mon temps avec ce livre.05/08/2016 à 10:29 12
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Atmore Alabama
7/10 Voilà un "drôle" de roman noir, sombre, désespéré, mettant en scène un Français venu à Atmore, Alabama, au pays des "rednecks" sans que l'on sache (au début en tout cas) ses motivations. Mais il ne semble pas habiter des meilleures intentions. Il fait la rencontre de plusieurs femmes, une qui l'héberge et dont le fils a été condamné à une lourde peine qu'il purge dans la prison voisine, une serveuse obèse et une jeune prostituée mexicaine.
Portrait acide d'une Amérique trumpiste, raciste et refermée sur elle-même, une atmosphère oppressante et une tension croissante, des passages d'une pertinence rare mais... un ensemble trop noir à mon goût.
Un auteur et une œuvre à découvrir cependant.24/05/2022 à 11:32 3
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Atomka
8/10 Contrairement à une grande majorité de lecteurs ici, je n'ai jamais été un très grand fan des écrits de Franck Thilliez. Mais ici, force est de constater que l'auteur français a réussi un thriller de grande qualité. Alors bien sûr, il reste encore des points un peu énervants : les métaphores pas toujours bien trouvées et les atrocités qui arrivent à ces deux héros (Sharko en prend encore plein la gueule...). Mais l'intrigue, torturée, tortueuse, vaut le déplacement. Un déplacement qui emmènera le lecteur jusqu'en Ukraine à proximité du maudit site de Tchernobyl... Ma lecture s'étant faite durant le conflit en Ukraine, je n'ai pu m'empêcher de frémir à plusieurs reprises en imaginant un "nouveau" Tchernobyl. Franck Thilliez décrit bien les séquelles de la catastrophe de 1986, encore palpables plus de 35 ans après (et encore pour des millénaires). En outre, l'auteur a écrit son roman au moment où se déroulait une autre catastrophe nucléaire majeure, celle de Fukushima...
Bref, Franck Thilliez a bâti un thriller rythmé, tortueux, "agréable" à suivre. Une réussite.23/08/2022 à 09:28 5
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Au bonheur des ogres
9/10 Premier contact avec Benjamin Malaussène et sa smala pour le moins atypique. Et que dire de l'intrigue ? Des bombes explosent dans un centre commercial et à chaque fois Malaussène, employé bouc-émissaire du service après-vente, est proche du lieu des explosions. Pas assez pour être touché mais assez pour être désigné comme potentiel coupable...
La plume détonante de Daniel Pennac sert à merveille une histoire et des personnages aux apparences foutraques pour une fin qui tient finalement bien la route.
Hâte de me plonger dans la suite des aventures de la famille Malaussène !11/11/2016 à 19:55 9
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Au bout du rouleau
7/10 Marcel Viau est en cavale. Coupable de vol avec agression à Montpellier, il a pris la fuite. Il apprend dans les journaux que les numéros des billets volés sont connus.
Le voilà à Chantournais, accompagnée d'une jeune femme prénommée Sylvie qu'il a rencontré dans une boîte de nuit toulousaine.
Georges Simenon dresse le portrait d'un homme, trentenaire, pour lequel on peine à ressentir une quelconque empathie. Marcel Viau est colérique, porté sur l'alcool, misogyne et misanthrope, souffrant d'un complexité d'infériorité qui l'amène à détester les humains autant qu'il les envient, taciturne, frustré et aigri... N'en jetez plus ! Difficile alors de s'intéresser à son sort. Et le bougre passe son temps à faire l'inverse de ce qu'il faudrait faire, malgré les conseils de Sylvie et la bienveillance de Monsieur Maurice qui gère l'hôtel où Marcel se cache. Non, décidément, Marcel fait tout de travers et ce jusqu'au bout, au bout du rouleau...
La plume de Simenon est toujours aussi appréciable, capable en quelques mots de fulgurances remarquables. Mais j'ai regretté certaines longueurs, Simenon creuse certes la psychologie de son personnage mais semble se répéter. Je garderai néanmoins assurément en mémoire la partie de cartes endiablée qui permet à Marcel de reprendre, et bien plus du moins pour un temps, l'argent perdu la veille.26/06/2022 à 19:19 3
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Au coeur du maelström
Bruno Gazzotti, Fabien Vehlmann
8/10 Jusqu'ici le plus émouvant de la série, on en apprend beaucoup dans cet opus sur le "pourquoi" même si on peut avoir quelques doutes sur l'explication car un des protagonistes semble en savoir bien plus que les autres... Le suspense est bien dosé, on s'attache à ces gamins à qui il arrive des choses que des enfants ne devraient pas connaître (j'ai d'ailleurs apprécié la dédicace sur ce point de l'un des deux auteurs).
