jackbauer

774 votes

  • Les Enfants de l'eau noire

    Joe R. Lansdale

    5/10 L'odyssée d'une bande de pieds nickelés, un pèlerinage comme un apprentissage, la promesse d'une seconde chance... Libérés du carcan familial ou désireux d'embrasser une nouvelle existence, les jeunes protagonistes du roman de Lansdale remontent le cours de la Sabine, direction Hollywood, comme s'ils faisaient le deuil de leur jeunesse envolée...
    J'ai trouvé que le talent de l'auteur se manifestait davantage dans ces moments d'échange assez cocasses entre les différents personnages, leurs réflexions, leurs interrogations à propos de leur vie d'adultes qui démarre sous d'étonnants auspices... De façon beaucoup plus flagrante en tous cas que lors de la chasse à l'homme redondante et lénifiante, dont ils sont les proies, et qui sert de fil rouge à la majeure partie de l'histoire...
    J'aurais sans doute aimé que cette escapade au fil de l'eau épouse le rythme d'une rivière en crue, déchaînée, plutôt que celui, placide et langoureux, de ce fleuve un peu trop docile...

    26/02/2017 à 20:32 5

  • Lux

    Maud Mayeras

    8/10 Comme la vague qui monte et balaie la petite ville de Ceduna, Maud Mayeras bazarde d'un revers de plume toutes nos certitudes, et nos repères la concernant, avec cette allégorie survivaliste qui donne du temps au temps...
    Ce n'est pas un road trip boursouflé et survitaminé auquel nous sommes conviés, plutôt une errance méditative, une déambulation en pesanteur, qui ne s'apprivoise qu'au fil des pages; un long chemin de choix pour Antoine qui, mû par un désir incendiaire, va se heurter au postulat de Hobbes, "l'homme est un loup pour l'homme"... Une version moderne du mythe de l'arche de Noé, avec le révérend Jim Jones aux manettes...
    L'écriture de Maud Mayeras s'attache à produire une espèce de dichotomie théologique, Nature vs Man, comme si la violence cataclysmique des éléments déchaînés s'établissait en contrepoint de la colère rentrée des êtres vivants, et que la manifestation de l'une contribuait à l'émancipation de l'autre...
    Un troisième roman qui, sans faire l'unanimité, brille d'un éclat tout particulier, pour cette auteure qui se permet ainsi le Lux d'emmener ses lecteurs prospecter d'autres territoires, toujours plus différents, toujours plus délirants...

    17/02/2017 à 20:52 5

  • Les Filles des autres

    Amy Gentry

    8/10 Lire ce roman d'Amy Gentry, c'est un peu comme tenter sa chance à cette attraction foraine, la galerie des glaces... Vous avancez à tâtons le long d'un chemin qui vous donne l'illusion d'être le bon, jusqu'à vous heurter à l'une des innombrables vitres qui jalonnent le trajet... Ici, c'est une histoire de mystification, de poids d'interrogation, de vie en suspension, le doute (dé)raisonnable en contrepartie d'une normalité sécurisante...
    Jusqu'au parti audacieux pris par l'auteure de nous livrer sa version des faits comme on rembobine une cassette, remontant le fil de son histoire par à-coups... jusqu'à parvenir aux origines des choses afin d'en comprendre les raisons, insensée et émouvantes...
    Jusqu'où l'incertitude est-elle permise, quand cela concerne les gens que l'on aime ???

    13/02/2017 à 18:39 4

  • Mortels trafics

    Pierre Pouchairet

    7/10 Dans les arcanes d'une enquête policière... Un honnête polar procédurier, sachant mettre en relief le poids de la bureaucratie et des rouages administratifs qui peut peser sur les épaules des fonctionnaires de police, et le rythme de l'enquête, au moins autant que la traque en elle-même...
    Pierre Pouchairet dévoile les coulisses du long travail d'investigation mené par ce corps de métier; la collaboration inter-services, le porte à porte, les procès-verbaux à rallonge... Sans rien n'occulter, des coups de bourre aux coups de blues, en passant par les coups de filet... Ici, pas de glamour et peu de paillettes, mais plutôt la sueur des nuits passées à planquer et le teint livide des macchabées qu'on sort du fleuve...

