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Papa, Maman, Lénine et moi
8/10 Lu il y a de nombreuses années, un super souvenir de lecture. Un regard à la fois acerbe et drôle sur l'URSS finissante, le tout porté par une famille qui devient attachante au fil des pages. Je n'ai lu que ce tome de cette série mais cela me plairait de mettre la main sur l'ensemble des tomes de la série...
26/01/2022 à 18:19
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Monsieur Mathias
8/10 La mort de M. Mathias, pourtant bien portant, étonne beaucoup. Mais à y regarder de plus près, cet homme "aux allures avares et sournoises" avait récemment adopté une attitude étrange. Il semblait tester une multitude de drogues sur des chiens.
Peu après son enterrement, M. Mathias se réveille ! Car il n'est pas mort, non. Il a tout prévu. Son but : découvrir si sa jeune épouse le trompe. C'était sans compter sur le gardien du cimetière qui... en a vu d'autres...
Vêtue des habits du fantastique, une nouvelle humoristique aux accents gothiques, très réussie.26/01/2022 à 18:05
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La Rencontre
7/10 Quand un voyou se cachant sous une fausse identité rencontre une belle jeune femme dans un train en partance pour la Côte-d'Azur, une certaine complicité se noue. Sauf qu'en se réveillant au terminus du trajet, ledit voyou s'est bien fait rouler...
Une nouvelle assez classique mais qui se laisse écouter (livre audio) sans déplaisir.26/01/2022 à 17:13 2
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Le Maître des oiseaux
Patrick Cothias, André Juillard
8/10 Henri IV fraîchement assassiné, ce n'est pas Marie de Médicis qui le pleurera. Le jeune Louis n'ayant que 9 ans, c'est la reine qui assurera la régence. Du côté de l'Auvergne, les deux frères ennemis semblent enfin se réconcilier...
"Le Maître des oiseaux" est un tome de transition : "le roi est mort, vive le roi" d'un côté, un très jeune masque rouge en remplace un autre amputé et éborgné... Mais l'action n'est pas en reste avec un affrontement entre le Masque rouge et un lion fraîchement offert au roi, sous les yeux de ce dernier, ou encore "Léonard Langue-Agile" qui ne pardonne pas... le tout toujours porté par des dessins aussi savoureux qu'immersifs.22/01/2022 à 16:53 1
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L'Article 637
6/10 "L’action publique et l’action civile résultant d'un crime de nature à entraîner la peine de mort, ou des peines afflictives perpétuelles, ou de tout autre crime emportant peine afflictive ou infamante, se prescriront après dix années révolues, à compter du jour où le crime aura été commis, si dans cet intervalle il n’a été fait aucun acte d'instruction ni de poursuite." (article 637 du code d'instruction criminelle de 1808).
Ce sont ces fameuses dix années qui sont au cœur de cette nouvelle dont on devine rapidement les tenants et les aboutissants et le piège utilisé a été vu maintes fois depuis mais le texte de Jules Lermina a presque 100 ans. J'ai tout de même apprécié l'écoute de cette très courte nouvelle (lecture de Daniel Luttringer).22/01/2022 à 16:29 1
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Le Polar pour les nuls
Marie-Caroline Aubert, Natalie Beunat
8/10 J'ai pris un immense plaisir à la lecture de ce "Polar pour les nuls".
Disons-le tout de suite : je pense qu'un novice sera un peu perdu par la profusion de titres et d'auteurs mentionnés dans cet ouvrage. Ecrit par deux passionnées de polar (cela se sent dès l'introduction), je trouve qu'il s'adresse davantage aux amateurs. Mais les passionnés comme moi se régalent aussi !
Allez, je commence par un regret : la partie dédiée aux auteurs scandinaves est trop peu étoffée à mon goût. Quelques rares auteurs majeurs (du moins à mes yeux) sont absents (je pense notamment à Fredric Brown). Voilà pour les critiques.
