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... Et justice pour tous
10/10 Quand La Grise vire au très Noir...
Pour clôturer sa Trilogie Anglaise, Michaël Mention fait de Leeds, et ses alentours, son théâtre des cauchemars, et nous offre un final très nihiliste, mais où tout fait sens...
C'est en touchant le fond que l'auteur touche au but, c'est avec cette vendetta frénétique, à partir de laquelle il fusionne les soubresauts politiques de l'époque, et les exactions commises par ses bad guys, que le puzzle élaboré patiemment depuis le premier volet nous donne à voir son dess(e)in final...
Et c'est alors que l'on se rend compte de l'ingéniosité, et du brio, de Michael Mention pour relier les points de ce canevas diabolique...
Audacieux d'avoir choisi cette voie sans issue pour sortir des ornières du " tout est bien qui finit bien ", un épilogue qui clôt cette saga hors normes...04/04/2021 à 17:03 7
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Adieu demain
8/10 La traque d'un tueur en série démoniaque, un pays sous tension, un binôme mal assorti...
Michaël Mention refait le match de "Sale temps pour le pays", et touche au but...
La vraie réussite de l'auteur, c'est d'avoir trouvé le moyen de se renouveler, à travers une histoire qui vient faire fructifier le mythe de l'Éventreur, tout en lui garantissant sa propre authenticité...
Après l'analyse macroscopique d'une vague de terreur portant les germes des bouleversements à venir, c'est l'impact d'un drame à échelle humaine qui vient façonner, ici, les destinées d'une poignée de personnages...
Et même si tout n'a pas recueilli mes faveurs, et notamment le basculement de Clarence lors de son infiltration, bien barré, mais un peu too much, le talent protéiforme de Michaël Mention n'en finit plus de m'impressionner...27/03/2021 à 17:23 9
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Sale temps pour le pays
7/10 Premier étage de la fusée de la Trilogie anglaise, le décollage s'avère réussi dès lors que Michael Mention parvient à nous immerger au cœur d'une investigation au long cours, sans omettre de rendre compte du caractère bouillonnant de l'époque à laquelle celle-ci se déroule...
L'ampleur du projet, et son côté exhaustif, peut lasser, voire irriter : une foultitude de personnages, d'endroits, de bouleversements politiques et civiques, et la longue litanie des exactions commises par l'Éventreur, pouvant paraître assommante, mais l'aspect répétitif des recherches effectuées par les principaux protagonistes témoigne alors parfaitement du désarroi dans lequel se retrouvent plongés les forces de l'ordre, face à un adversaire si retors...
Après avoir tourné la dernière page, je me demande bien dans quelle direction va nous mener Mention, et s'il va réussir à rebondir...21/03/2021 à 09:02 8
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Parasite
8/10 Belle réussite que ce Parasite d'Arnaud Codeville, un bouquin qui, sans payer de mine de prime abord, se dévoile finalement sous un jour nouveau au fur et à mesure que se tournent les pages...
L'auteur qui fait l'effort de s'éloigner du modèle auquel on pense inévitablement, quand on évoque une bande d'amis en proie à une entité maléfique, l'exceptionnel Ça, de Stephen King...
L'histoire paraît bégayer lors d'un prologue balisé, et même Codeville prend peut-être un peu trop son temps, mais, petit à petit, l'intrigue, qui alterne, elle aussi, entre passé et présent, emprunte les voies du spiritisme pour nous mener vers tout autre chose...
Le dénouement n'aura pas levé le voile sur toutes mes interrogations, mais a l'indéniable mérite de laisser une trace un peu plus marquante qu'un roman d'horreur lambda...14/03/2021 à 23:00 4
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Si ça saigne
9/10 En ce qui me concerne, peut-être son meilleur recueil de nouvelles depuis Différentes saisons...
Il est incroyable de se dire que la magie de Stephen King n'opère jamais autant que quand elle infuse au travers de ce format-là...