    08/02/2017 à 09:40 3

  • Et tu vis encore

    Corinne Martel

    7/10 Corinne Martel égrène son conte à rebours, jouant l'alternance des points de vue comme autant d'éclairages personnels sur le drame à venir... Avant tout, elle se veut l'architecte d'une intrigue où chacun de ses Plans nimbe d'un peu plus de mystère cette histoire hors du temps, hors des genres: elle emprunte le sillon des John Green et autres Guillaume Musso, tenant bon le cap de son drôle de roman, flirtant tantôt avec le polar, tantôt avec le fantastique, toujours avec humilité, pour mener à bien cette traversée solidaire...

    01/02/2017 à 20:58 7

  • Brutale

    Jacques-Olivier Bosco

    7/10 Jacques-Olivier Bosco fait le "JOB" avec ce personnage de Dexter au féminin; c'est efficace, ça brûle le pavé, on croise de bons gros psychopathes tendance sadique, des représentants des forces de l'ordre à la moralité parfois douteuse, une héroïne bien barrée et grave borderline...
    Pourtant, quand Bosco lâche la poignée des gaz de sa grosse mécanique, l'emballement cède la place à plus de circonspection... L'impression d'un agencement idéal voulu par l'auteur, qui répondrait au cahier des charges du genre, un polar bling-bling, comme un de ces blockbusters à gros budget, calibrés et saturés d'effets spéciaux, auquel il manquerait un supplément d'âme...
    Le gros paradoxe, c'est que, malgré toutes ses aspérités, j'ai eu du mal à accrocher au personnage de Lise Lartéguy... Comme si la thérapie de choc qu'elle entreprend pour canaliser la Bête qui sommeille en elle anesthésiait toute velléité d'empathie vis-à-vis de sa personne...

    31/01/2017 à 20:19 9

  • Ceux qui nous ont offensés

    Cody McFadyen

    7/10 Avec ce troisième épisode des investigations de Smoky Barrett et de sa troupe d'Esprits criminels, on peut penser que Cody McFaden se rend coupable du péché de paresse... L'auteur avait placé la barre tellement haut avec son Shadowman, qu'on ne peut ressortir de ce L. A. Confessionnal que frustré et déçu... Le manque de singularité et de fraîcheur de l'intrigue, par rapport aux précédents épisodes, ou à d'autres ouvrages, ne stimule pas l'intérêt du lecteur, tout comme le rythme atone, ou certains passages peu en phase, à mon goût, avec l'univers dans lequel baigne l'histoire...
    Dommage, car la forte caractérisation des personnages, que l'on prend plaisir à retrouver de nouveau, et leur évolution au quotidien, m'avait rendu cette série éminemment attachante...

    27/01/2017 à 22:24 4

  • Cabossé

    Benoît Philippon

    8/10 Cabossé, ça pourrait être le nom de la fée plutôt cruelle qui, à la naissance, se serait penchée sur le berceau de Raymond, alias Roy: comme si, en pleine partie de poker existentielle, elle avait choisi son âme pour se défausser... Un personnage de conte défait, dont la légende s'écrit à coups de beignes dans la gueule, la sienne, mais surtout celle des autres... Un prince désenchanté, à qui le destin octroie un nouveau départ... Bonne pioche ?
    Benoît Philippon s'invite à la table des forts en gouaille, les Michel Audiard et autres Frédéric Dard, avec cette fable contemporaine et profondément humaniste; des chapitres courts et nerveux comme autant d'uppercuts, qui vous vrillent la face et le coeur, balançant entre humour et déconvenues...
    Charitable envers ses personnages, sans être acrimonieux, avec ce road book à l'eau de chardon, il parvient à transformer d'attendrissants anti-héros en d'épatants Michel Simon et Arletty des temps modernes...