Mais elles tiennent une place mineure en comparaison des très nombreuses qualités de cet ouvrage. Organisé en 6 parties ("le roman de détection", "l'avènement du roman noir", "créateurs et créatures", "miroir, mon beau miroir", "vers un avenir radieux ?" et "la partie des dix") contenant en tout 27 chapitres ainsi que deux index en fin d'ouvrage (auteurs et œuvres), j'ai adoré me plonger quotidiennement dans cette petite bible du polar, affinant mes connaissances, ma "culture polar" et me donne une foule d'idées de lectures (notamment des titres de la première moitié du XXe).
Emprunté à la bibliothèque, je vais très prochainement me l'acheter, considérant ce "Polar pour les nuls" comme un incontournable des mordus de polars comme moi. 8.5/10.21/01/2022 à 16:18 6
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Phénix
6/10 C'est un peu mieux dans ce tome 12, on a quelques réponses à nos (très nombreuses) questions et le personnage de Jonas recèle d'un potentiel scénaristique certain mais je regrette que l'intrigue continue à être particulièrement alambiquée. Bref, je ne vais pas me jeter sur le tome 13...
19/01/2022 à 17:18 1
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Coma
5/10 Aie... ce que je craignais est arrivé avec ce tome 11. L'idée des comas ajoute de la complexité, inutile à mon sens, à des intrigues déjà ardues à suivre. Alors oui cela donne lieu à des scènes très réussies d'un point de vue visuelle mais niveau histoire, je me suis senti largué. Soit je rouille sévère, soit franchement ça part un peu trop dans tous les sens. A voir si les auteurs redressent la barre au tome suivant...
19/01/2022 à 16:14 1
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De Soie et de sang
8/10 Ouvrir un roman de Qiu Xialong c'est, pour le lecteur occidental, l'assurance d'un dépaysement certain. Mais au-delà du voyage culturel (on peut même parler de « choc » lorsqu'il s'agit de cuisine avec les « plats cruels » comme la cervelle de singe mangée alors que l'animal est encore vivant...), c'est une nouvelle fois à un voyage temporel que nous convie Xialong, dans la tristement fameuse « révolution culturelle de Mao » (1966-1976) que Xiaolong continue d'explorer et d'exploiter de roman en roman et qui va être ici à la base de l'intrigue.
Une intrigue mettant en scène un tueur en série de jeunes femmes qu'il habille d'un qipao rouge, vêtement d'origine mandchoue, étiqueté "bourgeois" et décrié pendant la « révolution culturelle ». Parallèlement à cette affaire, l'inspecteur Chen Cao doit s'intéresser de près à un avocat qui va défendre des habitants expropriés de façon violente par un « monsieur-gros-sous » (comprendre un homme très riche) dans un procès à venir qui risque de lever le voile sur des affaires de corruption impliquant des gros bonnets de la politique... Et si cela ne suffisait pas, Chen a décidé de reprendre ses études de littérature et doit fournir une dissertation dans des délais raccourcis. On pourrait croire que l'auteur se disperse et les réflexions de Chen mêlant littérature chinoise et son enquête sur les femmes tuées perdent certains de ses proches et peut-être même certains lecteurs. Mais il faut persévérer, le jeu en vaut largement la chandelle ! Lorsque l'on découvre que tout est lié, on ne peut qu'applaudir l'ingéniosité de l'auteur !
Et enfin, quel plaisir de retrouver tous ces personnages de la série : son coéquipier Yu Guangming et sa femme Peiquin, la douce Nuage Blanc, ou encore Le Vieux Chasseur et Lu le chinois d'Outre-mer (ces deux derniers n'apparaissant que brièvement).