Après tous les ( très bons ) romans qu'il a écrit, il faudrait être sacrément culotté pour affirmer cela, et pourtant, j'ai tendance à le penser personnellement...
King n'a pas son pareil pour faire naître, en quelques paragraphes, une multitude de mondes si différents les uns des autres...
Sa deuxième nouvelle, à ce titre, est sans doute à ce jour celle qui a produit le plus gros effet sur ma personne, depuis " Le corps "...
Un condensé de vie, d'émotions si entêtantes, qu'elle dépasse la simple catégorisation du genre fantastique, pour nous placer devant l'expression d'un talent oratoire jamais démenti, mais qui, là, confine au génial et au merveilleux, car axé sur l'essentiel...
L'humain, au centre de ses plus belles réussites, les détails de la vie de Monsieur tout-le-monde qui, éclairée par cette lumière si singulière des mots de l'auteur, glisse inexorablement vers l'incroyable, ( ou l'effroyable )...
Je tenais aussi à lui dire merci pour cette façon de se réinventer si souvent, et de nous donner les clés de son inspiration, merci de continuer à garder cette exigence envers lui-même, quand bien trop d'auteurs installés ne fournissent pas l'effort de tenter ou d'expérimenter...08/03/2021 à 09:46 7
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Rien ne t'efface
8/10 Let's twist again...
Les romans défilent, pas Michel Bussi, qui assume, et assure, dans un registre dont il s'est fait une spécialisation : le thriller chamboule-tout...
Comme dans les plus belles vogues, il échafaude des intrigues en équilibre instable, sur le fil de la raison, nous laisse le soin de les déboulonner, pour mieux nous renverser dans les derniers instants...
Rien ne t'efface fait partie de ces romans qui nous font douter de la santé mentale de l'auteur, puis, très vite, de la nôtre...
Je suis toujours très client de ce genre d'histoire, quand l'issue paraît improbable, voire inimaginable...
Et si finalement, tout est bien qui se résout bien, voire même parfois, un peu trop bien, le plaisir pris à se faire berner demeure sans égal...25/02/2021 à 01:40 5
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La Disparition d'Annie Thorne
8/10 C.J. Tudor m'avait épaté avec L'homme-craie, elle démontre, avec La disparition d'Annie Thorne, qu'il va, désormais, falloir compter avec elle...
Le style Tudor, s'il ne peut s'affranchir d'une certaine parenté avec l'univers de Stephen King, a cette capacité à nous harponner de façon inexorable...
À sa façon d'osciller constamment sur le fil de la temporalité, à cheval entre thriller et horreur, l'auteur place ses personnages face à l'amer, le passé s'invitant souvent pour jouer les troubles têtes...
Même si elle aurait pu nous dispenser d'une volte-face non essentielle, ce second opus la place dans ma short-list des auteurs à suivre...16/02/2021 à 02:35 8
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Solitudes
8/10 Ce nouveau thriller de Niko Tackian, on l'M, et plutôt trois fois qu'une...
Montagne, Mysticisme et Meurtres, les ingrédients qui vont vous sortir de votre quotidien sont réunis, et flotte autour, pour ne rien gâcher, comme un petit parfum d'Alex Hugo...
Le décor enchante le Grenoblois que je suis, puisque c'est au cœur du massif du Vercors que l'auteur a choisi de situer l'action, et nul doute qu'il participe grandement au plaisir éprouvé à sillonner, en compagnie d'Élie, Réda et Nina, ses pentes enneigées, à la recherche d'une vérité qui tarde à se dessiner, mais dont la révélation laisse un peu à désirer, à mon goût...
Là n'est pas l'essentiel, car Tackian a su adopter la bonne a(l)ttitude : celle de se mettre à hauteur de ses personnages, surtout ses personnages secondaires, qui tirent son récit vers le haut...08/02/2021 à 15:23 7
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Le Dieu caché
7/10 Un roman d'horreur d'une efficacité d'autant plus diabolique qu'il parvient à susciter l'effroi sans faire le show...