    18/01/2017 à 21:16 9

  • Le Bazar des mauvais rêves

    Stephen King

    8/10 Vingt textes qui nous permettent une fois encore d'être témoin du talent protéiforme du King, vingt mondes ouverts sur autant d'univers différents, vingt façons pour l'auteur de faire la démonstration de sa remarquable faculté à se renouveler sans se renier, honorer ses pairs et modèles sans plagier... Ce qui est à souligner ici, c'est que ces textes de Stephen King ne sont pas systématiquement passés au filtre du surnaturel, ou du bizarre, mais plutôt un éclairage merveilleux et déroutant sur la virtuosité avec laquelle l'auteur appréhende son environnement, et nous restitue sa propre compréhension du monde et de la place qu'il occupe, à l'instar des grands écrivains de ces dernières années, comme si avec l'art de la nouvelle, King retrouvait une espèce de légitimité trop souvent contestée...

    15/01/2017 à 11:22 5

  • Bienvenue à Cotton's Warwick

    Michaël Mention

    9/10 C'est un peu comme si, au détour de Cotton's Warwick, vous tombiez sur le chaînon manquant faisant la jonction entre la tribu de rednecks du Délivrance de John Boorman et la troupe de freaks de Todd Browning; son invraisemblable communauté de tarés, cette monstrueuse galerie de personnages, c'est Rendez-vous en terre inconnue version Tobe Hooper, une plongée hallucinante au cœur d'un territoire hostile, au fond d'un abyme de désespérance, d'horreur et d'abandon...
    Ici, on copule en famille, on enterre sa peine et ses rêves d'ailleurs sous des couches de cynisme frelaté, on survit en vase clos... Ici, Darwin côtoie Hemingway, George Miller et Alfred Hitchcock... Ici, le genre humain en est réduit à la portion congrue, et finit par s'étioler sous les coups de butoir d'une barbarie et d'une bestialité crasse, symboles décadents d'une société privilégiant l'individualisme et le repli sur soi...

    05/01/2017 à 00:00 7

  • L'Ordre des choses

    Frank Wheeler Jr

    4/10 Une histoire elliptique, traversée de bouffées de violence brute, condition sine qua non au statu quo; pour garantir l'ordre moral et assurer la tranquillité de cette petite ville du Nebraska, le dérèglement est un mal nécessaire, et la bordure entre la légalité et l'illicite tend à s'effriter... D'où le côté borderline du personnage principal...
    Sentiments plus que contrastés à la lecture du roman de Franck Wheeler Jr; engageant, mais rarement captivant, soufflant le chaud et le froid, confiné dans cet entre-deux tiédasse jusqu'au terme de son histoire, j'ai eu du mal à en apprécier la saveur... L'aspect assez brut de décoffrage de la narration, cette espèce de no time's land, qui vous balade d'un moment à un autre sans que l'on s'y retrouve, le manque d'empathie vis-à-vis des personnages, assez nombreux, et pour lesquels on ne vibre jamais vraiment, et les manoeuvres abscons qui président à ce jeu de chaises musicales entre les forces de l'ordre et les narcotrafiquants m'ont rendu la lecture fastidieuse... Tout comme la relation qui s'est forgée entre Earl Jr et Camilla, qui manque de densité et de carnation, et vient comme un cheveu sur la soupe, ralentir le rythme...

    03/01/2017 à 10:05 3

  • Ils savent tout de vous

    Iain Levison

    6/10 Iain Levison conduit son récit comme un bulldozer carburant au diesel, lancé à vive allure sur les voies de Big Brother, une histoire de télépathes échevelée et à haut débit, très tarantinesque, le premier thriller post-Snowden et Guantanamo... La connexion avec ses personnages se fait immédiatement, l'auteur réussit à capter notre attention tout du long, et l'on passe finalement un bon moment, même si l'on peut regretter la rupture brutale du faisceau, et les zones d'ombre qui subsistent...