Je me suis régalé à lire ce roman, j'applaudis le talent de l'auteur et j'en apprends de plus en plus sur ce pays qu'est la Chine, son passé (Mao, la « révolution culturelle »), son présent (le passage du communisme au capitalisme et ses conséquences) et il me tarde de poursuivre la lecture de cette série dédiée à l'inspecteur Chen Cao.18/01/2022 à 10:58 2
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La Pluie
7/10 L'appétit démesuré de Neil pour les dizhis a tout bouleversé... Plus aucun dizhi sur terre ! Un tome qui semble donc revenir aux sources (retour de Franck, Ange qui semble reprendre le flambeau de son mafieux de père...). La disparition des dizhis entraîne des conséquences parfois dramatiques (l'amputation d'un bras pour Amélia...) et que dire de la révélation de la dernière page concernant Ewa et Katia ! J'avoue que l'absence d'affrontements m'a un peu manqué mais c'est un tome qui rebat indéniablement les cartes. Curieux de voir comment cette nouvelle donne va évoluer dans le tome 11...
16/01/2022 à 18:17 1
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Panique à Detroit
8/10 Un tome qui commence de manière tonitruante avec le cœur de la ville de Detroit balayé par une explosion gigantesque. Le reste du tome nous explique, au cours d'un long flash-back, les raisons de ce cataclysme. Beaucoup de rebondissements, de combats avant que l'appétit pour les dizhis de Neil ne bouleverse tout. Un tome survitaminé qui clôt magistralement le cycle 3 !
16/01/2022 à 18:10
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Le soleil se couche parfois à Montpellier
7/10 48 « petits polars du monde » sont sortis à ce jour, j'en avais lu 47. C'est avec un petit pincement au cœur que j'ai ouvert ce « 48e » en espérant en mon for intérieur qu'il serait aussi plaisant que la plupart des autres titres de la série et qu'un jour, Le Monde relance une 5e saison (ben quoi, on peut rêver!).
Après avoir été un peu perdu dans les premières pages, navigant au gré des époques (aujourd’hui, 1529, 1979, 1936...), j'ai enfin compris où l'auteur, à la plume agréable, voulait nous emmener. Je ne reprends pas l'histoire déjà décrite dans les commentaires précédents. J'ajoute simplement que les dessins d'Anthony Pastor (dont j'avais beaucoup apprécie Le Cri de la fiancé, un autre « petit polar du Monde ») se marient bien à l'histoire, une intrigue qui s'inscrit dans l'histoire de Montpellier avec son célèbre et controversé ex-maire feu Georges Frêche.
En bref, une nouvelle plaisante à lire une fois son début décanté et que les dessins d'Anthony Pastor servent avec pertinence.
Eh, Le Monde, à quand la 5e saison ?! ;-)15/01/2022 à 09:46 2
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Riposte
7/10 Un tome dans la lignée du précédent, ça envoie du lourd dès le départ avec un combat opposant le dizhi buffle au dizhi cerf puis l'histoire devient plus calme mais l'intrigue continue de se corser, beaucoup de personnages, on voyage à Barcelone, Detroit... même si la série devient compliquée à suivre, le dessin est toujours aussi agréable et je reste curieux de savoir où toutes ces aventures vont mener Ange (qui en a fait du chemin depuis le tome 1 !)
15/01/2022 à 09:45 1
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Shanghaï Skipper
8/10 Armand Lebras est à la tête d'une usine de mécanique de précision, depuis 17 ans. Patron qui exècre ses ouvriers et qui a en tête de se tirer avec la caisse, direction l'Amérique du Sud. Au diable sa femme qu'il n'aime plus, son fils qui n'est même pas de lui, sa secrétaire à qui il fait pourtant miroiter la belle vie. Au diable les dizaines de salariés de l'usine.
Tout est prévu, du réservoir de sa voiture qu'il fait doubler pour y glisser des liasses de billets afin de passer la frontière suisse tranquille, jusqu'au gardien de nuit, un loser qui passe son temps à bichonner ses maquettes de bateau plutôt que de surveiller l'usine. Tant mieux, le grand départ se fera de nuit.
Hélas pour le patron véreux, c'était sans compter les oreilles traînantes de sa secrétaire, sans compter un associé pas très franc du collier, sans compter une bande de pieds nickelés qui choisissent précisément cette nuit pour cambrioler l'usine et, enfin, c'était sans compter Skipper, peut-être pas si loser que cela.