Pas d'effets de manche, ni de scènes d'un spectaculaire douteux et outrancier, mais des personnages aux travers bien trop humains, exacerbés par un dieu de haine et de mort...
On peut juste regretter que l'auteur prenne peut-être un peu trop son temps, mais il sait capter notre attention, et ne succombe à aucun artifice pour parvenir à ses fins...
Le rythme s'en ressent, car même quand tout s'accélère, rien ne s'emballe, mais le fait qu'une suite voie bientôt le jour n'est peut-être pas étranger à cela, comme si l'auteur préparait sa mise en place, avant le véritable début des hostilités...31/01/2021 à 14:27 4
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Joueuse
7/10 On connaît la propension de Benoît Philippon à produire des histoires où l'outrancier le dispute au farfelu...
J'ai aimé Cabossé, adoré Mamie Luger...
Ici, la mise de départ est aussi alléchante...
Ses personnages sont des virtuoses, qui manient les cartes comme lui manie les mots, mais contrairement à eux, il ne bluffe pas...
La sympathie que l'on éprouve pour ceux-ci n'est pas feinte, et les situations dans lesquelles ils se retrouvent exacerbent notre empathie...
À deux, trois exagérations près, Philippon remporte une nouvelle fois la partie, et notre adhésion, même si ses enjeux prêtent moins à sourire que ses précédents opus...
16/01/2021 à 14:33 7
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L'Anomalie
7/10 N'ayant pas la prétention d'être un Grand Lecteur, mais plutôt une tendance monomaniaque, je ne pensais pas ( me ) relever ( de ) cette Anomalie, Prix Goncourt 2020...
Bien que son postulat de départ emprunte beaucoup à la science-fiction, qui n'est pas franchement mon bol de chocolat, et par opposition à la virtualité d'éléments fantastiques, dont les ressorts demeureront volontiers obscurs en ce qui me concerne, la réalité des situations vécues par tous les protagonistes, et les implications qui découlent de cette incroyable situation sont traitées avec un tel brio, et un tel verbe, que la lecture de cette étrange histoire coule de source...
J'ai, par moments, pensé au formidable " Replay " de Ken Grimwood, dans la potentialité exploitée, et développée, d'événements hautement improbables narrés à hauteur d'homme...
Problématique religieuse, questionnement métaphysique, sujets de société, Le Tellier place son lecteur au centre de la Matrice ; si vous êtes prêts à vous y plonger, le voyage le ( se ) mérite...
05/01/2021 à 18:15 11
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Une chance sur un milliard
8/10 Il y a quelque chose de régénérant à lire un Legardinier, et aujourd'hui plus que d'habitude...
Pour s'entendre lire que la vie mérite qu'on se l'approprie, et non qu'on la subisse, quitte à trouver la façon de nous le faire comprendre d'une naïveté confondante...
Pourtant, on ne peut reprocher à l'auteur l'intense bienveillance dont il fait preuve vis-à-vis de tous ses personnages, qui finit par devenir contagieuse, et dont on se dit, après avoir tourné la dernière page, qu'on n'est pas pressé de trouver le vaccin...
Ici, dans ce qu'il sait faire de mieux, Legardinier nous montre qu'il est possible de sortir plus fort des cahots subis, avec drôlerie, justesse et candeur...
À son meilleur, il nous donne envie d'emboîter le pas à ses protagonistes, et de ne pas attendre la nouvelle année pour prendre de bonnes résolutions...
Le plaisir qu'il prend à nous narrer ces péripéties extravagantes se transmet allègrement de son humour à notre humeur, perpétuant un état euphorisant propice à l'ouverture du champ des possibles...30/12/2020 à 19:18 6
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Le Sacre des Impies
5/10 Plus grosse désillusion de l'année 2020, cette fin de série clôt dramatiquement le cycle Borderline...