    28/12/2016 à 23:34 5

  • Je sais pas

    Barbara Abel

    5/10 D'une manière générale, Barbara Abel maîtrise les ressorts de nos peurs les plus domestiques, et sait s'introduire dans la plus stricte intimité de ses personnages pour les placer dans des situations dramatiquement banales, cas de conscience et autres dilemmes moraux, permettant une identification immédiate et empathique... Elle prend le temps de délayer son intrigue, de faire monter la mayonnaise, avant de dresser ses chroniques d'une vie qui, subitement, sort des clous; malheureusement, en ce qui me concerne, ce temps d'exposition, copieusement garni d'analyses psychologiques, m'a fait perdre l'appétit à l'heure d'entamer le plat de résistance, et j'ai dû batailler avec moi-même pour parvenir à la fin d'une histoire pas forcément si ratée que cela, mais à laquelle il me manque les bons ingrédients...

    23/12/2016 à 21:42 3

  • La Prunelle de ses yeux

    Ingrid Desjours

    7/10 Comme souvent, Ingrid Desjours nous conte, avec cette rencontre les yeux dans les yeux, des histoires de mimétisme; mimétisme dans la construction de l'intrigue, en miroir, à travers lequel se répondent les trajectoires heurtées d'un père et de son fils, lancés chacun vers l'acceptation de leur nature véritable, et celle de l'autre, prêts à en découdre avec leurs démons intérieurs...
    Mimétisme dans le rapport qui se noue entre Maya et Gabriel, et qui renvoie à celui existant entre l'auteur et son lecteur: l'un se fie à l'autre dans la découverte d'un monde qu'il ne peut totalement appréhender seul... Un roman sensitif, presque sensoriel, dont chacun des personnages pourrait être défini par un organe atrophié, comme un négatif sensible: le silence assourdissant de l'exil forcé pour Maya, le goût amer de l'échec pour Gabriel, la carence tactile paternelle pour Victor, l'odeur fétide de la mort qui colle aux basques de Tancrède...

    19/12/2016 à 11:00 6

  • Troupe 52

    Craig Davidson

    9/10 Quand un groupe de scouts croise, sur une île coupée du monde, la route d'un quidam solitaire, ils ne savent pas encore que pour eux, c'est le début de la faim...
    Le pitch est alléchant, le résultat bien plus encore; mixant The Thing et The Body, la magnifique nouvelle de Stephen King, Craig Davidson parvient, par le biais d'une situation extraordinaire, à créer un état de malaise, une configuration aux ressorts éminemment dramatiques, prétexte pour souligner que le ver est déjà dans le fruit: toute la complexité et la noirceur du genre humain, passés au révélateur d'une catastrophe qui lève le voile sur la véritable nature de tout un chacun...
    L'aboutissement de l'auteur réside dans ce sens de l'observation et du détail, dans cette analyse de la dynamique du groupe, qui régit les rapports de cette bande de pré-ados, leur caractérisation, d'une justesse émouvante...
    L'horreur de leur situation est de plus rendue de façon si imagée et figurative, si formellement visuelle, qu'on ne peut s'empêcher de ressentir, nous aussi, presque physiquement, les dégâts occasionnés par ce parasite monstrueux...

    13/12/2016 à 21:27 9

  • Nous allons mourir ce soir

    Gillian Flynn

    6/10 Féroce
    Licencieux
    hYpnotique
    haNté
    décoNvenue...