Du pur Tito Topin qui nous tisse une intrigue déjantée, courant sur moins de 24 heures (la quasi-intégralité de l'histoire se déroule pendant la fameuse nuit), des personnages bien barrés, des scènes entre humour noir et grand-guignol (la scène où Betty est collée au plafond par les cheveux et où débarque Pogna qui finira étouffé avec de la colle au fond de la gorge, en est un parfait exemple) et se termine par une morale, tout de même.
Tito Topin est décidément un auteur que j'aime beaucoup. 7.5/10.13/01/2022 à 16:55 3
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Toute seule dans la nuit
6/10 Miette est une jeune fille de dix ans venue passer les vacances de la Toussaint chez son papy. Parti chercher de la chantilly, il n'est pas de retour lorsque Miette se réveille au milieu de la nuit entendant des bruits dans la maison. Un inconnu vient de s'introduire dans cette dernière et ne semble pas être habité par les meilleures intentions.
Sandrine Beau alterne les chapitres du point de vue de Miette et de celui de Roberto, son grand-père. Le huis-clos est certes là pour apporter son lot de suspense mais permet aussi d'aborder le lien très fort qui unit Miette et son papy. Un texte plus touchant qu'angoissant à mes yeux. 6.5./10.12/01/2022 à 10:27 1
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Le 7 février
7/10 L'inspecteur Mic, le narrateur, raconte à son ami Mortier, l'affaire d'un crime aux apparences crapuleuses qui s'est déroulé, un 7 février, dans un hôtel du quartier de la plaine-Monceau, à Paris. La victime, Jean de Sailly, a été assassiné dans son lit, assommé par une statue de bronze. La veille la victime avait touché 120 000 francs de la vente d'une ferme en Normandie. L'argent a disparu... Très vite les soupçons se portent sur un émigré italien qui avait travaillé pour la victime et qui passe rapidement aux aveux. Affaire close ?
Non, car à quelques encablures du procès, un coup de téléphone d'un médecin parti en Irak soigner des malades de la peste bubonique va tout relancer...
J'ai bien aimé le retournement lié au coup de téléphone, qui permet de relancer complètement l'affaire malgré les aveux de l'assassin. Le récit est plaisant à suivre, l'intrigue bien troussée, c'est une nouvelle réussite pour Alfred Mortier. 7.5/10.11/01/2022 à 11:01
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L'Île des âmes
9/10 J'ai été enchanté par ce roman. Envoûté par la plume de Piergiorgio Pulixi, par cette intrigue mêlant présent et passé, un passé qui prend racine dans la culture nuragique.
Loin des plages et de la carte postale, c'est la Sardaigne de l'intérieur que nous raconte Pulixi, une Sardaigne sauvage à l'image de la famille Ladu et son patriarche Bastianu qui porte sur ses solides épaules le poids des traditions qui apparaissent pourtant archaïques et cruelles. C'est aussi Cagliari où se démène une équipe d'enquêteurs, mise en place par Farci le chef de la section homicide pour contenter un vieil enquêteur atteint d'un cancer incurable, Morena Barrali. Ce dernier est hanté par le souvenir de deux cold case, deux femmes non identifiées retrouvées nues égorgées dans la montagne sarde, comme offertes à une divinité aux relents nuragiques. Pour bâtir cette équipe, Farci a fait appel à deux enquêtrices placardisées : la locale Mara Rais et la milanaise Eva Croce, d'origine irlandaise. Elles vont devoir surmonter leurs différences (et leurs préjugés) pour tenter de résoudre ces affaires non résolues que Barrali relit avec la disparition récente d'une jeune femme, Dolores.