Mais peut-être pas de la façon voulue par son auteur ; en effet, l'imposante fresque composée par Ghislain Gilberti méritait mieux que cet Armageddon boursouflé, à la lecture pesante, la faute en grande partie aux multiples coquilles qui parsèment le récit... ( Merci l'éditeur... )
Malgré ça, je ne peux pas complétement dédouaner l'auteur, qui a l'air, là ( ou las ), de se caricaturer...
La majeure partie de ce qui faisait la réussite d'un tel monument prend ici un aspect beaucoup trop difforme pour prétendre à toute crédibilité...
Le choix même de sacrifier tel ou tel personnage, et la façon de le faire, insignifiante, en deviennent risibles, tout comme cette justification aussi manichéenne de leurs actes, sujet à caution...
Et c'est peut-être ce point particulier qui m'aura le plus contrarié : la tentative de réhabilitation des Anges de Babylone, et la drôle d'impression d'ensemble qui tend à disculper ces derniers de toutes les abominations commises, au nom d'une enfance saccagée...
Si les drames du passé façonnent notre présent, ils ne nous éxonèrent pas d'un choix différent...
C'est sans doute aussi cette raison, ce point de vue développé dans ce dernier volet, beaucoup plus introspectif, qui a considérablement parasité mon plaisir de lecture...20/12/2020 à 10:27 6
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L'Heure du diable
9/10 Une conclusion qui a du Chien...
Le groupe Évangile tire sa révérence dans cet ultime épisode, et offre au docteur Kovak une porte de sortie plus qu'honorable...
Il n'est plus temps de tergiverser, Bauwen l'a compris, qui assène ses coups de théâtre au pas de charge, à l'image de ces joutes de béhourd fracassantes...
L'heure du Malin est arrivée, et il vous faudra l'être particulièrement pour deviner le fin mot de cette histoire...
C'est peut-être, à ce propos, la seule épine du bouquet final, la révélation de l'identité du Chien qui peut prêter à contestation...
Mais on lui pardonnera volontiers ce cafouillage animalier, car finalement, son Chien sait, comme les chats, retomber sur ses pattes...07/12/2020 à 21:56 5
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La Maison des voix
6/10 Plutôt qu'à une brillante manipulation, à la Shutter Island, j'ai profondément l'impression de m'être laissé prendre à un jeu de dupes, avec ce dernier roman de Donato Carrisi...
La volonté de l'auteur d'embarquer son lecteur dans ce dédale mémoriel, pour mieux le perdre, et lui asséner le coup de théâtre final, se heurte ici à trop d'écueils pour que l'ensemble fonctionne...
Tenter de faire taire la voix de la logique en la noyant sous celles, successives, du fantastique, puis du surnaturel, n'étant pas le moindre...
Il devient, par la suite, difficile de démêler le vrai du faux, le réussi de l'absurde, et c'est aussi sur ce point que porte ma déception : Carrisi est toujours parvenu à me surprendre, au moins à se renouveler, et j'ai l'impression, ici, que son subterfuge tourne à vide...
La lecture n'en reste pas moins distrayante, mais dénuée, pour une fois, d'une réussite éclatante...22/11/2020 à 18:43 6
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De mort lente
9/10 Le temps comme mesure de l'infamie...
C'est presque lui le personnage central de cette histoire perturbante, si actuelle, si épineuse...
Mention l'étire pour mieux souligner l'inertie des organismes chargés de légiférer, pris au piège des intérêts généraux, au détriment du bien-être particulier...
Pour mieux cibler la douleur des familles touchées et douchées, baladées entre doutes et désespoir...
C'est ce combat contre le temps qui, finalement, accapare l'ensemble de l'œuvre, mettant en perspective le travail de titan nécessaire au démantèlement des mensonges rhétoriques...