13/03/2015 à 22:28
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Au fond de l'eau
4/10 Jamais emballé par l'intrigue, perdu au milieu des nombreux personnages, probablement pas assez attentif lors de mon écoute, j'ai ressenti beaucoup d'ennui pendant la lecture de ce roman. Audiolib avait pourtant sorti l'artillerie lourde avec pas moins de 5 lecteurs différents ! Hélas, cela n'a pas suffit. Il y a quelques bonnes idées mais l'ensemble demeure quand même bien fade.
08/12/2019 à 15:41 5
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Au fond de ton coeur
6/10 Ce roman avait tout pour me plaire, moi qui suis fan de polars nordiques. Et puis, un auteur finlandais de la minorité suédophone, ça interpelle. Bon, disons-le tout de suite, je ressors un poil déçu. Peut-être est-ce dû au fait que l'auteur ne semble pas avoir trouvé sa "voix/voie". Le polar oscille entre thriller pas vraiment frémissant (et pourtant le combo pédophilie/enlèvement d'enfant/mutilation s'y prête aisément) et le roman noir à tendance sociale, sans jamais que le lecteur que je suis y trouve son compte. C'est mou, les personnages ne sont guère attachants et, je vais être franc, le Harald Lindmark de Torsten Pettersson est un ersatz du Kurt Wallander d'Henning Mankell. Rien de neuf sous le soleil (enfin, la neige !), un polar finalement quelconque, pas déplaisant mais rien de transcendant ni même particulièrement marquant (malgré des révélations finales qui, si elles avaient été mieux amenées, auraient pu avoir leur effet "whouahou").
30/11/2022 à 09:00 1
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Au nom des hommes
Patrick Cothias, Alain Mounier, Patrice Ordas
8/10 "Nous sommes commandés par des vieillards orgueilleux que servent des gamins embrigadés, formés à la haine de l'autre... Si les guerres devaient être faites par de vrais adultes, elles n'éclateraient même pas !".
C'est un colonel allemand qui prononce cette phrase face à Louis-Charles Bouteloup, chirurgien de l'armée française qui s'occupe des blessés poilus comme allemands. C'est à nouveau un tome réussi, avec un très beau dessin, une "belle" immersion dans la Première Guerre mondiale mais sous un angle rare, celui de la chirurgie de guerre. Mon ouvrage est en outre accompagné de pages de Xavier Tabbagh, conservateur du musée du Service de santé des armées, avec des courts textes sur l'anesthésie, la radiologie ou encore la chirurgie maxillo-faciale. Un très beau cahier graphique illustré et commenté par Alain Mounier clôt un ouvrage décidément de très bonne facture.19/02/2023 à 19:24 2
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Au-delà des ombres
Grzegorz Rosinski, Jean Van Hamme
8/10 Nous sommes un an après les aventures du tome 4. Thorgal n'est plus le héros que l'on connaît mais un être inconsolable malmené par les habitants du lieu où il vit. Lorsqu'un mage vient l'extirper de ce sinistre quotidien, s'ouvre alors une aventure qui nous mener dans une dimension improbable... J'ai aimé me replonger dans cet univers fantasy, j'aime toujours autant le dessin de Rosinski et ce pouvoir d'évasion que concentre cette série que je poursuis évidemment.
19/11/2023 à 18:32 3
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Au-delà du mal
6/10 S'il est évident, comme l'ont souligné d'autres avis, que ce roman a fait date dans l'histoire du thriller, il n'en demeure pas moins qu'il souffre de quelques défauts, à mes yeux en tout cas.
Sans rentrer dans les détails, j'en pointerai deux.
Le premier est la longueur exagérée du roman. 889 pages en poche, ce n'est pas un problème en soi. Mais des scènes qui se répètent selon un même schéma sur des centaines de pages ont de quoi lasser. Pourtant, le roman avait bien commencé avec l'enfance du tueur et sa vie en hôpital psychiatrique, deux éléments très importants du récit et fort prenants. Hélas, le rythme s'étiole concomitamment à la répétition des meurtres, répétition dans leur forme en plus. Beaucoup de personnages, beaucoup de points de vue... et j'ai fini par décrocher.
Le deuxième défaut, celui-là encore plus subjectif, est la place qu'occupent les femmes dans le livre. Elles sont soit folles (la mère du tueur), soit (nombreuses) victimes un brin naïves et souvent vénales, soit manipulatrices (comme la maîtresse du politique Stoner) mais elles n'ont jamais le beau rôle. Ce déséquilibre m'a gêné, et m'a amené à me poser la question des motivations de l'auteur...
Et j'ajoute que Shane Stevens a voulu traiter un nombre important de sujets (entre autres la place de la presse, le rapport presse-police, les scandales politiques, la peine de mort, les hôpitaux psychiatriques etc...), ce qui alourdit, à mon sens, encore plus le récit et sa dynamique.
Bref, sans nier l'évident apport d'Au-delà du mal à ce genre de la littérature et les novations qu'il apporte à cette époque (1979 !), il souffre de défauts qui, sans être rédhibitoires, ne m'ont pas permis de prendre plaisir à le lire au-delà des 200 premières pages.28/12/2016 à 12:43 8