Des chapitres courts, un rythme haletant qui court sur plus de 500 pages, alternant l'enquête cagliaritaine et la vie des Ladu dans la montagne sarde. Des personnages charismatiques, attachants pour beaucoup, tous réussis et crédibles. L'auteur n'oublie pas de nous en apprendre plus sur le passé des uns et des autres (celui d'Eva Croce est particulièrement douloureux), sans jamais nous lasser. Il amène aussi une critique sous-jacente des élites politico-judiciaires sardes qui sont un peu égratignées dans ce roman. Enfin, j'ai trouvé que la conclusion du roman est à la hauteur du reste du récit et ne m'a finalement pas si étonné que cela (je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais tout deviné avant) car elle est finalement assez cohérente et tous les morceaux du puzzle s'emboîtent sans incongruité.
Piergiogio Pulixi signe là un roman très addictif mais pas en mode « page turner, aussitôt lu aussitôt oublié », non, il nous offre une œuvre enracinée dans le passé sarde qui résonne durablement dans la mémoire du lecteur, empreinte d'émotions diverses et qui appelle, je le souhaite, d'autres enquêtes de ce duo de femmes attachantes. 9,5/10.10/01/2022 à 18:50 14
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Hyronimus
Patrick Cothias, André Juillard
9/10 Hyronimus est le diminutif de Hiéronimus, nom latin de Jérôme. Frère Jérôme. Un physique enrobé et une allure bonhomme qui cachent un fanatisme religieux terrible et un maniement du sabre redoutable, appris sur un archipel très lointain. Lorsqu'il soumet des prétendues sorcières à la question (alors même que le roi Henri IV avait demandé leur libération), on peut redouter le pire pour les "pêcheresses". Et lorsque Thibaud de Bruantfou fait appel à lui pour mettre la main sur l'Epervier, on se doute que l'homme au masque rouge va avoir fort à faire... Ajouté à cela les derniers jours d'Henri IV, une tension extraordinaire qui règne durant tout l'album (la vieille aveugle qui prophétise sans cesse n'y est pas pour rien...), des scènes dures (décapitations, ce que subit la jeune Ariane de Troïl...), un enchaînement des faits dantesques (ah, la page 47 ! cette simultanéité saisissante des destins ! un bijou !)...
J'ai pris une grosse claque à la lecture de ce 4e tome, Cothias et Juillard ont mis la barre très haut, hâte d'ouvrir le 5e tome !09/01/2022 à 18:26 1
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La Nuit de l'ogre
8/10 Dans la lignée du précédent titre du cycle de l'Evangile, Le Jour du chien, Patrick Bauwen signe là un thriller addictif, morbide et glauque par moments (les références à Thanatos Pictures restent durablement en mémoire). Indéniablement l'auteur sait y faire pour pousser le lecteur à tourner les pages et sa connaissance fine du monde des urgences lui permet d'adosser son histoire extravagante à une solide réalité. Son « héros » Chris Kovak est un peu too much par moments (rappelant ainsi les personnages de Grangé) mais Bauwen a su nous le rendre attachant, dès le premier titre de la série. Il clôt ce second tome de façon diabolique en révélant qui est l'Homme au chapeau melon (je n'avais pas du tout envisagé ce coupable).
Au final un thriller réussi et qui donne envie de découvrir le dernier titre de la trilogie, L'Heure du diable.
Livre écouté puis lu dans ses 150 dernières pages.09/01/2022 à 10:57 5
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Les Assassins du cercle rouge
6/10 Une intrigue alléchante mais une petite déception, j'ai eu du mal à accrocher, il m'a fallu du temps pour m'attacher un minimum aux deux adolescents (qui auraient mérité une meilleure caractérisation à mon humble avis). J'ai trouvé aussi que le chef du réseau Ogonok, Charles Pallance, était trop caricatural. C'est lorsque les deux flics, Alix Mattéi et Louis Léonetti, entrent en scène que l'histoire m'a enfin ferrée. Je trouve aussi que le roman a un peu vieilli (sa première parution date de 1990), avec des retouches étranges (on parle en euros mais les faits se passent « 45 ans » après la Seconde Guerre mondiale).
Bref, si je ne doute pas que ce titre a plu et plaira encore beaucoup aux jeunes lecteurs (dès 12-13 ans), je suis pour ma part resté un peu sur ma faim.08/01/2022 à 16:38 1