Sans renier son style si particulier, Mention trouve l'alchimie pour parler d'un sujet, la chimie, sans nous enfumer...
Et quand s'emballe la cabale médicale, l'auteur sait qu'il a décroché la timbale...16/11/2020 à 23:05 8
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L'Inconnu de la forêt
5/10 Cette plongée dans l'Inconnu s'avère au final assez dispensable...
On a vite l'impression ici qu'Harlan Coben est en mode automatique, et qu'en dépit de la nouveauté incarnée par Wilde, son histoire tourne en rond et n'apporte rien de neuf, ni ne fait preuve d'originalité...
Pas très inspiré pour boucler ma chronique, à l'instar de Coben au moment d'écrire son histoire...11/11/2020 à 20:54 7
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Impact
7/10 Il y a presque deux Olivier Norek aux manettes de ce nouveau roman...
D'abord l'auteur de thrillers efficaces, qui sait, une fois encore, échafauder un suspense implacable, faire preuve d'intensité, et qui n'hésite jamais à se renouveler, quitte à prendre le risque de perdre son lectorat de la première heure...
Même si ici, on a plutôt droit à un ersatz de thriller, utilisé comme caisse de résonance pour traiter d'un thème au cœur de l'actualité...
Puis, surtout, et avant tout, le citoyen engagé, et révolté qui, à travers ses Nouvelles du monde, nous donne à lire les dommages collatéraux du dérèglement climatique...
Des vignettes de plus en plus terrorisantes, voire choquantes, pour ébranler les esprits, et marquer au fer vert ceux qui n'auraient pas encore compris que l'enjeu majeur des années à venir passait par une crise de conscience vis-à-vis du monde qui nous entoure...
La réserve que je mettrais bien volontiers à toute cette démonstration, brillamment documentée et ordonnée, c'est la frontière que franchit parfois l'auteur entre sa volonté didactique et une dérive moraliste, notamment lors d'un réquisitoire final, qui, à force d'enfoncer des portes ouvertes, perd de son... Impact...05/11/2020 à 15:59 8
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Face mort
8/10 Pas vraiment fana des techno-thrillers, j'ai quand même tenté l'ascension de cette Face Mort...
Et je ne le regrette pas..
Ambitieux, sans être dogmatique, l'auteur orchestre une chasse aux terroristes de grande envergure, entre la France et la Libye, alternant les phases d'investigation et d'action avec réussite...
Les aspects politiques et technologiques de l'intrigue pourraient rebuter un néophyte, voire l'ensevelir ; pourtant, avec un incroyable sens du rythme, de la planification et de l'éloquence, l'auteur garde le cap, et dévoile par la même occasion, un impressionnant arsenal militaire qui, s'il n'était pas aussi minutieusement détaillé, pourrait passer pour de la science-fiction...
Finalement, le seul petit bémol que je mettrais, c'est qu'on a un peu l'impression, en commençant notre lecture, d'arriver en plein milieu de l'histoire...
Tout comme la fin, qui vous cueille, et vous laisse en plan...
30/10/2020 à 22:36 6
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Sous le parapluie d'Adélaïde
6/10 Je me suis longtemps senti à l'abri sous le parapluie d'Adélaïde...
Jusqu'à ce qu'un gros grain ne me l'arrache des mains...
L'écriture de Romain Puertolas pourrait paraître désuète si elle ne s'accompagnait d'un second degré, et d'une ironie, délicats, qui nous entraîne dans son récit loufoque...
Malheureusement, comme pour son précédent roman, le coup de théâtre final ne m'a ni dupé, ni renversé...
Et même, pour tout dire, il vient comme un cheveu sur la soupe, comme un artifice superfétatoire, car mis entre parenthèses pendant la majeure partie du roman, comme si l'auteur cherchait à se raccrocher aux branches...
Par contre, mention spéciale aux remerciements, qui ne devraient pas vous laisser indifférents...22/10/2020 à 20:10 5