    06/12/2016 à 14:52 4

  • Comme une ombre dans la ville

    Nicolas Zeimet

    8/10 Nicolas Zeimet réussit la prouesse d'imposer à son lecteur une expérience sensorielle inédite, à l'image des tourments psychologiques qu'il inflige à son héros; l'impression d'avoir lu une espèce de roman polymorphe, voire métamorphe... Une mosaïque littéraire, comme une addition de trames, dont on ne discernerait le motif qu'après avoir refermé la dernière page...
    Un "ouvrage à personnalités multiples", comme si plusieurs auteurs s'étaient relayés pour produire cet écrit; d'abord, une première partie qui m'a furieusement rappelé du point de vue de l'intrigue, le manga "Erased", de Kei Sanbe, l'histoire de ce mangaka possédant des capacités de chronokinésie... Zeimet parvient néanmoins à insuffler suffisamment de malice et de mystère à son sujet pour ne pas lasser, et échapper à la redite... Puis, avec l'apparition du principal personnage féminin, la sensation de basculer d'un coup dans l'univers d'une Helen Fielding, ou d'un Gilles Legardinier, ces comédies romantiques légèrement loufoques et assez désopilantes, mettant en scène de jeunes célibattantes à la recherche du grand amour
    Le dernier tiers du roman, à glacer les sangs, tranche (!) avec les deux précédents, et Nicolas Zeimet de démontrer son aptitude à détourner les canons du genre, se les approprier, pour mieux nous frapper d'étonnement...

    05/12/2016 à 23:08 3

  • L'Héritage de Jason Mac Lane

    Youri Jigounov, Yves Sente

    4/10 On commence vraiment à s'y perdre dans toute cette histoire d'héritage des pères fondateurs... Peu de lisibilité, et un Jason Mc Lane de moins en moins charismatique dans cette seconde mouture signée Jigounov et Sente... Un épisode dispensable...

    03/12/2016 à 22:36 4

  • Le Carnaval des hyènes

    Michaël Mention

    9/10 Débit mitraillette, en mode sténo, Michaël Mention dézingue les cadors de l'info-spectacle, et défouraille à tout va, clouant au pilori une société de la désinformation qui nous refait les jeux du cirque chaque soir au 20 heures...
    Carl Belmeyer, dont la parentèle avec un certain PPDA saute aux yeux, sert, à son corps défendant, de blanc-seing dans cette guerre de l'audimat, à grands coups de mystification évènementielle... Ici, le temps d'antenne se monnaye le prix d'une vie, despote publicitaire, et tout un chacun d'alimenter le reality-show de l'info, travestissant la vérité, l'accomodant à sa sauce aigre-douce, où l'acronyme supplante l'anonyme...
    In fine, Mention très bien pour ce brûlot à charge contre le grand barnum journalistique, et son corollaire, le média télévisuel; entre cynisme et pastiche, l'auteur se permet un tour d'horizon décapant des acteurs du jeu médiatique, pointant du doigt les dérives d'un système à l'origine de sa propre décadence...

    30/11/2016 à 22:34 8

  • Le Cri

    Nicolas Beuglet

    6/10 La lecture du roman de Nicolas Beuglet- le bien nommé- ne m'aura pas arraché de cri d'effroi, comme il ne m'aura pas laissé muet d'admiration; tout au plus lui accorderais-je un vague murmure d'approbation...
    Une histoire à l'intrigue un peu trop ambitieuse à mon goût, au vu du résultat, notamment dans sa volonté de traiter une multitude d'éléments à la foi(s), qui ont déjà été abordés dans d'autres ouvrages, en mieux- j'ai notamment pensé au Syndrome E de Franck Thilliez... Malheureusement, le traitement ne suit pas toujours...
    A de nombreuses reprises, j'ai eu l'impression que l'histoire prenait toute la mesure de son potentiel, notamment lors de l'apparition de Christopher, le personnage masculin principal, qui tranche avec le début du roman, et les évènements de l'hôpital psychiatrique, qui m'auront laissé de marbre... Las... Une hétérogénéité dans le tempo que l'on retrouve tout au long du récit, due tantôt au sentiment de redondance de certaines scènes, tantôt au caractère abusif de certaines situations, et qui porte préjudice au plaisir que l'on peut prendre à la lecture de ce roman... Quant à l'épilogue, il faut le voir pour y croire...

    28/11/2016 à 20:18 10